Richard Kelly, ce nom rappelle quelque chose au cinéphile moyen mais, il ne sait plus pourquoi. C’est en effet le réalisateur du culte Donnie Darko, certains s’en souviendront et d’autres pas… Toutefois, il a réalisé 2 autres films : Southland Thales et The Box, qui sont eux aussi très bon, mais malheureusement tombé dans un certain oubli. Tout comme le réalisateur d’une certaine façon. Dans le genre du fantastique on préfère citer un John Carpenter, ou un Lynch. Certes ils sont de très grand réalisateurs a mentionner évidemment, mais Richard Kelly trouve lui aussi sa place. Une place auprès du cœur de certains ( comme moi :p ), ou encore dans les esprits d’autres ( encore comme moi :p ). Personnellement, il n’est pas assez connu, c’est pourquoi j’ai décidé de lui rendre gloire et de le faire connaître, lui et ses films, en particulier les 2 derniers. Ce qui le rend original c’est son approche du fantastique, il l’a étudié sous 3 formes différentes, 3 films. Avec 3 messages différents, et 3 enjeux.
Tout d’abord commençons par présenter ces films :
Donnie Darko
Année de sortie : 2001
Durée : 1h44
Réalisateur : A votre avis :p
Acteurs : Jake Gyllenhaal, Maggie Gyllenhaal, Drew Barrymore
Producteurs : Adam Fields, Sean McKittrick
Scénariste : Richard Kelly
Compositeur : Micheal Andrews
Monteur : Sam Bauer
Genre : Fantastique, Thriller, Drame
Durée : 1h44
Réalisateur : A votre avis :p
Acteurs : Jake Gyllenhaal, Maggie Gyllenhaal, Drew Barrymore
Producteurs : Adam Fields, Sean McKittrick
Scénariste : Richard Kelly
Compositeur : Micheal Andrews
Monteur : Sam Bauer
Genre : Fantastique, Thriller, Drame
Synopsis( de Allociné ) :
Donnie Darko est un adolescent de seize ans pas comme les autres. Intelligent et doté d'une grande imagination, il a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre.
Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d'inavouables secrets. Frank l'aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté.
Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d'inavouables secrets. Frank l'aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté.
Mon avis :
Un de mes films préférés ! Le scénario est génial, la réalisation au poil et la musique parfaite ! Donnie Darko est un chef d’œuvre a n’en point douter, tant l’harmonie entre les différents éléments de ce film est parfaite. C’est aussi un ovni sujet à différentes interprétations sur son scénario. L’aura de ce film vous enveloppe et ne vous lâche plus. Donnie Darko c’est entrer dans un état de second et en ressortir par intermittente, se réveiller puis se rendormir…Si il n’y en a qu’un à voir c’est celui là. Il est plutôt simple a regarder et a apprécier pour le cinéphile lambda.
Southland Tales
Année de sortie : 2006
Durée : 2h25
Réalisateur : Le même que Donnie Darko :O
Acteurs : Dwayne Johnson, Seann William Scott, Sarah Michelle Gellar
Producteurs : Sean McKittrick, Bo Hyde, Kendall Morgan, Matthew Rhodes
Scénariste : Richard Kelly
Compositeur : Richard 'Moby' Hall
Monteur : Sam Bauer
Genre : Fantastique, Science-Fiction, Thriller
Durée : 2h25
Réalisateur : Le même que Donnie Darko :O
Acteurs : Dwayne Johnson, Seann William Scott, Sarah Michelle Gellar
Producteurs : Sean McKittrick, Bo Hyde, Kendall Morgan, Matthew Rhodes
Scénariste : Richard Kelly
Compositeur : Richard 'Moby' Hall
Monteur : Sam Bauer
Genre : Fantastique, Science-Fiction, Thriller
Synopsis( Merci Allociné ! ) :
Californie, 2008. Une attaque nucléaire a précipité l'Amérique dans la 3e Guerre Mondiale. Face à la pénurie de carburant, la compagnie US-IDent élabore un générateur d'énergie inépuisable, qui altère la réalité et va bouleverser les vies de l'acteur Boxer Santaros, de l'ex-star du X Krysta Now et des frères jumeaux Roland et Ronald Taverner, dont le destin se confond avec celui de l'Humanité toute entière...
Mon avis :
Encore un de mes films préférés ! Southland Tales peut-être associé je pense a une prise de LSD le tout dans un sommeil profond, car le film est complètement barré. Pour moi c’est encore un chef d’œuvre, bien que tout le monde n’est pas de cet avis. Donnie Darko était déjà un ovni, celui-là l’est encore plus, et de loin. De plus, je ne le recommanderais qu’aux cinéphiles confirmés, étant donné qu’il est très difficile d’accès. On peut en sortir à tout moment et rentrer dedans n’est pas aisé. Sachez que malgré son absurdité anarchique apparente, le film est très profond.
