Plan du topic :
- Les jeux officiels
- Mods, jeux gratuits, produits dérivés
- Anecdotes diverses
- Hommages, parodies, trucs/machins divers, liens
Les jeux officiels
- Editeur : id Software
- Développeur : id Software
- Type : FPS
- Plateforme : quasiment toutes
- Sortie France : 1993
- Config minimum : ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah !!!!!
- Classification : Déconseillé aux - de 16 ans
Doom (ou DOOM ou DooM) n'est pas le premier FPS - le premier serait Wolfenstein 3D, du même studio - mais il est celui qui a donné sa popularité au genre, au point que pendant longtemps le genre était largement nommé "doom-like".
Deux écrans du jeu. La barre du bas comprend, de gauche à droite : le nombre de munitions de l'arme portée, la santé du personnage (le maximum est de 200), les armes possédées par le joueur (en jaune), un portrait du Doomguy (le visage est de plus en plus abîmé au fur et à mesure des dégâts reçus), l'état de l'armure du joueur (le maximum est de 200), les clés possédées et le nombre de munitions de chaque type transportées
Il y a un scénario, même s'il ressemble à un prétexte pour dessouder des monstres par paquets de trente. L'histoire se déroule dans un contexte futuriste et mélange science-fiction et horreur. L'intrigue elle-même n'est présente que dans le manuel et quelques écrans fixes situés entre certains niveaux.
Le joueur incarne un "Space Marine" non nommé dans le jeu, qui recevra des fans le surnom de "Doomguy" (le "type de Doom"). L'homme travaille sur Mars pour le compte de l'Union Aerospace Corporation (UAC), un conglomérat militaro-industriel. L'UAC travaille sur un système de téléporteurs et de voyages extra-dimentionnels entre Mars et ses deux satellites (Phobos et Deimos - dans la réalité, il ne s'agit pas de corps célestes similaires à une planète avec une atmosphère mais de cailloux qui sont en fait plus petits que l'ensemble de l'épisode s'y déroulant), ce qui déclenche une catastrophe. Le personnel est frappé de folie, Phobos émet des appels de détresse terrorisés vers Mars alors que Deimos disparait des radars. Des Space Marines (dont le héros) sont envoyés sur Phobos. Ils entrent dans le complexe alors que le héros est laissé dehors pour faire le guet ; ils mourront dans les heures suivantes. Laissé à lui-même, uniquement muni d'un pistolet et d'un poing américain, le Doomguy se lance à l'assaut du bâtiment, dans lequel il découvre les cadavres de ses camarades, des hommes zombifiés qui l'attaquent et divers monstres...
Ecran de score de l'épisode 1. La carte est purement décorative, il est impossible de choisir l'ordre dans lequel faire les niveaux, d'en sauter ou de recommencer ceux déjà finis
L'histoire est divisée en trois épisodes jouables indépendamment, de neuf niveaux chacun (huit niveaux normaux et un niveau caché). Chaque épisode finit par un affrontement contre un boss. Le joueur perd toutes ses armes entre chaque épisode et recommence avec juste un pistolet et une quarantaine de balles. Les niveaux sont souvent peu linéaires et regorgent de recoins secrets.
Le jeu se joue intégralement au clavier. Pour les mécanismes, c'est un FPS très classique (en même temps, Doom est l'un des fondateurs du genre) : on explore un niveau en tuant des monstres, on trouve des clés ou des interrupteurs pour ouvrir certaines portes, on trouve des munitions et des power-up. Impossible de sauter, de ramper, d'interagir avec le décor de façon poussée, la visée se fait automatiquement sur l'axe vertical. Néanmoins, il y a quelques subtilités. Ainsi les ennemis peuvent se blesser les uns les autres accidentellement, ce qui d'ailleurs les pousse à s'entre-tuer ; une tactique payante dans certaines situations.
Doom a une ambiance très réussie, à la fois technologique futuriste et gothique, voire infernale (selon les niveaux), notamment grâce à la luminosité variable au sein d'un niveau. Le son et les textures jouent aussi beaucoup.
