Si finir un jeu c’est voir les crédits c’est Mario Bart de luxe sur switss
Sinon finir à 100% c’etait... aucun puisque je suis très nul aux jeux vidéos emoji hooper triste
@mouchman : Tiens j'ai fait Sea of Solitude aussi il y a quelques mois (quand il a été proposé via le PS+) et j'avais trouvé sa DA chouette et les thèmes abordés intéressants mais le gameplay... très ennuyeux.
Quant à Machinarium, j'ai adoré sa DA, les animations et la progression avec ses énigmes. Un très agréable moment passé sur ce jeu.
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De mon côté, depuis décembre, j'ai joué à 10 jeux et en ai fini 7 (les 3 autres sont des jeux fil rouge sur lesquels j'y reviens depuis des mois / années : Trials Fusion, Trials Rising et Advance Wars 2) :
Pour commencer :
Transistor (PS4)
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Bon alors ça va aller très vite : circulez ! Il n'y a qu'à voir (et entendre) !
Le jeu a une DA particulière avec des plans / images qui font leur petit effet ! Regardez plutôt :
6 screenshots ▼▲
Les phases de gameplay aurait pu être excellentes avec ces combats tactiques en temps réel (comme un jeu d'action) ou en pause active (phase de planification qui consome plus ou moins une barre d'action selon les compétences utilisées) au choix et avec ces multiples mélanges de compétences : 4 compétences en même temps en tant qu'arme primaire et chaque compétences peuvent être aussi mises en tant qu'arme secondaire d'une primaire qui ajoute autant d'effet différent qu'il y a de compétences. Donc on peut vraiment personnaliser nos attaques et notre approche. Seulement il y a 2 problèmes à ce système de combat :
1) monde infomatique oblige, le bestiaire est uniquement composé de boules robots et autres designs qui, en plus de ne pas être attrayant, ne se différencient pas au premier coup d'oeil par des particularités qui pourraient amener une approche tactique différente particulière à chaque type d'ennemis... Ce qui fait qu'on finit par ne pas avoir d'approche différente selon les ennemis et donc tout l'aspect tactique est inutile.
une partie du bestiaire ▼▲
2) il n'y a aucun challenge / aucune difficulté ce qui rend, encore une fois, le côté tactique futile. On peut simplement bourriner et ça passe.
Ajouté à cela une durée de vie de 3-4h et vous avez un gameplay à l'intérêt ludique proche du néant.
Reste une aventure très jolie à regarder (surtout les artworks, quelques exemples juste au-dessus donc) et une ambiance sonore au top avec ses musiques envoûtantes et ses voix touchantes :
OST et cutscenes avec dialogues ▼▲
OST (musiques seulement) :
OST (musiques fredonnées) :
OST (musiques chantées) :
Toutes les cutscenes avec les dialogues :
Je ne sais pas si je suis le seul, mais la musique "The Spine" (version chantée) me fait tellement penser à "Woman" de Neneh Cherry (https://www.youtube.com/watch?v=pAYSAYg9kPI)... C'en est troublant ! (J'adore).
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J'ai ensuite fini Lara Croft and the Temple of Osiris (PS4).
Spoiler ▼▲
J'avais adoré le premier (Lara Croft and the Guardian of Light) sur PS3 au point de tout faire, tout récupérer et le finir plusieurs fois, en solo et en coop. Ce 2e opus n'aura pas eu le même effet sur moi. Il est sympa, on retrouve la même formule qui fonctionne toujours aussi bien avec un mélange d'action / plates-formes / puzzles mais dans un monde plus ouvert et on peut cette fois y jouer non pas jusqu'à 2 mais jusqu'à 4 en même temps !
Néanmoins, j'ai moins accroché. Ou alors j'ai moins été absorbé... J'ai eu une impression de "moins" : moins long, moins de niveaux, moins variés (y compris pour les armes), moins d'énigmes aussi... plus de loots (donc plus génériques)... En bref : moins marquants.
4 images du jeu ▼▲
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J'ai ensuite recommencé en décembre dernier (et fini cette fois : mi-janvier) Horizon : Zero Dawn que j'avais commencé pour la première fois en novembre 2017 (le tout début : quand on joue Aloy enfant).
Spoiler ▼▲
Alors, la première fois en novembre 2017, j'ai eu du mal à entrer dans le jeu quand on découvre ce côté holographique au tout début du jeu et j'ai arrêté une fois cette phase terminée (dès qu'on dirige Aloy adulte).
Et 3 ans plus tard, il y a donc 2 mois, j'ai encore eu de la peine à entrer dans le jeu mais cette fois j'ai continué. Et très vite, je me suis dit que je n'allais faire que les missions principales tant la narration et les mécaniques de jeu de ce monde ouvert me paraissaient archaïques, redondantes et inintéressantes... Je sentais poindre l'ennui et le désintérêt...
Puis, au bout de quelques missions principales, la magie a opéré : j'ai accroché au gameplay (planification des combats contre les machines en fonction du terrain, de nos capacités : glissades, attaques par dessus,... de nos armes : lances, arcs, frondes, pièges,... et leurs différentes utilités, des points faibles des machines ou encore des armes à distance des machines qu'on peut retourner contre elles), à l'évolution de celui-ci, aux différentes machines à affronter (et donc à l'aspect chasse et tactique à adopter) ainsi qu'à la découverte des différents lieux de ce monde ouvert plein de charme avec des panoramas à couper le souffle !
quelques screenshots ▼▲
Bref, je me suis pris au jeu. Au point de finalement faire tout ce que le jeu proposait : découvrir tous les creusets, faire toutes les zones de chasse, nettoyer toutes les zones de corruption et faire, donc, toutes les missions principales (pas toutes les secondaires vu que je n'ai pas débloqué le trophée lié à ça mais je ne dois pas en être loin) et même tous les camps de bandits (en tout dernier car m'intéressait pas au départ et puis j'ai voulu tester). J'ai pris plaisir à vagabonder dans ce monde, à observer de loin, planifier mon approche et prendre mon temps pour agir tout en appréciant les paysages que ce monde a à nous offrir.
Progression et statistiques du jeu ▼▲
Et petite vidéo de gameplay :
Pour tout dire, j'ai même fini par apprécier le scénario qui se dévoile (très) lentement et qui m'a intéressé uniquement sur la fin ! Mais la narration est à revoir. En même temps réussir à distiller une histoire par petits morceaux tout en gardant en haleine les joueurs sur une aventure qui peut durer des dizaines d'heure de par la nature du jeu qui est un open-world... C'est une mission assez périlleuse. Seulement voilà : les dialogues sont plats avec une mise en scène très rudimentaire (les fameux champ-contrechamp) et les cinématiques pas très palpitantes (à part quelques-unes).
Pour résumer très simplement : une aventure avec une histoire qui se révèle être un minimum intéressante uniquement sur la fin et des dialogues assommants mais qui propose aussi un monde magnifique et charmant avec un gameplay solide et très plaisant.
Je suis donc, dorénavant, curieux de voir ce que le prochain opus donnera.
Allez, parce qu'il en faut bien un de temps en temps, je mets pour finir un petit bug marrant que j'ai eu :
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Darksiders (PS4)
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Je n'ai pas du tout aimé ce jeu.
Comme pour Horizon, j'ai commencé ce Darksiders une première fois sur PS3 en octobre 2015 (j'ai arrêté juste après le moment où on récupère la faux en arme pour les personnes qui visualisent le moment, vers le début du jeu pour les autres) avant de le recommencer en juin 2017 sur PS4 (pris avec le 2 en compilation) pour... l'abandonner de nouveau au même moment.
Et, finalement, je l'ai re-recommencé (et fini) le mois dernier (sur PS4 toujours). Entre temps je me suis fait le 3 quand il a été proposé via le PS+ (combats au fouet sympas, perso vif et le jeu se laissait jouer même s'il n'était pas prenant).
Pour revenir sur ce 1er opus, je le trouvais moche (techniquement mais aussi artistiquement hormis quelques éléments) et le gameplay mais surtout la caméra (trop lente même en mettant l'option de la vitesse de rotation au maximum... De toute façon, entre le minimum et le maximum, il n'y a presque pas de différences... Donc à quoi ça sert ? Option foirée), la progression et le game design ne me plaisaient pas.
C'est simple : il n'y a que le dernier donjon (le trône noir) qui m'a plu avec sa mécanique de jeu
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qui reprend le principe de Portal
et les combats qui, s'ils ne sont pas prenants et intéressants, sont au moins lisibles et le feedback est bon.
Darksiders 2 (PS4)
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J'ai ensuite enchaîné avec Darksiders 2 comme je l'avais et que je voulais en finir avec cette série et... bhé j'ai bien apprécié. J'ai souvent entendu et lu que les gens préfèrent le 1 au 2... et, maintenant que j'ai fait les 2 premiers opus, je me demande bien comment on peut préférer le 1 au 2... Peut-être les combats oui : comme je le disais, le feedback est bon dans le 1 alors que dans le 2 non. On a l'impression de taper avec des cure-dents sur du papier. Mais au moins c'est vif, très vif. Et donc on peut raccourcir les combats. C'est toujours ça de pris.
Le monde ouvert est discutable. L'"exploration" n'est pas gratifiante, elle ne sert que pour aller d'un donjon à un autre (même s'il y a aussi les indécrotables collectibles à ramasser qui ne servent à rien) : on pourrait choisir d'entrer dans chaque donjon via un menu que ça serait pareil).
Non, l'intérêt de ce Darksiders 2 tient en 2 points (pour ma part) :
1) la direction artistique qui, cette fois, est je trouve magnifique ! Dès qu'on n'est plus dans un environnement urbain humain, tout de suite cette patte artistique rend tellement avec cet univers non humain (même si on n'échappe pas à un passage - heureusement court - dans le monde humain) !
2) les donjons ! Bien plus grands que dans le 1, bien plus nombreux et bien plus passionnants avec des idées (différentes qui plus est) pour chaque donjon. Là, je comprends pourquoi on parle de Zelda-like pour ce Darksiders 2.
D'ailleurs, petite confidence, je trouve que les donjons de ce Darksiders 2 sont meilleurs que ceux des 4 premiers Zelda : le 1, 2, 3 et Link's Awakening (je n'ai pas fait les autres).
Si vous avez envie d'un Zelda-like, de donjons bien construits avec des idées et mécaniques bien pensées, intéressantes et renouvelées qui plus est, alors jouez à Darksiders 2. J'ai adoré ces donjons et mécaniques en plus de sa DA (le reste beaucoup moins).
