Après un développement houleux au sein de Kojima productions, Metal gear rising (MGR) se voit confier à la surprise générale, à P* Games. Studio reconnu pour ses jeux ne faisant pas dans la dentelle, ce bon gros beat them all arrivera chez nous le 19/02/2013, histoire au passage, de reléguer DMC au statut de plat sans saveur. Y parviendra-t-il?
Attention: mon avis ne se base uniquement que sur des réactions à chaud après avoir effectué un premier run du jeu. L'expérience décrite ici est donc incomplète et pourrait prêter à confusion pour ceux qui comptent retourner le jeu dans tous les sens!
I/Metal Gear Risible (scénario)
L'histoire débute en 2018, soit quatre ans après les événements de MGS 4 : Guns of the Patriots. On retrouve le protagoniste principal du jeu, Raiden, en plein cœur de l'Afrique, assis dans une voiture au côté du Premier Ministre N'Mani. Un personnage important dont notre héros doit assurer la protection. Suite à une embuscade, l'homme d’Etat se fait pourtant brutalement enlever par deux redoutables cyborgs. Voilà donc Raiden embarqué dans une course-poursuite effrénée visant à rattraper les ravisseurs. Ce qu'il finit par faire, après avoir notamment mis hors d'état de nuire un Metal Gear Ray impressionnant mais finalement peu résistant. Pour autant, l'issue de l'affrontement se montre largement favorable aux assaillants. Raiden est à deux doigts de rejoindre le Premier Ministre - dont la gorge a été tranchée quelques minutes auparavant – dans l'au-delà. Il sera finalement sauvé in extremis par ses employeurs, la société privée Maverick. De leur côté, ses bourreaux parviennent à s'enfuir tranquillement. C'est ainsi que s'ouvre le jeu. Evidemment, Raiden ne va pas rester longtemps sur cet échec cuisant. Aidé en permanence par l'équipe de Maverick, avec laquelle il communique par codec, il repart très vite mettre ses talents de combattant au service de la paix. Et ce, à travers le monde entier. En trois chapitres, nous avons pu voir autant de destinations différentes, de la République d'Abkhazie à la ville américaine de Denver, en passant par Mexico.
Source: http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00018091-metal-gear-rising-revengeance-preview.htm
MON AVIS: une histoire bateau, complètement hallucinogène et qui fleure bon la série Z. Alors certes, certains thèmes évoqués et autres références se veulent très proches de la mythologie metal gear... Mais tout y est tellement décousu. On y parle d'enfants soldats, de tuer pour le plaisir, du 11 septembre et la guerre d'Irak mais tout ça reste en surface sans véritable liant ce qui fait que le joueur sera plus perdu qu'autre chose sans vraiment savoir si il y a quelque chose à en tirer. Mention spéciale au caméo pourri d'une Sunny super bien formée pour son âge ayant réussi à concevoir seule une fusée trop top qui nous servira à traversé le globe en moins d'une demi-heure. Un peu comme si lorsque papy Kojima tournait le dos cinq minutes, une bande d'adolescents attardés arrivait et foutait la merde dans la baraque. Pourtant le début annonçait quelque chose de sympathique: ça se prend au sérieux mais pas trop et quelques références sont glissés assez subtilement lors des dialogues. Mais vers la fin, le côté Platinum reprend le dessus et les quelques cut-scenes des deux derniers chapitres sont juste totalement hors-ton! Le grand-guignolesque côtoie le tragique sans réel génie et on en ressort avec un gros mouif en se disant que de toutes façons, c'était pas pour ça que le jeu nous intéressait à la base.
II/CUT CUT CODEX: le cri de la poule cyborg (gameplay)
Décrire le gameplay de MGR, c'est un peu comme expliquer celui de Bayonetta en remplaçant le witch time par le zandaïtsu de Raïden avec toutefois quelques subtilités. Bon allez on va essayer de faire ça bien, c'est parti!