Si les graphismes sont ce qu'ils sont, le gameplay est aujourd'hui toujours aussi jouissif. La nostalgie n'a rien à voir, j'ai découvert ce jeu il y a quelques années, alors qu'il était déjà complètement dépassé techniquement. La durée de vie est très correcte (vingt-sept niveaux dont trois cachés, cinq modes de difficulté, des passages et sections secrètes à dénicher dans les niveaux).
Notez que le jeu final est assez différent de ce que les développeurs avaient imaginé. D'après la Doom Bible (un document de travail disponible aujourd'hui sur internet), le jeu devait permettre au joueur de choisir un personnage parmi les quatre proposés (chacun avec leurs forces et faiblesses), ne se déroulait pas sur les lunes de Mars mais sur une planète fictive nommée "Tei Tenga", se composait de six épisodes et non trois (seul le titre "Knee-Deep in the Dead" a été conservé, passant de l'épisode 3 à l'épisode 1), contenait quelques autres armes (une baïonette à la place des poings, un autre fusil à pompe - une arme de ce genre se trouve dans Doom II - et deux armes originaires de l'Enfer) et un système de vies limitées (présent dans Wolfenstein 3D, complètement abandonné dans Doom).
- Editeur : GT Interactive
- Développeur : id Software
- Type : FPS
- Plateforme : PC, Mac, XBox, XBox 360
- Sortie France : 1995 sur PC et Mac, 2005 sur XBox, septembre 2006 sur XBox 360
- Config minimum : La même...
- Classification : Déconseillé aux - de 16 ans
The Ultimate Doom (ou The Ultimate Doom : Thy Flesh Consumed - le titre de l'épisode supplémentaire) est une réédition augmentée du premier Doom (un patch officiel gratuit permet de convertir sa version légale de Doom en The Ultimate Doom).
Pas de nouvelle arme ni de nouveaux monstres. Il ajoute principalement un nouvel épisode (de neuf niveaux dont un inédit), qui s'intercale entre le troisième épisode de Doom et le début de Doom II. Les développeurs ont également très légèrement modifié le tracé du premier niveau du premier épisode, pour le rendre plus propice au jeu en multijoueur.
Le contexte de l'épisode inédit est confus. Les niveaux ressemblent beaucoup à ceux de l'épisode 3 au niveau visuel. Le texte de conclusion de l'épisode 3 reste identique dans la version Doom de base et dans la version présente, rendant difficile de déterminer si ces niveaux se déroulent en Enfer, sur Terre ou quelque part entre les deux.
Contrairement aux autres épisodes de Doom et à Doom II, les niveau n'ont plus un nom concret ("Hangar", "Central Processing", "Entryway", etc) mais tirent leur nom de citations bibliques.
Les niveaux eux-mêmes sont globalement plus difficiles que ceux des épisodes précédents, mais pas de façon progressives. Le deuxième niveau est le plus dur, alors que les deux derniers (y compris le combat avec le boss final) sont relativement faciles. J'ai personnellement eu l'impression que la quantité de démons invisibles et de sergents (les ennemis humains avec une tenue noire et un fusil à pompe) était proportionnellement plus importante que dans les autres épisodes.
Cette illustration vient de la cinématique de fin de l'épisode 4
The Ultimate Doom est inclus dans certaines versions du portage de Doom 3 sur XBox et dans le pack Doom 3 BFG Edition. Il est également la seule version du premier Doom achetable sur Steam, sur le XBox Live et sur le site officiel d'id Software.
- Editeur : GT Interactive
- Développeur : id Software
- Type : FPS
- Plateforme : PC, Mac, PS1, XBox 360, Game Boy Advance, Super Nintendo, etc
- Sortie France : 1994
- Config minimum : accessible, de nos jours
- Classification : Déconseillé aux - de 16 ans
Il n'y a pas grand chose à dire. Le scénario est la suite immédiate du premier (les deux tiers du jeu se passent sur la Terre, envahie par les démons), les graphismes sont identiques, le gameplay le même en étant peut-être encore plus orienté action. Le jeu comporte une nouvelle arme (un fusil de chasse à double canon), quelques nouveaux ennemis et la texture de sol "eau" ne blesse plus le joueur. Notons enfin que l'écran de score ne représente plus la carte des niveaux parcourus, comme pour l'épisode 4 de The Ultimate Doom.