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The Evil Within (PS4)
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Les 2 opus étaient en promo (respectivement 8 et 12€) au tout début de ce mois de février et j'ai eu une soudaine envie de jouer à un survival-horror avec tension et planification / attention manette en main. J'ai donc sauté sur l'occasion (une heure avant la fin de la promo).
Alors, premièrement, j'ai trouvé le jeu daté techniquement mais avec une DA charmante...
... voire très accueillante !
Je ne suis pas très regardant sur l'aspect visuel des jeux tant que j'accroche à la DA et ce fut le cas ici.
Ensuite, niveau scénario / dialogues et game-design / gameplay, j'ai trouvé qu'il avait plusieurs incohérences. Celle dont je me souviens plus particulièrement sont les "scripts" (rares heureusement) qui font que quand tu t'approches d'un ennemi par derrière (de dos donc) pour le tuer furtivement avec notre couteau (tiens ?! On a un couteau finalement ! C'est la prochaine incohérence que je vais aborder), parfois il va se retourner avant même qu'on puisse l'atteindre ! Pourtant ils nous certifient bien durant les temps de chargement que les ennemis ne nous remarqueront pas...
FAUX ! (Pas toujours malheureusement...)
Pour exemple, j'ai en tête un moment qui se passe quelques minutes après notre arrivée au manoir (la dernière image juste au-dessus avec la grille ou un peu plus bas avec... le manoir). Il y a deux ennemis de dos en train de bouffer un cadavre devant un feu de cheminée (que c'est romantique !). En s'approchant accroupi derrière eux, ils se lèvent et se retournent parce qu'ils savent qu'on est là !... Voilà. Script pour ce moment précis. Pourquoi ? Mystère...
Un autre exemple d'incohérence est celui-ci (lisez la description du couteau) :
"[...] A moins de réaliser une attaque furtive, ce serait du suicide d'attaquer un monstre avec cette arme."
Mais ne vous inquiétez pas les gars : à coups de poings, ça passe !...
Voilà l'explication de pourquoi on ne peut pas utiliser notre couteau comme arme durant tout le jeu en dehors d'une attaque furtive (appuyer sur X quand le qte apparaît une fois assez proche de l'ennemi par derrière s'il nous a pas vu)... Ce qui est totalement absurde quand on sait qu'on peut, en revanche, attaquer un ennemi... à MAINS NUES !
Mais là, bizarrement, ce n'est pas du suicide... *facepalm* Autant ne pas essayer de se justifier maladroitement dans ce cas.
Cela dit, malgré toutes ces imperfections, j'ai apprécié l'aventure et ce gameplay grâce à la planification, préparation, gestion et même optimisation que ce jeu nous demande pour venir à bout de ces différents chapitres (bonne idée que d'avoir découpé en chapitres, comme ça si on veut recommencer un chapitre en particulier après avoir fini une première fois le jeu, on peut le choisir via le menu au lieu de devoir tout recommencer depuis le début - ou alors espérer avoir gardé une sauvegarde à ce moment).
Il y a d'ailleurs un élément qui permet cette approche : l'arbalète multi-fonction (en plus des allumettes). Grâce à elle, on peut, par exemple, lancer un carreau électrique pour stun plusieurs ennemis en même temps et cramer tout le monde avec une seule allumette !... Elle est pas belle l'optimisation hein !? Sachant qu'il faut faire gaffe à ses munitions / ressources... Survival oblige !
Ou encore balancer un carreau aveuglant et ainsi pouvoir tuer par derrière (avec le couteau donc) plusieurs ennemis : économie de munitions bonjour !
Allez un dernier exemple : le carreau explosif. On peut aussi le tirer sur une surface et il ne se déclenchera que si un ennemi passe à proximiter ! Ce qui nous permet de tendre des pièges et donc de gérer / planifier notre approche selon les situations.
Quelques chapitres m'ont particulièrement plu : le chapitre 3 (première zone ouverte dès le début où on peut "jouer" avec les ennemis et choisir son approche), le 7 (avec les gardiens), le 9 (avec le manoir) et le 10 (avec la sorte d'usine des enfers et un des boss qui nous poursuit).
Mais dans quel guêpier me suis-je encore fourré moi !...
Savant mélange du Manoir Spencer et du Manoir Baker
... me rappelle quelque chose ce coffre... Ah oui ! Oh non !
Ca parait pourtant si charmant. Si vous saviez...
... bon bah je suis finalement bien moi sous cette voiture !
Je ne referais pas ce jeu, mais j'ai passé un bon moment. Fini en 20h et 6 minutes avec 72 morts en mode survie :
Pour finir, je mets un petit truc rigolo que j'ai découvert : comme dans Dark Souls (dans les archives du duc quand on regarde dans le ciel à un des balcons), on peut voir une petite porte qui flotte dans les airs :
Voilà, voilà ! ^^ Il me semble que c'est la "salle des développeurs" où ils peuvent faire des expérimentations... Mais si quelqu'un a plus de détails, j'attends avec intérêt plus de détails.
Ah oui ! Dernière chose : je viens de voir qu'il existe un film The Evil Within... Sisi : ici
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The Evil Within 2 (PS4)
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Après avoir fini le 1, j'ai tout naturellement embrayé sur le 2 que j'ai fini il y a 3 jours. Et j'ai eu un coup de cœur pour la ville d'Union ! <3
On est accueilli dans cette ville par ce paysage bucolique des plus charmants !
Puis on arrive dans la ville elle-même...
Oui : la ville est renversante... au sens figuré comme au sens propre !
... où l'on rencontre sa faune locale visiblement très câline !
Y en a même qui nous salue de la main par la fenêtre ! Ils ne sont donc pas si voraces...
... Ok, oubliez ce que je viens de dire !
Après donc ce premier contact, je découvre les nouveautés du gameplay.
Premièrement le perso est plus agile et peut, par exemple, faire des roulades pour passer par-dessus des voitures (pratique pour mettre de la distance entre un ennemi un peu trop collant et nous) :
Il peut également se mettre à couvert (et non plus seulement s'accroupir comme dans le jeu de base du 1, la couverture étant arrivé avec les DLC) :
Dans cet opus, les carreaux de l'arbalète (que ce soit, par exemple, les électriques ou même encore les explosifs) peuvent maintenant agir comme des mines de proximité une fois fixé sur une surface ! Très pratique pour planifier ses actions et tendre des pièges :
A noter qu'on peut également klaxonner après avoir cassé la vitre côté conducteur des véhicules pour faire diversion.
Une autre nouveauté que je trouve être une bonne idée car elle peut rajouter de la pression... (mais dans les faits est assez inutile vu l'IA qui nous désaggro trop rapidement) : "sprinter lorsque des ennemis vous ont repéré consomme beaucoup plus d'endurance qu'en temps normal" ! Et, en effet, c'est violent à quel point notre barre d'endurance descend !
Ah oui ! Il y a aussi le fait de pouvoir trouver une nouvelle arme en explorant mais constater qu'elle est cassée ! Il faut donc trouver un outil de rechange et aller à un atelier pour la rendre de nouveau fonctionnelle en faisant l'échange de la pièce défectueuse avec l'outil de rechange et voilà une nouvelle arme toute rutilante rien que pour nous !
Comme vous pouvez le constater, graphiquement ce second opus est bien meilleur techniquement (et a une DA que j'adore totalement concernant cette ville) que le 1er alors qu'il est bien plus ouvert avec de vastes zones dans la ville d'Union !
La particularité de ce second opus est, en plus d'avoir un monde plus ouvert (dans sa première partie tout du moins), il implémente un système de craft avec tout un tas de composants à récupérer un peu partout (y compris dans les poubelles, comme on peut le voir sur une des images du dessus).
Et c'est là que les choses peuvent se gâter... Vous vous doutez bien qu'avec ce système de loot et un monde ouvert où on peut farfouiller partout à loisir... Eh bien il peut y avoir un déséquilibre au niveau de la difficulté : en plus de ne pas y avoir (finalement) beaucoup d'ennemis dans cette ville - suffisamment tout de même pour avoir de la pression... du moins si on ne se la joue pas bourrin ! Car avec ce système de craft, il est très facile de ne pas manquer de munitions même en mode survie - il y a beaucoup de composants à récupérer. Ajouté à cela une IA aux fraises et vous pouvez vous niquer le côté survie du jeu.
A noter que dans ce second opus l'amélioration des compétences de Sebastian et l'amélioration des armes est enfin séparé : les compétences avec le gel vert (toujours) mais pour les armes c'est avec des pièces détachées dorénavant !
Heureusement pour moi, je jouais en mode infiltration en jouant comme si c'était la réalité donc en évitant les combats et en étant très attentif aux moindres sons... Et là, je peux vous dire que l'ambiance de la ville + le level-design / agencements des lieux et des ennemis + les quelques événements aléatoires + ma volonté de ne pas me faire voir du tout m'a permis d'apprécier pleinement l'expérience que peut proposer ce début de jeu au point d'avoir eu un coup de cœur pour cette ville ! L'immersion était totale.
Imaginez un peu. Vous vous baladez en ville un soir et vous tombez sur ça :
Ambiance, ambiance... Mais vous êtes curieux, alors vous décidez de voir ça d'un peu plus près :
Bon. Le corps allongé au sol n'est pas très réconfortant mais sait-on jamais... Peut-être cette dame a également besoin d'aide ! Alors vous vous rapprochez nettement plus (tout en restant sur ses gardes quand même...) :
AH ! Bon réflexion faite, vous vous dîtes qu'il serait peut-être mieux de ne pas trop s'approcher de cette dame blanche (comme je les appelle). Et vous feriez bien ! Car, voyez-vous, cette charmante demoiselle résiste à une attaque furtive par derrière ! Après quoi, il faut plusieurs cartouches de pompe, par exemple, pour la refroidir définitivement (en tout cas en mode survie) alors qu'elle est très rapide et fait beaucoup de dégâts avec ce couteau !
Remarquez, une femme qui fait ce genre de bruits, ce n'est jamais bon signe généralement... A vous glacer le sang ! C'est raccord avec sa dégaine vous me direz... et je ne peux pas vous donner tord.
Allez un dernier coup d'œil (votre curiosité vous perdra !) mais de l'intérieur d'une maison...
Vous le sentez le screamer ?... Je vous rassure, il n'en sera rien.
Revoilà notre dame blanche !
