Effectivement c'est une des images d'Epinal de la Révolution russe, Lénine dansant dans la neige dès que sa révolution dépassa les 72 jours fatidiques de la Commune. D'ailleurs il est né un an avant si mes souvenirs sont bons (flemme de vérifier)
J'ai terminé il y a deux semaines le roman La Cartographie des Nuages (dont est adapté le film Cloud Atlas), de David Mitchell. L'histoire se constitue de 6 récits inclus l'un dans l'autre dans l'ordre chronologique:
- le navigateur Adam Ewing relatant sa traversée du Pacifique dans son journal, milieu du XIXème siècle, où il prend fait et cause pour un passager clandestin dernier des Moriori massacrés et réduits en esclavage.
- le jeune compositeur prodige Robert Frobisher vers Bruges dans les années 30, paria de la société, déshérité par son père, cherchant à sortir de l'ombre en se mettant au service d'un grand compositeur malade et presque aveugle. Il écrit sa propre oeuvre musicale: la Cartographie des Nuages.
- la jeune journaliste Luisa Rey, années 70 près de San Francisco, cherchant à déjouer un complot nucléaire.
- le vieil éditeur Timothy Cavendish, époque contemporaine en Angleterre/Ecosse, poursuivi et menacé par des créanciers, emprisonné malgré lui dans une maison de retraite dont il cherche à s'évader.
- la clone Somni-451 en Corée vers l'an 2200, serveuse esclave dans une sorte de fast-food, prenant conscience de sa condition et s'élevant mentalement.
- et enfin, Zachry Bailey, gardien de chèvres vivant sur Hawaï à une époque post-apocalyptique, son peuple au proie aux raids d'une tribus de sauvages (Konas) et recevant la visite d'une étrangère à la peau brune appartenant à un peuple dernier gardien de l'ancienne civilisation high-tech des Anciens.
Tous les récits sont reliés par un petit détail: le héros d'une époque découvre le récit de l'époque précédente. Le roman se structure en mettant en scène les 5 premières histoires racontées à moitié dans l'ordre chonologique, la 6ème racontée au milieu en un seul bloc, puis le roman referme les 5 premières histoires dans l'ordre chonologique inverse.
Chaque récit/époque correspond à un style différent (journal de bord d'aventure, récit épistolaire, roman policier, autobiographie comique, interrogatoire dans une dictature futuriste consumériste, et récit oral post-apo). Chaque récit a un style d'écriture, allant du langage XIXème siècle/contemporain, au patois du langage dégénéré du futur post-apo, en passant par les néologismes du futur en Corée.
Le lien entre les époques est beaucoup plus subtil qu'une suite narrative: il s'agit en fait de liens thématiques récurrents: l'homme esclave de l'homme, l'exploitation, l'homme qui n'apprend pas de ses erreurs, sous toutes ces formes. D'un côté, c'est empreint de pessimisme, mais d'un autre on garde une lueur d'espoir faite de combats internes et individuels symbolisés par les 6 récits des 6 héros du roman.
En un mot: absolument brillant. C'est un gros pavé de 700 pages, mais je me suis régalé, franchement! Curieux de voir ce que l'auteur a écrit d'autre. Il y a pas mal de différences par rapport au film, mais ce dernier s'avère être une excellente adaptation utilisant bien le langage du cinéma, avec un travail remarquable sur le montage et les images (et aussi une bonne interprétation).
Terminé le week-end dernier la nouvelle Un Soupçon Légitime, la première fois que je lis du Stefan Zweig. Ca se lit vite (60 pages, je l'ai lu en allemand mais le livre a bien été traduit en français bien sûr).
C'est l'histoire d'un couple qui emménage et dont l'homme achète un chien (bouledogue) auquel il s'attache, de manière maladive au point que ça tourne à l'obsession et que le chien se comporte en tyran. Puis, du jour au lendemain, lorsque l'homme apprend que sa compagne est enceinte, il laisse complètement tomber le chien (il passe d'un extrême à l'autre, d'une obsession à une autre), pour une histoire qui va prendre un tournant plus dramatique.
Je n'en dis pas plus sur l'histoire, mais c'est très bien mené, très bien écrit, l'histoire joue sur la psychologie obsessionnelle, et aussi sur la psychologie animale du chien qui a tout ce qu'il veut puis ne comprend plus ce revirement. J'ai beaucoup aimé et ça m'a donné envie de découvrir d'autres oeuvres de Stefan Zweig.
