La rétrospective TEKKEN sur Playstation

Tekken est une série de jeux vidéo de combat en 3D, développée et éditée par NAMCO.
Apparue en 1994, la série est traditionnellement développée sur borne d'arcade puis adaptée sur les consoles de salon PlayStation, Tekken est ainsi souvent associée aux consoles Sony. Des versions portables ont vu également le jour : la première sur Game Boy Advance, la seconde sur PlayStation Portable et bla bla bla bla….oui, oui on sait merci Wiki !

TEKKEN…cette saga fait partie de l’une de mes préférées sur Playstation et elle reste ma favorite des jeux de combat sur cette console !

Cela faisait un bail que j’avais en tête de vous présenter ce monument des jeux de combat 3D, et puis ce soir j’ai pu avoir le temps de m’y consacrer pour mon plaisir avant tout mais aussi pour le votre en espérant que vous apprécierez cette rétrospective.

Je tiens à vous préciser avant tout que je ne traiterais que les TEKKEN sortit sur Playstation UNIQUEMENT, en effet je trouve que la saga a perdue de sa superbe avec les épisodes sortit sur PS2 et PS3. Comment expliquer ? Je sais, c’est plus beau, il y a plus de personnages, une jouabilité accrue, mais non désolé je n’ai pas accroché du tout, il y a une sorte d’ « aura » dans les premiers TEKKEN que l’on ne retrouve pas dans les épisodes récents.

Ensuite je tiens surtout à vous raconter mon expérience personnelle sur cette série :
J’ai connut cette saga avec TEKKEN 2 avant tout, il a été l’un de mes premiers jeux avec Porsche Challenge et Addidas Power Soccer’98 lorsque j’ai reçut ma Playstation en ce noël 1998, oui TEKKEN 3 était déjà arrivé mais je ne recevais à l’époque que de l’occasion !
Dès le premier soir où j’ai joué à cette console je me suis rapidement accroché à TEKKEN 2 en délaissant petit à petit les deux autres titres, et donc je n’ai joué qu’à ce jeu durant plusieurs mois avant de passer à autre chose !
J’avais tout de suite été emballé par ce titre, je peux vous raconter très précisément la claque subie ce soir là ! En effet je passais de Super Mario World sur Super Nintendo à TEKKEN 2 sur Playstation, je me souviendrais toujours de cette cinématique d’intro de malade et surtout de mon premier combat contre Yoshimitsu et son fameux stage en forêt ! Ouah ! J’en étais complètement ébahi ! On voyait bien que le fond du décor était une photo mais le sol en 3D ombré collait parfaitement avec l’arrière plan ; c’était magnifique ! Et ajoutez à ça le thème de fou qui collait idéalement au lieu ! Une petite comparaison en image s’impose et pour ceux qui ont connut, je suis sur que vous comprenez parfaitement mon enthousiasme !

Bref ce titre reste très certainement mon meilleur souvenir sur la console de SONY. Ensuite je me suis procuré TEKKEN 3, après avoir bavé et abusé de la démo du jeu sur la fameuse Demo One livrée à l’époque avec la console j’ai enfin pu acquérir ce titre ! Et franchement je crois tout simplement que c’est le jeu de baston que j’ai le plus « squatté » avec Soul Calibur et Street Fighter 2! Une vraie merveille pour l’époque ! Avec une jouabilité corrigée et de nouveaux personnages de classe total ! J’ai adoré découvrir Bryan Fury et Hwoarang qui restent mes personnages préférées de la saga avec Law et Kazuya! En plus la durée de vie était relativement longue pour débloquer tout les personnages et tous les modes et surtout pour avoir le docteur Boskonovitch ! Ce jeu a été un régal ! Je me revois passer des nuits entières avec mon beau-frère à se déchainer sur le Tekken Ball (mode de jeu permettant de jouer au beach-volley façon « TEKKEN ») avec nos combattants favoris ! On avait même l’habitude de finir les rencontres avec la balle chargé au max à force de se la renvoyer avec des coups spéciaux ! Ce jeu reste mon préféré de toute la saga ! Et il semble être le chouchou des fans au vu des mes trouvailles sur le web ! Enfin j’ai découvert le premier TEKKEN bien plus tard sur…TEKKEN 5 ! Donc je me suis essayé qu’à la version arcade ! Et franchement je l’ai trouvé relativement bon ! Certes il est un peu inférieur à TEKKEN 2 mais les bases étaient déjà là et les figures emblématiques de la série étaient présentes !

Avant de commencer la rétrospective, je suis tout à fait preneur si un membre du forum souhaite ajouter des détails concernant le premier TEKKEN car n’ayant fait que la version arcade sur TEKKEN 5 je ne pourrais certainement pas vous raconter toutes les subtilités de ce titre contrairement à ses suites que je vais tenter de mettre à nu dans tout les sens du terme !