Surtout, ne pas la déranger... Et celui qui se repose contre l'arbre, non plus !
Bon rassurez-vous, il n'y a pas que ça niveau bestiaire... Il y a aussi ça, par exemple :
... Et, encore, vous n'avez pas le son...
Côté scénario, je l'ai suivi avec plaisir surtout que nous avons plusieurs réponses mais pas toutes... Quid de Leslie à la fin du 1
Spoiler ▼▲
(avec l'esprit de Ruvik le possédant d'après les DLC du 1)
? Peut-être une porte ouverte pour un éventuel opus 3...
Concernant les dialogues, c'est parfois du grand n'importe quoi, notamment avec la subtile Esmeralda Torres... Autant que peut l'être son fusil d'assaut. Je trouve qu'ils l'ont totalement raté ce perso (à part sur ces dernières phrases).
Contre toute attente, dans ce jeu, il y a un mini-jeu de tir style Time Crisis avec différents lieux de The Evil Within 1 (clins d'œil sympas) pour gagner encore plus de composants, gel vert, pièces détachées,... Sympa et avec plusieurs niveau de difficultés. Bonne surprise : les munitions sont infinies (pas même besoin de recharger ! Vraiment à l'infini...).
Il y a d'autres clins d'œil comme avec les jouets mystérieux à récupérer ça et là (les collectibles de ce jeu) : 8 objets qui sont des références aux autres titres de Bethesda (l'éditeur du jeu) qui, une fois récupérés, vont dans la salle de Sebastian sur un meuble comme objets de collection uniquement. Et parmi ces objets, il y a, par exemple, le masque de Dishonored ou encore cet objet que les joueurs de The Evil Within 1 connaissent bien :
Bref, pour résumer, j'ai eu un coup de coeur pour la première moitié du jeu (ville d'Union). Malheureusement, la seconde partie, sans être nulle, m'a paru fade et inintéressante... Si seulement tout le jeu était comme la première partie !
Allez, pour finir, je vous mets un petit bug que j'ai eu plusieurs fois (simplement visuel, aucun impact sur le gameplay car il suffit de sélectionner l'arme à nouveau) :
@castelemblem Oui Darksider 2 est vraiment pas mal.
Il y a une ambiance qui ce dégage de ce jeu. Ayant fait le 1 aussi je doit dire que c'est difficile a departager car ils ont chacun des points fort/faible très diffèrent je trouve.
Mon dernier jeu fini, c'est:
Kid Dracula.
Mais attention !
Pas le kid dracula sortie chez nous sur GB en 1993. Non, non ! Celui sortie sur Famicom uniquement au Japon sous le nom de Akumajō Special: Boku Dracula-kun en 1990.
Je l'ai fait sur la compile "castlevania anniversary collection" sur PS4.
Vraiment un jeu très très bon pour de la 8 bit.
OST Elle est de qualité, avec des thèmes plus sympa que d'autres. Elle est de haut level pour de la Famicom dans la pure tradition des castlevania.
Le Gameplay Il sort déjà des sentiers des premiers Castlevania, tout en en gardant l'identité.
Dracu n'a pas de fouet mais des pouvoirs.
D'abord sous la forme d'une boule que l'on lance, après chaque niveau et le boss vaincu, un nouveau pouvoir viens étayer notre panoplie.
Malheureusement, ils ne renouvelleront pas le gameplay car, a part 2 pouvoirs (qui sont d'ailleurs les deux seul a ne pas etre des attaques) aucun ne sera plus efficace qu'un autre.
Un seul boss se verra sensible (on ne sait pas pourquoi lui plutôt qu'un autre mais bon :p) a un pouvoir précis.
Pour le reste les différentes attaques ce verront être exactement les mêmes en terme de dégât et d'utilité.
De plus, arrivé a l'attaque des boules multiples, nous oublierons complètement les autres, car c'est certainement elle qui ce veux être l'exception et la plus intéressante de toute.
Level design Si le Gameplay n'évolue pas en apparence et ne fait que semblant grâce aux nouveaux pouvoirs récupérés, la lassitude n'est pourtant pas au rendez-vous. ( en tout cas pour moi :p)
Cela, grâce au dynamisme qu'apporte le level design et que sait si bien manier la série des Castlevania.
ennemies, plateformes, plateformes ennemies... re-ennemis par derrière... ! Les moments de répits sont rare mais n'apporte pas non plus une trop grosse difficulté.
Durée de vie Si comme dans la série principal des castlevania, il faut souvent refaire certains passages afin d'apprendre les paternes des ennemies et les différentes phases et danger a éviter, les niveaux se passent assez facilement dans l'ensemble avec une difficulté qui bien-sûr s'accroit au fil des niveaux.
Au total il y a 9 niveaux.
La relative facilité du titre réside dans le fait qu'après chaque fin de niveau, selon le nombre de pièce de monnaie récupérer dans le stage, nous allons pouvoir jouer de façon aléatoire a un des 4 mini jeux existant.
Ils permettent, contres des pièces, de pouvoir gagner des vies.
En cour de jeu, après avoir épuisé son stocke de vie, c'est le GameOver et le jeu reprend du tout début.
Seulement voila, il est tres facile et rapide, notamment dans les premiers niveaux, de farmer les pieces de monnaies et ainsi de gagner des tonnes de vies.
Un jeu plutôt facile, surtout apres l'avoir fini une 1er fois. (Il faut bien dire qu'un jeu de plate-forme relativement facile sur Famicom/NES ca ne court pas les rues)
Graphismes Très coloré (il faut aimer le style quand même ^^) et plutôt très beaux pour de la Famicom, n'en reste pas moins que ce n'est pas non plus une claque.
Bref, au final, un jeu bien sympas, que je recommande.
Une suite à Persona 5 en musô (de ce que j'ai compris, vu que c'est mon premier jeu dans ce genre.)
Apparemment, dans les grandes lignes, dans un musô on se bat contre des hordes et des hordes d'ennemis, et ici les ennemis arrivent généralement par grosse grappe, ça semble donc rentrer dans la catégorie.
Et c'était très cool.
Persona 5 est l'un de mes plus gros coup de cœur vidéoludique, j'attendais ce Strikers tout en ayant une petite méfiance sur l'orientation action du gameplay.
Méfiance balayée après quelques heures de jeu (on va en reparler).
C'est probablement le plus gros point fort pour moi : le gameplay de Persona 5 est parfaitement intégré dans ce côté plus action.
Tout ou presque y est : Faiblesses et résistances élémentaires/physiques, "transferts", "one more", "all out attack", coups techniques, buffs et débuffs, capture/gestion/fusion des personae, infiltration etc...
C'est suffisamment technique sans perdre le dynamisme d'un jeu d'action, les sensations de combat sont bonnes et le jeu suffisamment coriace pour ne pas qu'on roule dessus. Les boss et mini-boss ne sont pas à prendre à la légère, bourrer sans réfléchir conduit souvent à la mort, spammer les compétences comme un âne nous vide très vite nos ressources, il faut vraiment faire attention.
Une autre force du titre est que les personnages sont complémentaires et aucun n'est inutile et chacun à des spécificités. Du coup le jeu nous pousse (sans nous forcer) à régulièrement changer notre équipe sans que ça soit désagréable.
Je ne sais pas à quel point Strikers est un musô, en revanche c'est également un RPG avec tout ce qui va avec : niveaux, magie, gestion des pc (équivalent de la mana), coups critiques, compétences actives et passives etc... Intégrer tout ça en virant le tour par tour mais en conservant toute la sève du jeu originel est un petit tour de force en soi, ça fonctionne vraiment très bien.
Niveau scénario, le jeu est une vraie suite à Persona 5 (mais pas à la version Royal, attention), et part du principe que vous avez fait l'opus originel, il ne prendra pas le temps de résumer ce qu'il s'est passé et ne se gênera pas pour spoiler certaines choses.
Mais, bien qu'une suite, les événements de Persona 5 sont régulièrement évoqués mais n'ont pas nécessairement de lien direct avec Strikers. C'est une nouvelle histoire avec les mêmes protagonistes.
En elle même l'histoire se laisse très bien suivre, bien que pas aussi puissante ou marquante que l'opus originel (et encore moins que Royal). Elle aborde néanmoins des thèmes intéressants et actuels, comme l’exploitation des données personnelles par exemple.
Les musiques sont très chouettes et efficaces, le compositeur à su s'adapter au format plus action du gameplay et rendre ça plus dynamique, certains thèmes de Persona 5 sont également de la partie en version remixées. Petit reproche cependant : celles-ci sont parfois assez mal utilisées, je pense notamment à "Rivers in the Desert" pour certains mini-boss ... alors que dans le jeu précédent elle servait à marquer deux des combats les plus importants du jeu... Un choix étrange je trouve.
J'aurais malgré tout deux principaux reproches à faire au jeu :
- Le premier c'est son coté très mauvais pédagogue.
Dans les premières heures le jeu nous harcèle de tutos, qui (en plus de parfois nous couper en pleine action de façon désagréable),ne nous laisse pas le temps d'expérimenter et apprivoiser ce qu'il essaye de nous apprendre. Ce qui fait qu'on croule rapidement sous les infos, et vu le système de combat assez fourni et que les ennemis qui ne font pas de cadeaux, les premières heures étaient assez pénibles.
- Le deuxième c'est la qualité des donjons qui est un peu en dent de scie, les trois premiers sont excellents, par la suite ça oscille un peu plus (sans jamais être nul non plus). Le dernier donjon par exemple est particulièrement court, et c'est vraiment dommage pour un final.
Petit edit : J'ai oublié de préciser quelque chose d'important, mais le jeu est en 60 FPS sur PS4 (sur Switch je n'en sais rien mais je ne suis pas sûr qu'il faille y compter :p), ce qui fait plaisir et qui est bienvenu vu l'orientation action du jeu.
j'attendais ce Strikers tout en ayant une petite méfiance sur l'orientation action du gameplay
Merci pour ton test ça fait plaisir d'avoir un retour sur le jeu.
Il me faisait de l'oeil et maintenant je pense me le faire.
En premier lieu il faut que je fasse le 5 royal.
Un jeu que j'ai eu étant petit et dont je n'avais jamais vu le bout, mais le mal est réparé.
Il s'agit d'un jeu d'action/aventure (RPG ?) dans lequel nous incarnons un jeune garçon devant sauver le Digimonde dans lequel les digimons semblent avoir perdu la mémoire...