Enfin, le meilleur sur la fin, j'ai terminé hier soir le roman Ubik: j'ai dévoré ces 300 pages en 3 jours, tant j'ai été absorbé et abasourdi par cette lecture! Ubik, c'est véritablement mon entrée dans l'univers de Philip K. Dick (même si j'avais lu il y a bien longtemps, dix ans, son roman Le Maître du Haut Château).
J'aurais du mal à expliquer ce qu'est Ubik, tant le roman s'avère riche, foisonnant, complètement fou, original: en un mot, génial! De plus, je n'ose pas trop raconter l'histoire de peur de gâcher la surprise, donc je préfère plutôt parler des thèmes abordés, car le roman brille à ce niveau-là.
Un thème: le futur (époque du héros Joe Chip) dépeint dans ce roman, où absolument tout est payant Pas seulement les hommes d'affaires, mais les machines elles-mêmes ont un comportement dictatorial. C'est ainsi que Joe Chip, dans son appartement ("conapt"), doit constamment payer sa porte, sa cafetière, ou encore sa douche pour le moindre usage! L'univers décrit ici pousse le capitalisme jusqu'à l'excès et l'absurde pour un résultat drôle et jubilatoire.
Dans ce futur, il est question, comme souvent chez Dick, de pouvoirs psy (psychiques), tels que les télépathes, et les "précogs" (précognitifs) capables de prédire l'avenir. Ces personnes sont utilisées pour diverses raisons, comme l'espionnage, et il existe même des "nullificateurs" qui neutralisent ces pouvoirs (anti-télépathes, anti-précogs).
Autrement, le roman aborde aussi la question de la manipulation du temps, des univers parallèles qui découle de toutes les possibilités issues de modifications du passé. Le roman s'avère aussi être un questionnement sur la nature de la réalité et du monde dans lequel on vit.
Il est aussi question de conversation avec les morts, qui ne sont pas en fait complètement morts: s'ils sont morts physiquement, il leur reste une étincelle de vie, maintenue dans des "moratoriums" pendant des années, dans un état appelé "semi-vie", avant qu'ils ne meurent définitivement.
Enfin, le roman s'amuse aussi à décrire une époque révolue, passée, avec ces "archaïsmes" qui sont décrits comme plus "authentiques" que le monde futuriste du héros: une époque passée où les hommes ne sont pas esclaves des machines qui leur réclament sans cesse de l'argent. Le roman détourne aussi de manière jouissive les publicités débiles qui peuvent passer à la télé, d'hier ou d'aujourd'hui, avec tout ce qui tourne autour du produit "Ubik" (venant de l"ubiquité", signifiant "partout ailleurs").
En bref, j'ai pris une méga-claque dans la gueule. C'est là où je me rends compte que les idées de Dick ont influencé quantité d'oeuvres de SF, que ce soit en cinéma (Matrix, Exitenz...), ou même jeux vidéo (le RPG japonais Digital Devil Saga par exemple). C'est tellement... incroyable et génial, d'une modernité effarante pour l'époque (j'essaie d'imaginer l'effet que ça devait faire). Franchement, je ne regrette pas de m'y être mis, et j'ai hâte de découvrir d'autres histoires de Philip K. Dick!
Curieux de voir ce que donnera le film Ubik de Michel Gondry, s'il le fait vraiment, mais c'est le type d'histoire qui lui irait très bien effectivement.
Je lis en ce moment " le joyau de Sicile " de Barry Unsworth.
Résumé court : " 1149. Turstin, fils d'un chevalier normand, aurait bien voulu porter les armes, mais un revers de fortune paternel en a décidé autrement. À Palerme, le jeune homme est « pourvoyeur de plaisirs » à la cour de Roger de Hauteville, roi de Sicile.
Bientôt, il se trouve partagé entre son amour d'enfance pour dame Alice -; veuve, elle est de retour de Terre sainte - et son attirance pour la sensuelle danseuse Nesrin, qu'il a fait venir à la cour afin qu'elle danse devant le roi.
S'apercevra-t-il à temps que l'une des deux le manipule ? Qu'il est le jouet d'un complot visant à renverser le roi ? Suivra-t-il enfin ses rêves de gloire ou saura-t-il écouter son coeur ? "
Une lecture agréable et divertissante même si ça manque un peu d'action. Turstin, notre héros et narrateur, a beau être un preux chevalier, il a une tendance fâcheuse à s'apitoyer sur son sort ; mais c'est aussi ce qui le rend si attachant.
Récemment je sors du Hobbit, de l'arbre des possibles, de Je suis une Légende et du Trône de fer Intégrale 1. Une bonne pioche pour chacun d'entre eux, mis à part l'Arbre des possibles, qui est sympathique à lire, mais je n'en ai pas vraiment compris l'intérêt.
