C'est plus ou moins ça dans le fond mais c'est assez complexe, oui. Après, la NWOBHM c'est pas un style mais, comme le "W" l'indique, une vague inscrite dans une certaine période.
Héhé oui, on aime bien coller des nouveaux genres a posteriori ^^ Comme Sabbath devait dire qu'ils faisaient du rock lourd au début...
Et c'est vrai qu'en l'espace de 20 ans, ya eu une émergence d’énormément de sous-genre dans le rock/métal. Mais bon, tout ça en soit c'est de la sémantique et de l'étiquetage, tout ce qui compte c'est que le son soit bon ! ^^
KyloR a écrit:
Puisqu'on balance les classement, mon préféré est Somewhere in Time (dont personne ne parle jamais alors que c'est le meilleur bordel ^^), Powerslave en second (j'ai étrangement du mal avec Killers que je trouve peu mémorable), avec Seventh Son en troisième, NotB en quatrième et BNW en 5e pour quand même citer un album post-retour Dickinson.
Et au contraire moi, je trouve le 1e album avec Bailey (X Factor)... intéressant. C'est vraiment l'album de la rupture, au ton très sombre et au son de guitare beaucoup plus désaturé. Il me plaît même s'il y a quand même pas mal de déchets.
Ah mais Somewhere est très bien aussi :D
X-Factor a des idées (Sign of the Cross tue tout par exemple), mais je trouve que c'est le premier où ça commence à sévèrement pédaler dans la semoule. Et on arrive aussi au stade où Harris fait répéter 15 fois le titre de la chason à Bailey...
Et c'est vrai qu'en l'espace de 20 ans, ya eu une émergence d’énormément de sous-genre dans le rock/métal. Mais bon, tout ça en soit c'est de la sémantique et de l'étiquetage, tout ce qui compte c'est que le son soit bon ! ^^
Ouais, évidemment... après les étiquetages c'est quand même souvent utile :
- bonjour, je cherche du metal
- bonjour, euh... c'est un peu vague m'sieur vous trouvez pas ?
Alors que si tu débarques en mode :
- bonjour, je cherche du heavy typé 80 inscrit dans la NWOBHM avec un côté prog', des morceaux de 7 minutes, un mixage à la truelle sans que cela ne soit symphonique mais avec un aspect punk dans sa production
- bonjour, oui on a deux ou trois trucs comme ça mais c'est 500€ le disque aujourd'hui
^^
Sinon, pour Iron Maiden, j'avais appris Transylvania, The Trooper, Phantom of the Opera et Fear of the Dark à la gratte à l'époque. J'avais appris pas mal de Judas Priest aussi mais maintenant, vu que j'ai pas gratté depuis des années, le seul morceau que je dois être capable de jouer doit être Breaking the Law de Judas Priest. lel
Je zappe à tout hasard dans la partie NWOBHM de ta vidéo — la seule que j'aborderai ici — vu que je connais le sujet : classer Judas Priest dans cette vague est l'erreur qu'on retrouve le plus sur le web. Judas Priest a beau être britannique et avoir pondu des albums durant cette période, il a émergé bien avant le début de la vague NWOBHM et n'a clairement rien à voir avec celle-ci.
C'est pas une question de jouer au puriste et de faire passer la NWOBHM pour un club privé ou je ne sais quoi mais c'est juste hors-sujet : la NWOBHM est constituée de groupes qui émergent à un certain moment, avec une certaine couleur de son, développant ainsi un certain style imprégné des délires punks de l'époque. Autre groupe souvent évoqué : Motörhead. Lui, c'est un peu plus compliqué car s'il est clairement un groupe qui a influencé la direction musicale de la NWOBHM, il n'est pas à inclure dans la vague au sens strict. D'ailleurs, pour faire le parallèle avec le cas Iron Maiden décrit plus loin, The Number of the Beast est tout sauf un exemple pertinent du style de cette NWOBHM (les deux premiers albums d'Iron Maiden sont clairement plus représentatifs).
Encore une fois, je suis pas là pour transformer l'histoire du heavy en dérive sectaire ou je ne sais quoi mais voilà, désolé, ça pique toujours mon petit cœur de passionné que de lire de telles étourderies.^^ D'ailleurs, il faudrait que je me remette à lire la fameuse encyclopédie de Ian Macmillan, expert dans la NWOBHM qui a écrit environ 800 pages sur le sujet mais, dans mes souvenirs, il n'aborde pas du tout Judas Priest si ce n'est juste quelques mentions ici et là dans la biographie de certains groupes (mais Judas Priest n'a pas sa propre page contrairement aux plus de 520 groupes décrits dans ce gros pavé).