En gros le joueur pourra s'équiper de deux armes: une assignée à X/carré (qui sera irrémédiablement l'épée de base) et l'autre à Y/triangle (4 à débloquer lors du premier run). Ces dernières ne peuvent être changées à la volée et il faudra attendre que Raïden est une posture immobile pour pouvoir accéder au menu de personalisation. Chaque instrument de mort est upgradable grâce à des PC récoltés après chaque fight. Les combats justement sont rapides et mettront vos réflexes à l'épreuve grâce à la gestion atypique des contres et esquives. Une garde se réalisera en poussant le stick vers l'attaque ennemie (visible ou audible) + X/carré, alors que les esquives se réaliseront aux même moments mais en poussant le stick vers la direction souhaitée + X/carré;A/croix en même temps.
Une garde réalisée au moment exact ou l'ennemi touche résultera en un contre automatique qui stunera l'ennemi vous permettant de vous en débarasser très facilement en le découpant de part en part grâce au zandaïtsu (épée libre). Ce mode vous permet d'orienté le sabre de Raïden dans n'importe quelle direction souhaitée grâce au stick droit et de découper l'ennemi de façon stratégique: récupèrer leur colonne vertébrale remplira votre vie à fond et remontera la jauge de Zandaïtsu, tandis que découper leur bras gauche vous gratifiera d'un bonus de PC. Pour ceux qui veulent juste trancher au hasard sans réel précision X/carré est assigné à une attaque horizontale et Y/triangle a une attaque verticale.
Pour le reste, c'est du classique: combos à base de timing, launchers et autres juggles sont de la partie pour des combos bien complets. Ce qui différencie un peu MGR des autres BTA est son petit côté infiltration pas déplaisant et surtout pas si inutile qu'on aurait pu le croire. Equipé d'un radar soliton dernier cri, Raïden pourra voir à travers les murs pour mieux surprendre l'ennemi, se planquer dans des tonneaux ou dans des cartons, ou encore jeter des cadres photos 3D de playmates pour distraire les gardes. Et dans certaines salles ou trois énormes gorilles patrouillent, la voix discrète est à privilègié si vous ne voulez pas vous retrouver avec un deuxième fondement.
MON AVIS: Metal gear rising est fun voire jouissif mais... Il souffre detares, assez incompréhensibles à notre époque. Exemple: vous récupèrez à un moment du jeu un saï. Bon, vous vous dites,: "génial, plein de combos en perspective!" Eh bien que nenni mon jeune ami, ce saï en plus d'occupé votre touche d'attaque lourde n'aura qu'une seule attaque, UNE SEULE! De même pour la cisaille qui, de base, n'a que deux attaques. Coupler ça au fait qu'un aller/retour dans le menu personalisation pour dépenser vos PC vous fera revenir recta au dernier checkpoint visité et vous comprendrez qu'il y a anguille sous roche.
Le jeu souffre en plus d'énormes problèmes de caméras et d'un rythme assez chelou: le premier véritable boss fight est assez épique, bien mis en scène et annonce du bon pour la suite. Seulement cette dernière se révèlera assez décevante sur ce point et on enchaînera les boss en arènes circulaires sans véritable intérêt. Qui dit jeu P* games dit aussi malheureusement boss recyclés et MGR ne fait pas exception: ainsi si dans Bayonetta c'était acceptable car à tuer de différentes manières et avec quelques trucs qui changent, ici il ne s'agira que d'une pièce avec les deux premiers boss du jeu arrivant comme un cheveu sur la soupe, soi-disant des corps de remplacement... Ah bon... Si ils veulent...
Le must reste les QTE à timing hyper serrés qui te crèvent au moins une fois avant de pouvoir y arriver. Enfin le gameplay infiltration apporte vraiment quelque chose au titre mais pourquoi ne pas avoir pu donner la possibilité au joueur de se coller aux murs? D'autant que le jeu vous aiguille très souvent vers la voie discrète lorsque vous entrez dans une nouvelle zone. Bon alors attention hein, le jeu est est génial à jouer et réaliser les différents combos et trancher de l'ennemi procurent de très bonnes sensations, mais il manque aussi énormément de finitions. Des trucs aberants qui font chier le joueur tout le long de l'aventure. Pour finir: défoulant, technique mais pas assez profond et souffrant de nombreuses approximations.