Au lieu d'être divisé en trois épisodes jouables indépendamment, l'ensemble se fait d'une traite (trente-deux niveaux dont deux secrets).
Les nouveaux ennemis ajoutent une nouvelle profondeur au jeu. Certains d'entre eux ont des capacités spéciales (Revenants qui tirent des roquettes explosives, Elementaries of Pain qui font apparaître des Lost Souls, Arch-viles qui rendent la vie à la plupart des ennemis morts alentours) qui rendent les combats plus difficiles et plus tactiques.
Comme The Ultimate Doom, Doom II est inclus dans certaines versions du portage de Doom 3 sur XBox et dans le pack Doom 3 BFG Edition.
- Editeur : Midway
- Développeur : Midway
- Type : FPS
- Plateforme : Nintendo 64
- Sortie France : Décembre 1997
- Config minimum : On s'en fout, c'est une exclu console :p
- Classification : Absent de la base de données PEGI. Classé "Mature" (c'est-à-dire +17) par l'ERSB
Je n'ai jamais joué à celui-ci, c'est un épisode à part qui est la suite de Doom II et se déroule au sein de trente-deux niveaux inédits.
L'aventure se passe à nouveau sur Mars, où le Marine est envoyé au sein d'un groupe pour repousser une nouvelle offensive infernale... et se retrouve à nouveau le seul survivant.
Les objets et ennemis n'utilisent plus les mêmes sprites que sur PC, les textures sont plus fines. Certains ennemis n'existent plus (commandos, arch-viles, spiderdemons, revenants). L'ambiance (visuelle et musicale) est beaucoup plus horrifique que les précédents jeux.
- Editeur : Activision
- Développeur : id Software
- Type : FPS
- Plateforme : PC, Mac, XBox
- Sortie France : Août 2004 sur PC, avril 2005 sur XBox
- Config minimum : PIV 1.5GHz, 384 Mo RAM, Carte 3D 64 Mo compatible DirectX 9.0b
- Classification : Déconseillé aux - de 18 ans
Le protagoniste de Doom 3
L'histoire se passe sur Mars en 2145. Le joueur est placé dans la peau d'un Marine non nommé affecté comme garde d'un complexe de recherche très avancé, comprenant aussi bien des travaux sur des armes avancées que sur la téléportation (qui a été mise au point grâce au résultat de fouilles archéologiques sur Mars). Très vite après son arrivée, il est chargé de retrouver un scientifique dont la trace a été perdue. Après une recherche rapide, il le rejoint alors que ce dernier s'apprête à envoyer un message vers la Terre, commentant son action d'un énigmatique "le Diable existe, je l'ai vu". C'est alors que l'horreur éclate et que la base est envahie par des monstres tandis qu'une bonne partie des personnes sur place a le cerveau lessivé et devient aussi agressive que les créatures démoniaques qui sont apparues. Quasiment seul, guidé uniquement par radio, le Marine doit se frayer un chemin au sein d'un complexe obscur et ravagé...
Le moment exact où tout bascule. L'homme à l'écran est le scientifique que l'on devait retrouver
Doom 3 n'est pas une suite de Doom mais une sorte de remake libre, plus semblable dans on esprit à Half Life qu'à Doom, en fait. Non seulement il profite d'une amélioration sensible des capacités techniques des machines par rapport à l'époque des volets précédents, mais il bénéficie d'un scénario avancé de façon plus visible que son ancêtre (qui disposait juste du manuel et à l'occasion d'un texte sur un écran fixe entre deux niveaux) : cinématiques ponctuelles, messages sur la radio, PDA (voir plus loin), discussions avec quelques survivants croisés ici ou là, etc. Quelques points bizarres sont modifiés ou éclairés : contrairement à l'original, l'histoire se déroule sur Mars même et non sur ses satellites (qui en vrai ne sont que des cailloux sans atmosphère et plus petits que l'ensemble des niveaux qui s'y déroulent), la présence de tronçonneuses sur Mars s'explique par la découverte de messages concernant une erreur d'approvisionnement.