Date de sortie : 1995
2 joueurs
Edité et développé par NAMCO

L’histoire :
Heihachi Mishima est l’un des hommes les plus riches et puissant du Japon, expert de la finance, il dirige la Mishima Zaibatsu, société très puissante dont il est le créateur. Marié à une magnifique femme qui attend un enfant de lui, sa vie bascule le jour de l’accouchement et la mort tragique de sa compagne en donnant la vie à un adorable bébé : Kazuya Mishima.
Heihachi se met à éprouver une haine immense envers son fils qui le tient pour responsable de la mort de sa femme. La vie va devenir un enfer pour Kazuya, mais son père l’initie malgré tout au karaté style Mishima dont il est le fondateur.
Lors d’un entrainement très éprouvant pour Kazuya alors âgé de 10 ans, Heihachi se met à le frapper violement ne distinguant plus l’entrainement à la brutalité. Il roue de coups Kazuya alors à terre au bord d’un ravin, il prie son père de stopper, mais Heihachi continua et son fils bascula dans le ravin profond de plusieurs dizaines de mètres. Dans sa chute, Kazuya heurta de la roche qui lui ouvrit le ventre (origine de la fameuse cicatrice sur son torse), à terre au fond du ravin et perdant tout son sang, il sentit la mort arriver. Un démon apparu alors et lui proposa la vengeance en échange de sa vie. Kazuya accepta et intégra l’âme du démon à la sienne.
Les années passèrent et Heihachi se méfia de son fils ne comprenant toujours pas comment il avait pu survivre à une telle chute. Par la suite Heihachi rencontra Lee Chaolan, un jeune garçon orphelin qu’il prit sous ses ailes et l’adopta comme son fils, il l’entraina aussi au karaté style Mishima. Lee reçut toute l’attention de Heihachi, Kazuya ne supportant plus cette relation quitta le foyer familial pour mener sa propre vie et jura de se venger de son père.
Heihachi sentant la vengeance gronder se prépara à retrouver son fils, il organisa donc un tournoi d’arts martiaux réunissant les meilleurs combattants au monde : le King of Iron Fist Tournament est né !
Certains participants viennent pour la prime, d’autres pour la gloire et la renommé, et l’un d’entre eux se présente uniquement pour la vengeance…

Contenu :
Le jeu vous propose 17 personnages à jouer :
Par défaut on retrouve Kazuya Mishima, King, Paul Phoenix, Marshall Law, Michelle Chang, Nina Williams, Jack et Yoshimitsu.
Il y a donc 9 personnages à débloquer dans le jeu : Heihachi Mishima, Lee Chaolan, Armor King, Kuma, Ganryu, Kunimitsu, Anna Williams, Prototype Jack et Wang Jinrei.
Au niveau des modes de jeu nous avons l'Arcade, le Contre-la-montre, le mode Survie ainsi que le mode Versus, classique mais déjà bien conséquent pour l’époque !

Jouabilité :
Ce premier TEKKEN nous propose une maniabilité très simple axé sur la facilité et l’accessibilité à tous les joueurs, il y a donc 4 types de coups, cette configuration ne changera pas pour tout les TEKKEN à venir :
X = coup de pied gauche (LK)
O = coup de pied droit (RK)
∆ = coup de poing droit (RP)
□ = coup de poing gauche (LP)
TEKKEN a toujours offert la possibilité de configurer les touches de sa manette au bon vouloir du joueur, personnellement j’utilisais L1 et R1 pour les projections (soit LK+LP et RK+RP) et L2 et R2 pour sortir plus aisément des coups spéciaux (soit LK+RP et LP+RK), pratique pour sortir des attaques demandant d’appuyer sur ces touches en même temps.
Au niveau des arènes de combat, on pouvait se déplacer librement sur une zone infinie (concept qui restera sur tout les TEKKEN de la PSX jusqu’à TEKKEN 4 sur PS2)
Les personnages faisaient des sauts énormes, ils ne pouvaient pas encore se déplacer de côté, et le rythme des combats restait assez lent et rigide. Le plus pénible était le temps d’attente assez poussé pour que les personnages puissent se relever suite à une chute, il faudra attendre TEKKEN 3 pour avoir des redressements rapides.

Graphisme :
Pour l’époque, NAMCO a su très bien maîtriser la 3D sur la console de SONY, certes les décors restent vide mais sont très bien colorés et très variés : on pourra donc s’affronter dans un stade, sur la plage, sur la banquise du pôle nord, ainsi qu’en plein désert !
Pour l’anecdote concernant le stage du désert, il me semble qu’on a même droit à un coucher de soleil en temps réel qui influe sur la couleur du stage ! A la fin du deuxième round cela finissait donc en pleine nuit, me confirmer si c’était sur la version PSX ou uniquement sur la borne d’arcade du jeu !
Concernant les personnages, ce sont les débuts de la Playstation et donc pour l’époque c’était vraiment beau, aujourd’hui ça reste très cubique et ça à mal vieillit tout comme les premiers jeux de la console ! On reconnait bien les personnages, mais en revanche c’est surtout le style lors du choix des combattants qui est affreux : assez mal modélisé, on oubliera sans effort le design des portraits des protagonistes avec l’arrivée de TEKKEN 2.

Ambiance et Bande Son :
On ne peut déjà reprocher que très peu de chose à ce premier volet, et certainement pas la musique et les bruitages ! On a droit à des compositions magnifiques, des thèmes qui collent parfaitement aux stages, d’ailleurs plusieurs d’entre eux seront repris dans TEKKEN 2 directement ! Et concernant les bruitages, chaque personnage a droit à sa voix, ou plutôt ses cris ! On retiendra bien sur les rugissements de King lors d’une prise, ou encore les cris à la Bruce Lee de Law.