Pictish Trail
(Si vous venez de vous rouler un jocko, ça ne pouvait pas mieux tomber.)
Band of Horses
Mall Girl
Yves Simon - Zelda
Zelda Fitzgerald, qui fut l’épouse de l’auteur F. Scott Fitzgerald, a elle-même écrit un recueil de nouvelles mais surtout un roman, Accordez-moi cette valse, où elle dévoile à mots couverts sa relation avec Scott. Du reste, avant la publication, furieux de découvrir des pans entiers de leur vie privée, Scott lui somma de réécrire certains passages. En réalité c’est moins la pudeur que l’hypocrisie qui animait le bonhomme, vu qu’il se rendait coupable du même étalage dans ses propres écrits – le personnage de Nicole Driver, dans Tendre est la Nuit, est le portrait craché de Zelda. Mais Scott ne taquinait pas que la mauvaise foi et la jalousie. Son rapport à l’alcool était tel qu’il n’hésitait pas à envoyer les mains. De brimades en sévices, vivre avec une ordure autoritaire conduisit Zelda en hôpital psychiatrique. En 1936, internée à vie, l’hôpital d’Asheville sera son tombeau, elle y meurt en 1948 à la suite d’un incendie faisant plusieurs victimes. A-t-elle provoqué l’incendie ? Rien ne permettra de le prouver. Son mariage, pourtant, connut des heures moins sombres. Très en vogue dans la presse mondaine, le couple Scott et Zelda incarnait au début l’extravagance et l’insouciance des années 1920, ces années surnommées « folles », première rencontre avec un mot qui ne quittera plus la jeune femme.
C’est pour tout ça que Yves Simon, en 1977, lui consacre une chanson où il évoque une fille ressemblant à la Zelda de Scott. Et que Miyamoto, en 1986, comme chacun sait, donne le nom de Zelda à sa princesse connue aujourd’hui des petits et grands du monde entier. Tandis que Scott, ben, on l’a un peu oublié. Miyamoto a offert à Zelda la plus belle des revanches. Comme un roman noir qui finit bleu.
Quant au classement de Priest dans la NWOBH (mais aussi cité dans la catégorie Heavy Metal Progenitors), il est sans doute discutable mais en un sens, ils ont fait parti des groupes qui ont façonnés ce son. Bon après c'est sur que niveau Punk, c'est pas trop sur un album du Priest que tu vas trouver ça.
Bref.
Pour ça qu'au fond, c'est un peu "puéril" les étiquetages à outrance, car on finira toujours par pinailler sur ce qu'est vraiment tel ou tel groupe, tel ou tel album voir telle ou telle chanson ^^
@Trikounet : pas mal tes titres ! Mon seul petit regret, comme beaucoup de la NWOBH, c'est que les chanteurs manquent un poil de puissance dans leurs voix, à part le Grim Reaper qui envoie du lourd !
@Trikounet : pas mal tes titres ! Mon seul petit regret, comme beaucoup de la NWOBH, c'est que les chanteurs manquent un poil de puissance dans leurs voix, à part le Grim Reaper qui envoie du lourd !
En fait, ça a jamais été trop présent ni forcément recherché dans l'élaboration du "style global" de la NWOBHM cette volonté de puissance vocale, en tout cas pas durant les trois premiers quarts de cette vague : même chez Iron Maiden, si tu compares les deux premiers albums à un truc comme Powerslave, tu verras qu'il y a une certaine différence et que les vocalises de Paul Di'Anno essayent beaucoup plus de perpétuer certaines racines punks que Dickinson qui, lui, pousse la gueulante. Si le bon vieux Steve de Grim Reaper balance la purée, c'est aussi parce que le disque date de 87 et que la NWOBHM était morte à ce moment-là, avec toutefois quelques survivants ici et là qui auront tenté quelques trucs en piochant quelques idées chez les gens qu'ils auront parfois eux-mêmes inspirés.
Si tu reviens au début de la vague, t'as par exemple Praying Mantis qui avait un style assez atypique. Genre, ce morceau, Thirty Pieces of Silver sorti à l'origine sur un EP en... 1980 (!) : un riff typiquement heavy — qui pourra rappeler celui qu'Iron Maiden utilisera par la suite pour 2 Minutes to Midnight au passage — mais une voix qui va plutôt faire penser à certaines productions progressives des années 70.
