[PS4][PS5][XONE][XS][PC] Dying Light 2

J'ignore si ce message sera lu, je sais que toute la communauté du forum est actuellement sur Elden Ring, mais je voulais vous faire part de mon retour après avoir dépassé la centaine d'heure de jeu sur ce DL2, qu'on a presque déjà oublié et qui fera sans doute partie des titres les plus mésestimés de cette année 2022, tout comme un Dishonored 2 & un Hitman le furent en 2016, en dépit de leurs nombreuses qualités. J'attendais cette suite, avec une certaine appréhension, le développement ayant été assez chaotique et je suis surpris de voir qu'après autant d'heures passées dessus, je m'amuse toujours autant. C'est assez rare pour être noté! D'habitude, avec les open world générique, il y a un décrochage avec moi qui s'opère passé le cap de la 20eme heure de jeu et là, les dizaines s'enchaînent sans lassitude.

Le jeu n'est pourtant pas sans défauts! La structure du bousin est extrêmement classique, avec marqueurs d'objectifs, on retrouve les mêmes activités annexes sur toute la carte, la composante RPG, au niveau du loot et du craft, peut s'avérer aussi chronophage que futile, mais je trouve que les bons points surclassent largement tout ça.

Déjà, il y a un style et une ambiance qui me fait crocher dedans, presque au même titre que dans un Fallout ou un TES, et le gameplay est beaucoup plus souple que dans les deux grandes licences de Bethesda! J'irai en dire un mot sur le topic du futur TESVI, mais je crois qu'on est ici en face d'un exemple à copier pour de bons combats au c.a.c en vue subjective. Quant à l'exploration, la liberté de déplacement et juste démentielle! Au début, lorsque l'on se trouve sur la première carte du jeu, c'est déjà assez bluffant, mais lorsque l'on arrive dans le centre-ville, avec tous ses building, ça devient ahurissant! Sans déconner, si le plaisir d'explorer et de parcourir la carte d'un jeu est le point le plus important pour vous dans un jeu en monde ouvert, vous devriez essayé ce DL2 car, j'ai bien l'impression d'être en face d'un exemple en la matière et ça me tue que personne ne semble s'en être rendu compte. A mes yeux, c'est tout simplement le meilleur open world urbain ever!

Hier, j'ai vécu un moment qui m'a fait halluciner, faut que je vous raconte. Je devais grimper au sommet d'un building, afin d'activer une antenne radio, une activité assez banale et sans grand intérêt, mais qu'importe la destination si le voyage en vaut la chandelle! Déjà, il faut l'atteindre l'antenne et dans Dying Light, l'escalade n'est pas aussi automatisée que dans un Uncharted : les endroits où l'on peut s'accrocher sont assez visibles, mais il vaut mieux ne pas trop se précipiter et prendre parfois le temps de réfléchir à ce que l'on va faire, avant de se lancer dans des acrobaties, sachant qu'on a une barre d'endurance et qu'une fois celle-ci vidée, c'est la chute, potentiellement mortelle et qu'en cas de décès, on respawn non-pas au pied de l'immeuble, mais près de la couchette la plus proche que l'on a débloquée, qu'elle soit à 100-500m, ou 1km... Bref! Après avoir escalader la façade pendant de longues minutes à l'aide de mon grappin et avoir failli me viander 2-3 fois, j'ai fini par atteindre le toit. Une fois là-haut, j'ai pu débloquer un lit de camp sous une tente, qui me permet de dormir ici et de respawn sur le toit en cas de mort débile. Restait quand même à gravir l'antenne, en sautant sur des petites plateformes et des espèces de tiges tournantes ; je vous assure qu'à 200m au-dessus de la rue, en vue subjective, pour peu que vous ayez un minimum le vertige, chaque saut vous donne un petit frisson, d'autant que la moindre faute de calcul ou de manip vous expose à une chute vertigineuse... Je suis finalement parvenu à allumer l'antenne radio, ce qui vous permet, je ne sais plus comment, de localiser plus facilement les différents inhibiteurs à chopper dans un quartier, inhibiteurs nécessaires à l'amélioration de votre santé, de votre endurance et à l'obtention de certaines compétences.

