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- Ace Combat 5 : Squadron Leader : mon Ace Combat préféré sur PS2. J'ai un énorme faible pour le 3e sur PS1, en version JAP, proposant un scénario qui a disparu en Europe et USA). Et bien, le 5, c'est un peu la même chose, avec combats aériens de haute volée et un scénario plutôt passionnant à suivre, avec un bon rebondissement dont j'ai encore des souvenirs. J'attends comme un malade le prochain volet sur PS4.

- Ar Tonelico : Melody of Elemia : j'en ai parlé dans mon précédent post. Un univers héroic-fantasy, basé sur la musique et avec un réel soin dans le traitement des personnages. L'OST est une des plus belles que je n'aie jamais entendu, sans exagérer. J'ai dû dépasser les 200 heures, tellement je dévore ce jeu. Ses suites sont particulières, ses spin-off également (les no Surge). Si vous n'êtes pas intéressé par le jeu, écoutez juste cette musique. Ar Tonelico, c'est ma série RPG sur PS2, ni plus ni moins.

- Crash Twinsanity : mon Crash Bandicoot préféré, même devant la trilogie PS1. Il a été conçu par les développeurs des LEGO. Un univers à part dans la série, l'OST aidant pour beaucoup. Pour info, toutes les musiques sont écrites et composées en a-capela. Rien que Cortex et Crash qui doivent s'ailler en désespoir de cause, ça peut paraître fou, mais cela fonctionne du tonnerre. Il est extrêmement dur et injuste, et je suis peiné de voir que ce volet reste sous-estimé et plutôt méconnu. S'il y a bien un Crash hors Naughty Dog qu'il ne faut pas cracher dessus, c'est incontestablement ce dernier. Le jeu final propose que 60% de ce qui était prévu, et une suite était même prévue, finalement abandonnée suite au rachat du studio par la Warner et aux refus multiples de Vivendi, certainement refroidis par les ventes tout juste correctes du jeu.

- Dynasty Warriors 3 : ma 1ere découverte du genre. Des champs de bataille énormes, un univers folklorique sur les Trois Royaumes, une VF... hum... étrange, et surtout des nuits blanches passées dessus. Je suis toujours un fan de cette série et de ses déclinaisons (à quelques ratés près, les développeurs font relativement du bon travail).

- God of War : impossible de ne pas citer cette série et son début, que j'ai découvert via une démo. J'ai dû d'ailleurs changer ma PS2 FAT pour une Slim, vu que le jeu n'était pas accepté par ma console. Le jeu ne s'était pas super bien vendu au départ, malgré ce qu'on en dit désormais, il y a eu une petite période de flottement. L'univers mythologique et le passé de Kratos restent indémodables, il y a un bon challenge et mon dieu que ce jeu est beau !

- Medal of Honor : En Première Ligne : mon 1er jeu PS2 avec Crash Nitro Kart. Assez caricatural, je me souviens surtout du passage au Lion d'Or et du Market Garden avec ce boucher qui te lance ses couteaux. Je l'ai refait récemment sur PS3, et il y a quand même salement vieilli. Cela dit, la musique fait bien passer la pilule, ja!

- Metal Gear Solid 3 : Subsistence : le plus équilibré et généreux des MGS. Avec cette version qui te proposait le online (je l'ai essayé qu'une seule fois, juste avant sa fermeture, et sur du 128k stable svp) ainsi que le Theater (le gag de The End qui louche sur Eva huuum), c'était de l'or en barre. Je n'ai connu que la série en 2004 avec le 1er et le 2e, c'était donc mon premier MGS acheté Day One. J'ai dû le refaire une bonne dizaine de fois depuis.

- Red Dead Revolver : Rockstar a donc violé l'univers Red Dead pour en faire un skin GTA sur son Redemption ? C'est quoi ce Revolver, y a t-il eu un autre épisode ? Oui sur PS2 et Xbox. Capcom était le développeur originel, par l'équipe qui fera le jeu dont je parlerai juste après. Il s'agissait d'un jeu très arcade westerno-japonais, que Rockstar reprendra et conservera quelque peu, en rajoutant son expérience. Cela donne un scénario très manichéen sur un Red qui veut se venger (oui, le nom de la série vient d'un prénom !) de sa famille trépassée. On alterna de temps à autre avec d'autres persos. L'avancée se veut très scolaire, dans des zones délimitées à niveau progressif (voir cette vidéo en anglais), tantôt ouverts, tantôt très cloisonnés (du Tenchu, ou Tomb Raider sans la mobilité ascensionnelle en somme). Le jeu étant passé sur deux cultures différentes, éditeur japonais puis américain, on a ce mélange bizarre de gameplay et de design, avec des hommes baraqués, aux proportions exagérés, des anachronismes, cette aberration de l'histoire.

