Voilà, j'ai fini The Last of Us, en un peu plus de 21 heures de jeu. Franchement, la durée de vie est très bonne, le jeu est très généreux dans son contenu.
Sinon, c'est vrai que ça retombe un peu dans le chapitre final. Malgré quelques panoramas sympas avec les animaux en liberté (ça m'a un peu rappelé le début de L'Armée des 12 Singes d'ailleurs), il manque un truc. La dernière séquence avec les infectés n'est franchement pas intéressante (réussie du premier coup), de même que les phases dans le tunnel. Quant à la dernière phase d'action, bon, les ennemis sont quand même très bien armés, mais je me rends compte qu'on affronte plus souvent des humains que des infectés, ce qui est un peu perturbant quand même vu le thème du jeu. Du coup, ça tourne un peu en rond au niveau des ennemis, vu qu'on affronte toujours les mêmes types d'infectés (même si je comprends qu'ils voulaient rester "réalistes" et ne pas partir dans les délires de mutation à la Resident Evil 4) et qu'on affronte finalement les ennemis toujours de la même façon. La difficulté est aussi bizarrement gérée, car c'est finalement le début du jeu qui est le plus dur, quand on n'a quasiment aucune arme: par la suite, j'ai quasiment roulé sur tout le jeu alors que je suis en mode Difficile et sans le mode écoute (juste la dernière phase d'action qui est plus dure quand même).
Cela dit, j'aurais bien voulu une sorte de climax avec, je ne sais pas, un climat insurrectionnel entre les Lucioles et les Soldats, ou bien des passages où il y a des combats entre humains et infectés, ou une phase de traque par un hélicoptère ou autre façon Half-Life, ou un compte à rebours...
Bref, il y avait plein de façons différentes d'offrir un final intense, mais ils ne l'ont pas fait, c'est dommage.
Cela dit, la fin de l'histoire est bonne et touchante, toute en ambiguïté, même si je m'y attendais. En fait, le scénario de base n'est pas du tout intéressant et tient à peine en deux-trois lignes. En plus il est un peu incohérent, parce que Joel fait tout ça pour récupérer les armes, mais ils n'en parlent absolument plus à la fin, on oublie complètement l'objectif de départ, et de même j'ai un peu grincé des dents
Spoiler ▼▲
de revoir Marlene à la fin, et donc de me poser la question sur l'utilité d'avoir confié Ellie à Joel,
ça ne tient pas trop debout. C'est surtout les personnages et l'univers dépeint qui rendent l'histoire intéressante à suivre, mais en aucun cas le scénario en lui-même.
Bon, je pense que je vais me faire le DLC (ma console est en pleine mise à jour :x ), et j'écrirai des impressions plus globales quand j'aurai les idées claires.
Ce que tu décris, c'est l'histoire. Un scénario englobe aussi ce que tu mets en avant, soit l'univers et les personnages puisque cela fait partie intégrante de l'écriture.
Joel fait tout pour ramener des armes qu'au début. Dès la mort de Tess, il ne sais plus vraiment pourquoi il continue si ce n'est suivre sa dernière volonté. Après bien sûr, ça changera dès que la relation entre les deux va grandir.
Pour Marlène, c'est en fait plutôt cohérent puisque Joel été censé donner la fille aux lucioles de Boston ( Marlène ne pouvant pas, étant blessé à ce moment là ). Mais ceux-ci étant morts, il a continuer avec Ellie dans des conditions rudimentaires. Les lucioles avaient sans doute des moyens de locomotion supérieurs mais Joel étant partie avec la fille, Marlène et sa clique l'ont perdu de vue. Marlène n'ayant pas besoin de faire des détours inutiles puisqu'elle sait où se situe le refuge des lucioles, elle arrive forcément avant Joel.
Par contre je suis totalement d'accord avec toi pour le dernier chapitre du jeu où c'est pas très passionnant voire carrément médiocre pour les dernières séquences de gameplay ( hormis la partie à l’extérieur magnifique et ultra contemplatif qui fait écho à tout le reste du jeu ).
retrouver les armes était le but de Joel et Tess pour continuer leur contrebande en ville et survivre. Mais à la mort de Tess et selon son dernier vœu, la quête est devenue le sauvetage de l'humanité, et au final, face à la déception des Lucioles, Joel n'aspire plus qu'à vivre dans le camp de son frère avec Ellie. Pourquoi retournerait-il risquer sa vie en ville pour vivre en contrebandier solitaire ?