The Box
Année de sortie : 2009
Durée : 1h55
Réalisateur : Quelqu’un à qui le topic est dédié
Acteurs : Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella
Producteurs : Richard Kelly, Sean McKittrick, Dan Lin
Scénariste : Richard Kelly. D’après Button, Button de Richard Matheson
Compositeurs : Win Butler, Régine Chassagne, Owen Pallett
Monteur : Sam Bauer
Genre : Fantastique, Science-Fiction, Thriller, Drame
Durée : 1h55
Réalisateur : Quelqu’un à qui le topic est dédié
Acteurs : Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella
Producteurs : Richard Kelly, Sean McKittrick, Dan Lin
Scénariste : Richard Kelly. D’après Button, Button de Richard Matheson
Compositeurs : Win Butler, Régine Chassagne, Owen Pallett
Monteur : Sam Bauer
Genre : Fantastique, Science-Fiction, Thriller, Drame
Synopsis( Qu'est ce que je ferais sans Allociné ! ) :
Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu'au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l'énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu'en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 $, mais cela entraînerait la mort d'un inconnu...
Mon avis :
The Box est le moins bon film de Richard Kelly, mais il reste génial. Le scénario est presque digne d’un chef d’œuvre, la réalisation est toujours bonne les acteurs aussi, mais rien de transcendant. Puis la musique est correct. The Box est à la frontière du chef d’œuvre, mais ne la passera jamais. Cependant, il reste un très bon film qui vaut le détour pour son scénario. Les thématiques abordés y sont très intéressantes.
Ensuite je vais analyser son cinéma :
Après cette présentation, parce qu’il en faut bien une nous allons passez a l’analyse ! C’est une analyse thématique, où nous allons tenter de décortiquer le cinéma de Kelly. Nous allons nous demander comment ce manifeste le fantastique de Kelly. En gros, on va tenter d’apposer une grille de lecture sur le cinéma de Richard Kelly. Le plan utilisé, de la sorte ne peu pas être inversé ni changé. Il s’agit d’une progression
Attention je vais sûrement spoiler dans mon analyse, alors je vous conseille de ne pas les lire si vous n’avez pas vu les films. Sauf si vous voulez quelque chose pour vous persuader de vous intéressez à ses films. Il n’y a pas tant de spoil que ça.
I) L'absurdité chez Richard Kelly
Richard Kelly a travers ses 3 films a toujours fait preuve d’absurdité dans son scénario. Frank en est une représentation, c’est un lapin venu d’une autre dimension cherchant à guider Donnie vers un rétablissement de l’ordre temporel ! WTF ! Et encore il peut-être interprété de manière différente.
L’utilisation de ce personnage, permet à Kelly de mettre en image l’absurdité qu’il inflige au personnage. Il en mourra d’ailleurs, la chanson Mad World de Gary Jules ne fait qu’appuyer ce propos. Le personnage de Donnie, réfléchi sur la vie, il ne faut pas oublier qu’il est en pleine adolescence. De plus, c’est un personnage intelligent, voire artiste. Il dira a sa psy : « La quête de dieu est absurde, si tous le monde meurt seul ». Quant on pense que cettt phrase est sorti de la bouche d’un ado de maximum 18, c’est plutôt pas mal ! Prenons Southland Tales le concept de base est, lui aussi absurde, la vie de quelques personnages est relié à la fin de l’humanité ! Vous voyez le délire !
Puis Dwayne Johnson, dans un film d’auteur avouez que c’est absurde ! Au moins on peut affirmer que son jeu est parfait, car il concorde parfaitement avec l’absurdité voulu du film. L’intrigue avec les actrices de X c’est aussi n’importe quoi, le pseudo « gorge profonde » me fait toujours autant marrer d’ailleurs ^^ C’est clair que c’est très déstabilisant cette forme de cinéma, de fantastique. Faire de l’absurde pour de l’absurde, c’est devenu assez rare de nos jours, surtout dans le cinéma américain.
Le concept de la boîte de The Box l’est aussi. Richard Kelly est un metteur en scène de l’absurde. Il ancre ses films dans une sorte de vraisemblance qu’il détruit après avec son absurde. Dans ses 3 films son absurde est décliné. Il faut aussi penser que c’est absurde par rapport à notre réalité, étant donné que dans des films cela s’intègre plutôt bien. The Box, étant le film le moins absurde de sa filmo à mon avis. Penser aussi a jeter un coup d’œil à son interprétation de Donnie Darko. Si vous trouvez la votre absurde, je peux vous garantir que vous n’égalerez pas celle de Kelly !