Ce gros monstre est la nouvelle version du "Hell Knight" de Doom II, l'arme est la nouvelle version du classique "Chain Gun"
La plupart des armes (à l'exception du fusil à pompe à double-canon, présent dans l'extension de Doom 3) et tous les monstres classiques (sauf les araignées-cerveau) ont été repris, généralement avec pas mal de changements dans leur apparence. On recroise ainsi les gardes possédés, les imps avec leurs griffes et leurs boules de feu, les démons roses aux grandes dents, les cacodémons qui flottent en envoyant des boules d'énergie, les mancubi gras et nus avec leurs deux lances-flammes, etc. Parmi les nouveautés, des zombies non armés et un certain nombre de petites horreurs présentes en hordes, notamment, ainsi que deux des trois boss. Par contre, le bestiaire est plus coriace que celui des vieux Doom.
L'armement voit aussi quelques nouveautés notables, à savoir des grenades et un fusil d'assaut.
Une bonne partie du jeu consiste à avancer dans des couloirs non-éclairés, les doigts crispés sur sa lampe-torche
Le jeu repose moins sur l'action frénétique que sur son ambiance (quoi que l'action soit graduellement de plus en plus présente et les monstres de plus en plus nombreux). On avance au milieu de couloirs sombres ou parfois complètement noir, occasionnellement maculés de sang et de cadavres ou de débris humains, en s'éclairant à la lumière de sa lampe-torche et en ouvrant grand ses oreilles (la plupart des monstres font un bruit caractéristique). Il faut chercher des clés, des interrupteurs et des PDA pour avancer et déverrouiller d'autres portes. De temps en temps, des monstres arrivent, qu'ils soient juste présents là où l'on va, qu'ils marchent vers nous, se téléportent ou attendent cachés dans un placard. Souvent, ceux qui se cachent ou se téléportent le font dans le dos du joueur.
Cela dit, ce procédé est tellement utilisé qu'il finit assez tôt par ne plus surprendre. "Tiens, un recoin sombre / placard / conduit d'aération, un monstre va sûrement jaillir de là quand j'aurai dépassé l'endroit".
L'ambiance n'est pas joyeuse. Pour les anglophobes, il est écrit "meurs souffre meurs meurs brûle meurs"
Le plus gros problème est la luminosité du jeu. Utiliser l'obscurité pour l'ambiance, pourquoi pas. Obliger le joueur à devoir se déplacer en serrant une torche (qui sert aussi de massue ; c'est l'arme la moins puissante du jeu si l'on excepte les coups de poing) qui l'empêche de porter une autre arme, c'est stupide. En 2145 on aurait perdu la technologie qui de nos jours permet de fixer des accessoires "lampe" à une arme à feu ? Les casques des Marines sont dépourvus de lampe frontale ? Il n'y a pas de scotch sur Mars ? Résultat, on avance avec sa lampe, un monstre apparaît, on change d'arme, on ne voit plus rien et on doit tirer à l'aveuglette.
Supposons donc qu'il y ait du scotch sur Mars...
Un mod nommé "Duct Tape" ("bande adhésive") permet d'ajouter une lampe-torche au fusil à pompe et au fusil d'assaut, ce qui n'altère pas l'ambiance (on n'éclaire qu'une petite zone devant soi) et permet au moins d'apercevoir ce sur quoi on tire.
Un exemple d'e-mail. "Personnel" est le contenu du propre PDA du joueur, les autres noms sont ceux du propriétaire de chaque PDA copié. Notez l'aide-mémoire en bas à gauche
Le PDA est un outil très important. Il permet de recevoir et consulter des e-mails et des vidéodisques. Il est aussi possible de récupérer d'autres PDA et de copier leur contenu, ce qui est très important pour avancer : en plus des e-mails et journaux/rapports audios (qui contiennent de temps en temps un code d'accès), certains membres du personnel ont accès à des zones à accès restreint et copier leur PDA copie également l'autorisation d'accès. Mais ces messages servent également à donner de l'ambiance et une impression de vie aux évènements. A côté de messages sur les incidents ou les recherches en cours, on trouve aussi quelques délires des développeurs, comme les spams Martian Buddy. Une autre bonne idée est la présence que quelques ordinateurs à écran tactile où le joueur doit cliquer sur l'écran pour les utiliser.
