J'imagine bien que tu dois ne pas être d'accord, et après réflexion, la volonté dénonciatrice me saute maintenant aux yeux, mais je tiens tout de même important de souligner que quelqu'un de pure mauvaise foi va pouvoir complètement retourner le propos, et mon incompréhension à l'issu du visionnage le prouve d'ailleurs. C'est un bon film, juste que je suis pas rentré dedans, ptet parce que ça m'a trop rappelé de choses que je voyais tous les jours au moment où j'avais besoin d'en sortir. C'est possible, et je pense même que c'est vraiment ça qui m'a bloqué. Mais bon, tant pis. Je pense que celui que je vais mater ce soir ou demain (en fonction de mon temps libre) devra me convenir d'avantage.
Alors alors, délicat de parler de cet animé ! Et ceci pour plusieurs raisons...
La première, c'est que c'est un OAV de 55 min constitué de 2 parties (plutôt court donc).
La deuxième, et la plus importante, c'est que Kite fait vraisemblablement partie de la catégorie des HENTAIS (à tendance écolière sexy).
Ceci est mon tout premier hentai, je ne mourrai donc pas idiote ! Je pense avoir vu la version director's cut Uncensored de 55 min (Nady, tu me confirmeras cela, je sais qu'il existe plusieurs versions dont une censurée).
Mais, au delà de l'aspect pornographique de l'animé, parlons de l'histoire.
Sawa est une jeune fille qui n'a pas 18 ans. C'est une tueuse professionnelle pour le compte de deux salauds, qui entre deux-trois missions, n'hésitent pas à faire de la jeune fille leur esclave sexuelle. Elle rencontre un jeune tueur à gage nommé Oburi, ce qui va l'amener à se rebeller...
Je vais arrêter le suspens, je suis ressortie déçue de cet animé.
L'histoire, bien que sombre, est somme toute assez classique, une jeune femme qui passe du statut de dominée à celui de dominante, c'est le schéma narratif de la plupart des rape and revenge (et malheureusement, j'ai vu mieux). Cet animé m'a d'ailleurs fait penser à La Femme Scorpion de Shunya Ito (le regard noir de Meiko Kaji :O), et bien que les deux personnages soient différents, il reste une manière plutôt similaire de traiter le sujet. Bref, j'ai fait le parallèle inconsciemment.
Spoiler ▼▲
Les dessins sont corrects, là c'est uniquement une question de goût, et faut dire que j'aime une fois sur deux le style. Pour le coup, j'ai rien à redire, juste que ce n'était pas une claque visuelle me concernant, même si je retiens quelques jolis plans (Sawa a un chara-design soigné). Bon, c'est hyper violent, mais pas une violence graphique ultra stylisée comme je l'attendais. Là encore, question de goût. Je suis plus orientée "enfance d'O-Ren Ishii dans Kill Bill" dans le même genre (pas super originale comme référence mais représentative).
Le fait que l'animé soit si court ne m'a également pas vraiment aidée à entrer dans l'histoire. En fait, je suis restée complètement hermétique à ce Domination Nakite. C'est dommage, peut être suis-je totalement passée à côté (c'est pour cela que ton avis m'intéresse grandement Nady). Restent une noirceur et une certaine personnalité inhérentes à l'oeuvre, qui ne m'a, malgré cela, pas convaincue du tout !
EDIT: ah, mais j'avais pas lu ta critique de Cure, Mistimane^^
Je suis content que ça t'ai plu et je t'invite d'ailleurs à t'intéresser à la filmo de Kiyoshi Kurosawa (aucun lien avec Akira ^^) qui est très intéressante.
J'ai plus que bien aimé, le film m'a vraiment marqué et j'y repense encore aujourd'hui c'est ouf. Du coup, je suis bien parti pour voir le reste de la filmo du réalisateur, Doppelgänger et Tokyo Sonata en tête. :)
Bon pour ce qui est de House by the River de Fritz Lang, je l'ai vu et ça m'a tout de suite moins marqué.
Mon avis:
House by the River est un film qui ne m'a pas fait ressentir une seule émotion durant tout le film. Mais qu'on soit clair, ce n'est en aucun cas le fait que le film soit mauvais.