III/De la grisaille selon météo France (réalisation)
MON AVIS: J'aimerai vraiment être sympa avec ce MGR parce que non content d'avoir été une de mes plus grosses attentes de ces derniers mois, je dois bien admettre que la mise en scène très platinumesque de certaines cut-scenes et phases de jeu sont vraiment spectaculaires et rajoutent à la frénésie ambiante. Mais ce serait omettre plusieurs détails qui sautent vraiment à la gueule du joueur. Je citerai pêle-mêle le chara design horrible de tous les personnages secondaires avec une médaille de la tête de cul 2013 décernée au boss final (le Doktor suivant de très près). Seul Sunny s'en tire bien, mais bon... On la voie quoi? 2 minutes (littéralement)?
Ensuite arrive les environnements sans saveur typé industriel, ville, bureaux... Rien de bien folichon et de toutes façons je vous ai décris les 3/4 des ambiances que vous allez avoir durant le jeu. Seul UN passage se démarque un petit peu du reste et encore, ça ne dure pas bien longtemps. L'aliasing répond lui aussi présent et quelques petites chutes de framerate et autres bugs de collison s'inviteront à la fête, histoire de bien faire comprendre que le jeu a été fini à la pisse. Niveau sonore c'est du bon, si vous n'avez rien contre le punk-rock californien mixé à la dubstep ou à la Jpop. Quelques morceaux tirent leur épingle du jeu et le fait qu'elles évoluent au fil des affrontements contre les boss fait le job. Globalement on peut dire que MGR s'en sort convenablement mais souffre tout de même de gros problèmes de finitions (et ouais, encore eux) mais surtout d'originalité.
IV/Avis global
Le jeu m'a pris 9h de temps pour en voir le bout et en recommençant le chapitre 1 entièrement une fois, le tout en mode hard, en crevant quelques fois et sans me fier au chrono de fin de partie. Les quatre premiers actes font une heure chacun, le cinquième 20 minutes, le sixième est un combat de boss et le dernier une heure en comptant le true last boss qui occupe les trois quarts de l'acte. Maintenant regardons un peu ce qui a été présenté à la presse: les trois premiers actes, qui constituent donc près de 2/3 du jeu. Ces 3 chapitres sont longs, intéressants et tout annonce une montée en puissance pour la suite. Seulement dès le chapitre cinq ça commence à se gâter et la fin du jeu sera ensuite très vite expédiée. Si l'on couple à ça la com super agressive de Konami ces deux dernières semaines, avec son bombardement de trailers et autres images tape à l'oeil, l'équation se résout d'elle-même: metal gear rising est un jeu bâclé. Son gameplay est intéressant, jouissif, mais manque en fin de compte de pas mal de profondeur pour voler de ses propres ailes.
Le fil conducteur totalement décousu et la morosité des aires de jeux font que malgré ses immenses qualités, la sauce ne prend qu'à moitié et on en ressort avec un sourire discret en sachant qu'il reste des tas de choses à faire dans le jeu mais que l'on aura pas forcément envie d'y revenir. La faute à de nombreux trucs qui font tâche et qui ternissent l'image d'un titre qui avait pourtant tout pour plaire. Je conseille donc ce jeu à tous les vieux briscards du beat them all: ceux qui savent que pour être apprécié pleinement, le jeu devra être parcouru plusieurs fois afin d'en connaître toutes les ficelles. Pour les autres: attendez l'occasion, le calendrier de ce début d'année étant très chargé en gros hits potentiels, débourser 60e pour ce titre risquerait de vous laisser un goût amer en bouche.
TA! TA! TA! TA! TA !TA!
Ca envoi sévère, mais ca a vraiment changé depuis le premier trailer (et je suis pas fan de platinum game, je n'accroche pas du tout à leurs patte artistique). Je trouve que c'est pas assez gore et que ca tranche pas assez!
Ce jeux, c'est pas du tout un metal Gear, car il n'y a pas d'infiltration. Mais hormi ça, les images me donnet l'impression d'un furieux beat em all, moi ça me tente, mais le fait qu'il insite pour mettre metal gear dans le titre, je vois ça comme trop racolleur.