Sinon actuellement, je suis en pleine lecture de Dune et de 20 000 lieues sous les mers. Ce dernier, autant il peut être captivant dans son côté aventure, autant je trouve que Jules Vernes abuse complètement avec ces pages entières où il ne fait que décrire la faune et la flore à chaque fois que les héros changent de région. Je comprend que le but d'un roman scientifique est de tenter d'apprendre des choses au lecteur, mais ici c'est un peu excessif.
Rien ne t'empêche de zapper ces passages "ichtyologiques": la littérature te le permet quand de longs passages descriptifs te saoulent. ^^
Sinon, par rapport à ses autres romans, 20 000 Lieues sous les Mers a ceci de particulier: il n'y a pas de vraie trame narrative évolutive, à part le début et la fin, mais entre les deux c'est une suite de petites péripéties et de lieux géographiques décrivant cette aventure aquatique (pendant 20 000 lieues donc).
Après 20 000 Lieues sous les Mers, tu pourras lire (si ce n'est pas fait) les Enfants du Capitaine Grant (qui est indépendant de 20 000 Lieues), et enfin l'Île Mystérieuse qui est la suite des deux précédents. Deux magnifiques romans! :)
Sinon, ça fait très, très longtemps que j'ai lu le Hobbit, environ 15 ans! Sinon, ça fait un moment que j'ai envie de lire Je suis une Légende et Dune.
En ce qui me concerne, je suis en train de lire Les Enfants d'Icare (j'ai eu envie de lire après avoir fini sur DS Infinite Space qui s'en inspire librement), mon premier Arthur C. Clarke (j'en suis aux 2/3).
Effectivement c'est une des images d'Epinal de la Révolution russe, Lénine dansant dans la neige dès que sa révolution dépassa les 72 jours fatidiques de la Commune. D'ailleurs il est né un an avant si mes souvenirs sont bons (flemme de vérifier)
Sell kids for food
Bonjour à tous,
Alors, je viens de me finir ceci :
Juste avant, j'avais lu celui-ci
Et là je vais me lancer dans cette découverte qui m'intéresse énormément
Pour ensuite découvrir un auteur qui m'est inconnu
Alors, oui, on peut le dire, je suis dans une période sci-fi^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
En ce moment je lis ce livre :
Et ensuite je pense lire ce livre :
J'ai lu les 100 premières pages qui sont vraiment prometteuses.
Kysir, si tu passes par là, je te salue !
Sell kids for food
Voici mes dernières lectures.
J'ai terminé il y a deux semaines le roman La Cartographie des Nuages (dont est adapté le film Cloud Atlas), de David Mitchell. L'histoire se constitue de 6 récits inclus l'un dans l'autre dans l'ordre chronologique:
- le navigateur Adam Ewing relatant sa traversée du Pacifique dans son journal, milieu du XIXème siècle, où il prend fait et cause pour un passager clandestin dernier des Moriori massacrés et réduits en esclavage.
- le jeune compositeur prodige Robert Frobisher vers Bruges dans les années 30, paria de la société, déshérité par son père, cherchant à sortir de l'ombre en se mettant au service d'un grand compositeur malade et presque aveugle. Il écrit sa propre oeuvre musicale: la Cartographie des Nuages.
- la jeune journaliste Luisa Rey, années 70 près de San Francisco, cherchant à déjouer un complot nucléaire.
- le vieil éditeur Timothy Cavendish, époque contemporaine en Angleterre/Ecosse, poursuivi et menacé par des créanciers, emprisonné malgré lui dans une maison de retraite dont il cherche à s'évader.
- la clone Somni-451 en Corée vers l'an 2200, serveuse esclave dans une sorte de fast-food, prenant conscience de sa condition et s'élevant mentalement.
- et enfin, Zachry Bailey, gardien de chèvres vivant sur Hawaï à une époque post-apocalyptique, son peuple au proie aux raids d'une tribus de sauvages (Konas) et recevant la visite d'une étrangère à la peau brune appartenant à un peuple dernier gardien de l'ancienne civilisation high-tech des Anciens.
Tous les récits sont reliés par un petit détail: le héros d'une époque découvre le récit de l'époque précédente. Le roman se structure en mettant en scène les 5 premières histoires racontées à moitié dans l'ordre chonologique, la 6ème racontée au milieu en un seul bloc, puis le roman referme les 5 premières histoires dans l'ordre chonologique inverse.