En effet, j'ai réellement du mal avec les films noirs de la période classique hollywoodienne. Je trouve que ces films (malgré une réalisation et des scénarios toujours millimétrés) peinent à transmettre des émotions voir un réel message tant tout est formaté.
Si je voulais être méchant, je rapprocherais ce genre de film de nos blockbusters actuels en 10x mieux réaliser quand même.
Car si le film n'a pas déchaîné mes passions, il a le mérite d'être bien réalisé. le travail effectué sur le cadre, le montage et la gestion des ombres et des lumières est assez bluffant. De plus, le film hérite d'une esthétique expressionniste (utilisation du clair obscur par exemple) plutôt bienvenue.
Cependant, le tout reste sage et plat à mes yeux. Je retiens tout de même la scène de dialogue sur le ponton entre les deux frères mais qui est malheureusement désamorcé par une fin pas vraiment nécessaire.
Threads, téléfilm anglais diffusé par la BBC en 1984 et réalisé par Mick Jackson , est un film pré-post-apocalyptique nucléaire.
A contrario de pas mal de films catastrophes du genre, où traitant de l'apocalypse via l'arme atomique/nucléaire - Docteur folamour, par exemple, pour citer le plus connu - , Threads n'essaie pas forcément de raconter une histoire emmenée par ses personnages.
Ici, ce sont les personnages qui sont emmenés par l'histoire, ils ne sont qu'un pretexte pour la mise en forme et en pratique d'une hypothèse mise en scène à l'écran par le réalisateur : Si une guerre nucléaire éclatait, quelles en seraient les conséquences pour la population, immédiates, à court, moyen et long terme ?
Pour se faire, le film adopte un aspect narratif type documentaire, structuré.
Dans un premier temps, c'est le contexte du conflit qui est posé, tout en suivant le quotidien banal de deux familles anglaises. C'est ce point qui constitue toute l'originalité du film, car à ce quotidien est habilement intégré de nombreuses scènes où ils regardent les infos à la TV, ou les écoutent à la radio.
La situation diplomatique entre l'URSS et les états unis est tendue, et ses répercussions sont lourdes de conséquences sur la scène internationale, mais aussi dans le quotidiens des personnages que nous suivons, qui essaient tant bien que mal de continuer leurs vies, malgré l’extrême tension que l'on ressent profondément chez chacun d'eux, car les anglais sont alliés proches des états unis et directement impliqués dans le conflit.
Les informations tentent de minimiser le degré de danger de la situation, le gouvernement instaure petit à petit des restrictions, des gouvernements locaux sont mis en place, les routes sont coupées, mais le peuple anglais devant tant d'informations contradictoires – Gravité des événements relayés à la TV / Minimisation cependant de la menace par la parole dans les infos - n'est pas dupe et manifeste allègrement, la tension est à son comble, ça sent dans les regards, dans les décisions des gens, qui font le plein de nourritures ou fuient la ville.
Les infos continuent de tourner en boucle, il devient étouffant de les regarder, on se croirait en 2016 après une journée passée devant BFM TV, la situation est insupportable !
Les mesures de préventions arrivent, fatalement :
Il est temps de vous préparer vous et votre famille au cas où une attaque aérienne surviendrait, cela ne veut pas dire qu'il va y avoir la guerre, mais il y a un risque et nous devons nous y préparer.
Lorsque vous entendez la sirène, vous devez vous abriter immédiatement, et couchez vous.
Vite on plonge et on se couvre !
Sur cet interlude humoristique parce que ça m'a fait penser aux mesures de prévention de South Park, il est amusant de noter que l'épisode de Kucrapok portait le nom de "Volcano" (S01*EP03), qui était aussi le titre du film catastrophe de 1997 avec Tommy Lee Jones, réalisé par... Mick Jackson, qui nous a pondu ce Threads, tout est lié... FLIPPANT !?