Conclusion :
A la base TEKKEN est la réponse de NAMCO à SEGA avec VIRTUA FIGHTER, certes le titre est moins techniques et plus accessible aux novices mais il offre un renouveau dans les jeux de combat pour l’époque et deviendra l’un des titres phares de la console de SONY à ses débuts ! Avec des personnages ayant un charisme fou, une ambiance et une bande son qui percutera tout les joueurs de l’époque, et surtout une maniabilité accessible et efficace à la fois pour les novices et les confirmés, TEKKEN s’imposera comme l’un des incontournables de la PSX ! Il sera d’ailleurs le premier jeu de la Playstation à dépasser le Million d’unités vendues ! Fort de son succès NAMCO poursuit sur sa lancée et nous pond donc presque un an plus tard sa suite : TEKKEN 2.

Date de sortie : 1996
2 joueurs
Edité et développé par NAMCO

L'histoire :
Le premier King of Iron Fist Tournament s’achève par une victoire en finale de Kazuya Mishima sur son père Heihachi Mishima. Kazuya animé par sa vengeance jeta son propre père du haut d’un immense ravin, signe fort de la torture qu’il subissait de ce dernier des années auparavant. Il laissa son père pour mort et prit donc le contrôle de la Mishima Zaibatsu.
Son règne transforma la Mishima Zaibatsu en société plus noire et corrompue qu’à l’époque ou elle était contrôlée par son fondateur.
Deux années passèrent et Heihachi qui survécut de sa chute revint pour se venger à son tour et reprendre possession de la Mishima Zaibatsu, il pu compter alors sur l’aide de son fils adoptif Lee Chaolan...
Kazuya décida donc d’organiser le second King of Iron Fist Tournament pour régler ses comptes en famille et par la même occasion se débarrasser de ses ennemis qui convoitent son empire fraichement obtenu…
De nouveaux combattants font alors leur apparition et parmi eux se trouve Jun Kazama, l’un des personnages historiques de la série, à la base engagée au tournoi dans le but d’enquêter sur la Mishima Zaibatsu et Kazuya, elle tombera amoureuse de lui au fil des combats et arrivera à apaiser l’âme du démon le temps d’une idylle.
Mais pour l’heure place au second King of Iron Fist Tournament !

Contenu :
NAMCO aligne la qualité avec la quantité et ce nouveau TEKKEN nous propose donc un panel assez énorme pour l’époque de 25 personnages jouables !
Néanmoins tout comme le premier épisode, on constatera de nombreux doublons sur les attaques et techniques de bases pour chaque personnage principal avec chaque personnage à débloquer (ex : les attaques toupies de Yoshimitsu reprises par Kunimitsu…).
Nous avons donc par défaut 11 personnages jouables directement : parmi les anciens on retrouve Yoshimitsu, Nina Williams, Marshall Law, Heihachi Mishima, Paul Phoenix, King, Michelle Chang et Kazuya Mishima. Les nouveaux de cet opus sont Jun Kazama, Jack-2, et Lei Wulong.
Il y a cette fois 14 personnages à débloquer dans le jeu ! A l’époque ça a été un réel plaisir de se faire le mode arcade avec tous les combattants pour pouvoir tous débloquer !
Parmi les anciens du premier TEKKEN on retrouvera Devil Kazuya, Wang Jinrei, Kunimitsu, Anna Williams, Lee Chaolan, Prototype Jack, Kuma, Armor King et Ganryu, enfin les nouveaux venus sont Roger, Alex, Angel, Baek Doo San et Bruce Irvin.
Concernant le choix des personnages, il semblerait qu’à l’époque sur borne d’arcade nous puissions choisir Baek Doo San directement à la place de Jun Kazama. Cette dernière faisait office de sous boss et n’était donc pas jouable.
Il y a réellement 25 personnages dans le jeu mais 2 d’entre eux se partagent l’avatar dans le choix du combattant : il s’agit de Roger/Alex et de Devil Kazuya/Angel. Les attaques ne changent pas vraiment c’est surtout l’apparence qui change, cette manie de pondre des doublons à tout va sera reprit par NAMCO dans les futurs TEKKEN.
Concernant les modes de jeu nous avons droit à du bien plus conséquent que le premier TEKKEN! NAMCO a donc inclut un mode arcade, un mode 2 joueurs, un contre la montre, un mode survie, un mode combat en équipe, un mode entrainement, et la possibilité dans les options de choisir 2 types de musiques pour les stages : les versions originales de l’arcade et les remix pour la version console ! Et en plus d’une cinématique d’introduction spécialement pour la Playstation qui marquera plus d’un joueur, chaque personnage aura droit à sa scène cinématique de fin en finissant le mode arcade tout simplement.
A souligner le mode entrainement très bien pensé qui affiche les touches directement en combat, nous montre les combos les plus redoutables pour chaque combattant effectués automatiquement par l’IA et de revoir au ralentit toutes les phases de combat à son bon vouloir !
Enfin au niveau des rumeurs et secret, sachez qu’il existait un code permettant de modéliser son combattant en fil de fer (vert de mémoire) et de combattre en vue subjective à la 3ème personne, fun mais injouable ! Il existait aussi une manipulation sur les versions japonaises du jeu qui permettait de revoir les cinématiques de fins de chaque personnage mais malheureusement non disponibles sur nos versions, NAMCO avait donc pensé à un entracte du mode Théâtre de TEKKEN 3 !