Ils proposent aussi des jeux en ligne, des médicaments et des opérations d'agrandissement du pénis
A propos de Martian Buddy, il y a deux casiers à combinaison de cette firme dans le jeu. La combinaison ne figure dans aucun PDA mais on trouve divers e-mail disant d'aller voir sur le site internet de la firme pour trouver la combinaison. C'est d'ailleurs théoriquement ce que le joueur est supposé faire ; malheureusement, http://www.martianbuddy.com n'existe plus. Pour ceux qui se sont arrachés les cheveux à chercher, le code des casiers est 0508.
Le jeu lui-même a une durée de vie relativement longue (allongée par le jeu multijoueur et la possibilité d'utiliser des mods) mais une rejouabilité assez faible, en raison de la linéarité des niveaux et de l'omniprésence de scripts. L'ambiance est bonne, les environnements sont assez variés. Les graphismes sont assez beaux (le jeu était très gourmand au moment de sa sortie). Les PDA sont un plus sympathique. Par contre, il est assez old-school dans certains de ses mécanismes : pas de système de visée arme à l'épaule, pas de tir secondaire, pas d'accessoires sur les armes et une progression linéaire ultra scriptée. Enfin, il semble relativement mal optimisé (sur ma machine actuelle, en comparant les performances des deux jeux avec la résolution réduite au minimum, BioShock est plus fluide, alors qu'il est sorti trois ans plus tard).
Notez que le film Doom est plus une adaptation de ce Doom 3 que des précédents.
- Editeur : Activision
- Développeur : Nerve Software
- Type : FPS
- Plateforme : PC, XBox
- Sortie France : Avril 2005 sur PC, octobre 2005 sur XBox
- Config minimum : PIV 1.5GHz, 384 Mo RAM, Carte 3D 64 Mo compatible DirectX 9.0b
- Classification : Déconseillé aux - de 18 ans
Le protagoniste du nouveau volet déclenche la catastrophe
Resurrection of Evil est la suite de Doom 3, il fonctionne comme une extension. Il se passe un an après les évènements de Doom 3 et place le joueur dans la peau d'un autre Marine. Dans Resurrection of Evil, l'UAC a recommencé ses recherches sur Mars après la catastrophe de 2145. Les ruines de la civilisation martienne sont explorées par un petit groupe de Marines, qui découvrent un objet sinistre dans une sorte de temple. L'un d'eux (le héros du jeu) s'empare de l'objet... ce qui déclenche une nouvelle invasion infernale de Mars.
"L'Artefact", l'objet qui a déclenché tout ça. Le vieillissement des mains est un effet purement visuel, les coeurs transparents en bas à droite de l'écran représente le nombre de charges qu'il abrite (ici trois, ce qui est le maximum), les gemmes sont noires ce qui indique qu'aucun de ses pouvoirs ne sont débloqués
Le principe reste identique : traverser une base futuriste secrète pleine de créatures hostiles en se défendant et en cherchant clés, PDA et interrupteurs. Par contre, le jeu est un peu différent : là où Doom 3 se focalisait essentiellement sur l'ambiance sombre, Resurrection of Evil est résolument orienté vers l'action pure, ce qui transparaît d'ailleurs vus certains des pouvoirs de l'Artefact. Egalement, il y a beaucoup moins d'espaces non éclairés et l'environnement est moins exigu.
Un des nouveaux monstres : le Vulgar, ennemi le plus commun dans Resurrection of Evil
Le jeu compte la plupart des monstres de Doom 3 sauf les boss, les âmes perdues (remplacées par un monstre ressemblant beaucoup plus à leur version des vieux Doom) et quelques variantes des zombies non armés. Toutes les armes sont de la partie sauf la tronçonneuse (ce qui est dommage) et le Cube des âmes. Au rayon nouveautés, quelques monstres, un fusil de chasse à double canon, l'Artefact infernal et un outil permettant de manipuler des objets à distance. Ces deux derniers objets, qui constituent la vraie originalité de l'extension par rapport au jeu d'origine, sont décrits ci-dessous.