Voilà donc ça c'était la mise en contexte, un parti pris de réalisation de type documentaire et à la fois fictif très original, qui nous plonge au cœur de l'action, ultra réaliste, et par conséquent ultra intense pour le spectateur, complètement identifié aux personnages, aussi insignifiants soient ils, tout comme nous. On a peur avec eux, car ça pourrait nous arriver, enfin, ça aurait pu, l'apocalypse nucléaire est maintenant un fantasme qui n'est plus d'actualité, heureusement.
D'ailleurs, la scène de l'attaque en elle même et de ses retombées directe sur la population atteint un summum d'intensité, non pas que les effets spéciaux soient géniaux, au contraire très minimaliste, mais comme toujours, le spectateur est plongé au coeur de l'action et on suit les personnages PENDANT que la bombe explose, montrant les morts, la détresse et la souffrance des hommes, des femmes et des enfants touchés, la destruction du décor, comme si on y était. Puis comme c'est des personnages qu'on a suivi depuis le début, l'effet d'identification est amplifiée et donc le ressenti dramatique intensifié.
Autre point fort du film, c'est qu'il ne cherche pas à imposer un point de vue ou à ranger tel ou tel belligérant dans la catégorie du bon ou du mauvais, on se contente de suivre au plus près de simples gens, et de traiter de manière réaliste les impacts sur la population précédents les attaques, et les impacts suivant l'impact, donc, la deuxième partie du film...
Là ou l'aspect documentaire dans la première partie métait en avant un scénario probable de déclenchement de l'apocalypse, la deuxième s'acharne à vouloir au mieux essayer de restituer les conditions de vie dans lesquelles vivraient les rescapés dans les jours, mois, et années à venir.
Et il faut avouer que la restitution est foutrement bien faite, les décors puent la saleté, la mort, la maladie, le sang, un travail admirable de destruction de la propreté. Je me sens sale en regardant les décombres du monde, j'ai envie de prendre une douche, de sortir prendre un grand bol d'air frais tellement je me sens oppressé. Carl Sagan, éminent scientifique américain, a travaillé sur le film et apporté ses compétences techniques pour essayer de rendre au mieux les conditions de vie après un hiver atomique.
Plus de télévision, donc plus d'infos à la TV pour expliquer ce qui se passe dans le monde, mais une voix OFF, présente régulièrement depuis le début du film, revient pour nous expliquer toutes les conséquences climatiques, humaine, biologiques et technologiques de l'attaque, je vous les laisserai découvrir par vous même, mais rien n'est oublié. Un petit exemple quand même, pour bien faire comprendre qu'on retournerait à une société moyenâgeuse, la plupart des adultes nés après l'apocalypse nucléaire ne savent pas aligner une phrase grammaticalement correcte.
C'est donc une reconstitution "non-historique" menée de main de maître, se voulant hyper réaliste et dégageant une atmosphère difficilement soutenable, que je ne peux que vous recommander.
La fin du film résonnera comme un non-cri de désespoir en suspens face à la découverte d'une des nouvelles horreurs engendrée par la folie de l'homme, et ce des décennies plus tard.
A la fin du film, j'étais content d'avoir vu un bon film, et heureux que ce ne soit qu'un film.
-------------
Question, vu que j'ai intégré des balises, comment je fais pour t'envoyer le code du texte en MP sans la mise en page du forum ? ...
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je précise que je me suis assoupi durant le visionnage; ce qui, à mon plus grand regret m'a fait raté 1/3 du film.
Denis la malice est une comédie où les gags les plus lourdingues s'enchaînent sans véritable trame scénaristique, on s'ennuie ferme, le gamin est juste horripilant; c'était un véritable supplice.
A côté,home alone, du même réalisateur, passe pour un chef d'oeuvre du 7ème art.
Mais le pire c'est que la morale de ce navet est plus que douteuse:alors que c'est destiné à un public jeune on assiste (entre deux bâillements) à une scène où ce dégénéré de denis s'amuse à torturer un mec...
Donc non seulement le film est à la limite du regardable pour un adulte mais en plus il est inapproprié pour les plus jeunes. Qui aimerait que son gamin reproduise les pseudo farces du héros?
note: 0,5/10 (le demi-point étant pour le jeu d'acteur du couple qui supporte le gamin)
seconde purge: Spaceballstoujours proposé par taopafpaf
Autre comédie censée cette fois-ci être un pastiche de starwars et réalisée par Mel Brooks, à qui l'on doit Frankenstein junior ou encore sacré robin des bois.