Je pense qu'il a fallu attendre 1983 - 1984 à peu près pour qu'on commence à avoir cet esprit bien énervé, même si l'album Court in the Act de Satan tente deux ou trois trucs dans ce style (j'ai posté Trial by Fire plus haut, par exemple). Parce que, vraiment, quand t'écoutes des productions entre 79 et 82, c'est pas vraiment le genre de metal auquel on s'attend forcément quand on parle de heavy :
Vieux morceaux de la NWOBHM ▼▲
Donc voilà, il faut vraiment aimer les directions prises par les pionniers de cette vague. Après, si on veut du heavy énervé dans les 80's, il faut plutôt aller voir du côté de la période post-1984 et peut-être même sortir de la Grande-Bretagne. Donc voilà, la NWOBHM aura inspiré de près ou de loin des trucs comme :
Heavy classique de quatre pays différents ▼▲
USA :
Allemagne :
France :
Japon :
Et, à notre époque, on a des trucs comme ça, ici au Canada :
Bref, la NWOBHM fut éphémère mais tellement importante : sans elle, pas de thrash, pas de black, pas de death, pas de speed car tous ces sous-genres ont émergé de cette vague. :)
Héhé oui, on aime bien coller des nouveaux genres a posteriori ^^ Comme Sabbath devait dire qu'ils faisaient du rock lourd au début...
Et c'est vrai qu'en l'espace de 20 ans, ya eu une émergence d’énormément de sous-genre dans le rock/métal. Mais bon, tout ça en soit c'est de la sémantique et de l'étiquetage, tout ce qui compte c'est que le son soit bon ! ^^
Ah mais Somewhere est très bien aussi :D
X-Factor a des idées (Sign of the Cross tue tout par exemple), mais je trouve que c'est le premier où ça commence à sévèrement pédaler dans la semoule. Et on arrive aussi au stade où Harris fait répéter 15 fois le titre de la chason à Bailey...
Après HooperVania, mon nouveau projet !
Oui.
Je me réveille parfois la nuit, en sueur, au son du refrain de The Angel and the Gambler... xD
Ouais, évidemment... après les étiquetages c'est quand même souvent utile :
- bonjour, je cherche du metal
- bonjour, euh... c'est un peu vague m'sieur vous trouvez pas ?
Alors que si tu débarques en mode :
- bonjour, je cherche du heavy typé 80 inscrit dans la NWOBHM avec un côté prog', des morceaux de 7 minutes, un mixage à la truelle sans que cela ne soit symphonique mais avec un aspect punk dans sa production
- bonjour, oui on a deux ou trois trucs comme ça mais c'est 500€ le disque aujourd'hui
^^
Sinon, pour Iron Maiden, j'avais appris Transylvania, The Trooper, Phantom of the Opera et Fear of the Dark à la gratte à l'époque. J'avais appris pas mal de Judas Priest aussi mais maintenant, vu que j'ai pas gratté depuis des années, le seul morceau que je dois être capable de jouer doit être Breaking the Law de Judas Priest. lel
Bon, j'ai évoqué la NWOBHM, donc allez :
De la sémantique ? Cours voir cette vidéo.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Je zappe à tout hasard dans la partie NWOBHM de ta vidéo — la seule que j'aborderai ici — vu que je connais le sujet : classer Judas Priest dans cette vague est l'erreur qu'on retrouve le plus sur le web. Judas Priest a beau être britannique et avoir pondu des albums durant cette période, il a émergé bien avant le début de la vague NWOBHM et n'a clairement rien à voir avec celle-ci.
C'est pas une question de jouer au puriste et de faire passer la NWOBHM pour un club privé ou je ne sais quoi mais c'est juste hors-sujet : la NWOBHM est constituée de groupes qui émergent à un certain moment, avec une certaine couleur de son, développant ainsi un certain style imprégné des délires punks de l'époque. Autre groupe souvent évoqué : Motörhead. Lui, c'est un peu plus compliqué car s'il est clairement un groupe qui a influencé la direction musicale de la NWOBHM, il n'est pas à inclure dans la vague au sens strict. D'ailleurs, pour faire le parallèle avec le cas Iron Maiden décrit plus loin, The Number of the Beast est tout sauf un exemple pertinent du style de cette NWOBHM (les deux premiers albums d'Iron Maiden sont clairement plus représentatifs).