Cet objet est plus pratique qu'il en a l'air
L'Artefact est découvert dès le début du jeu mais il est d'abord inutile. Il dispose de pouvoirs, à débloquer un à un (en vainquant des boss spécifiques) : bullet-time, berserker et invulnérabilité. L'Artefact peut avoir jusqu'à trois charges. Chaque utilisation consomme une charge et déclenche simultanément les effets débloqués jusque-là pour une durée limitée. Il se charge en absorbant des âmes (sur des cadavres entourés d'un halo orange).
L'autre arme est un outil permettant d'attraper et déplacer des objets à distance pour une courte durée, ce qui permet entre autres de ramasser des items à distance, de renvoyer des projectiles sur leurs expéditeurs, d'expédier des barils explosifs sur ses cibles ou même de se débarrasser de petits ennemis sans gâcher de munitions. Par contre, il est impossible de blesser ses ennemis en leur envoyant n'importe quoi à la tête (ce qui est dommage). L'objet est plus un gadget sympathique qu'un outil incontournable.
L'extension est plus courte que le jeu de base mais beaucoup plus orientée action. Elle est aussi plus difficile. Les quelques changements apportent une certaine fraîcheur à l'ensemble. Si vous avez aimé Doom 3, à tester.
- Editeur : Bethesda Softworks
- Développeur : id Software
- Type : FPS
- Plateforme : PC, XBox 360, PS3
- Sortie France : Octobre 2012 (toutes plateformes)
- Config minimum : Processeur 2.0 GHz dual core, 3 Go de RAM, carte graphique GeForce 9800 GT / ATI Radeon HD 5750, 512 Mo RAM
- Classification : Déconseillé aux - de 18 ans
Il s'agit d'une compilation comprenant Doom 3 (avec l'extension Resurrection of Evil et un épisode inédit intitulé The Lost Chapters) et les deux anciens Doom de 1993 et 1994. Les graphismes de Doom 3 ont bénéficié d'un léger lifting.
Si ce pack a le mérite de proposer une campagne inédite (un peu dans la lignée de Resurrection of Evil par rapport au ratio action/ambiance, comparé au Doom 3 de base) et de porter Doom 3 sur les consoles de la génération actuelle, son intérêt semble plus limité sur PC, où Doom 3 et son extension sont disponibles (en dématérialisé) pour un prix légèrement inférieur à celui du pack ce n'est plus vrai, les versions d'origine de Doom 3 et de son extension ont été retirées de la boutique de Steam quelques jours après la sortie de Doom 3 BFG Edition edit du 3 novembre 2012 - ils sont à nouveau achetables sous Steam. De plus, la refonte graphique est assez limitée. Notez enfin que les versions de Doom et Doom II fournies dans le pack ne sont jouables qu'en solo et que leur compatibilité avec les mods disponibles n'est pas garantie du tout.
Ouaip, c'est vrai qu'avant même de dire "FPS" (terme apparu vers la fin des années 90 si je ne m'abuse?) auparavant on disait toujours : "Doom-like". (Même sans connaître Doom)
Génération Mega Drive
Mazette, bien complet ce dossier, en plus tu réponds à une question que je me posais (si le quatre était dja sorti ou non).
Je possède la version snes du premier et la version psone du second (je suppose que je baisse dans ton estime, mais je n'aime pas jouer sur pc. Si possible je prends une version console). Apparemment les versions consoles ont beaucoup moins de stage, n'est-ce pas (en tout cas je pense que la version snes de doom n'a que le premier épisode des trois)?
J'ai bien envie de me payer le troisième opus, sur pc puisqu'il n'existe pas sur une console (quoique.. La X.... Non, non il n'existe pas sur une console :P), et j'ai hate de me tater au quatre sur ps3 ^^
Bonsoir.
La version Snes possede les 3 chapitres.
Hum, j'ai pas souvenir que les versions consoles soient plus courtes. J'avais testé un peu le 1 sur PSone, et il semblait beneficier de tout les niveaux.