Le jeu ne nous explique pas grand chose dans la façon de jouer, et c'est ce qui fera la "difficulté" du titre. Ce n'est pas qu'il est difficile, mais pour pouvoir tout faire sans solution je pense que c'est impossible. En effet, il faudra parfois effectuer des actions vraiment spécifiques afin de pouvoir recruter tel ou tel digimon.
Ayant fait une grande partie du jeu plus jeune, cela m'a permis d'avancer assez rapidement, mais quelqu'un qui le découvre y passera beaucoup de temps. Vous l'aurez compris, la durée de vie est donc un point fort, malgré la répétitivité le fait qu'il faille parfois attendre avant de pouvoir progresser d'avantage dans l'aventure.
En effet, à l'instar d'un tamagotchi, notre digimon n'est pas éternel... Il y a plusieurs niveaux d'évolutions, il faudra s'occuper de notre compagnon, le nourrir, le soigner, l'entraîner, ce qui prendra pas mal de temps. A noter la présence d'un cycle jour/nuit, chaque digimon ayant des horaires précis pour dormir. Il faudra donc avoir le bon digimon pour effectuer telle ou telle action.
Le gameplay n'est pas forcément le point fort du jeu. C'est un peu rigide, la perspective n'est pas toujours évidente lors de certains passages, on a pas forcément l'impression d'être plus utile que ça lors de combats, un peu mitigé quoi... En effet, on pourra donner des ordres lors des combats, mais notre digimon pourrait presque se débrouiller seul. En revanche, il faudra intervenir aux bons moments pour pouvoir le soigner afin de ne pas perdre le combat.
De plus, chaque digimon possède une attaque spéciale. Si elle s'enclenche correctement (car elle peut être stopper par l'ennemi), il faudra matraquer L1 et R1 pour pouvoir augmenter les dégâts de l'attaque en question. A noter que certains combats sont à la fois brouillons et chaotiques, notamment lorsque les ennemis bougent sans cesse et que nos attaquent ne portent jamais.
Niveau graphisme je trouve que le jeu n'a pas si mal vieilli que ça, hormis quelques décors brouillons pouvant nous empêcher de voir un point d'intérêt. Les digimons sont bien modélisés malgré les pixels et certains arrière plans sont vraiment beaux même encore aujourd'hui.
Niveau sonore c'est correct dirons-nous. La musique d'intro est géniale, la musique du combat final est superbe également, pour le reste ça dépend. On retiendra surtout des musiques qui rebootent sans cesse d'un écran à l'autre, et il faut reconnaître que c'est un peu gonflant par moments... Les bruitages ne sont pas dingues même si on sent l'effort qui a été fait de vouloir donner une identité propre à chaque digimon.
J'ai passé un bon moment, même si je n'ai pas terminé complètement le jeu, car
Spoiler ▼▲
après le combat final, si on relance le jeu, nous avons droit à une nouvelle cinématique nous ramenant dans le digimonde afin de recruter les digimons manquants et affronter de nouveau le grand méchant...
A savoir qu'il y a un bug sur la version PAL nous empêchant de le terminer complètement. Dans mes souvenirs j'étais persuadé d'avoir réussi à passer ce bug sans glitch, mais ma mémoire me fait peut-être défaut...
En tout cas, un bon petit jeu que je recommande pour les nostalgiques.
Mais non... On retrouve le même défaut que dans le premier... C'est pas possible...
J'ai l'impression que c'est un spoil quand je lis les commentaires à droite à gauche, même si ça semble évident pour moi, je le mets donc sous spoiler,
Spoiler ▼▲
le jeu est un préquel du premier épisode.
On y incarne Mono, un enfant avec un chapeau pour le moins étrange, qui suite à sa rencontre avec Six (personnage principal du premier jeu) va devoir affronter un monde pour le moins étrange et hostile...
L'histoire est sympa à suivre malgré des chapitres complètement inégaux en terme d'intérêt...
En effet, j'ai beaucoup aimé le premier chapitre qui nous change de décor par rapport au premier opus. Ensuite nous arrivons dans une nouvelle zone, mais qui sera la même quasi jusqu'au bout, j'ai trouvé ça vraiment dommage... J'ai trouvé le chapitre 2 plutôt bof, le 3ème vraiment pas terrible (surtout qu'il est combiné à un gameplay peu intuitif...), mais heureusement j'ai trouvé un regain d'intérêt pour le chapitre 4 avant de finir en apothéose !
Vraiment dommage donc que l'ensemble soit autant déséquilibré.
Au niveau des graphismes c'est dans la même veine que l'épisode précédent, il faut adhérer à l'univers, mais sur moi ça fonctionne, et il faut dire ce qui est, c'est plutôt beau. Les décors sont peu rassurant (de même que l'ambiance générale), les effets de lumière font mouche, les personnages et animations sont bien modélisés, un très bon point donc.
Passons au maniement, qui, à l'instar de son prédécesseur, est quasiment identique, ce qui n'est pas forcément une bonne chose... En effet, la gestion de la perspective sera sans doute votre plus grand ennemi tout au long de l'aventure, et c'en est presque honteux... Ce qui vous obligera à recommencer plusieurs fois certaines séquences alors que vous avez compris quoi faire...
Une mécanique supplémentaire est ajoutée dans le chapitre 3 et ce n'est pas plus mal que ce soit uniquement dans ce chapitre (décidément le pauvre...). Notre personnage devra en effet utiliser une lampe torche afin de stopper des ennemis, mais le maniement n'est pas vraiment évident, surtout lorsqu'il faudra viser plusieurs ennemis à la fois. Il y a pourtant une super ambiance qui se dégage de l'ensemble et c'est vraiment dommage que ce soit gâché par quelques points non négligeables, car en dehors de cela, ça se manie plutôt correctement.
Je me rappelle également d'un passage qui m'a bien énervé... Première tentative, je passe par un endroit sans me faire repérer, je me dis donc que c'est forcément la bonne route. Je fais la connerie de me précipiter à un moment et me fait bouffer par le "boss", je recommence donc au checkpoint. Je prends la même direction dès le début, mais ça ne passe plus durant au moins 10 tentatives ! Je me mets donc à essayer d'autres passages, mais aucun ne semble safe... Au bout de 10 minutes de plein de tentatives différentes je décide de retenter ce que j'ai fait sur les premiers essais, et là, ça fonctionne ! Je n'ai absolument rien changé dans ma façon de traverser ce passage, je n'ai donc aucune explication quant à la dizaine de tentatives échouées...
Le jeu n'est pas excessivement long (pas vraiment difficile d'ailleurs) et c'est un peu dommage. A la vue du premier chapitre, il y avait moyen de faire plein de choses, de trouver d'autres bonnes idées avec des décors supplémentaires plus variés que ce qu'on nous propose.
Je tiens à revenir encore une fois sur le chapitre final (à partir du "premier boss final") qui ressort vraiment du lot, de par son ambiance, l'émotion qui se dégage et certaines images fortes.
Terminons sur la bande sonore qui est certainement le gros point fort du jeu ! On est mis dans le bain dès le début et cette ambiance pesante, effrayante et glauque va nous suivre tout au long de l'aventure, j'avoue que j'en redemande sur ce point.
En toute honnêteté, je suis 100% pour un troisième épisode, mais par contre va falloir corriger ce problème de perspective...
Dans ma quête de jeux que je n'ai pas pu acheter sur PS1 à cause de mon manque d'argent à l'époque, j'ai décidé de me mettre à un jeu qui a fait beaucoup parler en 1999 : Soul Reaver.
Sauf que ce jeu fait partie d'une saga : Legacy of Kain !
J'ai donc préféré commencer par le commencement et terminer Blood Omen : Legacy of Kain sans trop connaître le véritable lien avec son spin-off précité, et que je découvrirais plus tard donc.
Blood Omen est un jeu développé par Silicon Knights, sorti en 1996 sur PC et Playstation et c'est cette version console qui nous intéressera ici.
Le joueur incarne Kain, un homme à priori sans histoires mais pourtant assassiné au tout début de l'aventure. Seulement voilà, un Nécromancien du nom de Mortanius lui propose de ressusciter sous la forme d'un vampire afin d'assouvir sa vengeance. Cette affaire rapidement réglée, Kain apprendra que ses assassins n'étaient que les instruments d'une entité plus haute, mais alors qui ? Et pourquoi ?
Ces questions amèneront Kain à rencontrer le fantôme d'Ariel, associée au pilier de l'équilibre et qui maintenait l'ordre dans l'univers de Nosgoth. Ariel décédée et n'étant plus qu'un spectre, les 8 autres protecteurs des 8 autres piliers sont devenus fous et allaient mener Nosgoth dans un chaos certain.
Kain, comprenant vite que sa renaissance bienvenue au départ était en réalité une malédiction, décidait d'aider Ariel à restaurer les piliers en éliminant leurs protecteurs à travers Nosgoth. Ce qui lui permettrait d'en apprendre davantage sur son sort.
Je me rappelle que ce Blood Omen faisait parler de lui dans les magazines grâce à une écriture très mature, un univers riche en personnages, lieux, et surtout une délectation pour le sang. Assez évident dans un monde où rage une guerre d'hommes face aux vampires.
Et c'est probablement ce qui marquera le plus. Car en 1996, la Playstation n'a qu'un an en Europe et dans les mœurs, les jeux vidéos, c'est pour les enfants... Alors oui, du sang dans une 2D pas folichonne et des explosions de corps en pixels rouges, c'est plus rigolo que dégueulasse. Mais ce n'est pas exactement là où le jeu marque mais plutôt dans la satisfaction du gore au travers de la narration. Car Kain est, rappelons-le, un vampire tout frais tout neuf et qui décrira à voix haute, durant tout son périple, les différents pouvoirs dont il fera l'acquisition. C'est aussi lui-même qui narrera son histoire en traversant les différentes villes et donjons du tout Nosgoth. Et c'est au travers de cette voix grave (et du jeu d'acteur bien entendu) qu'on ressentira cette soif, ce désir de donner la mort gratuitement juste pour se nourrir. Car la jauge de santé de Kain se remplit par l'absorption de sang, du coup, même tuer un villageois innocent provoquera un rire sadique de notre anti héro. Dans les donjons et les cavernes, des hommes et femmes seront là, torturés et attachés aux murs, pleurant, gémissant en attendant leurs trépas. Quoi de mieux pour se refaire une santé ?
C'est dans cette atmosphère oppressante, macabre et teinté d'humour noir que l'on voyagera. Kain décidera-t-il de régner en dernier des vampires ? Ou tombera-t-il dans l'oubli, laissant le monde de Nosgoth en paix.
