Mangas Seinen

Seinen = manga pour adulte.

Je ne cherche pas à savoir la catégorisation des manga sur des termes démographiques instaurés par des magazines usant d'un marketing sectaire et caricaturiste(existe, sans être dit, en france). De plus, ceux qu'on conseille à un public d'un bout de l'eurasie n'est pas forcément la même chose de l'autre bout, dù à la culture. Enfin, ce n'est pas parce qu'une œuvre est pour enfants qu'elle est abrutissante pour les personnes plus agés.

Juste pour dire que, si on veut connaître le public auquel est associé un manga, il faut plutôt connaître l'éditeur plutôt que l'oeuvre, ce qui en soi est contradictoire avec ton sujet de topic.

Tout ça pour dire que je vais juger bon de définir moi même la catégorie démographique auquel manga est associée. Je sais, c'est une hérésie, mais je l'assume.

Donc en définitive, je te propose "Spice and Wolves" un manga qui traite de transactions marchande, avec du fantastique dedans.

Ou bien, je te propose "world embryo".

Il y a du bon aussi dans ce genre de cas. Montrez un manga comme berserk n'est pas conseillez pour élevez son enfant. De même que des manga hentai (qui eux sont plus proche du genre) ne sont pas de meilleurs exemples.

Il y a donc du bon. Mais, ce que je reproche (pas à l'auteur du topic, évidemment) ce n'est pas qu'il y a une catégorisation des bouquins, mais que, à partir de cela, on se permettre de hiérarchiser ces genres. Et cela au Japon comme en France.

Une sorte d'interprétation qui est à la fois la cause et la conséquence de ce sectarisme. Une sorte de cercle vicieux.

Il s'agit d'un cercle vicieux (ou vertueux, hein) dans sa conception même. Par exemple, les goûts des adultes sont déterminés par la culture, donc en grande partie la lecture. Donc le seinen va orienter un public vers des goûts et thématique particulière. Mais si le goûts des lecteur s'oriente vers un domaine, cela va aussi orienter les éditeurs à faire dans un domaine particulier.

Les lecteurs oriente les manga qui oriente les lecteurs. Et ainsi de suite... C'est un cercle perpétuelle en quelque sorte. Il peut être vertueux car il permet aux personnes de retrouver les thématique et les constructions de récit auquel il adhère.

Cependant, et ça se voit, on met vite les gens dans de petites cases. Un jeune homme au japon qui aime les shojo n'est probablement pas vu d'un très bon œil. Même un jeune homme qui lit des manga shonen doit être mal vue. On a une uniformisation des lecteurs pour un même public, et une sectarisation pour la population entière. Les personnes qui choisissent alors en fonction de genre "pure" (film d'horreur, films fantastiques, romances) peuvent finir par être rejetés du groupe auquel ils appartiennent, car ils ne partagent plus la même culture. Sans oublier les modification de comportement auquel sont liés ce genre de phénomène

Cette sectarisation ne se retrouve pas qu'au japon, ou elle est assumée. En France, elle est plus discrête, mais bien présente. Pire, elle est hiérarchisée, comme si les cultures n'avait pas les mêmes valeurs( note qu'au japon, c'est peut-être le cas).

Enfin, shojo ou shoujo signifie jeune fille, pas enfant. shonen ou shounen signifie jeune garçon et seinen signifie jeune adulte, et seijo signifie jeune femme.

Ils ne représentent pas des genres, mais des termes démographiques.