Marlène était mourante quand elle a confié Ellie à Joel ; elle ne s'attendait pas à survivre et elle ne pensait pas que Joel aurait continué de chercher les Lucioles après le rendez-vous raté au capitole. Elle avait repris sa vie de leader en passant à autre chose, et voire débarquer le duo était une chance inespérée pour son projet.
Je ne trouve pas que le scénario soit bancal, il est plutôt digne des meilleurs films post-apo, Les Fils de l'Homme en tête.
Que Joel ait perdu de vue son objectif de départ est une chose, mais que
Spoiler ▼▲
Marlene ne rappelle même pas qu'elle allait remplir sa part de marché,
ça me choque un peu quand même.
Autrement, ce que je voulais dire pour le scénario, c'est qu'on retrouve le syndrome "Our princess is in another castle" de Super Mario Bros, donc c'est pour ça que je dis que le scénario de base tient en trois lignes et n'est pas super intéressant. Il faut vraiment attendre la toute dernière heure pour avoir des révélations intéressantes. Donc c'est pour ça que je dis que l'intérêt réside surtout dans l'écriture des personnages, et pas trop dans l'histoire de base qui est assez simple et ne varie pas entre le début et la fin. Le scénario se résume essentiellement à un voyage avec des liens qui se construisent peu à peu entre les personnages, aux thématiques de survie liées aux personnages qu'on rencontre, et à l'exploration des ruines de l'ancien monde (notre monde à nous). Bon, je ne critique pas ce point, j'aime bien cette approche, mais c'est juste un constat que je fais.
Sinon, j'ai beaucoup aimé le dilemne qui se pose à la fin, et toute l'ambiguïté des personnages concernés:
Spoiler ▼▲
Fallait-il oui ou non sacrifier Ellie pour sauver l'humanité? Pour Joel, non parce qu'il refuse de revivre la perte de sa fille, déjà tuée par des soldats en pleine possession de leur moyens et non infectés, et il dit lui-même qu'"il en a marre de ces conneries", qu'il veut repartir à Jackson. Pour le spectateur, la question se pose autrement, car on se dit aussi que la fabrication du vaccin n'est pas du tout garantie, qu'ils se préparent à tuer une fille innocente pour rien, sans lui demander son avis en plus, et les Lucioles ont un idéal pas très rassurant vu la façon dont ils ont accueilli Joel et Ellie comme des malpropres et la guérilla qu'ils mènent contre les militaires. On se dit que l'humanité qu'ils veulent restaurer en se basant sur la mort d'une ado innocence a quelque chose de pourri. Après, on pourrait aussi se dire que l'humanité va peut-être finir par s'adapter au champignon, que Ellie n'est pas la seule à être immunisée.
Quant à Joel, on va dire que lui non plus ne demande pas l'avis d'Ellie et lui ment pour la première fois, dans le but de la protéger, en incarnant son rôle de père. Quant à Ellie, quelque part on se doute qu'elle savait ce qui risquait de lui arriver, cela peut expliquer son comportement étrange et désabusé en arrivant à Salt Lake City (sachant qu'en plus elle a été très secouée juste avant en hiver), et que le plan final (magistral) montre un regard qui semble trahir le fait qu'elle sait que Joel lui ment, mais elle semble vouloir accepter ce mensonge afin de mener une vie plus normale avec un père et oublier le passé. Et en ce qui concerne Marlene, on comprend qu'elle joue le même rôle que Joel, qu'elle était une mère de substitution pour Ellie, mais que finalement elle prend la décision de la sacrifier, la mort dans l'âme (si on écoute ses enregistrements), mais c'est finalement son idéal qui a pris le dessus sur la vie d'Ellie. On sent d'ailleurs qu'elle n'avait pas spécialement envie de tuer Joel, mais c'est finalement lui qui a profité de sa faille pour la tuer.