On remarquera aussi que c’est cet absurde qui éclate la réalité dans laquelle le film s’inscrit. Donnie Darko sans ses éléments fantiquo-absurde, devient un teenage movie banal, The Box, un thriller, et Southland Thales… pas grand chose :p Richard Kelly construit un mirroir d’un monde réaliste qu’il fracasse à l’aide de son marteau de l’absurde en frappant assez fort pour ne pas briser la glace !
J’espère vous avoir convaincu que l’absurdité est un point central de l’œuvre de Kelly. Il faut noter que cette absurdité, Kelly ne l’injecte pas à la petite cuillère mais plutôt, à la pelleteuse ! Autant d’absurdité provoque une certaine forme anarchie, une anarchie dans le chaos que crée ce mélange.
II) A travers un chaos, fruit d’une anarchie omni-présente
L’anarchie, c’est bien le point central de Southland Tales. D’ailleurs, j’ai écrit sur vodkaster à propos de ce film : « Chef d'oeuvre d'anticipation uchronique remettant en cause nos systèmes politiques sous fond d'anarchie absurde transcendante » . Avec cette phrase je résume bien le bordel du truc ^^. C’est un film chaotique, c’est d’ailleurs pour ça qu’il est si difficile d’accès, et peu apprécié ! Par exemple le coup de l’ambulance qui s’envole avec les 2 jumeaux qui viennent de se retrouver à l’intérieur, Kelly a du fumer un bon truc pour la trouver cette idée ! Des idées comme ça il y en a partout dans Southland Tales ! Le FBI qui négocie avec « gorge profonde » entre autre ^^. En semant l’anarchie dans son champ, Kelly fait pousser le chaos.
On retrouve cette anarchie dans les personnages et situations mais aussi dans la mise en scène et les décors. Sur la présentation j’ai écrit que les genres sont : « Fantastique, Science-Fiction, Thriller, Drame ». Ce mélange des genres est déjà un avant goût de ce qui va vous attendre. Richard Kelly utilise son absurdité au mieux pour créer une ambiance plutôt anarchique. Parlons du background, le film se passe dans un futur alternatif où la 3ème guerre mondiale a éclaté. Les USA ont été victimes d’une bombe nucléaire et des révoltes marxistes se soulèvent. C’est pour vous dire le bordel incommensurable où réside le film. On pourrait croire que le film est raté, pourtant si le chaos n’était pas le but de Richard Kelly, il serait vraiment extrêmement étrange qu’il est injecté autant d’absurdité dans son film. Il est clair que cela Richard Kelly l’a voulu et l’a réussit. A tel point qu’il arrive a semer le doute dans nos esprits sur les inttentions de ce film, et le film en lui même !
Cette anarchie est majoritairement présente dans Southland Tales, en revanche on l’a retrouve aussi dans Donnie Darko et The Box. Prenons l’exemple de The Box, il y a un moment, quant on voie la surenchère d’événement, cela en devient presque anarchique. On en devient perdu dans le labyrinthe progressif de Richard Kelly qui lui nous observe au loin, pendant qu’il construit la suite. La famille au centre du film vit une situation totalement chaotique, de par cette succession d’événement, tous plus incompréhensible les uns que les autres. Au début de The Box, on relie les évènements entre eux on essaye de comprendre, pourtant à un moment il y a une sorte de lâché prise. Où, on a beau avoir notre cerveau en ébullition, celui-ci de réponds plus. Il ne nous reste plus qu’a contemplé ce chaos indescriptible que l’on avait pas vu venir.
Dans le cas de Donnie Darko, il est intéressant de regarder de plus près l’interprétation de Richard Kelly de son propre film. D’après lui, Donnie est le héros qui doit rétablir l’ordre temporel, en fermant le cycle. Ce qui empêchera la dimension chaotique ( que l’on ne voit pas à l’écran ), créer par la faille temporel de se propager. Oui c’est très compliqué et oui je me comprends :p On peut en déduire que d’après Richard Kelly, Donnie Darko est un film, où ni chaos ni destruction ne sont mentionné, en revanche lui les imagine et son histoire en découle. Certes cette partie n’analyse pas vraiment le film mais met en parallèle l’interprétation de Richard Kelly avec son film. C’est grâce à cette dernière que l’on comprends le rôle de cette absurdité qui ne crée qu’anarchie, qui elle même engendre du chaos. L’absurdité serait le tronc, l’anarchie les branches et le chaos, les feuilles.