Chaque récit/époque correspond à un style différent (journal de bord d'aventure, récit épistolaire, roman policier, autobiographie comique, interrogatoire dans une dictature futuriste consumériste, et récit oral post-apo). Chaque récit a un style d'écriture, allant du langage XIXème siècle/contemporain, au patois du langage dégénéré du futur post-apo, en passant par les néologismes du futur en Corée.
Le lien entre les époques est beaucoup plus subtil qu'une suite narrative: il s'agit en fait de liens thématiques récurrents: l'homme esclave de l'homme, l'exploitation, l'homme qui n'apprend pas de ses erreurs, sous toutes ces formes. D'un côté, c'est empreint de pessimisme, mais d'un autre on garde une lueur d'espoir faite de combats internes et individuels symbolisés par les 6 récits des 6 héros du roman.
En un mot: absolument brillant. C'est un gros pavé de 700 pages, mais je me suis régalé, franchement! Curieux de voir ce que l'auteur a écrit d'autre. Il y a pas mal de différences par rapport au film, mais ce dernier s'avère être une excellente adaptation utilisant bien le langage du cinéma, avec un travail remarquable sur le montage et les images (et aussi une bonne interprétation).
Terminé le week-end dernier la nouvelle Un Soupçon Légitime, la première fois que je lis du Stefan Zweig. Ca se lit vite (60 pages, je l'ai lu en allemand mais le livre a bien été traduit en français bien sûr).
C'est l'histoire d'un couple qui emménage et dont l'homme achète un chien (bouledogue) auquel il s'attache, de manière maladive au point que ça tourne à l'obsession et que le chien se comporte en tyran. Puis, du jour au lendemain, lorsque l'homme apprend que sa compagne est enceinte, il laisse complètement tomber le chien (il passe d'un extrême à l'autre, d'une obsession à une autre), pour une histoire qui va prendre un tournant plus dramatique.
Je n'en dis pas plus sur l'histoire, mais c'est très bien mené, très bien écrit, l'histoire joue sur la psychologie obsessionnelle, et aussi sur la psychologie animale du chien qui a tout ce qu'il veut puis ne comprend plus ce revirement. J'ai beaucoup aimé et ça m'a donné envie de découvrir d'autres oeuvres de Stefan Zweig.
Enfin, le meilleur sur la fin, j'ai terminé hier soir le roman Ubik: j'ai dévoré ces 300 pages en 3 jours, tant j'ai été absorbé et abasourdi par cette lecture! Ubik, c'est véritablement mon entrée dans l'univers de Philip K. Dick (même si j'avais lu il y a bien longtemps, dix ans, son roman Le Maître du Haut Château).
J'aurais du mal à expliquer ce qu'est Ubik, tant le roman s'avère riche, foisonnant, complètement fou, original: en un mot, génial! De plus, je n'ose pas trop raconter l'histoire de peur de gâcher la surprise, donc je préfère plutôt parler des thèmes abordés, car le roman brille à ce niveau-là.
Un thème: le futur (époque du héros Joe Chip) dépeint dans ce roman, où absolument tout est payant Pas seulement les hommes d'affaires, mais les machines elles-mêmes ont un comportement dictatorial. C'est ainsi que Joe Chip, dans son appartement ("conapt"), doit constamment payer sa porte, sa cafetière, ou encore sa douche pour le moindre usage! L'univers décrit ici pousse le capitalisme jusqu'à l'excès et l'absurde pour un résultat drôle et jubilatoire.
Dans ce futur, il est question, comme souvent chez Dick, de pouvoirs psy (psychiques), tels que les télépathes, et les "précogs" (précognitifs) capables de prédire l'avenir. Ces personnes sont utilisées pour diverses raisons, comme l'espionnage, et il existe même des "nullificateurs" qui neutralisent ces pouvoirs (anti-télépathes, anti-précogs).
Autrement, le roman aborde aussi la question de la manipulation du temps, des univers parallèles qui découle de toutes les possibilités issues de modifications du passé. Le roman s'avère aussi être un questionnement sur la nature de la réalité et du monde dans lequel on vit.
Il est aussi question de conversation avec les morts, qui ne sont pas en fait complètement morts: s'ils sont morts physiquement, il leur reste une étincelle de vie, maintenue dans des "moratoriums" pendant des années, dans un état appelé "semi-vie", avant qu'ils ne meurent définitivement.