C'est vraiment une fin très intéressante et ambiguë, j'aime beaucoup.
Sinon, j'ai démarré le DLC, en mode Survivant. Je donnerai mon avis quand je l'aurai terminé, mais je suis content de retrouver cette tension et ce stress contre les infectés, sachant qu'en plus Ellie n'est pas aussi forte que Joel physiquement et ça se ressent au niveau des combats (on ne peut plus jouer autant les gros bras au corps à corps).
Et pourtant la dernière partie de The Last of Us contient une des scènes, si ce n'est la plus belle, du jeu.
Normalement tu devrais bien apprécié ce stand alone, surtout qu'elle permet de découvrir un pan de l'histoire qui n'était pas dévoilé dans le jeu, et qui permet de compléter avec brio l'entièreté du scénario.
A ce que j'ai compris, Uncharted 4 aura également droit à un stand alone du même acabit que celui de The Last of Us.
Mais tu n'as absolument pas tord en disant que l'histoire du jeu tiens globalement en trois lignes et est d’ailleurs jonché de cliché du genre. Mais l’intérêt n'est en effet pas dans l'histoire mais dans la relation Ellie/Joel. Tout gravite autour de cette relation, tout personnages et événements ne sont là que pour la développer. Tout autre choses n'est finalement que secondaire, d'où les autres personnages qui disparaissent et ne reviennent jamais.
C'est cette non compréhension qu'on retrouve souvent chez les détracteurs qui n'ont pas fait le jeu : "C'est juste un jeu de zombie en plus" "Il se passe rien dans le jeu, c'est du déjà vu partout au cinéma". Ces gens ne perçoivent que l'histoire et rien d'autres. C'est passé à côté de l'écriture du jeu, c'est dommage.
J'ai pas mal lu ce forum et je n'ai pas la même impression que vous. Je n'ai pas encore regardé les vidéos de Hooper.
J'ai débuté le jeu la semaine dernière, j'ai dû jouer 10h, désolé ce jeu je ne le finirais pas et je vais le revendre.
Je respecte votre avis, mais moi c'est juste pas possible ce jeu.
Ca fait depuis dimanche soir que je me dis " mais c'est pas croyable tout le monde l'encense ce jeu j'ai un problème ou quoi? ". Là faut vraiment que je vide mon sac.
Je pense que je suis passé complètement à côté de ce titre, l'histoire ne m'a pas intéressé, et qu'au contraire il m'a fait rager comme jamais.
Rien à redire sur la technique, le jeu est sublime l'ambiance sonore également.
Non moi c'est le syndrome couloir scripté j'en pouvais plus. Un couloir une cinématique une zone d'infiltration un couloir...etc. Je me suis dit "non mais ça va être ça tout le temps ?". Les satanées portes qui se referment parce qu'il faut avancer, et tu peux plus fouiller derrière toi.
Les phases à mettre des planches ou des palettes pour pouvoir passer, déjà faut comprendre qu'il faut mettre une planche, ensuite t'as beau appuyer sur triangle, ça marche pas, non il faut que la caméra soit orientée vers le haut de la planche pour pouvoir voir l'icône triangle et seulement appuyer, grrrrr.
Les phases où t'es obligé d'attendre les gonzesses pour interagir, où t'es obligé de marcher quand elles marchent, que tu peux pas courir tu es en semi-course tout ça parce que c'est scripté elle raconte sa vie.
Franchement mais qu'elle se la ferme, je préfère encore Ashley dans Re4, elle était sotte mais elle me faisait bien rigoler avec ses "Leon, help!". Elle te bloque le passage elle m'a emm... d'une force.
Je n'ai fait que de mourir de manière ridicule, j'ai jamais rien compris à l'infiltration dans ce jeu, je trouve ça stupide d'aguicher les zombies pour les suriner, pour vous dire à la fin je fonçais tête baissée à bourriner le
bouton carré pour taper. Je trouve ridicule qu'une volée de plombs fasse moins mal que deux trois coups de poings, alors que eux c'est le one-shot assuré. Pareil à un moment dans la ville de Bill, je suis tombé d'un toit la pauvre chute pourrie = dead direct, non mais n'importe quoi ce jeu.