Blood Omen est un jeu action/aventure tout en 2D vue de dessus à la manière des anciens Zelda mais la comparaison s'arrête là. Déjà car les personnages se veulent plus réalistes et aussi par un côté loin d'être aussi chatoyant, pas étonnant au regard de l'ambiance évoquée dans le paragraphe précédent. Les environnements sont donc relativement ternes et pas assez diversifiés à mon goût. On peut dénoter un léger dépaysement au nord au vu des lieux enneigés et quelques donjons originaux visuellement ici et là. Autant le dire : De nombreuses 2D 16-bits ont mieux vieilli que ce que l'on nous propose ici. Cela ne va pas sans une certaine tare concernant les collisions parfois étranges mais qui peut souvent tourner à notre avantage.
On pourrait croire, au départ, qu'il est possible de traverser tout l'univers de Nosgoth en marchant (ce qui m'a causé un léger blocage) et même si c'est faisable la plupart du temps, des téléporteurs ou la transformation en chauve-souris seront obligatoires à des moments précis. Le jeu est construit par zone interconnectées plus ou moins grande de verdure, de villes et de cavernes à visiter facultativement jusqu'au boss. Le chemin à parcourir, suivant le scénario, est linéaire mais n'empêche pas l'exploration de ramifications menant à d'éventuels secrets. Il est d'ailleurs conseillé d'entrer dans les grottes sur votre route car la plupart des nouveaux sorts s'y trouvent, ils sont d'ailleurs originalement symbolisés à l'entrée (sur le palier même) comme pour indiquer au joueur sa future récompense.
D'une manière générale, ces minis donjons se ressemblent visuellement parlant et même dans leurs level-design. Les ennemis changeront bien sûr en progressant mais il s'agira souvent d'éviter des pièges comme des flèches traversant les pièces, des pics sur le sols ou des haches tournoyantes dans un couloir étroit etc... Les énigmes sont très très rares et ce sont toujours des switchs à activer dans un ordre pour ouvrir une porte. Sans être désagréables à jouer, ces donjons ne proposent que trop peu d'évolutions et il faudra vraiment attendre la fin du jeu pour enfin trouver un semblant d'audace.
En revanche, le bestiaire est plutôt riche : On passera du simple villageois revêche envers les vampires aux soldats des armées du roi, et aussi beaucoup de monstres divers tels des ghouls, des mages, des ombres ou même des plantes empoisonnantes. L'I.A. étant relativement simplette, il sera généralement assez aisé de casser le jeu d'autant que beaucoup de mobs ont les mêmes attaques.
Pour se défaire de tout ce petit monde, Kain devra acquérir plusieurs armes et pléthore de sorts préférables pour l'attaque à distance. Certains pouvoirs sont des consommables, d'autres puisent dans la jauge de mana qui, à l'instar des HP max, pourra être améliorée en découvrant des fioles ou des artéfacts. Vous aurez ainsi la faculté de créer de la lumière pour les endroits sombres, "repousser" est une sorte de carapace (bien trop efficace), lancer des éclairs, annihiler vos opposants par lots et avaler leurs sangs à distance... etc... Le plus intéressant étant le sort de possession qui offre une nouvelle possibilité de gameplay fort bienvenue.
Les armes, en plus de l'attaque basique, ont aussi leurs caractéristiques propres : L'épée de feu fera griller vos adversaires vous empêchant toutefois de vous repaître de leur sang, la double hache permet un tourbilol redoutable mais vous impose de jouer sans magies, la massue à pointe stun au deuxième coup laissant le loisir à Kain de croquer un cou encore chaud...
Malheureusement, et je répète que j'ai joué sur Playstation, l'interface et la navigation dans les menus sont catastrophiques : Pour commencer, un quart de l'écran est bouffé par une bande opaque simplement pour les jauges de MP, de HP, armes et armures portées et l'anecdotique cadran solaire. Un appui sur START montre l'inventaire général, on est en 1996 et je peux pardonner un côté pas très pratique, on s'y fait. Non non, le pire, ce sont les LOADINGs incessants et intempestifs. Sur les 20 heures que j'ai passé sur ce Legacy of Kain, 5 sont probablement le chargement. Car absolument TOUT y est sujet : Rien que le choix des sorts in-game nécéssitant un simple appui sur R1 ou R2 provoque un micro chargement, de même pour les différentes transformations de Kain. L'inventaire s'étoffant au fur et à mesure de votre avancée, vous devrez de plus en plus accéder au menu principal ce qui signifie des chargements encore plus longs au rentré ET au sortir. Chargement en entrant dans une maison, chargement à l'affichage de la carte, chargement à chaque nouvelles salles d'un donjon (imaginez ça dans un Zelda)... Tout ceci ne va pas sans la coupure de la musique à chaque fois, bien entendu. C'est tellement pénible à la longue que j'ai failli abandonner, mais étant bien avancé, j'ai persisté jusqu'au générique de fin.
En terme d'ergonomie et de confortabilité, c'est sûr, Blood Omen a salement vieilli et encore, je n'ai pas abordé les sons et doublages.
L'OST, même si elle n'est pas marquante, correspond bien à l'ambiance pesante du jeu. N'attendez pas non plus une grosse diversité de ce côté là, on entend souvent les mêmes morceaux assez courts mais suffisamment longs pour être coupé par un chargement (et oui).
Là où on sent un véritable manque de budget, c'est sur le sound-design. Abattre un arbre ou casser un rocher provoqueront le même son d'explosion exagérée. Les jets de flèches ou de sorts feront, quant à eux, un bruit de laser. Les monstres, qu'ils soient des blobs ou des ghouls, périront dans un rugissement de lion.
Fausse bonne idée : Kain a une sale tendance à hurler "Vae Victis !" (malheur aux vaincus !) ou à faire un rire démoniaque aléatoirement à la fin de son combo d'arme. Sachant qu'un combo max est de 4 hits pour l'épée et de 2 pour la massue, vous entendrez ces cris mal compressés à longueur de temps... Très très agaçant. Autant le mixage bruitages/musique est réglable in-game, autant il est impossible en précalculé : Du fait, les voix (version française en tout cas) en cinématique sont inaudibles, masquées par une symphonie trop présente.
Parlons-en de la localisation française : Vous vous moquiez d'un Metal Gear Solid ? Vous n'avez pas joué à Blood Omen ! C'est à se demander si ils ont fait appel à des comédiens tellement c'est mauvais. Ca m'a fait penser aux doubleurs des animés au début des années 90 qui en avaient rien à foutre. Encore une preuve que le jeu vidéo n'était pas pris au sérieux à cette époque.
N'en jetez plus, la coupe est pleine !... Pas tout à fait :
Les 8 protecteurs des piliers de Nosgoth ne seront pas tous un boss à éliminer comme on pourrait le croire : Et heureusement ! Car là aussi on a un problème : Pour commencer, pas de mise en scène, pas de musique spécifique, peut-être un "bienvenue" en voix off au début du donjon ou dans l'arène du combat. Et quels combats ! AUCUN affrontement de boss n'est bon ! Certains crèveront en un coup, d'autres seront même passifs, même le dernier n'est pas challengeant.
Et ce pour la simple raison que lorsque la jauge de magie devient suffisamment grande aux trois quarts de la progression, on peut péter le game très facilement grâce à la combinaison suivante : Armure de chaos/Bonne jauge de mp/Sort de protection. Les 2 derniers donjons disposant d'ennemis de sang pur, non seulement Kain est intouchable mais au pire si le sort de protection s'évapore, vous aurez toujours la possibilité de sucer le sang des imbéciles venant s'encastrer dans votre Armure. En effet, il n'est même plus nécessaire de porter des coups.
Dans sa globalité, Blood Omen n'est pas difficile de toute façon, des passages précis pourront être plus pénibles mais quelques donjons sont très très généreux en pouvoirs et vous aurez vos préférés. La plupart des villes et villages ne serviront d'ailleurs qu'à la collecte de sortilèges et en transformation humaine, il est possible de s'adresser à certains citadins non récalcitrants et écouter leurs splendides doublages.
Je pourrais tergiverser encore mais j'arrête là, Blood Omen n'est pas mauvais mais il souffre d'un archaïsme indiscutable même sans chargements sur PC. On dit souvent que la 3D de la Playstation a mal vieilli, et bien même la 2D quand elle est mal codé : Nombres de jeux ayant des screens 2D plus fouillés sur cette machine ne sont pas entachés par autant de LOADINGs.
Je lis encore beaucoup de commentaires récents très très positifs sur cette production parfois jugé comme "culte", probablement écrits par des nostalgeux ayant terminé le titre à son époque. Ce que je peux comprendre, j'ai aussi mes jeux du cœur de cette période. On peut passer au dessus de nombreux problèmes que j'ai évoqué et si le jeu était aussi désagréable, je ne l'aurais pas terminé.
Ce que je peux conseiller néanmoins, si la saga Legacy of Kain vous intéresse, est de jouer à la version PC et si possible en anglais (non sous-titré attention). Vous n'échapperez pas aux bizarreries des collisions, des sons et des interfaces mais aurez accès à une fluidité plus qu'appréciable pour plonger dans une ambiance réussie et suivre un scénario intéressant, quitte à en devenir parfois nébuleux.
Plutôt déçu en réalité, je comprend pas pourquoi tout le monde trouve ce jeu si génial.
Certes la maniabilité est ultra soignée, c'est très fluide, nerveux, bref c'est plaisant a jouer.
Certes l'ambiance aussi bien visuelles que sonore est séduisante.
En revanche, le jeu est bien trop court, j'en suis venu a bout sans souffrance en même pas 10h.
Ok y'a du NG+, des scénarios alternatifs, mais on parle de refaire le jeu 4 ou 5 fois là, et je suis désolé mais c'est moyen, j'aurais préféré que le jeu soit deux fois plus long.
Deuxième problème, le jeu se la joue RPG sans s'en donner les moyens, l'histoire est un fourre tout, j'ai vraiment eu l'impression que les créateurs ont d'abord eu des idée de trus cool et qu'ils ont brodés un petit scénario pour que ça tiennet sans que ce soit trop bancale.
Le tout enrobé d'un fond pseudo philosophique pour brouiller les pistes "Les machines aussi ont une âme" oua la profondeur, j'en suis tout retourné... N.O.N.