Jouabilité :
Ce second TEKKEN reprend parfaitement les bases de son prédécesseur, il y a 4 types de coups, la configuration reste alors inchangée :
X = coup de pied gauche (LK)
O = coup de pied droit (RK)
∆ = coup de poing droit (RP)
□ = coup de poing gauche (LP)
Il ya toujours la possibilité de configurer ses touches à son style de jeu en passant rapidement par le menu option. Mais il reste encore les défauts du premier TEKKEN, à savoir des sauts toujours plus grand (on saute aisément au dessus de son adversaire pour atterrir derrière lui…) et des redressements toujours aussi long (soyez certain de vous prendre une bonne « béquille » avant de pouvoir vous redresser suite à une chute !).
Le système des stages reste identique, on peut se déplacer sur une zone infinie encore une fois. Les combats sont moins rigides mais pas encore assez nerveux, bref ce TEKKEN 2 a sensiblement gardé la même jouabilité que son aïeul.

Graphisme :
On a droit à un réel changement avec TEKKEN 2 et ce en moins d’une année qui nous sépare du premier opus ! Les personnages sont bien mieux modélisés, il y a encore ces aspects cubiques mais ils restent bien moins prononcés que le précédent TEKKEN, et les formes sont bien plus réalistes. A titre de comparaison et c’est l’un des personnages qui m’avait le plus marqué entre les 2 jeux, je pense bien sur à Jack.

Jack dans TEKKEN

Jack-2 dans TEKKEN 2

De plus la posture des combattants durant les combat est plus travaillé et donc plus réaliste à la fois. Ajoutez à ça des stages vraiment magnifiques et envoutants et on ne pourra reprocher que très peu de choses à ce TEKKEN 2. Même les avatars sont plus classes et on a droit à des visages bien plus expressifs et réalistes !
Les stages, pour y revenir, sont bien mieux travaillés et amènent une ambiance unique à ce TEKKEN 2, plus envoutant et un peu plus sombre ils nous immergent totalement dans l’ambiance du jeu avec des compositions sublimes et pour la plupart reprise de TEKKEN premier du nom ! NAMCO a utilisé ingénieusement le jeu d’ombre des stages pour que le sol en 3D sur lequel nous combattons épouse parfaitement le décor de fond qui repose essentiellement sur une photographie : le résultat est tout bonnement enchanteur et magnifique ! Ces stages resteront gravés dans les mémoires, il s’agit des arènes de King, Heihachi, Yoshimitsu, Kazuya et Devil Kazuya.

Ambiance et Bande Son :
NAMCO a envoyé du lourd pour son bébé, vraiment du très lourd, la bande-son est l’une des meilleures si ce n’est la meilleure de tout TEKKEN confondus ! Elle donne une ambiance générale unique au jeu et à mon goût est celle qui illustre au plus proche l’univers de TEKKEN ! On est transporté dans l’univers et dans l’intensité des combats avec de telles compositions ! Des mélodies qui ont marqué toute une génération, des airs que l’on ne peut pas oublier avec le temps ! Il y avait bien sur les musiques de la version Arcade de disponibles mais ce sont surtout celle de la version console que je retiens le plus. Le support du CD audio de la PSX aidant, on a droit à des thèmes qui épousent parfaitement chaque combattant, de plus celle de la version console sont bien plus personnelle que celle de la version arcade, avec des instruments très différents pour chaque composition, Du grand art tout simplement ! Ajoutez à cela les bruitages retravaillés concernant les coups et les chocs, ainsi que les cris et hurlement des personnages pendant les combats, et surtout ces jolis bruits qui faisaient tripper chaque joueur lorsque Heihachi brisait la nuque de son adversaire avec l’une de ses prises au corps à corps, ou encore Paul qui déboitait l’avant bras de son adversaire avec aussi une prise au corps à corps, et il y en a bien d’autre !
Une ambiance unique à TEKKEN 2 a été crée et qui ne se représentera plus par la suite ce qui est bien dommage…pour ceux qui ont un peu oublié, je vous laisse quelques extraits des versions remixé pour la console de SONY.
Thème de Kazuya
Thème de Michelle
Thème de King
Thème de Heihachi
Thème de Yoshimitsu

Conclusion :
Si TEKKEN a instauré les bases du jeu de combat en 3D sur Playstation, TEKKEN 2 a su parfaitement honorer son prédécesseur en marquant toute une génération de joueur : séduit et captivé par l’univers que le soft a pu proposer. Ce n’est pas pour rien que le jeu s’est écoulé à plus de 3 millions d’exemplaires dans le monde ! Il reste une expérience unique en son genre pour un jeu de combat de l’époque et encore aujourd’hui il dégage une aura et un charme qui n’a pas disparu avec les années. Ce jeu est bien plus qu’une référence, il est culte et l’incontournable de la série qu’il ne fallait pas manquer pour juger les épisodes futurs !
A mes yeux TEKKEN 2 reste mon préféré d’aujourd’hui et pas seulement pour la nostalgie ! Pour les fans c’est un tout autre TEKKEN le meilleur de toute la saga : NAMCO avait donc mit la barre très, très haute avec ce volet, tout comme d’autres séries tel que TOMB RAIDER on était en droit d’attendre une suite au moins aussi excellente mais en perte de vitesse… il n’en sera rien car TEKKEN 3 va dépasser toute les espérances des fans de la série. La consécration et la maturité du soft qui lui permet de dégager tout son plein potentiel arrive !

