Bon je l'ai installé et faut dire que c'est pas très pratique de se créer un perso vu que toutes les informations sont en anglais (j'ai trouvé le patch français mais j'ai pas l'impression que ça ait traduit grand chose). Au niveau du gameplay c'est pas trop mon truc : ils auraient pu utiliser un peu plus la souris je trouve ...
(PS : désolé d'avoir fait un double post, je me suis planté en faisant mon précédent post)
Bah Daggerfall est sorti en 1996, tu peux pas lui reprocher de ne pas avoir la même maniabilité qu'Oblivion, surtout que Daggerfall est sorti purement sur PC.
C'était encore plus une usine à gaz que Morrowind. D'ailleurs à ce propos, pense à le patcher parce que ce jeu est blindé de bugs en tout genre.
Oui je comprend que la maniabilité commence à dater, c'est juste que j'arrivais pas à faire les actions les plus basiques : j'ai même pas réussi à attaquer le rat du début, j'ai cliqué dessus avoir l'épée sortie pourtant et ce con de perso me disait que c'était un rat (bon ok, j'ai pas lu le tutoriel, c'est ma faute :D).
Pourtant ça m'étonne de bloquer sur la maniabilité parce que j'ai adoré les Might and Magic 6, 7 et 8 qui m'ont l'air assez semblables. D'ailleurs si tu connais pas et que t'as bien aimé Daggerfall, je te les conseilles fortement parce que c'est des perles.
Le 6 est d'ailleurs dispo sur Abandonware France : http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=678
Perso j'adooore Daggerfall ! Liberté, réputation, quete ayant parfois plusieurs rebondissements...
J'attend énormement de Skyrim, je ne pense pas qu'il ait la meme richesse que Daggerfall, mais dans tout les cas je pense qu'il sera excellent.
Je viens de terminer la trame principale de Skyrim et je le trouve plutôt bien ce jeu. Après je n'ai joué qu'à Oblivion avant et ce dernier ne m'avait pas emballé!
Mais pour en revenir à Skyrim moi je m'éclate bien dessus, il y a toujours quelque chose à faire et je trouve l'immersion plutôt bonne.
Il va de soit que les Elder Scroll ont toujours suscité l'intérêt des joueurs de jeu de rôle dans la mesure où ils offraient un univers original, ouvert et toujours peuplé de personnages variés, de quêtes toutes différentes les unes des autres, mais également de son ambiance sonore magistrale et son atmosphère unique. Mais qu'en est-il du réel contenu de cette série légendaire des jeux de l'année 2002 et 2006 ? Qu'on-t-il réellement apporté à l'univers du jeu vidéo ludique ? Et enfin, grande question que nous nous posons certainement tous, que représentent réellement ces jeux aujourd'hui ?
En 2002 lorsque sortait The Elder Scrolls III - Morrowind, peu d'entre nous s'attendaient à une véritable claque. Il faut dire que le domaine du RPG occidental qui s'éloigne par bien des égards aux grands JRPG que nous connaissons tous par leurs succès (notamment les FF), a toujours été la chasse gardée des véritables rôlistes occidentaux qui ont vu en la série des Elder Scrolls l'avenir des jeux de rôles solo. Avec des ancêtres comme Baldur's Gate ou encore Neverwinter Nigth , difficile de sortir du lot. Et pourtant Morrowind réussit là où les autres ont échoué, car c'est en effet dans la pérennité et l'adaptation - toujours - au grand public que se tourne la série devenue culte au fil des ages. Là où les autres se sont malheureusement arrêté, Bethesda continue et poursuit son aventure au travers de l'univers de Tamriel, en permettant au joueur de toujours incarner ce personnage qui se retrouve inévitablement prisonnier au début de son aventure.
Nous incarnons un prisonnier, c'est la règle, et dans un concours de circonstances, nous retrouvons à la charge d'une destinée héroïque, toujours prêt à servir la juste cause. L'évolution de la série, en ce sens, n'évolue pas. Mais c'est la possibilité d'interagir avec notre univers qui s'agrandit avec les titres. Si dans Morrowind le fait d'incarner le Nerevarine et de rassembler les tribus n'a, en soit, aucune véritable conséquence dans l'avenir du Vvardenfell, Skyrim offre, lui, la possibilité de choisir son camp, même si la vision pseudo-manichéenne de nos choix reste très bridée, et qu'au final l'on n'a pas plus de choix que de colorer une carte en rouge ou en bleu. Pseudo-manichéenne ? Vous avez bien lu, car l'univers des Elder Scrolls est si riche que l'on en vient à se demander si sa richesse n'est pas aussi pauvre que son contenu lui même.