Encore une fois, je suis pas là pour transformer l'histoire du heavy en dérive sectaire ou je ne sais quoi mais voilà, désolé, ça pique toujours mon petit cœur de passionné que de lire de telles étourderies.^^ D'ailleurs, il faudrait que je me remette à lire la fameuse encyclopédie de Ian Macmillan, expert dans la NWOBHM qui a écrit environ 800 pages sur le sujet mais, dans mes souvenirs, il n'aborde pas du tout Judas Priest si ce n'est juste quelques mentions ici et là dans la biographie de certains groupes (mais Judas Priest n'a pas sa propre page contrairement aux plus de 520 groupes décrits dans ce gros pavé).
(Si vous venez de vous rouler un jocko, ça ne pouvait pas mieux tomber.)
C’est pour tout ça que Yves Simon, en 1977, lui consacre une chanson où il évoque une fille ressemblant à la Zelda de Scott. Et que Miyamoto, en 1986, comme chacun sait, donne le nom de Zelda à sa princesse connue aujourd’hui des petits et grands du monde entier. Tandis que Scott, ben, on l’a un peu oublié. Miyamoto a offert à Zelda la plus belle des revanches. Comme un roman noir qui finit bleu.
Haha, je l'avais déjà vue ^^
Quant au classement de Priest dans la NWOBH (mais aussi cité dans la catégorie Heavy Metal Progenitors), il est sans doute discutable mais en un sens, ils ont fait parti des groupes qui ont façonnés ce son. Bon après c'est sur que niveau Punk, c'est pas trop sur un album du Priest que tu vas trouver ça.
Bref.
Pour ça qu'au fond, c'est un peu "puéril" les étiquetages à outrance, car on finira toujours par pinailler sur ce qu'est vraiment tel ou tel groupe, tel ou tel album voir telle ou telle chanson ^^
@Trikounet : pas mal tes titres ! Mon seul petit regret, comme beaucoup de la NWOBH, c'est que les chanteurs manquent un poil de puissance dans leurs voix, à part le Grim Reaper qui envoie du lourd !
Après HooperVania, mon nouveau projet !
En fait, ça a jamais été trop présent ni forcément recherché dans l'élaboration du "style global" de la NWOBHM cette volonté de puissance vocale, en tout cas pas durant les trois premiers quarts de cette vague : même chez Iron Maiden, si tu compares les deux premiers albums à un truc comme Powerslave, tu verras qu'il y a une certaine différence et que les vocalises de Paul Di'Anno essayent beaucoup plus de perpétuer certaines racines punks que Dickinson qui, lui, pousse la gueulante. Si le bon vieux Steve de Grim Reaper balance la purée, c'est aussi parce que le disque date de 87 et que la NWOBHM était morte à ce moment-là, avec toutefois quelques survivants ici et là qui auront tenté quelques trucs en piochant quelques idées chez les gens qu'ils auront parfois eux-mêmes inspirés.
Si tu reviens au début de la vague, t'as par exemple Praying Mantis qui avait un style assez atypique. Genre, ce morceau, Thirty Pieces of Silver sorti à l'origine sur un EP en... 1980 (!) : un riff typiquement heavy — qui pourra rappeler celui qu'Iron Maiden utilisera par la suite pour 2 Minutes to Midnight au passage — mais une voix qui va plutôt faire penser à certaines productions progressives des années 70.
Je pense qu'il a fallu attendre 1983 - 1984 à peu près pour qu'on commence à avoir cet esprit bien énervé, même si l'album Court in the Act de Satan tente deux ou trois trucs dans ce style (j'ai posté Trial by Fire plus haut, par exemple). Parce que, vraiment, quand t'écoutes des productions entre 79 et 82, c'est pas vraiment le genre de metal auquel on s'attend forcément quand on parle de heavy :
Donc voilà, il faut vraiment aimer les directions prises par les pionniers de cette vague. Après, si on veut du heavy énervé dans les 80's, il faut plutôt aller voir du côté de la période post-1984 et peut-être même sortir de la Grande-Bretagne. Donc voilà, la NWOBHM aura inspiré de près ou de loin des trucs comme :
Et, à notre époque, on a des trucs comme ça, ici au Canada :
Bref, la NWOBHM fut éphémère mais tellement importante : sans elle, pas de thrash, pas de black, pas de death, pas de speed car tous ces sous-genres ont émergé de cette vague. :)
Bonjour à tous !
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)