Je n'ai jamais été un grand fan des films à l'humour niais donc une fois n'est pas coutume je me suis forcé à regarder.
Là encore les blagues et autres jeux de mots improbables se succèdent à un rythme effréné, on oscille entre effarement et agacement.
Seul un gamin de 10 ans souhaitant enrichir son vocabulaire en vulgarités peut à la rigueur trouver un intérêt à regarder cette chose.
Je préfère passer outre le scenario vu qu'il n'y en a pas.
Concernant les personnages, ils sont plus stupides les uns que les autres et ont été affublés de sobriquets pathétiques. On a droit par exemple à pizza the hut à la place de jabba et yoghurt pour yoda; tout un programme...
Je confesse néanmoins avoir esquissé un léger sourire à 2 reprises
Spoiler ▼▲
quand j'ai vu les écouteurs de leia et lors de la dance des aliens
mais en 90 mn c'est peu surtout pour un film qui mise tout sur l'humour.
En conclusion,même en allant au-delà de mes a priori, j'ai trouvé le film terne,sans vie et d'une tristesse infinie.
De plus il aurait semblé plus approprié de sortir le film peu de temps après la fin de la première trilogie star wars plûtot que d'attendre 1987.
Bon, c'est parti pour mes deux critiques des films proposés par Player-Fou :
Donc on commence avec Macbeth (2015) de Justin Kurzel avec Marion Cotillard et Michael Fassbender dans les rôles principaux.
Ce film est une n-nième adaptation du chef d'oeuvre de Shakespeare qui relate la tragédie d'un Grand guerrier écossais devenant roi grâce à des prophéties.
Au niveau du texte forcément, il y a rien à dire, je ne peux que respecter la prose shakespearienne. Kurzel s'est apparemment très peu éloigné du texte original (je ne le connaissais pas) et la beauté du phrasé est vraiment admirable. De plus, Cotillard et Fassbender tiennent à merveille leur rôle qui ne fait que prouver une fois de plus leur talent.
Toutefois, Macbeth a été adapté maintes fois déjà, il fallait donc que Kurzel le rende plus exceptionnel. Il a donc tenté de tout mettre sur les paysages, les décors et la photographie. Alors oui c'est magnifique toutes les images qu'on voit à l'écran, mais bordel c'est comme s'il avait oublié que des acteurs jouaient par dessus ! Alors que le réalisateur a sous la main un texte et des acteurs époustouflants, il n'arrive pas à faire le lien entre eux et sa mise en scène.
Au final, tout est magnifique individuellement mais ensemble ça marche pas. Les acteurs finissent noyés dans l’immensité des images.
Maintenant parlons des Contes de la Lune vague après la pluie (1953) de Mizoguchi, réalisateur japonais que je ne connaissais pas.
Je m'attendais à un cinéma très contemplatif, avec relativement peu d'action et des dialogues brefs. Et bien, les préjugés : c'est mal !
On suit en parallèle l'histoire de deux couples japonais au Moyen Age. Ils se connaissent car ils sont parentés mais chaque couple vit son conte avec sa leçon : l'un sur la cupidité et l'autre sur la gloire. On pourrait reprocher la simplicité des morales mais le film n'en est nullement altéré.
En effet, on se laisse complètement prendre par les sentiments des personnages, on a envie de connaitre la suite, se rendant compte de leur bêtise. Pour autant on veut que cela se finisse bien car on s'attache aux personnages qui paraissent si humain. Les dialogues sont simples mais efficaces, faisant avancer l'action et en étant touchant par moment.
On pourra noter des scènes amoureuses très pudiques, aujourd'hui nous sommes d'ailleurs plus trop habitués, mais cela n'empêche pas de ressentir l'amour liant les protagonistes. De plus la caméra ne fait pas défauts à l'action, au contraire les plans paraissent millimétrés pour embellir la scène.
Autant vous dire que Les Contes de la Lune vague après la pluie est un réel coup de coeur.
