Moi Pang Tong, le passage qui m'a bouleversé dans l'Homme qui rit, c'est justement après ce passage de "l'ourque" à la dérive : le jeune enfant déambulant seul, dans le froid de l'hiver anglais, et déterrant dans la neige fondu ce bébé pleurant dans les bras de sa mère morte de froid, ce dernier se réfugiant dans le creux de la poitrine de cet enfant tout aussi abandonné et seul que lui.
C'est sûr qu'avec Hugo, il vaut mieux avoir le cœur bien accroché (au sens sentimental du terme). Même si bien sûr, l'espoir et la compassion est ce qui ressort le plus de ses écrit.
C'est marrant, Les illusions perdues ne m'ont pas laissées un si grand souvenir. Je m'attendais à plus du roman... ou plutôt, je m'attendais à être plus touché. Comparé à Eugénie Grandet, au Colonel Chabert, à La peau de chagrin ou encore au Père Goriot, ça ne m'a pas laissé une grande trace. Mais ce que tu dis du bouquin est vrai et que c'est une œuvre majeure de l'écrivain aussi qu'il faut lire.
Après, c'est vrai que Balzac, ça peut être parfois un peu laborieux. Ce que je trouve le plus difficile chez lui c'est le découpage de ses romans. De très longs chapitres, de très longs paragraphes, bref, pas facile à lire dans le bus tout ça ^^
EDIT :
Effectivement, la transition entre les deux moments dans L'homme qui rit est assez rude. Et tu ne sais pas, de prime abord, qu'elle est la position la plus "confortable".
Après, c'est vrai que Balzac, ça peut être parfois un peu laborieux. Ce que je trouve le plus difficile chez lui c'est le découpage de ses romans. De très longs chapitres, de très longs paragraphes, bref, pas facile à lire dans le bus tout ça ^^
C'est vrai. Mais bon, Proust, que je vénère pourtant, niveau phrases à rallonge et paragraphe interminable, ça se pose là !^^
Cependant, la force du style emporte tout, donc je lui pardonne à tonton Marcel. =)
Haha, c'est bien vrai pour Proust. Quand tu vois que la première phrase de À l'ombre des jeunes filles en fleurs fait presque une demie page, tu réfléchis un peu avant de te lancer ^^ Mais c'est vrai que question style et justesse, y a rien à dire.
J'ai lu la duchesse de Langeais, qui n'a rien de laborieux... :)
Et il paraît que le Lys dans la vallée est son sommet indépassable. :)
Après, comme je disais, sa vie imprègne tellement ses romans qu'il est préférable de la connaître :)
Et ça me fait enchaîner sur Zweig, dont j'ai lu :
- Marie-Antoinette
- Balzac, le roman de sa vie
- Le monde d'hier (il y raconte toutes ses amitiés, toute sa vie, où l'on apprend notamment qu'il considère que Von Hofmannsthal est le plus grand poète ayant existé)
- Verlaine
Et en fiction :
- 24h de la vie d'une femme
- La confusion des sentiments
- Le joueur d'échecs
PS : je me rends compte que le prochain que je dois lire de lui est Marie Stuart... :)
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Ça et l'orthographe. Je sais plus où j'ai vu qu'il avait de gros problèmes à ce niveau là. Pas bien m'sieur Proust, pas bien.
Je l'ignorais lol !
Et pour ce qui est de rester impressionné, le côté de Guermantes se pose là... En plus, dans mon souvenir, le tout (700 pages) se déroule en une après-midi. :p
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Oui, ça, c'est le truc de Proust : l'art de raconter subliment même lorsqu'il ne se passe rien !^^
C'est en effet un auteur qui "étire" le temps : quand je le lis et que j'entre dans le récit, j'ai vraiment l'impression de pénétrer dans un autre monde, presque fantasmagorique et flou.