Enfin, le roman s'amuse aussi à décrire une époque révolue, passée, avec ces "archaïsmes" qui sont décrits comme plus "authentiques" que le monde futuriste du héros: une époque passée où les hommes ne sont pas esclaves des machines qui leur réclament sans cesse de l'argent. Le roman détourne aussi de manière jouissive les publicités débiles qui peuvent passer à la télé, d'hier ou d'aujourd'hui, avec tout ce qui tourne autour du produit "Ubik" (venant de l"ubiquité", signifiant "partout ailleurs").
En bref, j'ai pris une méga-claque dans la gueule. C'est là où je me rends compte que les idées de Dick ont influencé quantité d'oeuvres de SF, que ce soit en cinéma (Matrix, Exitenz...), ou même jeux vidéo (le RPG japonais Digital Devil Saga par exemple). C'est tellement... incroyable et génial, d'une modernité effarante pour l'époque (j'essaie d'imaginer l'effet que ça devait faire). Franchement, je ne regrette pas de m'y être mis, et j'ai hâte de découvrir d'autres histoires de Philip K. Dick!
Curieux de voir ce que donnera le film Ubik de Michel Gondry, s'il le fait vraiment, mais c'est le type d'histoire qui lui irait très bien effectivement.
Je lis en ce moment " le joyau de Sicile " de Barry Unsworth.
Résumé court : " 1149. Turstin, fils d'un chevalier normand, aurait bien voulu porter les armes, mais un revers de fortune paternel en a décidé autrement. À Palerme, le jeune homme est « pourvoyeur de plaisirs » à la cour de Roger de Hauteville, roi de Sicile.
Bientôt, il se trouve partagé entre son amour d'enfance pour dame Alice -; veuve, elle est de retour de Terre sainte - et son attirance pour la sensuelle danseuse Nesrin, qu'il a fait venir à la cour afin qu'elle danse devant le roi.
S'apercevra-t-il à temps que l'une des deux le manipule ? Qu'il est le jouet d'un complot visant à renverser le roi ? Suivra-t-il enfin ses rêves de gloire ou saura-t-il écouter son coeur ? "
Une lecture agréable et divertissante même si ça manque un peu d'action. Turstin, notre héros et narrateur, a beau être un preux chevalier, il a une tendance fâcheuse à s'apitoyer sur son sort ; mais c'est aussi ce qui le rend si attachant.
Hello tout le monde!
Récemment je sors du Hobbit, de l'arbre des possibles, de Je suis une Légende et du Trône de fer Intégrale 1. Une bonne pioche pour chacun d'entre eux, mis à part l'Arbre des possibles, qui est sympathique à lire, mais je n'en ai pas vraiment compris l'intérêt.
Sinon actuellement, je suis en pleine lecture de Dune et de 20 000 lieues sous les mers. Ce dernier, autant il peut être captivant dans son côté aventure, autant je trouve que Jules Vernes abuse complètement avec ces pages entières où il ne fait que décrire la faune et la flore à chaque fois que les héros changent de région. Je comprend que le but d'un roman scientifique est de tenter d'apprendre des choses au lecteur, mais ici c'est un peu excessif.
Rien ne t'empêche de zapper ces passages "ichtyologiques": la littérature te le permet quand de longs passages descriptifs te saoulent. ^^
Sinon, par rapport à ses autres romans, 20 000 Lieues sous les Mers a ceci de particulier: il n'y a pas de vraie trame narrative évolutive, à part le début et la fin, mais entre les deux c'est une suite de petites péripéties et de lieux géographiques décrivant cette aventure aquatique (pendant 20 000 lieues donc).
Après 20 000 Lieues sous les Mers, tu pourras lire (si ce n'est pas fait) les Enfants du Capitaine Grant (qui est indépendant de 20 000 Lieues), et enfin l'Île Mystérieuse qui est la suite des deux précédents. Deux magnifiques romans! :)
Sinon, ça fait très, très longtemps que j'ai lu le Hobbit, environ 15 ans! Sinon, ça fait un moment que j'ai envie de lire Je suis une Légende et Dune.
En ce qui me concerne, je suis en train de lire Les Enfants d'Icare (j'ai eu envie de lire après avoir fini sur DS Infinite Space qui s'en inspire librement), mon premier Arthur C. Clarke (j'en suis aux 2/3).
j'avais bien aimé Les Aventures du Capitaine Grant. Pas mal de voyage avec une bonne dose d'aventures et une ambiance XIXème délicieuse...
En attendant je suis entre deux romans, je sais pas lequel je vais attaquer...
Sell kids for food
Moi en ce moment, je suis sur
Final fantasy VII
On the way to a smile
j'étais sceptique mais il a fait mouche avec moi :p (fan-service oui)
Plus la lumière est vive, plus l'ombre qu'elle produit est intense