Date de sortie : 1998
2 joueurs
Edité et développé par NAMCO

L'histoire :
Heihachi parvint jusqu’en finale du King Of Iron Fist Tournament 2 et pu vaincre Kazuya. Pour se débarrasser à jamais de son propre fils, il le jeta du haut d’un volcan et reprit enfin les commandes de la Mishima Zaibatsu. A cette même occasion, Heihachi créa les Tekken Forces, sorte d’unité spéciale surentrainée parcourant le monde pour lutter contre les guerres et les crises. Derrière cette jolie présentation, il s’agit en fait de la garde rapprochée de Heihachi Mishima chargée d’éliminer les éventuels menaces qui pourraient lui nuire.
Lors d’une intervention au Mexique, une troupe entière de la Tekken Force est éliminée près d’un ancien temple. Un témoin affirme avoir vu un monstre à la peau verte et aux yeux étincelants détruire un à un les membres de l’équipe. Ce monstre est en fait un ancien dieu mexicain : le dieu du combat Toshin, et plus connut sous le nom de Ogre. Cet ancien dieu s’est réveillé et parcourt le monde à la recherche d’âmes de combattants afin de s’en nourrir et récupérer sa force d’antan. Bon nombres de guerriers ayant participé au King Of Iron Fist Tournament 2 trouveront la mort en croisant son chemin.
Les années passèrent, Ogre fit des ravages : Armor King, Baek Doo San et bien d’autres furent assassinées. Mais Ogre ne se présenta pas devant Heihachi, à la place ce dernier eu la visite d’un jeune garçon prénommé Jin Kazama (le fils de Kazuya Mishima) et alors âgé de 15 ans. Il se présenta comme étant son petit fils et demande de l’aide suite à la mort de sa mère Jun Kazama.
Cette dernière fut attaqué par Ogre, elle pu réchapper de l’attaque in-extremis mais gravement blessé elle eu juste le temps de révéler à son fils les liens originaux avec la famille Mishima.
Heihachi recueille le garçon et l’entraina durant 4 années au style karaté Mishima dans le but de se venger de Ogre. Parallèlement Heihachi avait tout à y gagner en combinant ses forces avec celle de Jin pour se défendre face au Dieu du combat.
C’est ainsi que 19 ans après le dernier tournoi, la Mishima Zaibatsu annonça le troisième King Of Iron Fist Tournament ! Heihachi sentait bien qu’en réunissant les meilleurs combattants du monde, Ogre se présenterait sûrement. L’occasion rêvée pour lui de l’éliminer et récupérer son pouvoir avec l’aide de Jin…