Au fil de l'aventure, notre héros est confronté à de nombreux personnages tous dotés de leurs propres personnalités qui lui impose parfois une tâche particulière à effectuer. Les quêtes, si elles sont toutes variés, restent fatalement les mêmes. On retrouve l'effet Porte / Monstre / Trésor bien que le fait de pouvoir faire ce que l'on veut et d'aller où on le souhaite nous donne une petite impression de liberté. Au fond l'aventure reste souvent redondante mais quel plaisir à voyager dans ces terres toujours magiques accompagné d'une musique merveilleuse et parfois d'une escorte personnelle ou d'un Guar aveugle même pas capable de traverser mille borne pour rejoindre son caravanier. La décadence ne s'arrête pas en si bon chemin, car la nature des quêtes devient au fil des rencontres et des découvertes beaucoup plus sombre que ne le sont nos espoirs sur l'avenir des terres dans lesquelles notre héros vit.
On se rend bien compte rapidement que la colonisation impériale n'apporte de bienfaits qu'à une caste élitiste, presque oligarque dans certaines régions. Les pauvres et les mendiants grouilles dans toutes les rues de toutes les villes, les criminels sont nombreux sur nos chemins. Les divinités que l'on combat nous paraissent agir en faveur de l'ensemble de leurs fidèles et pourtant nous sommes obligés de mettre fin à leur règnes. Qui n'a pas rêvé de rester jouer infiniment dans le paradis perdu de Mehrunes Dagon dans Oblivion, constatant à quel point son domaine, au final, était beaucoup plus paradisiaque que la contrée de Cyrodiil ? L'on en vient à se questionner nous même sur la nature de nos supérieurs qui nous chargent d'éliminer leurs plus terribles adversaires, nous enfonçant plus dans notre désespoir et nos questionnements, ne faisant de notre personnage au final qu'un bras armé plus qu'un véritable héros. D'ailleurs, à aucun moment nos exploits de Morrowind ne sont contés dans Oblivion, ni d'Oblivion dans Skyrim.
Mais les faits sont là, ces jeux sont incroyablement complets et Skyrim nous prouve une fois de plus que Bethesda a compris vers quoi le monde du jeu de rôle allait se tourner à l'avenir, en conciliant les anciens joueurs fanatiques de Morrowind, les férus de graphismes d'Oblivion ou encore les adeptes du RPG de l'époque actuelle, ou ce que l'on pourrait appeler plus communément le "Grand Public". Et pourtant tout partait très fort ! Arena et Daggerfall proposaient des systèmes ultra poussés dans le chiffrage des règles. Morrowind simplifiait déjà à l'époque, mais il faut dire qu'on atteignait alors la finalité de la saga avec Oblivion. Avec le système chiffré de Morrowind, le système de passage à niveau supérieur légèrement mal conçu mais opérationnel et l'intégration de nouvelles possibilités d'Oblivion (les montures hippiques, les propriétés à acheter,...). Dommage qu'Oblivion soit réputé pour ses milliers de bugs et le très célèbre fantôme qui parle allemand.
Lorsque Skyrim arrivait, on avait esperé le retour des pièces d'armure intermédiaires qui avaient disparues dans le précédent volet, notamment les épaulières (gauche ou droites qui plus est !) ou encore les hallebardes, les shurikens, les couteaux de lancés... Mais il faut croire que cette fois ci Bethesda a décidé de faire une croix sur les puristes et de favoriser les nouveaux joueurs en la matière pour ouvrir leur jeu de rôle à d'autres types de joueur. Heureusement que le système des compétences est là pour changer la donne, car oui, même si l'évolution n'est rien de plus qu'un arbre des compétences, il faut se l'avouer : elle est bien pensée ! Les pierres runiques pour changer de signe astrale, les diversités des compétences et la possibilité d'évoluer selon notre propre façon de joueur, c'est un coup de maître lorsque l'on voit que les prédécesseurs ne permettaient pas la moindre évolution si ce n'est celle liée à nos bonus de talents (vous savez, le fameux 50% pour les talents primaires, 25% pour les intermédiaires et 5% pour les autres... Ou un truc dans le genre que tout le monde a oublié ^^).
