Claudio Lolli, tu peux y aller parce que c'est vraiment de la poésie en musique. Le pote en question, qui finit sa thèse d'ailleurs, a eu la chance de le rencontrer chez lui avant qu'il ne décède. Il m'a raconté ce moment unique où ils ont parlé des chansons et des textes de ses chansons. Il en a été tout ému.
Après, il y a aussi Fabrizio de Andre qui est une sorte de Brassens italien truc de ouf.
J'l'avais déjà postée aussi celle-là mais c'est tellement proche en ce qui concerne la voix, la première fois j'ai cru que Brassens avait chanté en italien.
@Depakote et Takanaka : Ce Star Wars Samba est une sacré découverte dont je n'avais jamais entendu parler. Merci Takanak
@Depakote : En ce qui concerne Rain, j'ai aussi bien apprécié la musique de Yugo Kanno bien dans l'ambiance du titre. Un jeu assez original qui a une petite saveur à l'ancienne et m'a fait penser par quelques aspect à Resident Evil 3, l'horreur et l'action en moins. Même s'il ne tient pas toutes ses promesses, c'est une belle expérience.
Sans transition
Take, take all you need
And I'll compensate your greed
With broken hearts
Sell, I'll sell your memories
For 15 pounds per year
But just the good days
En 1966, lorsque Truffaut réclama pour son film Fahrenheit 451 (et, deux ans plus tard, La Mariée était en noir) le concours de Bernard Herrmann, ce dernier ne cacha pas son étonnement : « Pourquoi faire appel à moi alors que vous avez en France les meilleurs compositeurs du XXème siècle comme Boulez ou Messiaen ? » Ce à quoi Truffaut répondit : « Parce que vous, Monsieur Herrmann, vous écrivez la musique du XXIème siècle. » Bon, on sait aussi l’immense admiration de Truffaut pour Hitchcock. S’offrir le son « Herrmann » était assurément un rêve qu’il souhaitait voir se matérialiser.
En parlant d’Hitchcock, la vidéo ci-dessous, brève analyse de la musique de Psycho, met en lumière l’accord qu’on entend au tout début du film. Hanté, violent, essentiel, cet accord est la clé de voûte sur laquelle repose l’entière partition. Mais pas uniquement. C’est un type d’accord (mineur avec une 7ème majeure) que Hermann affectionne pour l’ambiguïté que crée le mélange majeur-mineur (gai-triste). Il l’a utilisé sur plein d’autres films. Pour le reste, dissonances, changements de registre, renversements d'intervalles, Herrmann traite le leitmotiv, non pas à la sauce hollywoodienne, mais comme un mal nécessaire. Si le leitmotiv classique est fondé sur la reconnaissance, il semble partir là d'une idée de contamination qui anéantit toute envolée des cordes. D'où la tension, l'angoisse. On n'assiste plus à une projection d'images et de sons, mais à l'action visible et instantanée qu'ils exercent les uns sur les autres, à leur transformation : la pellicule est vampirisée. Voici donc le « Psycho Chord » ou comment une petite grappe de notes a participé à l’heureux mystère qui donne naissance à un style.
Bernard Herrmann — Musique d’ouverture de l’épisode The Lonely issu de la série The Twilight Zone (La Quatrième Dimension)
Bernard Herrmann — Suite tirée du film Obsession (1976) que Brian de Palma a écrit sur mesure pour le compositeur. En effet, ce film est une sorte de remake-hommage de Vertigo (Sueurs Froides) d'Hitchcock. Or, en 1958, Herrmann écrivit la musique de Vertigo sans pouvoir la diriger en raison d'une grève des musiciens à laquelle il se joignit par solidarité. Dans l’urgence, la production de l’époque fit alors enregistrer le score en Angleterre sous la direction de Muir Mathieson. Sachant les profonds stigmates que gardait Herrmann de ce rendez-vous manqué, De Palma, en 1975, le convainc d’écrire un truc dans la même veine pour Obsession en consacrant une large part du budget à la musique. Herrmann bénéficie ici d'un orchestre philharmonique très étendu, comprenant un orgue d'église et une chorale. Le résultat est là. La qualité d'écriture dépasse celle de Vertigo, selon les propos du compositeur lui-même. À l’extrême fin de sa vie, c’est le plus beau cadeau qu’il pouvait recevoir de son ami Brian de Palma.
Claudio Lolli, tu peux y aller parce que c'est vraiment de la poésie en musique. Le pote en question, qui finit sa thèse d'ailleurs, a eu la chance de le rencontrer chez lui avant qu'il ne décède. Il m'a raconté ce moment unique où ils ont parlé des chansons et des textes de ses chansons. Il en a été tout ému.
Après, il y a aussi Fabrizio de Andre qui est une sorte de Brassens italien truc de ouf.
J'l'avais déjà postée aussi celle-là mais c'est tellement proche en ce qui concerne la voix, la première fois j'ai cru que Brassens avait chanté en italien.
EDIT :
Je rajoute encore Edoardo Bennato.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
@Depakote et Takanaka : Ce Star Wars Samba est une sacré découverte dont je n'avais jamais entendu parler. Merci Takanak
@Depakote : En ce qui concerne Rain, j'ai aussi bien apprécié la musique de Yugo Kanno bien dans l'ambiance du titre. Un jeu assez original qui a une petite saveur à l'ancienne et m'a fait penser par quelques aspect à Resident Evil 3, l'horreur et l'action en moins. Même s'il ne tient pas toutes ses promesses, c'est une belle expérience.
Sans transition
Take, take all you need
And I'll compensate your greed
With broken hearts
Sell, I'll sell your memories
For 15 pounds per year
But just the good days
Sell kids for food
C'est une idée, ça !
Allons-y pour l'horreur !
Action !
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Bernard Herrmann — Musique d’ouverture de l’épisode The Lonely issu de la série The Twilight Zone (La Quatrième Dimension)