J'imagine bien que tu dois ne pas être d'accord, et après réflexion, la volonté dénonciatrice me saute maintenant aux yeux, mais je tiens tout de même important de souligner que quelqu'un de pure mauvaise foi va pouvoir complètement retourner le propos, et mon incompréhension à l'issu du visionnage le prouve d'ailleurs. C'est un bon film, juste que je suis pas rentré dedans, ptet parce que ça m'a trop rappelé de choses que je voyais tous les jours au moment où j'avais besoin d'en sortir. C'est possible, et je pense même que c'est vraiment ça qui m'a bloqué. Mais bon, tant pis. Je pense que celui que je vais mater ce soir ou demain (en fonction de mon temps libre) devra me convenir d'avantage.
Content de voir que le film t'a plu Chuck ^^
C'est assez calme et tranquille comme film, personnellement j'adore :)
Personnellement, j'ai vu le docu sur Netflix !
C'est tipar pour la 2eme critique !
Domination Nakite, de Yasuomi Umetsu (1998)
Alors alors, délicat de parler de cet animé ! Et ceci pour plusieurs raisons...
La première, c'est que c'est un OAV de 55 min constitué de 2 parties (plutôt court donc).
La deuxième, et la plus importante, c'est que Kite fait vraisemblablement partie de la catégorie des HENTAIS (à tendance écolière sexy).
Ceci est mon tout premier hentai, je ne mourrai donc pas idiote ! Je pense avoir vu la version director's cut Uncensored de 55 min (Nady, tu me confirmeras cela, je sais qu'il existe plusieurs versions dont une censurée).
Mais, au delà de l'aspect pornographique de l'animé, parlons de l'histoire.
Sawa est une jeune fille qui n'a pas 18 ans. C'est une tueuse professionnelle pour le compte de deux salauds, qui entre deux-trois missions, n'hésitent pas à faire de la jeune fille leur esclave sexuelle. Elle rencontre un jeune tueur à gage nommé Oburi, ce qui va l'amener à se rebeller...
Je vais arrêter le suspens, je suis ressortie déçue de cet animé.
L'histoire, bien que sombre, est somme toute assez classique, une jeune femme qui passe du statut de dominée à celui de dominante, c'est le schéma narratif de la plupart des rape and revenge (et malheureusement, j'ai vu mieux). Cet animé m'a d'ailleurs fait penser à La Femme Scorpion de Shunya Ito (le regard noir de Meiko Kaji :O), et bien que les deux personnages soient différents, il reste une manière plutôt similaire de traiter le sujet. Bref, j'ai fait le parallèle inconsciemment.
Les dessins sont corrects, là c'est uniquement une question de goût, et faut dire que j'aime une fois sur deux le style. Pour le coup, j'ai rien à redire, juste que ce n'était pas une claque visuelle me concernant, même si je retiens quelques jolis plans (Sawa a un chara-design soigné). Bon, c'est hyper violent, mais pas une violence graphique ultra stylisée comme je l'attendais. Là encore, question de goût. Je suis plus orientée "enfance d'O-Ren Ishii dans Kill Bill" dans le même genre (pas super originale comme référence mais représentative).
Le fait que l'animé soit si court ne m'a également pas vraiment aidée à entrer dans l'histoire. En fait, je suis restée complètement hermétique à ce Domination Nakite. C'est dommage, peut être suis-je totalement passée à côté (c'est pour cela que ton avis m'intéresse grandement Nady). Restent une noirceur et une certaine personnalité inhérentes à l'oeuvre, qui ne m'a, malgré cela, pas convaincue du tout !
Je savais que j'aurais du tombé avec Nady...
Video Club hooperien
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Haha! Nady va désinhiber tout le monde! XD
Le prochain qui tombe avec El Tourteau, il va se manger la filmographie de Rocco Siffredi ;)
J'ai plus que bien aimé, le film m'a vraiment marqué et j'y repense encore aujourd'hui c'est ouf. Du coup, je suis bien parti pour voir le reste de la filmo du réalisateur, Doppelgänger et Tokyo Sonata en tête. :)
Bon pour ce qui est de House by the River de Fritz Lang, je l'ai vu et ça m'a tout de suite moins marqué.