Mais quel sacrifice ! On a beau retrouver les ruines Dwemers, les musiques magistrales et certaines ambiances propres à Morrowind (il faut dire que dans Oblivion, se balader dans une France du XIIème siècle n'était pas très intéressant...), on a beau nous faire des clin d’œils sur la modélisation des bouteilles de vin, faire revenir le commerce du skooma et du sucrelune de nos petits Khajiits, on a beau nous intéressé avec une trame qui rappelle légèrement celle de l'extension Shivering Isles de 2007, il n'est toujours rien comparé à un bon Morrowind. Mais là où Bethesda fait fort, c'est que les trois opus ont beau se ressembler et se comparer les uns aux autres pour leurs graphismes, leurs scénarios, leurs systèmes de niveaux, ils sont tout autant splendides dans leurs réalisations les uns que les autres. Ainsi, chaque joueur se retrouve dans l'une des trois catégories, et se surprend à aimer au final les trois en même temps.
Alors que représentent réellement ces jeux ? Ils représentent la liberté au joueur de jouer, et ça c'est important !
Je n'ai pas joué à Skyrim, mais il me semble que le Névérarine est bien mentionné de temps en temps dans des livres que l'on trouve dans Oblivion.
Pour Oblivion qui ressemble à la France du Moyen Age classique, il y en a qui aiment (perso je suis fan ^^), mais tu fais l'impasse sur Bruma, où l'on trouve à la fois une cité scandinave et une forteresse japonaise.
Pour la liberté (j'ai surtout joué à Oblivion, je ne connais pas beaucoup Morrowind), on peut certes se balader partout mais il y a un inconvénient : le level-scaling, qui fait que l'on n'a pas l'impression de gagner en puissance (on devient même MOINS puissant en gagnant des niveaux si l'on n'a pas bien sélectionné ses skills).
Le problème d'Oblivion, c'est que beaucoup de joueurs de Morrowind l'attendaient, et même si on peu apprécier l'univers très réaliste qu'il propose, passer d'une ambiance extrêmement originale (rappelez vous, les champignons géants, les terres arides, les villes qui rappellent un peu Tatooine et surtout ce Volcan, le Mont Ecarlate !), à se retrouver dans une sorte d'époque moyenâgeuse, c'est très décevant. Et la sortie de Shivering Isles retranscrit bien le malaise, si l'univers est aussi déjanté que cela, avec des mobs aussi variés que peut l'être un bestiaire du surréalisme, c'était bien une volonté des producteurs de réconforter les vieux (quoique les vieux de la vieilles soient en réalité plus ceux jouant à Daggerfall que Morrowind ^^).
Mais il est vrai qu'Oblivion avait sa beauté, son charisme et un esthétisme très différent. Comme je l'ai dit, chacun des opus plaît à d'autres. Je ne rabaisse aucunement Oblivion, d'autant plus qu'à sa sortie les graphismes nous foutaient une claque monumentale. Mais si encore il n'y avait que l'univers ! Le level-scaling comme tu le dis si bien était très mal représentatif de ce qu'attendait la communauté, et Skyrim mélange un peu les deux précédents (rappelez vous dans Morrowind, où le centre était plus dangereux que les berges, et apportait au joueur un challenge supplémentaire en fonction de sa position géographique). Mais il est dommage qu'on en soit arrivé à une facilité aussi simpliste que celle de Skyrim.
L'évolution des Elder Scrolls, au final, est très égale à l'évolution des jeux vidéos. On entre dans un scénario très bien ficelé au fur et à mesure des opus, et l'on oubli le Gameplay (des compétences et des pièces d'armures disparaissent petit à petit... Quelle tristesse !). Vivement que le prochain sorte, avec un peu de chance on laissera le travail sur les graphismes de côté en travaillant plus les interactions avec le décor, la diversité du bestiaire, les pièces d'armures ou encore les problèmes hallucinants de texture (et l'eau ! Mais WTF Skyrim est le même template que Morrowind quand on est sous l'eau XD). Ce qu'il y a de bon avec cette série, c'est qu'on a l'impression d'être nous même créateurs... Je n'ai jamais touché au mods d'ailleurs...
En parlant de ça, quelqu'un sait quand un mod pour la qualité graphique du V apparaitra ?
Merci beaucoup Psychopompos, je pense que ça va m'être utile. Je télécharge ça pour voir si ça marche :D.
