Je viens de voir ça sur Sciences & Avenir, j'ai trouver ça hallucinant: un ordinateur Quantique qui utilise des 'Qubits' !
Qu'en pensez-vous ? Que croyez vous qu'on pourrait faire avec un tel outil, & une tel puissance de calculs ?
L'ordinateur Quantique
14 décembre, 2015 - 16:52
#1
L'ordinateur Quantique
Mécanique quantique = bazar et aléatoire. Comment remplacer un disque dur actuel ou un processeur, qui demandent de l'organisé et du durable, pour conserver des donnés exacts et de la mémoire, par des phénomènes quantiques ?
Je pensais qu'ils voulaient par analogie aux disques durs conventionnels, substituer le ferromagnétisme pour le stockage des bits, par l'utilisation des spins opposés des électrons dans des cages quantiques (principe d'exclusion de Fermi).
Cela à l'air encore plus compliqué.
Le principe de simultanéité, c'est bien joli, mais pour moi c'est inconcevable. Comment une particule pourrait-elle se trouver dans un état multiple et tout à la fois ?
C'est un raccourci. En quantique, il y a des probabilités d'état, des différents pourcentages d'évolution, qui dépendent de l'environnement (trajet, magnétisme, polarisation, température, et d'autres perturbations certainement), et du hasard, de la liberté intrinsèque apparemment.
Lorsque l'on mesure une donné quantique (ici des qubits), il y a une incertitude obligatoire et théorique (principe d'Heisenberg), une perturbation par l'instrument de mesure lui-même, qui est au moins de même dimension que l'objet étudié, plus du bruit inhérent...
Pour la mémoire et le calcul, il faut des éléments certains, comment les extraire par un jeu de statistique ? Parce qu'il y a plusieurs états possibles, il y aurait autant de bits dont la valeur dépendrait de la chance d'apparition... C'est efficace pour du random, mais pas pour du définissable.
Compliqué de caractériser une particule, pour qu'elle code telle information. Quand bien même, encore plus dur d'en capter le code, d'autant qu'avec les temps qui rentrent en jeu, on est dans du très court. Il faudrait lire tout dans l'instant, car de manière aléatoire, ces particules n'en font qu'à leur têtes : effet tunnel, non-localité, dualité onde-corpuscule, décohérence, minimum d'énergie, etc.
D'ailleurs on y connaît si peu dans ce domaine. Liberté ou déterminisme, variables cachés ou non, chemin optique et intrication à l'opposé de la célérité de la lumière.
Après j'en sais rien. Je m'y perds, et je serai incapable de comprendre tout le boulon. C'est bien pour ça que j'ai pas poussé jusqu'au doctorat.
Personne ne comprend la dualité onde/corpuscule notamment révélée dans l'expérience scolaire de collège des 2 fentes. Partant de là, les termes probabilistes me semblent illusoires. Il semblerait qu'il y ait une exactitude de dimensions supérieures à celles que nous admettons. Ou une interaction entre univers parallèles duals voire plus? L'idée du Big- Crunch/Big-Bang comme deux lavabos qui se remplissent et se vident alternativement...
On peut peut-être se cantonner aux bio-photons déjà qui semblent plus explicables, mais pour créer des calculs d'ordinateurs c'est sans doute HS.
Attention je suis une bille quantique, mes termes sont sans doute imprécis... voire improbables.
Je me souviens avoir lu que ces ordinateurs fonctionneraient comme des multi-processeurs infinis, trouvant la solution au premier pas de calcul? Fascinant!
#balancetonscore SUPER MARIO XXX
Après les probas en quantique, c'est soit parce que c'est comme cela, qu'il y a une liberté permise et circonscrite, soit car on manque de connaissances, et que ça simplifie les calculs à l'instar de la physique statistique.
Après tu parles de la théorie des cordes, qui est bien difficile à prouver expérimentalement (j'y connais que dalle, spécialité des ricains, la recherche en France est à la rue sur ce sujet).