Mon avis:
House by the River est un film qui ne m'a pas fait ressentir une seule émotion durant tout le film. Mais qu'on soit clair, ce n'est en aucun cas le fait que le film soit mauvais.
En effet, j'ai réellement du mal avec les films noirs de la période classique hollywoodienne. Je trouve que ces films (malgré une réalisation et des scénarios toujours millimétrés) peinent à transmettre des émotions voir un réel message tant tout est formaté.
Si je voulais être méchant, je rapprocherais ce genre de film de nos blockbusters actuels en 10x mieux réaliser quand même.
Car si le film n'a pas déchaîné mes passions, il a le mérite d'être bien réalisé. le travail effectué sur le cadre, le montage et la gestion des ombres et des lumières est assez bluffant. De plus, le film hérite d'une esthétique expressionniste (utilisation du clair obscur par exemple) plutôt bienvenue.
Cependant, le tout reste sage et plat à mes yeux. Je retiens tout de même la scène de dialogue sur le ponton entre les deux frères mais qui est malheureusement désamorcé par une fin pas vraiment nécessaire.
THREADS
Threads, téléfilm anglais diffusé par la BBC en 1984 et réalisé par Mick Jackson , est un film pré-post-apocalyptique nucléaire.
A contrario de pas mal de films catastrophes du genre, où traitant de l'apocalypse via l'arme atomique/nucléaire - Docteur folamour, par exemple, pour citer le plus connu - , Threads n'essaie pas forcément de raconter une histoire emmenée par ses personnages.
Ici, ce sont les personnages qui sont emmenés par l'histoire, ils ne sont qu'un pretexte pour la mise en forme et en pratique d'une hypothèse mise en scène à l'écran par le réalisateur : Si une guerre nucléaire éclatait, quelles en seraient les conséquences pour la population, immédiates, à court, moyen et long terme ?
Pour se faire, le film adopte un aspect narratif type documentaire, structuré.
Dans un premier temps, c'est le contexte du conflit qui est posé, tout en suivant le quotidien banal de deux familles anglaises. C'est ce point qui constitue toute l'originalité du film, car à ce quotidien est habilement intégré de nombreuses scènes où ils regardent les infos à la TV, ou les écoutent à la radio.
La situation diplomatique entre l'URSS et les états unis est tendue, et ses répercussions sont lourdes de conséquences sur la scène internationale, mais aussi dans le quotidiens des personnages que nous suivons, qui essaient tant bien que mal de continuer leurs vies, malgré l’extrême tension que l'on ressent profondément chez chacun d'eux, car les anglais sont alliés proches des états unis et directement impliqués dans le conflit.
Les informations tentent de minimiser le degré de danger de la situation, le gouvernement instaure petit à petit des restrictions, des gouvernements locaux sont mis en place, les routes sont coupées, mais le peuple anglais devant tant d'informations contradictoires – Gravité des événements relayés à la TV / Minimisation cependant de la menace par la parole dans les infos - n'est pas dupe et manifeste allègrement, la tension est à son comble, ça sent dans les regards, dans les décisions des gens, qui font le plein de nourritures ou fuient la ville.
Les infos continuent de tourner en boucle, il devient étouffant de les regarder, on se croirait en 2016 après une journée passée devant BFM TV, la situation est insupportable !
Les mesures de préventions arrivent, fatalement :
Il est temps de vous préparer vous et votre famille au cas où une attaque aérienne surviendrait, cela ne veut pas dire qu'il va y avoir la guerre, mais il y a un risque et nous devons nous y préparer.
Lorsque vous entendez la sirène, vous devez vous abriter immédiatement, et couchez vous.
Sur cet interlude humoristique parce que ça m'a fait penser aux mesures de prévention de South Park, il est amusant de noter que l'épisode de Kucrapok portait le nom de "Volcano" (S01*EP03), qui était aussi le titre du film catastrophe de 1997 avec Tommy Lee Jones, réalisé par... Mick Jackson, qui nous a pondu ce Threads, tout est lié... FLIPPANT !?