Contenu :
On ne change pas une équipe qui gagne ! NAMCO a subtilement tenté de garder les mêmes combattants que TEKKEN 2 malgré les 19 années qui nous séparent du dernier tournoi !
On a donc droit ici à 23 personnages jouables ! Un tout petit peu moins que le dernier TEKKEN mais avec toujours autant de qualité ! Le délire Roger/Alex laisse place à Gon, un personnage issu d’un manga japonais. Et une mention spéciale au docteur Boskonovitch, certainement le personnage le plus dur à débloquer de TEKKEN 3 en finissant le mode TEKKEN FORCE dont je reviendrais dessus un peu plus loin, un personnage avec une posture d’attaque bien particulière puisqu’il est souvent à terre, mais aux techniques et coups spéciaux diablement efficaces une fois que l’on arrive à le maîtriser !
Enfin le casting par défaut se compose de plusieurs nouveaux, souvent des enfants ou des élèves des précédents combattants : Jin Kazama, Ling Xiaoyu, Hwoarang, Eddy Gordo/Tiger Jackson, et Forest Law.
Les vieux de la vielle répondant présent à cet opus sont Paul Phoenix, Lei Wulong, King, Nina Williams et bien sûr l’éternel Yoshimitsu, ce personnage sera présent dans tous les castings de base avec un look toujours aussi différents selon le jeu !
Nous avons donc un total de 10 personnages de base (le 11ème ; Tiger ne se débloque qu’en finissant le mode arcade avec tout les personnages et il faut sélectionner Eddy avec la touche START pour l’avoir)
A cela ajoutez donc 12 personnages à débloquer en terminant plusieurs modes de jeu et non plus uniquement le mode arcade ! Parmi les anciens on retrouve avec plaisir Heihachi Mishima, Anna Williams, Kuma et…c’est tout ! Soit 9 nouveaux combattants qui apparaissent ici, on a donc en plus Panda (un doublon de Kuma), Julia Chang, Bryan Fury, Mokujin, Gun Jack, Gon, Ogre, True Ogre, et le docteur Boskonovitch.
Bon nombre d’entre eux se débloquent en finissant le mode arcade avec les combattants de base, pour Gon en revanche il faudra le battre dans le mode Tekken Ball et pour le docteur Boskonovitch il faudra finir le mode Tekken Force par 3 fois d’une traite ! Vous l’affronterez alors la 4ème fois dans le tout dernier niveau de ce mode et juste un conseil : ne lui laissez pas le temps d’attaquer.
En ce qui concerne les modes de jeu, NAMCO n’a pas fait dans la dentelles puisqu’en plus des classiques modes de jeu (arcade, 2 joueurs, combat en équipe, contre la montre, survie, entrainement, option) nous avons droit à 3 modes de jeu très sympathique ! Le premier et le moins intéressant de mon humble avis mais qui mérite de s’y attarder un peu dessus pour débloquer le fameux doc.B est le mode Tekken Force, une sorte de Beat Them All, jouable avec tout les personnages du jeu. Ce mode consiste à franchir 4 niveaux remplit de membres de la Tekken Force avec un sous boss représentant l’un des combattants du jeu à chaque fin de stage. Pas spécialement fun, pas non plus très jouable et plutôt mal pensé, l’intérêt de ce mode est qu’il permet de débloquer le personnage le plus original de l’opus avec Gon : le docteur Boskonovitch.
Ensuite on peut débloquer 2 modes cachés et bien plus intéressant en finissant le mode arcade avec les personnages de base : il s’agit du mode Théâtre et du mode Tekken Ball !
Le premier est très agréable car il nous permet de revoir à volonté les fins de chaque combattant de TEKKEN 3 à condition de les avoir finit au moins une fois en mode arcade, mais il propose en plus de cela d’écouter les pistes audio du jeu. Et cerise sur le gâteau : ce mode nous propose d’insérer les jeux TEKKEN 2 et TEKKEN 1 ce qui nous permet de voir et revoir à volonté les fins de tout les combattants et d’écouter toute les pistes audio pour chaque jeu ! Un énorme cadeau pour les fans et surtout pour compenser l’absence du mode théâtre dans TEKKEN 2 qui n’était disponible que sur les versions NTSC.
Le second est certainement le mode qui a attardé un bon nombre de joueurs sur le jeu après l’avoir retourné dans tout les sens : il s’agit du mode Tekken Ball. Sorte de Beach Volley avec un stage spécifique jouable avec tous les combattants de TEKKEN 3, ce mode est déjà bien fun contre l’IA mais il se montre incontournable si on a la chance de pouvoir y jouer à deux ! On choisi son combattant de départ, ensuite on a le choix de la balle (3 au total) qui va influencer sur la quantité des dégâts infligés, une fois dans l’arène le but est de renvoyer la balle dans le camp adverse en utilisant tout les coups possibles pour que l’adversaire ne puisse pas la réceptionner, le must est de pouvoir charger la balle de puissance en fonction des coups spéciaux avec lesquels on va la frapper. L’adversaire peut alors au choix, se défendre face à l’impact ce qui annule la charge de la balle mais il perd un peu de vie, ou alors tenter de la renvoyer par un autre coup spécial ce qui intensifie la charge de la balle et ainsi de suite.
Si vous jouez avec une personne ayant un minimum de maîtrise vous vous retrouverez rapidement avec une balle chargé au maximum (100% de dégât), celle-ci s’enflammera et tuera le premier joueur qui manquera de la renvoyer !
Personnellement j’ai adoré ce mode avec mon beau-frère à l’époque, on se chambrait continuellement avec nos 2 favoris : Eddy pour lui et Bryan pour moi, on pouvait se retrouver sur des parties de 15 minutes à se renvoyer la balle avant que l’un des deux ne craque et n’exécute pas son coup dans le bon timing car oui, la balle pouvait être renvoyée vers l’adversaire plus ou moins rapidement selon le coup donné !
En conclusion un mode de jeu unique qui n’apparaitra plus dans les épisodes suivants, et qui apporte pour revenir à TEKKEN 3 un contenu vraiment exemplaire et bien complet !
Dernier point à ajouter : le docteur Boskonovitch et Gon sont des personnages bonus uniquement dédié à la version console du jeu, ils n’existaient pas sur la borne d’arcade sortit un an auparavant et certains combattants disposaient d’un troisième costume alternatif en plus des deux de base ! Les personnages concernés étaient Jin Kazama, Ling Xiaoyu, Forest Law, Gun Jack et un surtout qui a marqué les petit boutonneux que nous étions : celui de la belle Anna Williams !

