[Blabla] Manga/japanim'

Je crois que tu n'y est pas encore !! Il me semble que l'anime adapte une dizaine de tome !

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Tome 4 ?! De l'édition deluxe ? J'ai lu que l'édition de base, du coup ça fait une tranche 22 épisodes pour 8-9 tomes ce qui est tout à fait raisonnable !! Après oui les matchs de Minakami sont vraiment énorme !! De toute façon Kakizaki c'est un monstre !!

D'ailleurs Romano tu devrais lire Sunny de Taiyou Matsumoto c'est en 6 tomes et c'est une vrai petite pépite de narration !!

Pour ceux que ça intrigue:

Lu MW (Intégrale en 3 tomes) de Tezuka.

Depuis qu'il a été touché par le gaz MW quinze ans auparavant, Yuki est devenue une vraie ordure. Ce gaz mortel développé à des fins militaires s'est échappée sur une île tuant toute la population. Incapable de discerner le bien et le mal, Yuki est prêt à tout pour arriver à ses fins et mettre la main sur un échantillon de ce gaz. Femmes, enfants, tout y passe. Seul le prêtre Garai, autre rescapé du gaz, trouve grâce à ses yeux. Tous les deux entretiennent des rapports troubles et équivoques. Le père Garai est partagé entre son amour pour Yuki et le désir d'arrêter sa folie meurtrière.

MW est une des oeuvres les plus dérangeantes d'Osamu Tezuka. Le ton est donné d'emblée avec l'assassinat d'un gosse de sang froid. On sait que le personnage de Yuki ne montrera aucune pitié. Il prend aussi un malin plaisir à tourmenter son seul "ami", le père Garai. Il sait pertinemment que celui-ci n'osera rien tenter contre lui et entretien avec lui une relation pour le moins ambigüe. Homosexualité qui remonte quinze années auparavant, quand Yuki n'avait que 12 ans, le jour où une fuite du gaz meurtrier MW a décimé la population entière d'une île sauf les deux compères. L'état japonais, ignorant qu'il y a eu des survivants, a étouffé l'affaire.
Bref, les thèmes sont multiples et variés, comme toujours avec Tezuka, et les caractères et relations entre les personnages choquent et bousculent les repères. Le pire c'est que ce n'est pas manichéen et qu'on sent bien que Yuki n'est plus responsable de ses actes. On en arrive même à avoir de la sympathie pour lui malgré les moyens abjects qu'il met en oeuvre pour arriver à ses fins. Tout en subtilité, Tezuka dénonce la course à l'armement, les dérives d'une science omnipotente et les scandales d'état qui cherchent à cacher des énormités aux populations (on se souvient tous du nuage radioactif de Tchernobyl qui s'est arrêté à nos frontières ;)). Du lourd, une fois de plus.