Bon je l'ai installé et faut dire que c'est pas très pratique de se créer un perso vu que toutes les informations sont en anglais (j'ai trouvé le patch français mais j'ai pas l'impression que ça ait traduit grand chose). Au niveau du gameplay c'est pas trop mon truc : ils auraient pu utiliser un peu plus la souris je trouve ...
(PS : désolé d'avoir fait un double post, je me suis planté en faisant mon précédent post)
Bah Daggerfall est sorti en 1996, tu peux pas lui reprocher de ne pas avoir la même maniabilité qu'Oblivion, surtout que Daggerfall est sorti purement sur PC.
C'était encore plus une usine à gaz que Morrowind. D'ailleurs à ce propos, pense à le patcher parce que ce jeu est blindé de bugs en tout genre.
Oui je comprend que la maniabilité commence à dater, c'est juste que j'arrivais pas à faire les actions les plus basiques : j'ai même pas réussi à attaquer le rat du début, j'ai cliqué dessus avoir l'épée sortie pourtant et ce con de perso me disait que c'était un rat (bon ok, j'ai pas lu le tutoriel, c'est ma faute :D).
Pourtant ça m'étonne de bloquer sur la maniabilité parce que j'ai adoré les Might and Magic 6, 7 et 8 qui m'ont l'air assez semblables. D'ailleurs si tu connais pas et que t'as bien aimé Daggerfall, je te les conseilles fortement parce que c'est des perles.
Le 6 est d'ailleurs dispo sur Abandonware France : http://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=678
Sinon pour Morrowind, j'ai la version GOTY et j'ai installé le Patch Non Officiel de wiwiland (http://morromods.wiwiland.net/spip.php?article186) c'est pas suffisant?
Perso j'adooore Daggerfall ! Liberté, réputation, quete ayant parfois plusieurs rebondissements...
J'attend énormement de Skyrim, je ne pense pas qu'il ait la meme richesse que Daggerfall, mais dans tout les cas je pense qu'il sera excellent.
Daggerfall, best elder scroll ever
Je viens de terminer la trame principale de Skyrim et je le trouve plutôt bien ce jeu. Après je n'ai joué qu'à Oblivion avant et ce dernier ne m'avait pas emballé!
Mais pour en revenir à Skyrim moi je m'éclate bien dessus, il y a toujours quelque chose à faire et je trouve l'immersion plutôt bonne.
Il va de soit que les Elder Scroll ont toujours suscité l'intérêt des joueurs de jeu de rôle dans la mesure où ils offraient un univers original, ouvert et toujours peuplé de personnages variés, de quêtes toutes différentes les unes des autres, mais également de son ambiance sonore magistrale et son atmosphère unique. Mais qu'en est-il du réel contenu de cette série légendaire des jeux de l'année 2002 et 2006 ? Qu'on-t-il réellement apporté à l'univers du jeu vidéo ludique ? Et enfin, grande question que nous nous posons certainement tous, que représentent réellement ces jeux aujourd'hui ?
En 2002 lorsque sortait The Elder Scrolls III - Morrowind, peu d'entre nous s'attendaient à une véritable claque. Il faut dire que le domaine du RPG occidental qui s'éloigne par bien des égards aux grands JRPG que nous connaissons tous par leurs succès (notamment les FF), a toujours été la chasse gardée des véritables rôlistes occidentaux qui ont vu en la série des Elder Scrolls l'avenir des jeux de rôles solo. Avec des ancêtres comme Baldur's Gate ou encore Neverwinter Nigth , difficile de sortir du lot. Et pourtant Morrowind réussit là où les autres ont échoué, car c'est en effet dans la pérennité et l'adaptation - toujours - au grand public que se tourne la série devenue culte au fil des ages. Là où les autres se sont malheureusement arrêté, Bethesda continue et poursuit son aventure au travers de l'univers de Tamriel, en permettant au joueur de toujours incarner ce personnage qui se retrouve inévitablement prisonnier au début de son aventure.
Nous incarnons un prisonnier, c'est la règle, et dans un concours de circonstances, nous retrouvons à la charge d'une destinée héroïque, toujours prêt à servir la juste cause. L'évolution de la série, en ce sens, n'évolue pas. Mais c'est la possibilité d'interagir avec notre univers qui s'agrandit avec les titres. Si dans Morrowind le fait d'incarner le Nerevarine et de rassembler les tribus n'a, en soit, aucune véritable conséquence dans l'avenir du Vvardenfell, Skyrim offre, lui, la possibilité de choisir son camp, même si la vision pseudo-manichéenne de nos choix reste très bridée, et qu'au final l'on n'a pas plus de choix que de colorer une carte en rouge ou en bleu. Pseudo-manichéenne ? Vous avez bien lu, car l'univers des Elder Scrolls est si riche que l'on en vient à se demander si sa richesse n'est pas aussi pauvre que son contenu lui même.