J'ai finit le scénario A, j'ai une impression de vide, j'ai pas saisi le pourquoi du comment, et je suis pas tellement impatient d'y retourner.
J'ai pas envie de me retaper les mêmes zones 4 fois de suite (26 fois ?) et casser de la boite de conserves a la chaine vas très vite devenir ultra redondant.
Franchement un jeu sympa, mais un chef d'œuvres ?
Jamais de la vie.
Le jeu vidéo est-t'il un art ?
Non, c'est l'art qui est un jeu.
Si finir un jeu c’est voir les crédits c’est Mario Bart de luxe sur switss
Sinon finir à 100% c’etait... aucun puisque je suis très nul aux jeux vidéos emoji hooper triste
@mouchman : Tiens j'ai fait Sea of Solitude aussi il y a quelques mois (quand il a été proposé via le PS+) et j'avais trouvé sa DA chouette et les thèmes abordés intéressants mais le gameplay... très ennuyeux.
Quant à Machinarium, j'ai adoré sa DA, les animations et la progression avec ses énigmes. Un très agréable moment passé sur ce jeu.
De mon côté, depuis décembre, j'ai joué à 10 jeux et en ai fini 7 (les 3 autres sont des jeux fil rouge sur lesquels j'y reviens depuis des mois / années : Trials Fusion, Trials Rising et Advance Wars 2) :
Pour commencer :
J'ai ensuite fini Lara Croft and the Temple of Osiris (PS4).
J'ai ensuite recommencé en décembre dernier (et fini cette fois : mi-janvier) Horizon : Zero Dawn que j'avais commencé pour la première fois en novembre 2017 (le tout début : quand on joue Aloy enfant).
@castelemblem Oui Darksider 2 est vraiment pas mal.
Il y a une ambiance qui ce dégage de ce jeu. Ayant fait le 1 aussi je doit dire que c'est difficile a departager car ils ont chacun des points fort/faible très diffèrent je trouve.
Mon dernier jeu fini, c'est:
Kid Dracula.
Mais attention !
Pas le kid dracula sortie chez nous sur GB en 1993. Non, non ! Celui sortie sur Famicom uniquement au Japon sous le nom de Akumajō Special: Boku Dracula-kun en 1990.
Je l'ai fait sur la compile "castlevania anniversary collection" sur PS4.
Vraiment un jeu très très bon pour de la 8 bit.
OST Elle est de qualité, avec des thèmes plus sympa que d'autres. Elle est de haut level pour de la Famicom dans la pure tradition des castlevania.
Le Gameplay Il sort déjà des sentiers des premiers Castlevania, tout en en gardant l'identité.
Dracu n'a pas de fouet mais des pouvoirs.
D'abord sous la forme d'une boule que l'on lance, après chaque niveau et le boss vaincu, un nouveau pouvoir viens étayer notre panoplie.
Malheureusement, ils ne renouvelleront pas le gameplay car, a part 2 pouvoirs (qui sont d'ailleurs les deux seul a ne pas etre des attaques) aucun ne sera plus efficace qu'un autre.
Un seul boss se verra sensible (on ne sait pas pourquoi lui plutôt qu'un autre mais bon :p) a un pouvoir précis.
Pour le reste les différentes attaques ce verront être exactement les mêmes en terme de dégât et d'utilité.
De plus, arrivé a l'attaque des boules multiples, nous oublierons complètement les autres, car c'est certainement elle qui ce veux être l'exception et la plus intéressante de toute.
Level design Si le Gameplay n'évolue pas en apparence et ne fait que semblant grâce aux nouveaux pouvoirs récupérés, la lassitude n'est pourtant pas au rendez-vous. ( en tout cas pour moi :p)
Cela, grâce au dynamisme qu'apporte le level design et que sait si bien manier la série des Castlevania.
ennemies, plateformes, plateformes ennemies... re-ennemis par derrière... ! Les moments de répits sont rare mais n'apporte pas non plus une trop grosse difficulté.
Durée de vie Si comme dans la série principal des castlevania, il faut souvent refaire certains passages afin d'apprendre les paternes des ennemies et les différentes phases et danger a éviter, les niveaux se passent assez facilement dans l'ensemble avec une difficulté qui bien-sûr s'accroit au fil des niveaux.
Au total il y a 9 niveaux.
La relative facilité du titre réside dans le fait qu'après chaque fin de niveau, selon le nombre de pièce de monnaie récupérer dans le stage, nous allons pouvoir jouer de façon aléatoire a un des 4 mini jeux existant.
Ils permettent, contres des pièces, de pouvoir gagner des vies.
En cour de jeu, après avoir épuisé son stocke de vie, c'est le GameOver et le jeu reprend du tout début.
Seulement voila, il est tres facile et rapide, notamment dans les premiers niveaux, de farmer les pieces de monnaies et ainsi de gagner des tonnes de vies.
Un jeu plutôt facile, surtout apres l'avoir fini une 1er fois. (Il faut bien dire qu'un jeu de plate-forme relativement facile sur Famicom/NES ca ne court pas les rues)
Graphismes Très coloré (il faut aimer le style quand même ^^) et plutôt très beaux pour de la Famicom, n'en reste pas moins que ce n'est pas non plus une claque.
Bref, au final, un jeu bien sympas, que je recommande.
Persona 5 : Strikers (version PS4)
Une suite à Persona 5 en musô (de ce que j'ai compris, vu que c'est mon premier jeu dans ce genre.)
Apparemment, dans les grandes lignes, dans un musô on se bat contre des hordes et des hordes d'ennemis, et ici les ennemis arrivent généralement par grosse grappe, ça semble donc rentrer dans la catégorie.
Et c'était très cool.
Persona 5 est l'un de mes plus gros coup de cœur vidéoludique, j'attendais ce Strikers tout en ayant une petite méfiance sur l'orientation action du gameplay.
Méfiance balayée après quelques heures de jeu (on va en reparler).
C'est probablement le plus gros point fort pour moi : le gameplay de Persona 5 est parfaitement intégré dans ce côté plus action.
Tout ou presque y est : Faiblesses et résistances élémentaires/physiques, "transferts", "one more", "all out attack", coups techniques, buffs et débuffs, capture/gestion/fusion des personae, infiltration etc...
C'est suffisamment technique sans perdre le dynamisme d'un jeu d'action, les sensations de combat sont bonnes et le jeu suffisamment coriace pour ne pas qu'on roule dessus. Les boss et mini-boss ne sont pas à prendre à la légère, bourrer sans réfléchir conduit souvent à la mort, spammer les compétences comme un âne nous vide très vite nos ressources, il faut vraiment faire attention.
Une autre force du titre est que les personnages sont complémentaires et aucun n'est inutile et chacun à des spécificités. Du coup le jeu nous pousse (sans nous forcer) à régulièrement changer notre équipe sans que ça soit désagréable.
Je ne sais pas à quel point Strikers est un musô, en revanche c'est également un RPG avec tout ce qui va avec : niveaux, magie, gestion des pc (équivalent de la mana), coups critiques, compétences actives et passives etc...
Intégrer tout ça en virant le tour par tour mais en conservant toute la sève du jeu originel est un petit tour de force en soi, ça fonctionne vraiment très bien.
Niveau scénario, le jeu est une vraie suite à Persona 5 (mais pas à la version Royal, attention), et part du principe que vous avez fait l'opus originel, il ne prendra pas le temps de résumer ce qu'il s'est passé et ne se gênera pas pour spoiler certaines choses.
Mais, bien qu'une suite, les événements de Persona 5 sont régulièrement évoqués mais n'ont pas nécessairement de lien direct avec Strikers. C'est une nouvelle histoire avec les mêmes protagonistes.
En elle même l'histoire se laisse très bien suivre, bien que pas aussi puissante ou marquante que l'opus originel (et encore moins que Royal). Elle aborde néanmoins des thèmes intéressants et actuels, comme l’exploitation des données personnelles par exemple.
Les musiques sont très chouettes et efficaces, le compositeur à su s'adapter au format plus action du gameplay et rendre ça plus dynamique, certains thèmes de Persona 5 sont également de la partie en version remixées. Petit reproche cependant : celles-ci sont parfois assez mal utilisées, je pense notamment à "Rivers in the Desert" pour certains mini-boss ... alors que dans le jeu précédent elle servait à marquer deux des combats les plus importants du jeu... Un choix étrange je trouve.
J'aurais malgré tout deux principaux reproches à faire au jeu :
- Le premier c'est son coté très mauvais pédagogue.
Dans les premières heures le jeu nous harcèle de tutos, qui (en plus de parfois nous couper en pleine action de façon désagréable),ne nous laisse pas le temps d'expérimenter et apprivoiser ce qu'il essaye de nous apprendre. Ce qui fait qu'on croule rapidement sous les infos, et vu le système de combat assez fourni et que les ennemis qui ne font pas de cadeaux, les premières heures étaient assez pénibles.
- Le deuxième c'est la qualité des donjons qui est un peu en dent de scie, les trois premiers sont excellents, par la suite ça oscille un peu plus (sans jamais être nul non plus). Le dernier donjon par exemple est particulièrement court, et c'est vraiment dommage pour un final.
Petit edit : J'ai oublié de préciser quelque chose d'important, mais le jeu est en 60 FPS sur PS4 (sur Switch je n'en sais rien mais je ne suis pas sûr qu'il faille y compter :p), ce qui fait plaisir et qui est bienvenu vu l'orientation action du jeu.
Merci pour ton test ça fait plaisir d'avoir un retour sur le jeu.
Il me faisait de l'oeil et maintenant je pense me le faire.
En premier lieu il faut que je fasse le 5 royal.
Un jeu que j'ai eu étant petit et dont je n'avais jamais vu le bout, mais le mal est réparé.
Il s'agit d'un jeu d'action/aventure (RPG ?) dans lequel nous incarnons un jeune garçon devant sauver le Digimonde dans lequel les digimons semblent avoir perdu la mémoire...
Le jeu ne nous explique pas grand chose dans la façon de jouer, et c'est ce qui fera la "difficulté" du titre. Ce n'est pas qu'il est difficile, mais pour pouvoir tout faire sans solution je pense que c'est impossible. En effet, il faudra parfois effectuer des actions vraiment spécifiques afin de pouvoir recruter tel ou tel digimon.
Ayant fait une grande partie du jeu plus jeune, cela m'a permis d'avancer assez rapidement, mais quelqu'un qui le découvre y passera beaucoup de temps. Vous l'aurez compris, la durée de vie est donc un point fort, malgré la répétitivité le fait qu'il faille parfois attendre avant de pouvoir progresser d'avantage dans l'aventure.