Jouabilité :
De la nouveauté, en veux-tu, en voila !
Pour commencer ce troisième TEKKEN reprend parfaitement les bases de son prédécesseur, il y a 4 types de coups, la configuration reste alors toujours inchangée :
X = coup de pied gauche (LK)
O = coup de pied droit (RK)
∆ = coup de poing droit (RP)
□ = coup de poing gauche (LP)
Et on a toujours la possibilité de configurer ses touches à son style de jeu en passant rapidement par le menu option. Mais cette fois NAMCO a répondu présent dans le renouvellement de son gameplay :
Il est enfin possible de se relever rapidement après une chute sans forcément se prendre un coup entre temps ! (Alléluia !!)
Nous avons droit à l’apparition des pas de côté, ce qui permet désormais d’exécuter des projections avant, arrière et de côté ! A l’époque je me suis amusé à toute les utiliser par combattants juste pour le plaisir de la découverte ! A noter que cet épisode comporte un nombre impressionnant de projections. De plus ces fameux petits pas de côté nous permettent de parer une attaque, voir d’utiliser de nouvelles attaques spéciales en les utilisant judicieusement ! Le fameux coup de poing de Jin Kazama (reprit de son père) s’exécute après l’un des ces fameux pas !
Certains personnages possèdent désormais des positions particulières avant une de leurs attaques ! Très classe pour la plupart, elles permettent d’enchainer sur des combos dévastateurs ! De mémoire les personnages concernés sont Xiaoyu, Eddy, Lei, Hwoarang et le fameux docteur Boskonovitch !
Enfin il est possible dans cet épisode de maintenir en l’air son adversaire par une série de plusieurs combos bien placés qui l’empêchent de toucher le sol avant d’avoir encaissé un maximum de dégâts, cette nouveauté sera reprise dans les futurs TEKKEN et sera bien sur usée et abusée dans les modes en ligne des derniers TEKKEN par les joueurs !
Le jeu a donc gagné en rapidité et en fluidité surtout grâce aux redressements rapides qui donnent du nerf aux affrontements ! Les sauts ont également été corrigés et semble enfin plus proche de la réalité que ceux des deux premiers épisodes, il n’est donc plus possible de passer derrière l’adversaire avec un simple saut. La liste des combos et des coups spéciaux pour chaque combattant a aussi été élargie avec bien plus de variantes et de combinaisons possibles en se concentrant sur son personnage favori !
En gros NAMCO a enfin dévoilé le plein potentiel de sa série, une véritable baffe de gameplay comparé à TEKKEN 2, du tout bon, et ce n’est pas par hasard si TEKKEN 3 se joue encore aujourd’hui avec un réel plaisir !

Graphisme :
On ne peut vraiment rien reprocher à TEKKEN 3 de ce côté-là (tout comme les autres domaines en fait, mit a part la bande son…).
Certes le jeu n’exploitait pas encore le réel potentiel de la Playstation (nous n’étions qu’en 98’) mais détruisait totalement ses concurrents si on les comparait ! (Ehrgeiz et Dead Or Alive pouvaient aller se rhabiller sans paraitre grossier)
Les personnages ont encore gagné en finesse et l’esthétique pour chacun d’entre eux a été bien plus soignée que les précédents opus (le pantalon traditionnel de Heihachi : tout simplement la classe totale !), de plus les variantes de costumes sont très distinctes et permettent réellement d’avoir sa préférence lors du choix du combattant ! (J’ai toujours préféré la tenue de combat traditionnel de Hwoarang proche de celle de son maître Baek Doo San à sa tenue de motard bad-boy…) Enfin les formes cubiques sont bien plus difficiles à distinguer que dans TEKKEN 2 qui lui-même avait déjà fait un net progrès par rapport au premier épisode !
Concernant les stages, on prend les mêmes et on recommence, si NAMCO a souhaité donner un coup de jeune à TEKKEN 3 en optant pour des décors plus urbains et un peu plus sales que les deux précédents opus, l’éditeur n’a en revanche pas fait l’effort d’apporter un renouveau à son système de conception des stages : ainsi on se contentera d’arène avec un sol en 3D et limité par un décor pré calculé, on pourrait s’en contenter mais toujours est-il qu’après 3 ans depuis la sortie du premier TEKKEN, les stages restent désespérément vides et dénués de la moindre animations ou d’un quelconque spectateur ! On va dire que ce n’est qu’un caprice mais un petit effort de ce côté-là aurait été vraiment agréable pour l’ensemble du jeu.
NAMCO a quand même essayé de masquer ce vide en optant pour une caméra plus rapproché des combattants par rapport aux premiers TEKKEN, de par ce choix on est moins vigilant sur le décor de fond et on se concentre plus sur les personnages. Ce choix offre aussi une rapidité accrue au niveau des combats car la caméra s’adapte bien plus rapidement aux mouvements des combattants.
Néanmoins NAMCO rectifiera ce défaut avec l’arrivée de TEKKEN TAG TOURNAMENT sur PS2, ce sera d’ailleurs l’un des arguments de vente de l’éditeur de présenter des spectateurs mobiles dans les stages…
Mais pour clore cette catégorie, TEKKEN 3 s’en sort avec les honneurs, ces décors vides ne sont rien par rapport à l’esthétique des combattants présentés, il ne faut pas oublier que c’était la toute première fois dans le monde du jeu vidéo que l’on pouvait contrôler un personnage qui pratiquait l’art de la capoeira !