On remarque que dans un ordre au niveau de la taille l’ordre est décroissant Tronc>Branches>Feuilles. Si on associe cela à ma métaphore on obtient : Aburde>Anarchie>Chaos. Beaucoup d’absurdité entraîne pas mal d’anarchie et un peu de Chaos. Toutefois malgré cette atmosphère si particulière, il existe quand même un semblant de réalité qui est certes différent selon les films de Kelly. En revanche, il est quant même présent.
III) Vers l’extraction de la réalité
Pour conclure la première partie, j’ai écrit que : « Richard Kelly construit un miroir d’un monde réaliste qu’il fracasse à l’aide son marteau de l’absurde en frappant assez fort pour ne pas briser la glace ! ». La base de son histoire c’est un monde un minimum réaliste. J’insiste sur le minimum, en particulier pour Southland Tales ! En effet les personnages sont humains et normaux à la base, ils ne sont déformés que par le fantastique de Kelly. C’est le propre du fantastique à la base. Les personnages évoluent dans un monde réaliste, jusqu’à ce qu’un événement perturbateur n’intervienne, le fantastique entre en scène.
Utilisons The Box, qui correspond le mieux à cette vision. Au départ, la professeur Norma vit une vie normal jusqu’à ce que le principal saigne du nez ( si, si :p). Ce qui entraînera l’événement majeur du film : La boîte. Cette boîte qui vient s’incruster dans la réalité, et les conséquences à leur choix, à Norma et à sa famille. Ces conséquences, les ferons s’extraire de la réalité, pour rejoindre notre atmosphère de Chaos. C’est d’ailleurs le propre du film, le choix qui a entraîner tout le reste du film. Comme quoi, il y a des moment où il faut pas se tromper ! L’extraction de la réalité les feront rejoindre le chaos dans ce film.
L’inverse va se produire dans Donnie Darko : c’est le Chaos qui va entraîner, l’extraction puis la suppression de la réalité de Donnie. Si il n’y avait pas eu cette dimension de chaos dont parle Richard Kelly : Pas de réacteur d’avion : Pas de destin tragique de Donnie. Ici on assiste à la première vrai différence dans le cinéma de Richard Kelly. Il utilise toujours ces mêmes thématiques, mais pas dans le même ordre. En effet on retrouve toujours notre arbre, mais ici c’est le chaos qui va engendrer l’extraction de la réalité et non l’inverse.
Enfin Southland Tales, est le cas particulier. Car ici que se soit à la fin ou au début : il n’y a plus de réalité. Richard Kelly aurait-il briser le miroir de la réalité ? Non il l’a rendu opaque. L’arbre de Southland Tales est le plus grand, le plus imposant. La dose d’absurdité, d’anarchie est tel qu’il a masqué le mirroir, la réalité. L’arbre cache le miroir. Si il n’y a pas de réalité, par analogie il n’y a pas d’extraction de la réalité. C’est ainsi que Southland Tales, apporte la thèse et l’antithèse de mes théories !
Richard Kelly est un metteur en scène du chaos. Il ne l’injecte pas directement mais le crée. Rien à voir avec The Blade, qui peut aller se rhabiller en terme de chaos :p Filons encore un peu plus ma métaphore de l’arbre. Le tronc est l’absurde, les branches l’anarchie et les feuilles le chaos. Suivons la quantité de ces éléments, l’arbre est plus au moins grand. L’arbre de Southland Tales est gigantesque alors que celui de The Box est le plus petit, derrière celui de Donnie Darko. Où est l’extraction de la réalité là dedans ? Elle est en bas en haut ou caché. Dans The Box c’est les racines. C’est de là d’où vient l’absurdité. Dans Donnie Darko c’est le ciel. Car, c’est tout ces évènements qui ont extrait Donnie de la réalité et c’est le chaos qui l’a crée, une sorte de boucle en somme. Et dans Southland Tales, il n’y en a pas, elle est caché par l’arbre. Cet arbre est le moule scénariste de Richard Kelly. Je me demande comment pourrait il pourrait encore changer cette formule sans faire trop de redite. On verra si un jour, son prochain film Corpus Christi sort !