Pour en revenir à l'ordi quantique, c'est comme si on essayait de diriger une myriade de fourmis. Et simplifier un maximum le qubit, a des limites de coût, de faisabilité pratique, et au final il y a impossibilité de l'isoler complétement. Plus on vise petit, et moins cela est stable, car la particule est très influencée par l'immensité des autres autour d'elle, voire est proprement hasardeuse d'elle-même. Il faut vraiment se mettre dans des conditions de "puits quantiques" (fortes barrières de potentiel comme la tension électrique) comme on dit.
Dangereux de lancer un calcul sans s'assurer de chacun des termes, un seul qui foire et bim, le résultat est faux. Alors imaginez avec la quantité de qubits assemblés ensemble. Il y aura toujours un doute. Les applications seront donc limitées à des choses dont on pourra vérifier, sans problème après coup l'exactitude (pas en médecine :p). Tout ce qui est prédiction, déchiffrage, etc. De plus s'ils sont obligés de s'approcher du zéro absolu pour maintenir le bousin (car résistance de conduction, interférences parasites et énergie cinétique en voilà), tout le monde n'en aura pas un exemplaire à domicile.
J'aurais jamais dû commenter, vous savez à la fac les modules de physique quantique, il y en a je les ai pas validés ! Tout ça me rappelle le calvaire des bra et des ket. :p
J'ai rien compris à vos discussions ohoh..! Donc il semblerait que l’existence d'un tel ordinateur aujourd'hui, ne soit pas possible :/ C'est dommage, j'y croyais moi !
Je crois que fan2lc avec ces termes à la con du style bio-photon se fout juste de notre gueule ^^.
La machine de D-Wave n'est pas un ordinateur quantique dans le sens où on ne peut pas la programmer pour faire ce que l'on veut. Cette machine traite des problèmes spécifiques, en l’occurrence des problèmes d'optimisation grâce au recuit simulé (quantique). Sur certains problèmes la machine est meilleur qu'une machine non-quantique, mais en général ce n'est pas le cas.
La NASA et Google sont très intéressés par le potentiel de cette machine pour optimiser/améliorer des problèmes d'intelligence artificielle (robotique, apprentissage automatique, recherche dans des bases de données).
Pour le moment on est loin de pouvoir résoudre des problèmes dits "difficiles" tel que la décomposition en produit de facteurs premiers qui permet de sécuriser (crypter) les transactions par carte bancaire. Cependant, même si les machines n'existent pas encore, des algorithmes quantiques ont été conçus, comme par exemple l'algorithme de Shor qui permettrait, si on avait le calculateur adéquate, de déchiffrer les messages cryptés par le produit de nombres premiers.
On parle bien de mes messages là?!
Je devrais plonger sur mon récent gros livre d'Optimisation Combinatoire (celui de deux tomes) à peine entamé, comme tous les autres (*)!... Si on nous filait des livres à l'Université que de temps de gagné sur la recopie débile de tableaux, non mais FRANCHEMENT, pour aborder la compréhension et l'exercice pratique sous plusieurs formes!
Et non les bio-photons Pacificateur64 en tout cas les structures holographiques de composition des structures physiologiques par l'ADN par émission d'ondes nanométriques semblent fondées et admises (?!). Ce qui fait s'auto-réparer les feuillages de plantes et peut-être la peau animale ou autre!? (CE QUE LES EPANDAGES CHIMIQUES DETRUISENT EXPRESSEMENT.) Mais de là à en déduire des résolutions mathématiques c'était une idée infondée en passant...
(*) Pas même finis les petits livres de Flammarion 'Les Forces de la Nature' de DAVIES et je crois 'Petit voyage dans le monde des quanta' de KLEIN. Pourtant à bout de bras en chevet. Des livres de bonne facture pour avoir des bases peut-être? Pour répondre à Pey'j. Des conférences de sciences sur YT?
Il faudrait aussi que je recherche les termes employés ci-dessus par nos Igor et Grichka...
#balancetonscore SUPER MARIO XXX