Ambiance et Bande Son :
On arrive au point sensible de ce TEKKEN 3, mais je préfère le rappeler : ce n’est que mon humble avis, donc libre à vous de ne pas adhérer à mes propos.
Je n’ai rien à redire concernant les bruitages des coups ainsi que les cris des personnages, ils ont été retravaillés et peaufiné pour la plupart de qui donne un résultat excellent ! La ou je bloque c’est malheureusement la bande son et surtout l’ambiance qui séparent en tout point TEKKEN 3 de ses prédécesseurs !
On sent très bien que NAMCO a prit un tournant dans ce nouvel opus, tournant qui se confirmera aisément avec TEKKEN 4 d’ailleurs, mais ils ont essayé d’apporter du changement là ou il n’y en avait pas vraiment besoin.
Ce TEKKEN 3 est un peu le rebelle de la saga, avec un effet plus rock et plus punk, l’essence des premiers TEKKEN est totalement détruite, on le ressent grandement avec les musiques à base de rock principalement et d’une pincée d’électro. Les compositions ne sont pas mauvaises loin de là et restent assez variés, mais elles se distinguent moins que dans TEKKEN 2, d’ailleurs le nombre de compositions a bien diminué entre TEKKEN 2 et TEKKEN 3 : 82 morceaux pour le premier et seulement 45 pour le second. Ceci s’explique surtout par le fait qu’il n’y a pas eu de thèmes remixé pour la version console concernant les personnages à débloquer dans le jeu.
Et par une inévitable conséquence c’est toute l’ambiance du jeu qui prend un sacré coup ! Avoir opté pour des décors plus urbain ok, mais toujours aussi vide ça ne colle pas du tout avec la bande son ! Vous avez déjà vu un manège en activité et totalement vide vous ? Ah oui Silent Hill 3 aussi…

L’ambiance parait donc plus électrique et plus jeune que TEKKEN 2, on adhère ou pas. Personnellement j’ai préféré de loin l’ambiance plus froide et plus envoutante de TEKKEN 2 avec les mélodies qui retranscrivaient parfaitement la trame principale de l’histoire. Mais encore une fois ce n’est qu’un avis personnel, si vous n’avez connut que TEKKEN 3, forcément vous ne pouvez pas être en accord avec mon opinion.

Conclusion :
Mais alors qu’aurait-il fallu faire pour ce TEKKEN 3 ? Osons rêver : reprendre l’ambiance et la bande son de TEKKEN 2 et l’inclure dans TEKKEN 3 en conservant le casting, les graphismes et la jouabilité !
Ah oui on n’est pas passé loin d’un TEKKEN parfait avec cet opus ! Au-delà de ces caprices qui finalement ne nuisent pas à la qualité générale du titre, NAMCO nous a pondu un véritable bijou de renouveau et de créativité !
L’éditeur n’a pas hésité à revoir le gameplay de son bébé et s’est risqué à nous proposer un panel relativement important de nouveaux combattants avec de nouveaux styles de combat qui ont finalement séduit l’ensemble des fans de la série.
Le contenu plus que généreux du soft a grandement contribué à son succès, et le casting fut l’un des plus appréciables de toute la série avec bien moins de doublons que TEKKEN 2.
Au final, il reste la référence absolue des jeux de baston en 3D de l’ère 32bits, et il est considéré par les fans comme le meilleur épisode de toute la saga !
Le jeu s’écoulera à pas loin de 7 millions d’unités vendues à travers le monde, soit le TEKKEN le plus vendu de toute la saga : chapeau bas NAMCO !

Pour finir avec cette rétrospective, je n’ai pas pu m’empêcher d’établir un petit top 5 des fins les plus marquantes et des fins les plus WTF des TEKKEN de la PSX. Car oui, la série de NAMCO doit aussi son succès à ses nombreuses cinématiques de fin que beaucoup d’entre nous se souviennent encore de nos jours, certaines étaient touchantes, dramatiques et d’autres totalement déjantés et hors sujet en rapport avec l’histoire principale !
Ce n’est qu’un top à titre personnel, en espérant qu’elles vous rappelleront de bons souvenirs.

En espérant vous avoir transporté le temps d’une lecture dans l’univers de TEKKEN, merci d’avance à tout ceux qui auront eu le courage de me lire.

TOP 5 des vidéos de fins les plus WTF :

5) Fin de Roger dans TEKKEN 2 pour la musique surtout !

4) Fin de Nina dans TEKKEN pour la gifle donnée à Anna !

3) Fin de Xiaoyu dans TEKKEN 3 avec la correction infligée à Heihachi Mishima !

2) Fin de Mokujin dans TEKKEN 3 pour son acharnement sur la borne d’arcade !

1) Fin de Gon, dans TEKKEN 3 juste la plus épique !

TOP 5 des vidéos de fins les plus Marquantes :

5) Fin de Kazuya dans TEKKEN qui jette Heihachi du haut d’un ravin.

4) Fin de Heihachi dans TEKKEN 2 qui jette son fils dans un volcan.

3) Fin de Jin Kazama dans TEKKEN 3 avec la traitrise de Heihachi.

2) Fin de Kazuya dans TEKKEN 2 qui utilise Heihachi comme bouclier contre Devil, la musique de cette fin est tout simplement magistrale (au moins pour le début).

1) Fin de Jun Kazama dans TEKKEN 2 qui se fait une petite ballade en foret bien sympa avec tout plein d’animaux (un peu de douceur dans ce monde de brute).