Voilà donc ça c'était la mise en contexte, un parti pris de réalisation de type documentaire et à la fois fictif très original, qui nous plonge au cœur de l'action, ultra réaliste, et par conséquent ultra intense pour le spectateur, complètement identifié aux personnages, aussi insignifiants soient ils, tout comme nous. On a peur avec eux, car ça pourrait nous arriver, enfin, ça aurait pu, l'apocalypse nucléaire est maintenant un fantasme qui n'est plus d'actualité, heureusement.
D'ailleurs, la scène de l'attaque en elle même et de ses retombées directe sur la population atteint un summum d'intensité, non pas que les effets spéciaux soient géniaux, au contraire très minimaliste, mais comme toujours, le spectateur est plongé au coeur de l'action et on suit les personnages PENDANT que la bombe explose, montrant les morts, la détresse et la souffrance des hommes, des femmes et des enfants touchés, la destruction du décor, comme si on y était. Puis comme c'est des personnages qu'on a suivi depuis le début, l'effet d'identification est amplifiée et donc le ressenti dramatique intensifié.
Autre point fort du film, c'est qu'il ne cherche pas à imposer un point de vue ou à ranger tel ou tel belligérant dans la catégorie du bon ou du mauvais, on se contente de suivre au plus près de simples gens, et de traiter de manière réaliste les impacts sur la population précédents les attaques, et les impacts suivant l'impact, donc, la deuxième partie du film...
Là ou l'aspect documentaire dans la première partie métait en avant un scénario probable de déclenchement de l'apocalypse, la deuxième s'acharne à vouloir au mieux essayer de restituer les conditions de vie dans lesquelles vivraient les rescapés dans les jours, mois, et années à venir.
Et il faut avouer que la restitution est foutrement bien faite, les décors puent la saleté, la mort, la maladie, le sang, un travail admirable de destruction de la propreté. Je me sens sale en regardant les décombres du monde, j'ai envie de prendre une douche, de sortir prendre un grand bol d'air frais tellement je me sens oppressé. Carl Sagan, éminent scientifique américain, a travaillé sur le film et apporté ses compétences techniques pour essayer de rendre au mieux les conditions de vie après un hiver atomique.
Plus de télévision, donc plus d'infos à la TV pour expliquer ce qui se passe dans le monde, mais une voix OFF, présente régulièrement depuis le début du film, revient pour nous expliquer toutes les conséquences climatiques, humaine, biologiques et technologiques de l'attaque, je vous les laisserai découvrir par vous même, mais rien n'est oublié. Un petit exemple quand même, pour bien faire comprendre qu'on retournerait à une société moyenâgeuse, la plupart des adultes nés après l'apocalypse nucléaire ne savent pas aligner une phrase grammaticalement correcte.
C'est donc une reconstitution "non-historique" menée de main de maître, se voulant hyper réaliste et dégageant une atmosphère difficilement soutenable, que je ne peux que vous recommander.
La fin du film résonnera comme un non-cri de désespoir en suspens face à la découverte d'une des nouvelles horreurs engendrée par la folie de l'homme, et ce des décennies plus tard.
A la fin du film, j'étais content d'avoir vu un bon film, et heureux que ce ne soit qu'un film.
-------------
Question, vu que j'ai intégré des balises, comment je fais pour t'envoyer le code du texte en MP sans la mise en page du forum ? ...
Denis la malice proposé par taopafpaf
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je précise que je me suis assoupi durant le visionnage; ce qui, à mon plus grand regret m'a fait raté 1/3 du film.
Denis la malice est une comédie où les gags les plus lourdingues s'enchaînent sans véritable trame scénaristique, on s'ennuie ferme, le gamin est juste horripilant; c'était un véritable supplice.
A côté,home alone, du même réalisateur, passe pour un chef d'oeuvre du 7ème art.
Mais le pire c'est que la morale de ce navet est plus que douteuse:alors que c'est destiné à un public jeune on assiste (entre deux bâillements) à une scène où ce dégénéré de denis s'amuse à torturer un mec...