Au fil de l'aventure, notre héros est confronté à de nombreux personnages tous dotés de leurs propres personnalités qui lui impose parfois une tâche particulière à effectuer. Les quêtes, si elles sont toutes variés, restent fatalement les mêmes. On retrouve l'effet Porte / Monstre / Trésor bien que le fait de pouvoir faire ce que l'on veut et d'aller où on le souhaite nous donne une petite impression de liberté. Au fond l'aventure reste souvent redondante mais quel plaisir à voyager dans ces terres toujours magiques accompagné d'une musique merveilleuse et parfois d'une escorte personnelle ou d'un Guar aveugle même pas capable de traverser mille borne pour rejoindre son caravanier. La décadence ne s'arrête pas en si bon chemin, car la nature des quêtes devient au fil des rencontres et des découvertes beaucoup plus sombre que ne le sont nos espoirs sur l'avenir des terres dans lesquelles notre héros vit.
On se rend bien compte rapidement que la colonisation impériale n'apporte de bienfaits qu'à une caste élitiste, presque oligarque dans certaines régions. Les pauvres et les mendiants grouilles dans toutes les rues de toutes les villes, les criminels sont nombreux sur nos chemins. Les divinités que l'on combat nous paraissent agir en faveur de l'ensemble de leurs fidèles et pourtant nous sommes obligés de mettre fin à leur règnes. Qui n'a pas rêvé de rester jouer infiniment dans le paradis perdu de Mehrunes Dagon dans Oblivion, constatant à quel point son domaine, au final, était beaucoup plus paradisiaque que la contrée de Cyrodiil ? L'on en vient à se questionner nous même sur la nature de nos supérieurs qui nous chargent d'éliminer leurs plus terribles adversaires, nous enfonçant plus dans notre désespoir et nos questionnements, ne faisant de notre personnage au final qu'un bras armé plus qu'un véritable héros. D'ailleurs, à aucun moment nos exploits de Morrowind ne sont contés dans Oblivion, ni d'Oblivion dans Skyrim.
Mais les faits sont là, ces jeux sont incroyablement complets et Skyrim nous prouve une fois de plus que Bethesda a compris vers quoi le monde du jeu de rôle allait se tourner à l'avenir, en conciliant les anciens joueurs fanatiques de Morrowind, les férus de graphismes d'Oblivion ou encore les adeptes du RPG de l'époque actuelle, ou ce que l'on pourrait appeler plus communément le "Grand Public". Et pourtant tout partait très fort ! Arena et Daggerfall proposaient des systèmes ultra poussés dans le chiffrage des règles. Morrowind simplifiait déjà à l'époque, mais il faut dire qu'on atteignait alors la finalité de la saga avec Oblivion. Avec le système chiffré de Morrowind, le système de passage à niveau supérieur légèrement mal conçu mais opérationnel et l'intégration de nouvelles possibilités d'Oblivion (les montures hippiques, les propriétés à acheter,...). Dommage qu'Oblivion soit réputé pour ses milliers de bugs et le très célèbre fantôme qui parle allemand.
Lorsque Skyrim arrivait, on avait esperé le retour des pièces d'armure intermédiaires qui avaient disparues dans le précédent volet, notamment les épaulières (gauche ou droites qui plus est !) ou encore les hallebardes, les shurikens, les couteaux de lancés... Mais il faut croire que cette fois ci Bethesda a décidé de faire une croix sur les puristes et de favoriser les nouveaux joueurs en la matière pour ouvrir leur jeu de rôle à d'autres types de joueur. Heureusement que le système des compétences est là pour changer la donne, car oui, même si l'évolution n'est rien de plus qu'un arbre des compétences, il faut se l'avouer : elle est bien pensée ! Les pierres runiques pour changer de signe astrale, les diversités des compétences et la possibilité d'évoluer selon notre propre façon de joueur, c'est un coup de maître lorsque l'on voit que les prédécesseurs ne permettaient pas la moindre évolution si ce n'est celle liée à nos bonus de talents (vous savez, le fameux 50% pour les talents primaires, 25% pour les intermédiaires et 5% pour les autres... Ou un truc dans le genre que tout le monde a oublié ^^).