Par contre, chose marrante, on a parlé d'un personnage jouable appelée Thi Barrett.....Elle est marrante, la coincidence, car on retrouve ce même personnage dans le très controversé "Rise of The Triad". Mais peut être n'est ce pas très étonnant, sachant que Rise of The Triad est la suite non officiele de Wolfenstein.
Soun, pour Doom 3 sur bobox, il existe, mais.......même si il est bon, priviligie la version PC, plus facilement trouvable.
Quoi de neuf, doc?
Que du vieux, l'ami.
Doom... Le jeu qui m'a fait passer des consoles au PC.
Clairement c'est le jeu qui a marqué un tournant dans le domaine du jeu vidéo (pour le meilleur et pour le pire).
Dire qu'à l'époque tout le monde était sur le Q quand on voyait les graphiques!
J'ai toujours ma vielle copie sur SNES mais c'est loin d'etre le meilleur portage...
Doom 3 a lui aussi marqué un tournant dans l'histoire pour moi, quand il est sorti on est clairement passé à une nouvelle ère. Je trouve d'ailleurs étrange que tout le monde crache dessus alors que Doom 3 était LE jeu de malade à l'époque!
Je fais maintenant des critiques de sets Lego: https://www.youtube.com/c/MetalSonicBricks/videos
Plan du topic :
Jeux gratuits et mods
Produits dérivés
@ MetalSonic : c'est aussi celui qui a lancé quasiment à lui tout seul les controverses sur la violence et l'addiction aux jeux vidéo, hélas.
@ Docteur Deimos : id Software doit être fan de ce genre de clins d'oeil entre leurs différentes licences. Par exemple, on trouve trois personnages jouables avec une armure de Doomguy dans Quake 3 (Doom, Phobos et Crash - ce dernier étant une femme). Il y a aussi Blazkowicz qui est supposé être l'ancêtre non seulement du Doomguy mais aussi du héros de Commander Keen (une série de jeux de plateforme d'id Software, qui met le joueur dans la peau d'un jeune garçon surdoué qui combat des Aliens - le contexte est un peu plus gamin que leurs autres licences ^^) ; on trouve des cadavres pendus de ce personnage dans un niveau secret de Doom II. Dans le jeu de rôle inspiré par la série Wolfenstein, le boss de fin est un monstre nommé "Harbinger of Doom" ("Héraut du Destin funeste"), il est le sosie parfait du cyberdémon avec tous ses membres... une fois vaincu il perd les deux membres qui sont des prothèses cybernétiques pour le cyberdémon, et annonce qu'il reviendra dans le futur pour affronter le descendant du héros.
Ils ont abattu mon Spitfire au dessus de la Manche!
De masturbatione mortuorum in tumulis
Je me rappelle des petits personnages de Commander Keen dans le 2eme niveau secret de Doom 2. Par contre, pour le Harbinger of Doom, tu m'apprends quelque chose.
Blazkowicz, ancetre du Doomguy, ca, je m'en étais toujours douté un peu, mais pas dans le sens officiel, si tu vois ce que je veux dire.
PS: Je viens de mater une vidéo. Là, c'est même plus de la coincidence. C'est carrement de l'ordre du grand délire. C'est exactement le Cyberdemon avant sa petite operation chirurgicale.
Quoi de neuf, doc?
Que du vieux, l'ami.
semi_HS: J'ai joué a DOOM y'a environs 2 semaines (autant dire 10 000 ans de retard) et y'a un truck qui ma choqué:
épisode 3:
Braise: Je suis content de trouver quelqu'un qui a cette même peur des visages collés.
Je me rappelle encore dans le niveau "Icon of Sin", juste avant le boss. Tu ramasses tes armes et juste en face toi, y'a un portail avec ces mêmes visages collés. Souffrance et peur garantie. Même aujourd'hui, ca me fout les miquettes, ce truc.
Quoi de neuf, doc?
Que du vieux, l'ami.
@ docteur deimos: c'est ce que je dis. Il n'existe pas sur une vraie console :p
Ha....Excuse moi, j'avais pas pigé tout de suite.
Quoi de neuf, doc?
Que du vieux, l'ami.