En soi, c'est probablement le jeu Rockstar le plus démentiel des années 2000. Le jeu est vraiment affreusement difficile et long (40 heures la première fois, sans forcer !). Je le conseille pour tous les amoureux du western et du jeu type années-90, tellement passé sous silence et dont je ne cesse de dire qu'il y a bien un Revolver, tellement plus mémorable que sa suite... qui ne reprend finalement que son nom. Heureusement, sa disponibilité récente sur PS4 semble enfin le tirer de sa tombe.

- Shadow of Rome : et oui, Capcom qui fait de la Rome antique. Cela dit, le cas n'est pas rare. On a Onimusha, Devil May Cry, et même Red Dead Revolver -qui était du Capcom à la base- qui ont ce côté japonisant teinté dans une autre culture et/ou époque. Ce dernier jeu ayant été annulé puis cédé à un autre éditeur, Capcom s'y risque de nouveau (oui, oui, on parle bien de Capcom qui prenait des risques avec une nouvelle licence). Mais c'était tellement rare sur consoles que j'ai sué des dizaines de fois là-dessus. Mi-combat d'arène, mi-infiltration, le scénario se laissait regarder, avec pas mal de petites séquences uniques. Et diable, que ce jeu était long et dur ! Même en le connaissant par cœur, ma plus petite partie doit être de "13" heures. Dites-vous qu'il vous en faudra deux fois et demi de plus au premier essai. Le jeu aurait dû avoir une suite, finalement annulée au profit des Resident Evil et d'une nouvelle politique dont Capcom tient toujours, à savoir faire vivre son vieux catalogue.

- Spartan Total Warrior : et si les développeurs des Total War sur PC faisaient un jeu console ? Le voici. Il ne ramait jamais malgré ses centaines de persos à l'écran, la mécanique vieillotte de "j'avance, combat, puis j'avance, je dois trouver un levier, combat" n'est jamais lourdingue, et il était dur sans être cruel.

- Steambot Chronicles : difficile de résumer le jeu en quelques phrases. On vit avec un personnage amnésique dans un univers steambot (comme steampunk mais avec une technologie vieillotte embarquant la métallurgie et donc la robotique), qui doit aider une chanteuse et l'accompagner en tournée, tout en évitant un complot mégalomaniaque... C'est très spécial en effet, très mal traduit, bourré de bugs et d'erreurs de programmation, mais la gemaplay se veut être un mélange de Shenmue et de GTA : tu peux acheter des conneries, jouer à des conneries et parfois, ça sert au scénario ou à rien. C'est peut-être, de tous les jeux que j'ai cités jusqu'à maintenant, le jeu qu'il faut essayer au moins une fois.

- TimeSplitters 2 : le premier était l'enfer, le deuxième est le paradis sur Terre. Un FPS console dont votre PC rage, un scénario pas exempt de défauts mais cool (le 3e sera encore meilleur à ce sujet), et des objectifs qui vous donne envie d'avancer. C'est un peu le Goldeneye 007 ultime.

- Zone of the Enders / 2 : la série Z.O.E., celle de Kojima, avec un univers atypique, parfois riche, parfois austère, parfois inconnu. Le 2e volet a mieux vieilli, plus passionnant à suivre, et la fin "à la Shenmue" me fera toujours autant rager.

- Wild Arms 5 : mon jeu PS2 préféré, il fallait bien terminer là-dessus. Un action-tactical RPG de maître, avec un casting "westerno-japonais" magnifique. 60 heures au bas mot, une OST géniale, et presque tous les personnages sont utiles et servent au scénario, ce qui est plutôt rare et à signaler.

J'aurais pu citer Ape Escape 3, Bully, le 1er Yakuza, Sky Odyssey, Shadow of the Colossus, Persona 3 FES etc. mais il faut bien arrêter ! J'ai surtout placé les jeux qui me parlent, en accentuant ceux dont on ne revoie pas très souvent. S'il faut en détailler quelques-uns, pas de souci, je répondrai au mieux :)