Épilogue :
Je dois préciser aussi que je suis synesthète. C’est à dire que j’associe des choses avec des sens. Dans mon cas j’associe des mots, ou groupe de mots à une image ou couleur. En l’occurrence quand je pense au film Donnie Darko c’est bleu, Southland Tales rouge, et The Box violet ( qui se rapproche du bleu :p). Il en va de même pour mes titres de parties de mon plan, qui inconsciemment ont les mêmes couleurs que celles des films ^^ Si on analyse cela, ça signifie que chaque film a sa partie dominante. La première pour Donnie Darko, la seconde pour Southland Thales et la troisième pour The Box. Comme dans leur ordre chronologique :p Je vous jure que je l’ai pas fait exprès ! D’ailleurs je croyais que Southland Tales était sorti après The Box :p
Merci à vous si vous avez tout lu ^^ Vous l’avez remarqué, je pense, que j’emploi un style assez orale. Je trouve cela plus didactique, car on est sur un forum, et c’est beaucoup moins impersonnels qu’un style analytique littéraire classique. Aussi, je tiens à vous faire remarquer qu’il s’agit de mon analyse du cinéma de Kelly, mon interprétation. Comment je perçois sa filmographie. En revanche, c’est un point de vue de scénariste. Même si je ne suis pas un scénariste, je parle avant tout du fond et très peu de la forme. En effet je ne parle pas beaucoup de mise en scène, ni de plan, ni de mouvement de caméra. En même temps, l’écrit c’est pas ce qu’il y a de plus pratique pour ça ^^. J’aurais pu faire un montage de tout les films de Kelly et analyser les éléments de mise en scène. Si je ne l’ai pas fait, c’est pour plusieurs raisons :
- J’ai dit que j’avais du temps libre mais pas assez pour faire un montage
- Je ne suis pas assez doué en montage
- DoTT est beaucoup plus doué que moi pour les analyses vidéos ^^
- Je n’ai fait aucune école de cinéma, donc il m’est difficile de parler de technique et de plan, même si j’y arrive ! Cependant le résultat n’aurais pas été assez convaincant selon moi moi.
- Je préfère analyser le cinéma de Richard Kelly à ma façon :p
- Dans mon analyse, je n’utilise que les long-métrages réalisés par Kelly. Les court-métrage et les films qu’il a seulement scénarisé ne sont pas pris en compte :p
Si vous voyez des fautes d’orthographes, n’hésitez pas à me les signaler ^^
Je suis aussi preneur de toutes critiques ou suggestions à propos de ma grille de lecture sur Richard Kelly ou de ma mise en page :)
Le topic peut-être sujet à des modifications
Un cinéaste qui me donne grave envie, notamment grâce à aeinkei et le fossoyeur de films.
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
Va sy :p Je te conseille de regarder les 3 films dans cet ordre :
Le meilleur pour la fin et le moins bon pour le début ^^ Les 3 valent le coup et sont unique en leur genre !
https://twitter.com/Wildsoap6
http://www.vodkaster.com/wildin
J'attendais de revoir Southland Tales pour poster sur ce topic. :p
J'ai The Box maintenant qui attend tranquillement dans sa boite depuis quelques temps déjà. Je pense me le mettre dans les jours qui viennent. ^^
Tout à fait d'accord avec toi. Southland Thales est très compliqué, mais pour ma part c'est sa complexité qui fais son charme.
Southland Thales est d'une ampleur et d'une profondeur scénaristique hallucinante. Kelly n'a pas du tout essayer de faire comme dans Donnie Darko, il a repoussé les limites de son format. En résulte un film unique et inégalable.
C'est vrai que moi aussi il faudrait que le revoie car une fois c'est un peu léger ^^
Carrément c'est juste génial comme idée. Le film est un peu comme un brainstorming de ce genre d'idée. Kelly aime bien prendre des acteurs à contre emploi, dans Donnie Darko on a le cas de Patrick Swayze par exemple
C'est le moins bon des 3, mais il reste très bien quand même ! Si tu as apprécié Southland Thales tu peux y aller sans problème. Par contre je te conseille de réfléchir un peu pendant le visionnage sinon tu risques de te perdre très rapidement ^^
https://twitter.com/Wildsoap6
http://www.vodkaster.com/wildin
J'ai beaucoup d'affection pour Southland Tales même si ce film est complètement(volontairement ?) bordélique pour sa production comme pour ce qui se voit à l'image. Faudrait vraiment que je vois d'autres films de Kelly.
Sell kids for food
J'ai eu le syndrome "on m'en a trop parlé, alors ça me saoule sans l'avoir vu" avec Donnie Darko... :p
Maintenant, j'aimerais bien le voir.
Et à chaque fois, je croyais qu'on me parlait de Donnie Brasco, l'excellent film de mafia avec Depp et Pacino.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.