Mais quel sacrifice ! On a beau retrouver les ruines Dwemers, les musiques magistrales et certaines ambiances propres à Morrowind (il faut dire que dans Oblivion, se balader dans une France du XIIème siècle n'était pas très intéressant...), on a beau nous faire des clin d’œils sur la modélisation des bouteilles de vin, faire revenir le commerce du skooma et du sucrelune de nos petits Khajiits, on a beau nous intéressé avec une trame qui rappelle légèrement celle de l'extension Shivering Isles de 2007, il n'est toujours rien comparé à un bon Morrowind. Mais là où Bethesda fait fort, c'est que les trois opus ont beau se ressembler et se comparer les uns aux autres pour leurs graphismes, leurs scénarios, leurs systèmes de niveaux, ils sont tout autant splendides dans leurs réalisations les uns que les autres. Ainsi, chaque joueur se retrouve dans l'une des trois catégories, et se surprend à aimer au final les trois en même temps.
Alors que représentent réellement ces jeux ? Ils représentent la liberté au joueur de jouer, et ça c'est important !
Je n'ai pas joué à Skyrim, mais il me semble que le Névérarine est bien mentionné de temps en temps dans des livres que l'on trouve dans Oblivion.
Pour Oblivion qui ressemble à la France du Moyen Age classique, il y en a qui aiment (perso je suis fan ^^), mais tu fais l'impasse sur Bruma, où l'on trouve à la fois une cité scandinave et une forteresse japonaise.
Pour la liberté (j'ai surtout joué à Oblivion, je ne connais pas beaucoup Morrowind), on peut certes se balader partout mais il y a un inconvénient : le level-scaling, qui fait que l'on n'a pas l'impression de gagner en puissance (on devient même MOINS puissant en gagnant des niveaux si l'on n'a pas bien sélectionné ses skills).
Ils ont abattu mon Spitfire au dessus de la Manche!
De masturbatione mortuorum in tumulis
Le problème d'Oblivion, c'est que beaucoup de joueurs de Morrowind l'attendaient, et même si on peu apprécier l'univers très réaliste qu'il propose, passer d'une ambiance extrêmement originale (rappelez vous, les champignons géants, les terres arides, les villes qui rappellent un peu Tatooine et surtout ce Volcan, le Mont Ecarlate !), à se retrouver dans une sorte d'époque moyenâgeuse, c'est très décevant. Et la sortie de Shivering Isles retranscrit bien le malaise, si l'univers est aussi déjanté que cela, avec des mobs aussi variés que peut l'être un bestiaire du surréalisme, c'était bien une volonté des producteurs de réconforter les vieux (quoique les vieux de la vieilles soient en réalité plus ceux jouant à Daggerfall que Morrowind ^^).
Mais il est vrai qu'Oblivion avait sa beauté, son charisme et un esthétisme très différent. Comme je l'ai dit, chacun des opus plaît à d'autres. Je ne rabaisse aucunement Oblivion, d'autant plus qu'à sa sortie les graphismes nous foutaient une claque monumentale. Mais si encore il n'y avait que l'univers ! Le level-scaling comme tu le dis si bien était très mal représentatif de ce qu'attendait la communauté, et Skyrim mélange un peu les deux précédents (rappelez vous dans Morrowind, où le centre était plus dangereux que les berges, et apportait au joueur un challenge supplémentaire en fonction de sa position géographique). Mais il est dommage qu'on en soit arrivé à une facilité aussi simpliste que celle de Skyrim.
L'évolution des Elder Scrolls, au final, est très égale à l'évolution des jeux vidéos. On entre dans un scénario très bien ficelé au fur et à mesure des opus, et l'on oubli le Gameplay (des compétences et des pièces d'armures disparaissent petit à petit... Quelle tristesse !). Vivement que le prochain sorte, avec un peu de chance on laissera le travail sur les graphismes de côté en travaillant plus les interactions avec le décor, la diversité du bestiaire, les pièces d'armures ou encore les problèmes hallucinants de texture (et l'eau ! Mais WTF Skyrim est le même template que Morrowind quand on est sous l'eau XD). Ce qu'il y a de bon avec cette série, c'est qu'on a l'impression d'être nous même créateurs... Je n'ai jamais touché au mods d'ailleurs...
En parlant de ça, quelqu'un sait quand un mod pour la qualité graphique du V apparaitra ?