WTF ! ^^ Euh ca change ^^ Mais ca peut etre pas mal ! a suivre...
"Ils ont abattu mon Speedfire au-dessus de la manche ! "
https://www.youtube.com/channel/UCoAocYs3uZ4uq1WgXxBmbcA
Personnellement, je ne suis pas franchement un fan de Metal Gear, j'avais adoré le 1, et m'étais fais incroyablement chier sur les suivants (même si pour le 4, j'ai bien aimé le scénario avec son bon p'tit lot de révélations WTF en tout genre). Du coup, je n'ai aucune raison de crier au scandale pour ce Rising. Je suis même très emballé. A l'instant où j'ai vu que Platinum Games s'en chargeait, le jeu est remonté dans mon estime, même si je le trouvais déjà potentiellement interessant avant son reboot.
Et, autre chose qui risque peut-être de déplaire à certains, le jeu ne se déroulerait apparemment plus entre MGS 2 et 4, mais après le 4. Moi, tant que le gameplay est jouissif et que je me fais pas chier, je dis oui. Cela dit, je comprend que ça puisse décevoir.
Je pense qu'il va être pris de deux façons: d'un côté l'avis des fans de la série, de l'autre celui des profanes.
Je ne suis pas emballé uniquement parce que c'est estampillé Metal Gear.
J'aime beaucoup le travail de Platinum Games avec des jeux difficiles et nerveux, mais j'ai beaucoup de mal à intégrer leur style sur un MG.
Le trailer ne me fait pas envie du tout. La musique me plaît pas, la police de caractère très 80's ( à la Terminator ) et le "revengeance" achève le côté kikoolol de la chose.
Les apparitions de Raiden dans MGS4 étaient 90% du temps du gros nawak, mais dans ce jeu c'est encore plus poussé j'ai l'impression.
Encore une fois le jeu sera sans doute un Beat'em all bien balaise et jouissif, mais voilà...J'ai commencé les Metal Gear comme beaucoup avec l'opus PS1, j'ai suivi la série jusqu'à la fin de la saga Snake, et je me suis imprégné de son univers et de son style.
Le premier trailer du jeu me plaisait bien plus que celui-ci, je retrouvais Metal Gear ( notamment avec le style esthétique du 4 ). Là...pfff je suis pas convaincu.
( et puis j'aime pas Raiden !!! Pour moi ce personnage a entaché la saga ! ^^)
Je suis un grand fan de la saga Metal Gear, et un adorateur des jeux Platinum Games.
Je pense que ce sera peut-être un bon jeu, mais il ne fallait pas l’appeler Metal Gear, même si "Rising" prouve que c'est un spin-off. L'appeler de la sorte c'est juste pour faire vendre et attirer la masse, sinon tout le monde s'en ficherait, donc bien évidemment que ça attirera la foudre des fans, dont moi quand je vois le dernier trailer qui empile les clichés avec une musique tout aussi clichée...
C'est dommage que Kojima laisse le nom de son jeu se faire saccager d'année en année, mais il faut croire que c'est à la mode dans le jeu vidéo. :(
Bof bof, j'espere qu'il sera plus accrochant que Bayonnetta et plus sérieux que le trailer que j'ai pu voir. Je savais qu'on allait pas avoir un jeu qui ferait dans la subtilité. Alors certes, on s'éloigne de l'esprit MGS de Kojima mais j'espère que le scénario tiendra debout et n'aura pas d'incohérence avec le reste de l'histoire ce qui est possible au vu de 2-3 actions.
C'est pas Vamp qu'on voit à la fin de la vidéo ? Sur le train.
Sinon c'est vraiment marrant de voir que le jeu se déroule non pas entre MGS 2 et MGS 4, mais bien APRÈS le 4 !
Ce sera peut-être un jeu à caractère humoristique...
c'est plus du metal gear solid le principe des mgs c'est de ne pas te faire reperé et finir le jeu en temp record
alors que la c'est du beat em all facon bayonetta et une pate de zone of the enders quoi
pour vu qu'un mgs 5 sort et sauvé la serie