L'arc la grosse déception je me suis dis "ah là ça va canarder sec", tu parles le gros pétard mouillé, un pauvre projectile tout moisi, autant jeter des pogs sur des zombies.
Je me rappelle m'être beaucoup vénère dans les phases d'infiltration de Splinter Cell, mais limite j'apprenais par l'échec en tentant des techniques, en me tapant des délires, "tiens celui-là je vais le chauffer et je vais le péter dans un recoin".
Mais là dans "Tlou" je trouve ça super frustrant, je suis certainement un gros noob pas de skill oui ça je veux bien, ce style de jeu c'est pas pour moi. J'ai plus de temps à consacrer à des jeux qui m'énervent comme ça.
L'arc est l'arme la plus puissante du jeu. Elle os les ennemis quand tu es en mode furtif en plus d'être discrète et de pouvoir ramasser les flèches ;)
Oh oui, l'arc est super puissant! Non seulement on tue les ennemis en un coup si on vise la tête en furtif (attention: l'arc fait monis de dégâts si l'ennemi nous a repéré et qu'il n'est pas en "mode patrouille", c'est dit dans les astuces du jeu pendant les écrans de chargement), mais en plus on peut même récupérer les flèches si elles ne se sont pas cassées.
Quant au corps à corps, il n'est pas si cheaté que ça. Peut-être en mode facile ou normal, je ne sais pas, mais en mode Difficile ou Survivant, le corps à corps ne fait pas tout. Ca marche bien avec les coureurs normaux, mais ça ne marche pas avec les claqueurs, ni avec les humains ayant une arme à feu si on ne ruse pas un peu (jeter une brique pour étourdir l'ennemi par exemple, ou tirer une fois avec son arme puis finir l'ennemi au corps à corps).
Le corps à corps est bien, mais à utiliser avec parcimonie. Mais encore une fois, je ne parle que des plus hauts modes de difficulté, car en facile et même en normal c'est vraiment trop facile et le gameplay en prend un méchant coup selon moi.
Sinon, oui, The Last of Us est un jeu linéaire, et le fait de ne pas pouvoir revenir en arrière est logique par rapport au scénario du jeu qui est une fuite en avant et où revenir en arrière est synonyme de mort alors que le salut se trouve devant nous. Mais qui dit linéaire ne dit pas forcément couloir, car à partir d'un moment (à partir de la ville de Bill justement), les environnements sont beaucoup plus ouverts, il y a pas mal de choses à explorer, et les phases de combat et d'infiltration n'en deviennent que plus intéressantes. Par exemple, là où s'est arrêté Hooper dans sa dernière partie, on a une grosse bibliothèque remplie d'ennemis: on peut explorer les alentours de la bibliothèque, entrer par la porte normale, entrer par les fenêtres, monter à l'étage supérieur depuis le rez-de-chaussée, ressortir de l'étage par l'escalier extérieur pour revenir à l'extérieur de la bibliothèque, et il y a plein de salles et de cachettes dans cette bibliothèque. J'ai cité cet exemple qui m'a marqué dans le jeu pour dire qu'on est donc très, très loin du couloir à la Call of Duty.
Autrement, si on me lit dans les dernières pages du topic, j'ai expliqué justement que j'étais assez mitigé sur les premières heures de jeu (moi aussi les filles m'agaçaient un peu, on était sur les rails et constamment pris par la main). Mais à partir de la ville de Bill et surtout de Pittsburgh, j'ai vraiment trouvé que le jeu a décollé et trouvé son rythme de croisière jusqu'à (pratiquement) la fin du jeu.
Voilà, j'ai fini The Last of Us, en un peu plus de 21 heures de jeu. Franchement, la durée de vie est très bonne, le jeu est très généreux dans son contenu.