En effet, à l'instar d'un tamagotchi, notre digimon n'est pas éternel... Il y a plusieurs niveaux d'évolutions, il faudra s'occuper de notre compagnon, le nourrir, le soigner, l'entraîner, ce qui prendra pas mal de temps. A noter la présence d'un cycle jour/nuit, chaque digimon ayant des horaires précis pour dormir. Il faudra donc avoir le bon digimon pour effectuer telle ou telle action.
Le gameplay n'est pas forcément le point fort du jeu. C'est un peu rigide, la perspective n'est pas toujours évidente lors de certains passages, on a pas forcément l'impression d'être plus utile que ça lors de combats, un peu mitigé quoi... En effet, on pourra donner des ordres lors des combats, mais notre digimon pourrait presque se débrouiller seul. En revanche, il faudra intervenir aux bons moments pour pouvoir le soigner afin de ne pas perdre le combat.
De plus, chaque digimon possède une attaque spéciale. Si elle s'enclenche correctement (car elle peut être stopper par l'ennemi), il faudra matraquer L1 et R1 pour pouvoir augmenter les dégâts de l'attaque en question. A noter que certains combats sont à la fois brouillons et chaotiques, notamment lorsque les ennemis bougent sans cesse et que nos attaquent ne portent jamais.
Niveau graphisme je trouve que le jeu n'a pas si mal vieilli que ça, hormis quelques décors brouillons pouvant nous empêcher de voir un point d'intérêt. Les digimons sont bien modélisés malgré les pixels et certains arrière plans sont vraiment beaux même encore aujourd'hui.
Niveau sonore c'est correct dirons-nous. La musique d'intro est géniale, la musique du combat final est superbe également, pour le reste ça dépend. On retiendra surtout des musiques qui rebootent sans cesse d'un écran à l'autre, et il faut reconnaître que c'est un peu gonflant par moments... Les bruitages ne sont pas dingues même si on sent l'effort qui a été fait de vouloir donner une identité propre à chaque digimon.
J'ai passé un bon moment, même si je n'ai pas terminé complètement le jeu, car
A savoir qu'il y a un bug sur la version PAL nous empêchant de le terminer complètement. Dans mes souvenirs j'étais persuadé d'avoir réussi à passer ce bug sans glitch, mais ma mémoire me fait peut-être défaut...
En tout cas, un bon petit jeu que je recommande pour les nostalgiques.
Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes... Attendez plus longtemps !
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Mais non... On retrouve le même défaut que dans le premier... C'est pas possible...
J'ai l'impression que c'est un spoil quand je lis les commentaires à droite à gauche, même si ça semble évident pour moi, je le mets donc sous spoiler,
On y incarne Mono, un enfant avec un chapeau pour le moins étrange, qui suite à sa rencontre avec Six (personnage principal du premier jeu) va devoir affronter un monde pour le moins étrange et hostile...
L'histoire est sympa à suivre malgré des chapitres complètement inégaux en terme d'intérêt...
En effet, j'ai beaucoup aimé le premier chapitre qui nous change de décor par rapport au premier opus. Ensuite nous arrivons dans une nouvelle zone, mais qui sera la même quasi jusqu'au bout, j'ai trouvé ça vraiment dommage... J'ai trouvé le chapitre 2 plutôt bof, le 3ème vraiment pas terrible (surtout qu'il est combiné à un gameplay peu intuitif...), mais heureusement j'ai trouvé un regain d'intérêt pour le chapitre 4 avant de finir en apothéose !
Vraiment dommage donc que l'ensemble soit autant déséquilibré.
Au niveau des graphismes c'est dans la même veine que l'épisode précédent, il faut adhérer à l'univers, mais sur moi ça fonctionne, et il faut dire ce qui est, c'est plutôt beau. Les décors sont peu rassurant (de même que l'ambiance générale), les effets de lumière font mouche, les personnages et animations sont bien modélisés, un très bon point donc.
Passons au maniement, qui, à l'instar de son prédécesseur, est quasiment identique, ce qui n'est pas forcément une bonne chose... En effet, la gestion de la perspective sera sans doute votre plus grand ennemi tout au long de l'aventure, et c'en est presque honteux... Ce qui vous obligera à recommencer plusieurs fois certaines séquences alors que vous avez compris quoi faire...
Une mécanique supplémentaire est ajoutée dans le chapitre 3 et ce n'est pas plus mal que ce soit uniquement dans ce chapitre (décidément le pauvre...). Notre personnage devra en effet utiliser une lampe torche afin de stopper des ennemis, mais le maniement n'est pas vraiment évident, surtout lorsqu'il faudra viser plusieurs ennemis à la fois. Il y a pourtant une super ambiance qui se dégage de l'ensemble et c'est vraiment dommage que ce soit gâché par quelques points non négligeables, car en dehors de cela, ça se manie plutôt correctement.
Je me rappelle également d'un passage qui m'a bien énervé... Première tentative, je passe par un endroit sans me faire repérer, je me dis donc que c'est forcément la bonne route. Je fais la connerie de me précipiter à un moment et me fait bouffer par le "boss", je recommence donc au checkpoint. Je prends la même direction dès le début, mais ça ne passe plus durant au moins 10 tentatives ! Je me mets donc à essayer d'autres passages, mais aucun ne semble safe... Au bout de 10 minutes de plein de tentatives différentes je décide de retenter ce que j'ai fait sur les premiers essais, et là, ça fonctionne ! Je n'ai absolument rien changé dans ma façon de traverser ce passage, je n'ai donc aucune explication quant à la dizaine de tentatives échouées...
Le jeu n'est pas excessivement long (pas vraiment difficile d'ailleurs) et c'est un peu dommage. A la vue du premier chapitre, il y avait moyen de faire plein de choses, de trouver d'autres bonnes idées avec des décors supplémentaires plus variés que ce qu'on nous propose.
Je tiens à revenir encore une fois sur le chapitre final (à partir du "premier boss final") qui ressort vraiment du lot, de par son ambiance, l'émotion qui se dégage et certaines images fortes.
Terminons sur la bande sonore qui est certainement le gros point fort du jeu ! On est mis dans le bain dès le début et cette ambiance pesante, effrayante et glauque va nous suivre tout au long de l'aventure, j'avoue que j'en redemande sur ce point.
En toute honnêteté, je suis 100% pour un troisième épisode, mais par contre va falloir corriger ce problème de perspective...
Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes... Attendez plus longtemps !
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Dans ma quête de jeux que je n'ai pas pu acheter sur PS1 à cause de mon manque d'argent à l'époque, j'ai décidé de me mettre à un jeu qui a fait beaucoup parler en 1999 : Soul Reaver.
Sauf que ce jeu fait partie d'une saga : Legacy of Kain !
J'ai donc préféré commencer par le commencement et terminer Blood Omen : Legacy of Kain sans trop connaître le véritable lien avec son spin-off précité, et que je découvrirais plus tard donc.
Blood Omen est un jeu développé par Silicon Knights, sorti en 1996 sur PC et Playstation et c'est cette version console qui nous intéressera ici.
Le joueur incarne Kain, un homme à priori sans histoires mais pourtant assassiné au tout début de l'aventure. Seulement voilà, un Nécromancien du nom de Mortanius lui propose de ressusciter sous la forme d'un vampire afin d'assouvir sa vengeance. Cette affaire rapidement réglée, Kain apprendra que ses assassins n'étaient que les instruments d'une entité plus haute, mais alors qui ? Et pourquoi ?
Ces questions amèneront Kain à rencontrer le fantôme d'Ariel, associée au pilier de l'équilibre et qui maintenait l'ordre dans l'univers de Nosgoth. Ariel décédée et n'étant plus qu'un spectre, les 8 autres protecteurs des 8 autres piliers sont devenus fous et allaient mener Nosgoth dans un chaos certain.
Kain, comprenant vite que sa renaissance bienvenue au départ était en réalité une malédiction, décidait d'aider Ariel à restaurer les piliers en éliminant leurs protecteurs à travers Nosgoth. Ce qui lui permettrait d'en apprendre davantage sur son sort.
Je me rappelle que ce Blood Omen faisait parler de lui dans les magazines grâce à une écriture très mature, un univers riche en personnages, lieux, et surtout une délectation pour le sang. Assez évident dans un monde où rage une guerre d'hommes face aux vampires.
Et c'est probablement ce qui marquera le plus. Car en 1996, la Playstation n'a qu'un an en Europe et dans les mœurs, les jeux vidéos, c'est pour les enfants... Alors oui, du sang dans une 2D pas folichonne et des explosions de corps en pixels rouges, c'est plus rigolo que dégueulasse. Mais ce n'est pas exactement là où le jeu marque mais plutôt dans la satisfaction du gore au travers de la narration. Car Kain est, rappelons-le, un vampire tout frais tout neuf et qui décrira à voix haute, durant tout son périple, les différents pouvoirs dont il fera l'acquisition. C'est aussi lui-même qui narrera son histoire en traversant les différentes villes et donjons du tout Nosgoth. Et c'est au travers de cette voix grave (et du jeu d'acteur bien entendu) qu'on ressentira cette soif, ce désir de donner la mort gratuitement juste pour se nourrir. Car la jauge de santé de Kain se remplit par l'absorption de sang, du coup, même tuer un villageois innocent provoquera un rire sadique de notre anti héro. Dans les donjons et les cavernes, des hommes et femmes seront là, torturés et attachés aux murs, pleurant, gémissant en attendant leurs trépas. Quoi de mieux pour se refaire une santé ?
C'est dans cette atmosphère oppressante, macabre et teinté d'humour noir que l'on voyagera. Kain décidera-t-il de régner en dernier des vampires ? Ou tombera-t-il dans l'oubli, laissant le monde de Nosgoth en paix.
Blood Omen est un jeu action/aventure tout en 2D vue de dessus à la manière des anciens Zelda mais la comparaison s'arrête là. Déjà car les personnages se veulent plus réalistes et aussi par un côté loin d'être aussi chatoyant, pas étonnant au regard de l'ambiance évoquée dans le paragraphe précédent. Les environnements sont donc relativement ternes et pas assez diversifiés à mon goût. On peut dénoter un léger dépaysement au nord au vu des lieux enneigés et quelques donjons originaux visuellement ici et là. Autant le dire : De nombreuses 2D 16-bits ont mieux vieilli que ce que l'on nous propose ici. Cela ne va pas sans une certaine tare concernant les collisions parfois étranges mais qui peut souvent tourner à notre avantage.