Et quand on referme le livre, on a l'impression d'avoir rêvé...=)
Moi Pang Tong, le passage qui m'a bouleversé dans l'Homme qui rit, c'est justement après ce passage de "l'ourque" à la dérive : le jeune enfant déambulant seul, dans le froid de l'hiver anglais, et déterrant dans la neige fondu ce bébé pleurant dans les bras de sa mère morte de froid, ce dernier se réfugiant dans le creux de la poitrine de cet enfant tout aussi abandonné et seul que lui.
C'est sûr qu'avec Hugo, il vaut mieux avoir le cœur bien accroché (au sens sentimental du terme). Même si bien sûr, l'espoir et la compassion est ce qui ressort le plus de ses écrit.
C'est marrant, Les illusions perdues ne m'ont pas laissées un si grand souvenir. Je m'attendais à plus du roman... ou plutôt, je m'attendais à être plus touché. Comparé à Eugénie Grandet, au Colonel Chabert, à La peau de chagrin ou encore au Père Goriot, ça ne m'a pas laissé une grande trace. Mais ce que tu dis du bouquin est vrai et que c'est une œuvre majeure de l'écrivain aussi qu'il faut lire.
Après, c'est vrai que Balzac, ça peut être parfois un peu laborieux. Ce que je trouve le plus difficile chez lui c'est le découpage de ses romans. De très longs chapitres, de très longs paragraphes, bref, pas facile à lire dans le bus tout ça ^^
EDIT :
Effectivement, la transition entre les deux moments dans L'homme qui rit est assez rude. Et tu ne sais pas, de prime abord, qu'elle est la position la plus "confortable".
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
C'est vrai. Mais bon, Proust, que je vénère pourtant, niveau phrases à rallonge et paragraphe interminable, ça se pose là !^^
Cependant, la force du style emporte tout, donc je lui pardonne à tonton Marcel. =)
Haha, c'est bien vrai pour Proust. Quand tu vois que la première phrase de À l'ombre des jeunes filles en fleurs fait presque une demie page, tu réfléchis un peu avant de te lancer ^^ Mais c'est vrai que question style et justesse, y a rien à dire.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Comme quoi on peut vivre quasiment reclus dans sa chambre pendant 20 ans et devenir un grand écrivain.
Avis aux amateurs !^^
Ça et l'orthographe. Je sais plus où j'ai vu qu'il avait de gros problèmes à ce niveau là. Pas bien m'sieur Proust, pas bien.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
J'ai lu la duchesse de Langeais, qui n'a rien de laborieux... :)
Et il paraît que le Lys dans la vallée est son sommet indépassable. :)
Après, comme je disais, sa vie imprègne tellement ses romans qu'il est préférable de la connaître :)
Et ça me fait enchaîner sur Zweig, dont j'ai lu :
- Marie-Antoinette
- Balzac, le roman de sa vie
- Le monde d'hier (il y raconte toutes ses amitiés, toute sa vie, où l'on apprend notamment qu'il considère que Von Hofmannsthal est le plus grand poète ayant existé)
- Verlaine
Et en fiction :
- 24h de la vie d'une femme
- La confusion des sentiments
- Le joueur d'échecs
PS : je me rends compte que le prochain que je dois lire de lui est Marie Stuart... :)
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Je l'ignorais lol !
Et pour ce qui est de rester impressionné, le côté de Guermantes se pose là... En plus, dans mon souvenir, le tout (700 pages) se déroule en une après-midi. :p
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Oui, ça, c'est le truc de Proust : l'art de raconter subliment même lorsqu'il ne se passe rien !^^
C'est en effet un auteur qui "étire" le temps : quand je le lis et que j'entre dans le récit, j'ai vraiment l'impression de pénétrer dans un autre monde, presque fantasmagorique et flou.
Et quand on referme le livre, on a l'impression d'avoir rêvé...=)
Dans le genre y a aussi Ulysse de James Joyce ; acheté mais pas encore commencé ^^
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)