Sinon, c'est vrai que ça retombe un peu dans le chapitre final. Malgré quelques panoramas sympas avec les animaux en liberté (ça m'a un peu rappelé le début de L'Armée des 12 Singes d'ailleurs), il manque un truc. La dernière séquence avec les infectés n'est franchement pas intéressante (réussie du premier coup), de même que les phases dans le tunnel. Quant à la dernière phase d'action, bon, les ennemis sont quand même très bien armés, mais je me rends compte qu'on affronte plus souvent des humains que des infectés, ce qui est un peu perturbant quand même vu le thème du jeu. Du coup, ça tourne un peu en rond au niveau des ennemis, vu qu'on affronte toujours les mêmes types d'infectés (même si je comprends qu'ils voulaient rester "réalistes" et ne pas partir dans les délires de mutation à la Resident Evil 4) et qu'on affronte finalement les ennemis toujours de la même façon. La difficulté est aussi bizarrement gérée, car c'est finalement le début du jeu qui est le plus dur, quand on n'a quasiment aucune arme: par la suite, j'ai quasiment roulé sur tout le jeu alors que je suis en mode Difficile et sans le mode écoute (juste la dernière phase d'action qui est plus dure quand même).
Cela dit, j'aurais bien voulu une sorte de climax avec, je ne sais pas, un climat insurrectionnel entre les Lucioles et les Soldats, ou bien des passages où il y a des combats entre humains et infectés, ou une phase de traque par un hélicoptère ou autre façon Half-Life, ou un compte à rebours...
Bref, il y avait plein de façons différentes d'offrir un final intense, mais ils ne l'ont pas fait, c'est dommage.
Cela dit, la fin de l'histoire est bonne et touchante, toute en ambiguïté, même si je m'y attendais. En fait, le scénario de base n'est pas du tout intéressant et tient à peine en deux-trois lignes. En plus il est un peu incohérent, parce que Joel fait tout ça pour récupérer les armes, mais ils n'en parlent absolument plus à la fin, on oublie complètement l'objectif de départ, et de même j'ai un peu grincé des dents
ça ne tient pas trop debout. C'est surtout les personnages et l'univers dépeint qui rendent l'histoire intéressante à suivre, mais en aucun cas le scénario en lui-même.
Bon, je pense que je vais me faire le DLC (ma console est en pleine mise à jour :x ), et j'écrirai des impressions plus globales quand j'aurai les idées claires.
Ce que tu décris, c'est l'histoire. Un scénario englobe aussi ce que tu mets en avant, soit l'univers et les personnages puisque cela fait partie intégrante de l'écriture.
Joel fait tout pour ramener des armes qu'au début. Dès la mort de Tess, il ne sais plus vraiment pourquoi il continue si ce n'est suivre sa dernière volonté. Après bien sûr, ça changera dès que la relation entre les deux va grandir.
Pour Marlène, c'est en fait plutôt cohérent puisque Joel été censé donner la fille aux lucioles de Boston ( Marlène ne pouvant pas, étant blessé à ce moment là ). Mais ceux-ci étant morts, il a continuer avec Ellie dans des conditions rudimentaires. Les lucioles avaient sans doute des moyens de locomotion supérieurs mais Joel étant partie avec la fille, Marlène et sa clique l'ont perdu de vue. Marlène n'ayant pas besoin de faire des détours inutiles puisqu'elle sait où se situe le refuge des lucioles, elle arrive forcément avant Joel.
Par contre je suis totalement d'accord avec toi pour le dernier chapitre du jeu où c'est pas très passionnant voire carrément médiocre pour les dernières séquences de gameplay ( hormis la partie à l’extérieur magnifique et ultra contemplatif qui fait écho à tout le reste du jeu ).
Pour répondre à tes deux incohérences,
EDIT : grillé par Liebert
Que Joel ait perdu de vue son objectif de départ est une chose, mais que
ça me choque un peu quand même.
Autrement, ce que je voulais dire pour le scénario, c'est qu'on retrouve le syndrome "Our princess is in another castle" de Super Mario Bros, donc c'est pour ça que je dis que le scénario de base tient en trois lignes et n'est pas super intéressant. Il faut vraiment attendre la toute dernière heure pour avoir des révélations intéressantes. Donc c'est pour ça que je dis que l'intérêt réside surtout dans l'écriture des personnages, et pas trop dans l'histoire de base qui est assez simple et ne varie pas entre le début et la fin. Le scénario se résume essentiellement à un voyage avec des liens qui se construisent peu à peu entre les personnages, aux thématiques de survie liées aux personnages qu'on rencontre, et à l'exploration des ruines de l'ancien monde (notre monde à nous). Bon, je ne critique pas ce point, j'aime bien cette approche, mais c'est juste un constat que je fais.