Après avoir pris le temps d'observer le soleil couchant sur la ville, j'ai repéré grâce à mes jumelles, un parachutage sur le toit de l'immeuble voisin. Les parachutages, en général perchés au sommet des bâtiments les plus hauts, sont des conteneurs largués jadis par l'armée pour aider les gens coincés dans la ville en quarantaine, mais que personne n'a jamais réussi à choper. Ils peuvent contenir des inhibiteurs, du loot rare et des ressources de crafting que l'on ne trouve que dans ces caisses. L'immeuble voisin se trouvant légèrement en-dessous de ma position, je me suis donc jeté du haut de l'antenne en déployant mon parapente (sorte de paravoile à la Zelda, très à la mode ces temps-ci), pour atterrir sans encombre à quelques mètres de la caisse convoitée. Après l'avoir vidée, je me suis rendu compte qu'il y avait une trappe ouverte, pas loin sur le toit, une trappe menant à une cage d'ascenseur. Je décidai de m'y engouffrer en essayant de ne pas me rétamer et fini par arriver sur le toit du dit ascenseur, quelques mètres plus bas, avant de me hisser hors de la cage, via une porte rester ouverte. Là, je débarque dans un couloir me menant à des bureaux, où je localise rapidement la présence d'un nouvel inhibiteur, malheureusement contenu dans un coffre dont je n'avais pas la combinaison. En levant les yeux, j'ai remarqué qu'il était possible d'atteindre l'étage supérieur des bureaux, où j'ai fini par récupérer la fameuse combinaison, ainsi que 2-3 conneries lootées dans des placards. L'inhibiteur en poche, je suis ressorti de là par une fenêtre brisée et me suis lâché d'une dizaine de mètre, pour me réceptionner via une roulade sur le toit d'un bâtiment visiblement collé au premier. J'emprunte la porte ouverte droit devant moi, qui me conduit à une cage d'escaliers, me menant à d'autres bureaux abandonnés. Après avoir ramassé ce qu'il y avait à prendre, je suis sorti de là par une autre fenêtre, donnant sur une corniche étroite, faisant le tour du building. Il faisait désormais nuit, mais mes yeux furent soudainement attirés par la lueur d'un feu autour duquel se réchauffaient trois bandits vingt mètres plus bas : situé encore plusieurs étages au-dessus de la rue, il y avait un campement à capturer, pour y construire une nouvelle base de survivants, un campement sur plusieurs niveaux, avec pleins d'ennemis. J'avais déjà repérer cette activité annexe et je savais qu'il était possible d'y accéder depuis la rue, où en me jetant du toit d'une maison voisine à l'aide du parapente, mais jamais je n'aurais pensé pouvoir y parvenir depuis le toit, en descendant les étages à l'intérieur de l'immeuble! L'interconnexion de tout le bordel m'a grave impressionné! Et il faut savoir, que la totalité des immeubles de la cartes sont accessibles! La plupart comportent des intérieurs, même si tous les étages ne sont pas modélisés. Il suffit de sortir ses jumelles et d'observer les nombreuses fenêtres brisées, poru constater les centaines, que dis-je, peut-être les milliers d'ouvertures qui vous peuvent vous donner accès à des bureaux, des appartements, parfois vide, parfois habités par des infectés, qui vous permettront de looter des ressources, armes, vêtements, ou vous donneront simplement l'occasion de prendre un raccourci, pour ressortir de l'autre côté de la bâtisse, c'est un truc de psychopathe!!!

Je vais sans doute me répéter, mais Hooper a eu grand tord de chier sur ce jeu sans savoir de quoi il parlait, lui qui ne jure que par la liberté d'exploration, ce jeu l'aurait marqué à ce niveau, à n'en point douter! On aurait sans doute eu une série de live bien plus intéressante que celle sur Horizon FW.

Sur ce, bon Elden Ring à tous et toutes! J'espère pouvoir y jouer aussi cette année^^ En attendant, je retourne buter des zomzoms, il me reste encore un bon tiers de l'aventure principale, plein de quêtes annexes, d'activités, et 3 ou 4 quartiers encore inexplorés, que je dois affilié à différentes factions, j'ai donc encore pas mal d'heures devant moi! :-p

Si tu rallumes le courant dans certains quartiers, tu peux tomber sur des répondeurs dans certains appartement et écouter des messages, qui datent d'avant la chute. Sinon, tu as pas mal de petits événements qui apparaissent de manière aléatoire, mais ça se répète souvent : sauver un gars aux prises avec un zombies, libérer une personne capturée par des bandits, ce genre de chose.

Des points négatifs, il y en a pas mal, mais je trouve qu'il y a aussi beaucoup de bonnes choses. Les gens ont vachement tendance à s'arrêter sur ce qui les dérange et à zapper les qualités des jeux auxquels ils jouent.

A moins que tu te sois lassé du genre, ce qui est parfaitement compréhensible après 7 ans, tu devrais aimer cette suite, qui est supérieure en tous points au premier opus!

Pourtant, le jeu fait tout pour te mettre en abîme et tu as un vrai sentiment de liberté dès le prologue. Après, c'est vrai qu'il y a masse d'infos à digérer, avec un grand nombre de tutos.

Il y a des petites imprécisions parfois dans certains sauts, mais le parkour est le même que dans le un, donc je ne vois pas ce que tu lui reproches. Ceci-dit, au début on a pas toutes les capacités, tu peut élargir ta palette de mouvement et rendre les choses plus fluide via l'arbre de compétences, mais je crois que c'était aussi le cas dans le 1.

Concernant la narration, il y a du bon et du moins bon. Le jeu navigue entre deux eaux de manière constante. Si on s'en tient à la résolution des mystères de l'intrigue principale et des raisons pour lesquelles le héros arrive en ville, ouais, ça s'étale vraisemblablement sur tout le jeu, avec des étapes qui te font faire des détours : va falloir rendre service à X, pour accéder à tel lieu, tu vas te retrouver impliquer dans des histoires qui, à la base, ne te concerne pas, et si tu refuses de te prêter au jeu, en restant axé sur la finalité de tout cela, c'est clair que le scénario manque de consistance. Après, je trouve que le studio a réussi à créer une sorte de microcosme relativement cohérent, avec ses factions, la manière d'intégrer des personnages apriori random dans la trame principale, ou dans différentes quêtes secondaires, il y a des choses qui sont pas mal. Comme pour beaucoup de jeux, ce ne sont pas les bonnes idées qui manquent, c'est surtout la manière dont elles sont exploitées.

Je ne parle pas juste du parkour, mais du level design, là on est sur un tout autre niveau!

C'est marrant, parce qu'il y a des jeux où il semble disposé à reconnaître toutes les qualités et d'autres, où il en semble incapable. C'est assez triste...

Ouais, enfin là tu nous sors la vidéo du PGM ultime! xD Même après 100h de jeu, moi je ne sais pas jouer comme ça^^