On pourrait croire, au départ, qu'il est possible de traverser tout l'univers de Nosgoth en marchant (ce qui m'a causé un léger blocage) et même si c'est faisable la plupart du temps, des téléporteurs ou la transformation en chauve-souris seront obligatoires à des moments précis. Le jeu est construit par zone interconnectées plus ou moins grande de verdure, de villes et de cavernes à visiter facultativement jusqu'au boss. Le chemin à parcourir, suivant le scénario, est linéaire mais n'empêche pas l'exploration de ramifications menant à d'éventuels secrets. Il est d'ailleurs conseillé d'entrer dans les grottes sur votre route car la plupart des nouveaux sorts s'y trouvent, ils sont d'ailleurs originalement symbolisés à l'entrée (sur le palier même) comme pour indiquer au joueur sa future récompense.
D'une manière générale, ces minis donjons se ressemblent visuellement parlant et même dans leurs level-design. Les ennemis changeront bien sûr en progressant mais il s'agira souvent d'éviter des pièges comme des flèches traversant les pièces, des pics sur le sols ou des haches tournoyantes dans un couloir étroit etc... Les énigmes sont très très rares et ce sont toujours des switchs à activer dans un ordre pour ouvrir une porte. Sans être désagréables à jouer, ces donjons ne proposent que trop peu d'évolutions et il faudra vraiment attendre la fin du jeu pour enfin trouver un semblant d'audace.
En revanche, le bestiaire est plutôt riche : On passera du simple villageois revêche envers les vampires aux soldats des armées du roi, et aussi beaucoup de monstres divers tels des ghouls, des mages, des ombres ou même des plantes empoisonnantes. L'I.A. étant relativement simplette, il sera généralement assez aisé de casser le jeu d'autant que beaucoup de mobs ont les mêmes attaques.
Pour se défaire de tout ce petit monde, Kain devra acquérir plusieurs armes et pléthore de sorts préférables pour l'attaque à distance. Certains pouvoirs sont des consommables, d'autres puisent dans la jauge de mana qui, à l'instar des HP max, pourra être améliorée en découvrant des fioles ou des artéfacts. Vous aurez ainsi la faculté de créer de la lumière pour les endroits sombres, "repousser" est une sorte de carapace (bien trop efficace), lancer des éclairs, annihiler vos opposants par lots et avaler leurs sangs à distance... etc... Le plus intéressant étant le sort de possession qui offre une nouvelle possibilité de gameplay fort bienvenue.
Les armes, en plus de l'attaque basique, ont aussi leurs caractéristiques propres : L'épée de feu fera griller vos adversaires vous empêchant toutefois de vous repaître de leur sang, la double hache permet un tourbilol redoutable mais vous impose de jouer sans magies, la massue à pointe stun au deuxième coup laissant le loisir à Kain de croquer un cou encore chaud...
Malheureusement, et je répète que j'ai joué sur Playstation, l'interface et la navigation dans les menus sont catastrophiques : Pour commencer, un quart de l'écran est bouffé par une bande opaque simplement pour les jauges de MP, de HP, armes et armures portées et l'anecdotique cadran solaire. Un appui sur START montre l'inventaire général, on est en 1996 et je peux pardonner un côté pas très pratique, on s'y fait. Non non, le pire, ce sont les LOADINGs incessants et intempestifs. Sur les 20 heures que j'ai passé sur ce Legacy of Kain, 5 sont probablement le chargement. Car absolument TOUT y est sujet : Rien que le choix des sorts in-game nécéssitant un simple appui sur R1 ou R2 provoque un micro chargement, de même pour les différentes transformations de Kain. L'inventaire s'étoffant au fur et à mesure de votre avancée, vous devrez de plus en plus accéder au menu principal ce qui signifie des chargements encore plus longs au rentré ET au sortir. Chargement en entrant dans une maison, chargement à l'affichage de la carte, chargement à chaque nouvelles salles d'un donjon (imaginez ça dans un Zelda)... Tout ceci ne va pas sans la coupure de la musique à chaque fois, bien entendu. C'est tellement pénible à la longue que j'ai failli abandonner, mais étant bien avancé, j'ai persisté jusqu'au générique de fin.
En terme d'ergonomie et de confortabilité, c'est sûr, Blood Omen a salement vieilli et encore, je n'ai pas abordé les sons et doublages.
L'OST, même si elle n'est pas marquante, correspond bien à l'ambiance pesante du jeu. N'attendez pas non plus une grosse diversité de ce côté là, on entend souvent les mêmes morceaux assez courts mais suffisamment longs pour être coupé par un chargement (et oui).
Là où on sent un véritable manque de budget, c'est sur le sound-design. Abattre un arbre ou casser un rocher provoqueront le même son d'explosion exagérée. Les jets de flèches ou de sorts feront, quant à eux, un bruit de laser. Les monstres, qu'ils soient des blobs ou des ghouls, périront dans un rugissement de lion.
Fausse bonne idée : Kain a une sale tendance à hurler "Vae Victis !" (malheur aux vaincus !) ou à faire un rire démoniaque aléatoirement à la fin de son combo d'arme. Sachant qu'un combo max est de 4 hits pour l'épée et de 2 pour la massue, vous entendrez ces cris mal compressés à longueur de temps... Très très agaçant. Autant le mixage bruitages/musique est réglable in-game, autant il est impossible en précalculé : Du fait, les voix (version française en tout cas) en cinématique sont inaudibles, masquées par une symphonie trop présente.
Parlons-en de la localisation française : Vous vous moquiez d'un Metal Gear Solid ? Vous n'avez pas joué à Blood Omen ! C'est à se demander si ils ont fait appel à des comédiens tellement c'est mauvais. Ca m'a fait penser aux doubleurs des animés au début des années 90 qui en avaient rien à foutre. Encore une preuve que le jeu vidéo n'était pas pris au sérieux à cette époque.
N'en jetez plus, la coupe est pleine !... Pas tout à fait :
Les 8 protecteurs des piliers de Nosgoth ne seront pas tous un boss à éliminer comme on pourrait le croire : Et heureusement ! Car là aussi on a un problème : Pour commencer, pas de mise en scène, pas de musique spécifique, peut-être un "bienvenue" en voix off au début du donjon ou dans l'arène du combat. Et quels combats ! AUCUN affrontement de boss n'est bon ! Certains crèveront en un coup, d'autres seront même passifs, même le dernier n'est pas challengeant.
Et ce pour la simple raison que lorsque la jauge de magie devient suffisamment grande aux trois quarts de la progression, on peut péter le game très facilement grâce à la combinaison suivante : Armure de chaos/Bonne jauge de mp/Sort de protection. Les 2 derniers donjons disposant d'ennemis de sang pur, non seulement Kain est intouchable mais au pire si le sort de protection s'évapore, vous aurez toujours la possibilité de sucer le sang des imbéciles venant s'encastrer dans votre Armure. En effet, il n'est même plus nécessaire de porter des coups.
Dans sa globalité, Blood Omen n'est pas difficile de toute façon, des passages précis pourront être plus pénibles mais quelques donjons sont très très généreux en pouvoirs et vous aurez vos préférés. La plupart des villes et villages ne serviront d'ailleurs qu'à la collecte de sortilèges et en transformation humaine, il est possible de s'adresser à certains citadins non récalcitrants et écouter leurs splendides doublages.
Je pourrais tergiverser encore mais j'arrête là, Blood Omen n'est pas mauvais mais il souffre d'un archaïsme indiscutable même sans chargements sur PC. On dit souvent que la 3D de la Playstation a mal vieilli, et bien même la 2D quand elle est mal codé : Nombres de jeux ayant des screens 2D plus fouillés sur cette machine ne sont pas entachés par autant de LOADINGs.
Je lis encore beaucoup de commentaires récents très très positifs sur cette production parfois jugé comme "culte", probablement écrits par des nostalgeux ayant terminé le titre à son époque. Ce que je peux comprendre, j'ai aussi mes jeux du cœur de cette période. On peut passer au dessus de nombreux problèmes que j'ai évoqué et si le jeu était aussi désagréable, je ne l'aurais pas terminé.
Ce que je peux conseiller néanmoins, si la saga Legacy of Kain vous intéresse, est de jouer à la version PC et si possible en anglais (non sous-titré attention). Vous n'échapperez pas aux bizarreries des collisions, des sons et des interfaces mais aurez accès à une fluidité plus qu'appréciable pour plonger dans une ambiance réussie et suivre un scénario intéressant, quitte à en devenir parfois nébuleux.
Nier Automata
Plutôt déçu en réalité, je comprend pas pourquoi tout le monde trouve ce jeu si génial.
Certes la maniabilité est ultra soignée, c'est très fluide, nerveux, bref c'est plaisant a jouer.
Certes l'ambiance aussi bien visuelles que sonore est séduisante.
En revanche, le jeu est bien trop court, j'en suis venu a bout sans souffrance en même pas 10h.
Ok y'a du NG+, des scénarios alternatifs, mais on parle de refaire le jeu 4 ou 5 fois là, et je suis désolé mais c'est moyen, j'aurais préféré que le jeu soit deux fois plus long.
Deuxième problème, le jeu se la joue RPG sans s'en donner les moyens, l'histoire est un fourre tout, j'ai vraiment eu l'impression que les créateurs ont d'abord eu des idée de trus cool et qu'ils ont brodés un petit scénario pour que ça tiennet sans que ce soit trop bancale.
Le tout enrobé d'un fond pseudo philosophique pour brouiller les pistes "Les machines aussi ont une âme" oua la profondeur, j'en suis tout retourné... N.O.N.
J'ai finit le scénario A, j'ai une impression de vide, j'ai pas saisi le pourquoi du comment, et je suis pas tellement impatient d'y retourner.
J'ai pas envie de me retaper les mêmes zones 4 fois de suite (26 fois ?) et casser de la boite de conserves a la chaine vas très vite devenir ultra redondant.
Franchement un jeu sympa, mais un chef d'œuvres ?
Jamais de la vie.
Le jeu vidéo est-t'il un art ?
Non, c'est l'art qui est un jeu.
Playlist spotify funk pour soirée chill:
https://open.spotify.com/playlist/43X0D7Gyzj7zVqI1S5v9ug?si=3dbd3ec35e1047af
Fait le B et C, c'est vraiment la continuité de l'histoire...
Ce jeu est un chef d'oeuvre