Sinon, j'ai beaucoup aimé le dilemne qui se pose à la fin, et toute l'ambiguïté des personnages concernés:
C'est vraiment une fin très intéressante et ambiguë, j'aime beaucoup.
Sinon, j'ai démarré le DLC, en mode Survivant. Je donnerai mon avis quand je l'aurai terminé, mais je suis content de retrouver cette tension et ce stress contre les infectés, sachant qu'en plus Ellie n'est pas aussi forte que Joel physiquement et ça se ressent au niveau des combats (on ne peut plus jouer autant les gros bras au corps à corps).
Et pourtant la dernière partie de The Last of Us contient une des scènes, si ce n'est la plus belle, du jeu.
Normalement tu devrais bien apprécié ce stand alone, surtout qu'elle permet de découvrir un pan de l'histoire qui n'était pas dévoilé dans le jeu, et qui permet de compléter avec brio l'entièreté du scénario.
A ce que j'ai compris, Uncharted 4 aura également droit à un stand alone du même acabit que celui de The Last of Us.
Mais tu n'as absolument pas tord en disant que l'histoire du jeu tiens globalement en trois lignes et est d’ailleurs jonché de cliché du genre. Mais l’intérêt n'est en effet pas dans l'histoire mais dans la relation Ellie/Joel. Tout gravite autour de cette relation, tout personnages et événements ne sont là que pour la développer. Tout autre choses n'est finalement que secondaire, d'où les autres personnages qui disparaissent et ne reviennent jamais.
C'est cette non compréhension qu'on retrouve souvent chez les détracteurs qui n'ont pas fait le jeu : "C'est juste un jeu de zombie en plus" "Il se passe rien dans le jeu, c'est du déjà vu partout au cinéma". Ces gens ne perçoivent que l'histoire et rien d'autres. C'est passé à côté de l'écriture du jeu, c'est dommage.
Bonjour à tous !
J'ai pas mal lu ce forum et je n'ai pas la même impression que vous. Je n'ai pas encore regardé les vidéos de Hooper.
J'ai débuté le jeu la semaine dernière, j'ai dû jouer 10h, désolé ce jeu je ne le finirais pas et je vais le revendre.
Je respecte votre avis, mais moi c'est juste pas possible ce jeu.
Ca fait depuis dimanche soir que je me dis " mais c'est pas croyable tout le monde l'encense ce jeu j'ai un problème ou quoi? ". Là faut vraiment que je vide mon sac.
Je pense que je suis passé complètement à côté de ce titre, l'histoire ne m'a pas intéressé, et qu'au contraire il m'a fait rager comme jamais.
Rien à redire sur la technique, le jeu est sublime l'ambiance sonore également.
Non moi c'est le syndrome couloir scripté j'en pouvais plus. Un couloir une cinématique une zone d'infiltration un couloir...etc. Je me suis dit "non mais ça va être ça tout le temps ?". Les satanées portes qui se referment parce qu'il faut avancer, et tu peux plus fouiller derrière toi.
Les phases à mettre des planches ou des palettes pour pouvoir passer, déjà faut comprendre qu'il faut mettre une planche, ensuite t'as beau appuyer sur triangle, ça marche pas, non il faut que la caméra soit orientée vers le haut de la planche pour pouvoir voir l'icône triangle et seulement appuyer, grrrrr.
Les phases où t'es obligé d'attendre les gonzesses pour interagir, où t'es obligé de marcher quand elles marchent, que tu peux pas courir tu es en semi-course tout ça parce que c'est scripté elle raconte sa vie.
Franchement mais qu'elle se la ferme, je préfère encore Ashley dans Re4, elle était sotte mais elle me faisait bien rigoler avec ses "Leon, help!". Elle te bloque le passage elle m'a emm... d'une force.