Donc non seulement le film est à la limite du regardable pour un adulte mais en plus il est inapproprié pour les plus jeunes. Qui aimerait que son gamin reproduise les pseudo farces du héros?
note: 0,5/10 (le demi-point étant pour le jeu d'acteur du couple qui supporte le gamin)
seconde purge: Spaceballs toujours proposé par taopafpaf
Autre comédie censée cette fois-ci être un pastiche de starwars et réalisée par Mel Brooks, à qui l'on doit Frankenstein junior ou encore sacré robin des bois.
Je n'ai jamais été un grand fan des films à l'humour niais donc une fois n'est pas coutume je me suis forcé à regarder.
Là encore les blagues et autres jeux de mots improbables se succèdent à un rythme effréné, on oscille entre effarement et agacement.
Seul un gamin de 10 ans souhaitant enrichir son vocabulaire en vulgarités peut à la rigueur trouver un intérêt à regarder cette chose.
Je préfère passer outre le scenario vu qu'il n'y en a pas.
Concernant les personnages, ils sont plus stupides les uns que les autres et ont été affublés de sobriquets pathétiques. On a droit par exemple à pizza the hut à la place de jabba et yoghurt pour yoda; tout un programme...
Je confesse néanmoins avoir esquissé un léger sourire à 2 reprises
En conclusion,même en allant au-delà de mes a priori, j'ai trouvé le film terne,sans vie et d'une tristesse infinie.
De plus il aurait semblé plus approprié de sortir le film peu de temps après la fin de la première trilogie star wars plûtot que d'attendre 1987.
note: 2/10
Bon, c'est parti pour mes deux critiques des films proposés par Player-Fou :
Donc on commence avec Macbeth (2015) de Justin Kurzel avec Marion Cotillard et Michael Fassbender dans les rôles principaux.
Ce film est une n-nième adaptation du chef d'oeuvre de Shakespeare qui relate la tragédie d'un Grand guerrier écossais devenant roi grâce à des prophéties.
Au niveau du texte forcément, il y a rien à dire, je ne peux que respecter la prose shakespearienne. Kurzel s'est apparemment très peu éloigné du texte original (je ne le connaissais pas) et la beauté du phrasé est vraiment admirable. De plus, Cotillard et Fassbender tiennent à merveille leur rôle qui ne fait que prouver une fois de plus leur talent.
Toutefois, Macbeth a été adapté maintes fois déjà, il fallait donc que Kurzel le rende plus exceptionnel. Il a donc tenté de tout mettre sur les paysages, les décors et la photographie. Alors oui c'est magnifique toutes les images qu'on voit à l'écran, mais bordel c'est comme s'il avait oublié que des acteurs jouaient par dessus ! Alors que le réalisateur a sous la main un texte et des acteurs époustouflants, il n'arrive pas à faire le lien entre eux et sa mise en scène.
Au final, tout est magnifique individuellement mais ensemble ça marche pas. Les acteurs finissent noyés dans l’immensité des images.
Maintenant parlons des Contes de la Lune vague après la pluie (1953) de Mizoguchi, réalisateur japonais que je ne connaissais pas.
Je m'attendais à un cinéma très contemplatif, avec relativement peu d'action et des dialogues brefs. Et bien, les préjugés : c'est mal !
On suit en parallèle l'histoire de deux couples japonais au Moyen Age. Ils se connaissent car ils sont parentés mais chaque couple vit son conte avec sa leçon : l'un sur la cupidité et l'autre sur la gloire. On pourrait reprocher la simplicité des morales mais le film n'en est nullement altéré.
En effet, on se laisse complètement prendre par les sentiments des personnages, on a envie de connaitre la suite, se rendant compte de leur bêtise. Pour autant on veut que cela se finisse bien car on s'attache aux personnages qui paraissent si humain. Les dialogues sont simples mais efficaces, faisant avancer l'action et en étant touchant par moment.
On pourra noter des scènes amoureuses très pudiques, aujourd'hui nous sommes d'ailleurs plus trop habitués, mais cela n'empêche pas de ressentir l'amour liant les protagonistes. De plus la caméra ne fait pas défauts à l'action, au contraire les plans paraissent millimétrés pour embellir la scène.
Autant vous dire que Les Contes de la Lune vague après la pluie est un réel coup de coeur.