Je n'ai fait que de mourir de manière ridicule, j'ai jamais rien compris à l'infiltration dans ce jeu, je trouve ça stupide d'aguicher les zombies pour les suriner, pour vous dire à la fin je fonçais tête baissée à bourriner le
bouton carré pour taper. Je trouve ridicule qu'une volée de plombs fasse moins mal que deux trois coups de poings, alors que eux c'est le one-shot assuré. Pareil à un moment dans la ville de Bill, je suis tombé d'un toit la pauvre chute pourrie = dead direct, non mais n'importe quoi ce jeu.
L'arc la grosse déception je me suis dis "ah là ça va canarder sec", tu parles le gros pétard mouillé, un pauvre projectile tout moisi, autant jeter des pogs sur des zombies.
Je me rappelle m'être beaucoup vénère dans les phases d'infiltration de Splinter Cell, mais limite j'apprenais par l'échec en tentant des techniques, en me tapant des délires, "tiens celui-là je vais le chauffer et je vais le péter dans un recoin".
Mais là dans "Tlou" je trouve ça super frustrant, je suis certainement un gros noob pas de skill oui ça je veux bien, ce style de jeu c'est pas pour moi. J'ai plus de temps à consacrer à des jeux qui m'énervent comme ça.
L'arc est l'arme la plus puissante du jeu. Elle os les ennemis quand tu es en mode furtif en plus d'être discrète et de pouvoir ramasser les flèches ;)
PS : tu es rendu où dans le jeu ?
Oh oui, l'arc est super puissant! Non seulement on tue les ennemis en un coup si on vise la tête en furtif (attention: l'arc fait monis de dégâts si l'ennemi nous a repéré et qu'il n'est pas en "mode patrouille", c'est dit dans les astuces du jeu pendant les écrans de chargement), mais en plus on peut même récupérer les flèches si elles ne se sont pas cassées.
Quant au corps à corps, il n'est pas si cheaté que ça. Peut-être en mode facile ou normal, je ne sais pas, mais en mode Difficile ou Survivant, le corps à corps ne fait pas tout. Ca marche bien avec les coureurs normaux, mais ça ne marche pas avec les claqueurs, ni avec les humains ayant une arme à feu si on ne ruse pas un peu (jeter une brique pour étourdir l'ennemi par exemple, ou tirer une fois avec son arme puis finir l'ennemi au corps à corps).
Le corps à corps est bien, mais à utiliser avec parcimonie. Mais encore une fois, je ne parle que des plus hauts modes de difficulté, car en facile et même en normal c'est vraiment trop facile et le gameplay en prend un méchant coup selon moi.
Sinon, oui, The Last of Us est un jeu linéaire, et le fait de ne pas pouvoir revenir en arrière est logique par rapport au scénario du jeu qui est une fuite en avant et où revenir en arrière est synonyme de mort alors que le salut se trouve devant nous. Mais qui dit linéaire ne dit pas forcément couloir, car à partir d'un moment (à partir de la ville de Bill justement), les environnements sont beaucoup plus ouverts, il y a pas mal de choses à explorer, et les phases de combat et d'infiltration n'en deviennent que plus intéressantes. Par exemple, là où s'est arrêté Hooper dans sa dernière partie, on a une grosse bibliothèque remplie d'ennemis: on peut explorer les alentours de la bibliothèque, entrer par la porte normale, entrer par les fenêtres, monter à l'étage supérieur depuis le rez-de-chaussée, ressortir de l'étage par l'escalier extérieur pour revenir à l'extérieur de la bibliothèque, et il y a plein de salles et de cachettes dans cette bibliothèque. J'ai cité cet exemple qui m'a marqué dans le jeu pour dire qu'on est donc très, très loin du couloir à la Call of Duty.
Autrement, si on me lit dans les dernières pages du topic, j'ai expliqué justement que j'étais assez mitigé sur les premières heures de jeu (moi aussi les filles m'agaçaient un peu, on était sur les rails et constamment pris par la main). Mais à partir de la ville de Bill et surtout de Pittsburgh, j'ai vraiment trouvé que le jeu a décollé et trouvé son rythme de croisière jusqu'à (pratiquement) la fin du jeu.
J'ai vérifié dans une soluce, j'en étais à la fin de la ville où on rencontre Bill.