Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau Topic entièrement consacrée à l’évolution des personnages féminins dans le jeu vidéo. Beaucoup se topic parlent des filles dans les JV mais la je vais vous parler de leur évolution car c'est assez intéressant !
Ces demoiselles sont passées par tous les statuts au fil du temps : de simple personnage secondaire que l’on devait sauver, elles sont devenus méchantes, guerrières ou encore jeunes filles livrées à des serials killer sans vergogne.
Commençons par une brève présentation de chaque console puis approfondissons dans le sujets !
La Xbox 360
Fort du succès de la Xbox première du nom, Microsoft n’hésite pas une seule seconde et sort en 2005 la Xbox 360. Eh ouai, il est comme ça Bill Gates. C’est donc la première console de la septième génération à sortir et il faut dire qu’elle se vend tout de même plutôt bien (excepté au Japon, mais c’est parce que les japonais n’aiment pas ce qui ne vient pas de chez eux, les rustres). D’ailleurs, quelques ruptures de stocks ont été constatées en Europe ainsi qu’aux USA ! Peu fiable à son lancement – tout le monde se souvient du fameux Red Ring of Death – elle s’est finalement bien améliorée et a séduit davantage de joueurs que sa grande sœur.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la 360 a des arguments de poids pour attirer les joueurs ! En effet, la console comporte un très grand nombre d’héroïnes toutes plus sexys les unes que les autres. Et en plus il y en a pour tous les goûts ! Il y a tout d’abord Bayonetta, la très célèbre sorcière vêtue de cuir. Avec ses petites lunettes de secrétaire coquine, elle est sans pitié contre tout ce qui se présente devant elle. Anges ou démons, tout le monde en prend pour son grade. Et les développeurs ont tout fait pour attirer ces messieurs : danses sensuelles et sucettes à sucer pour se régénérer… Ils ont pensé à tout.
D’ailleurs, en parlant de sorcières, la Xbox 360 ne s’arrête pas là. C’est ainsi que naquit Bullet Witch. Le joueur incarne une certaine Alicia qui a pour mission de sauver le monde d’une invasion démoniaque. Rien que ça. Le jeu en lui-même n’est pas une très grande réussite, mais c’est un plaisir de passer des heures à observer la petite bouille d’Alicia… Surtout que c’est à peu près le seul intérêt du titre. Mais le plus balèze, c’est tout de même que son balai lui sert de mitraillette. Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde. Je tenais à souligner la chose.
Laissons un peu les sorcières pour nous concentrer sur… Les magiciennes. Non, ce n’est pas pareil. Et celle qui me vient à l’esprit là maintenant tout de suite, c’est Samantha Everett de Gray Matter. Ici, nous disons au revoir au cuir et aux petites lunettes pour dire bonjour au look gothique de l’héroïne – qui n’est pas sans rappeler Abby de NCIS. Jeune femme sans le sou, elle ne trouve rien de mieux à faire que de se réfugier dans le manoir d’un neurobiologiste torturé depuis la mort de sa femme. Et histoire de passer inaperçue, elle fait croire qu’elle est la nouvelle assistante que l’homme attendait. Ah les femmes, vous ne pouvez rien leur refuser, n’est ce pas ?
Celle à qui l’on ne peut rien refuser (sinon elle nous tire une balle dans la tête), c’est Madame Shepard de Mass Effect 2. Et oui ! Il n’y a pas que Monsieur dans l’aventure puisque le titre propose dès le début de choisir le sexe de votre héros. Une fois que vous avez fait le bon choix, vous embarquez à bord du Normandy afin de désigner votre équipage et partir à la chasse aux aliens. Vu qu’elle est lourdement armée, vous aurez compris qu’il ne faut pas trop chercher notre héroïne. Surtout qu’elle a un peu les boules que ce soit son homologue masculin qui lui pique la vedette…
Mais Mass Effect 2 n’est pas le seul titre où il faut choisir entre un homme (bouuuuh) et une femme (le bon choix, et je dis bien sûr ça en tout objectivité). Le dilemme se présente également dans Fable II et sa suite Fable III. Encore une fois, c’est Monsieur qui est favorisé puisqu’il est le seul à apparaître sur la jaquette, mais ça n’empêche pas d’aller voir ce que cette demoiselle a à offrir. Et bien elle aussi n’hésite pas à foncer tête baissée dans le tas, armée d’une épée, d’un pistolet et de quelques sorts destructeurs. A bas les préjugés.
L’héroïne de Kameo possède elle aussi des pouvoirs. Les pouvoirs des éléments pour être plus précise. Le joueur incarne une petite elfe - ayant donné son nom au titre – capable de se transformer en pas moins de dix monstres représentants chacun un élément (feu, air, terre, etc…) afin de… ben de sauver le monde. Là où le titre accomplissait un exploit à l’époque, mis à part le fait qu’il permettait d’incarner 11 personnages, c’était qu’il était l’un des plus beaux appartenant au line up de sortie de la console. C’est ça le vrai pouvoir des elfettes.
Vous vous souvenez de Perfect Dark sur Nintendo 64 ? Et bien figurez vous que sa jolie héroïne est de retour et qu’elle fait des infidélités à Big N ! Mais la différence c’est que le joueur s’attardera surtout sur le passé de cette chère Joanna. Bah oui, parce qu’il y a une vie avant d’être mercenaire ! Et croyez-moi, la jeune rousse en a des choses à vous raconter. ;p
Alors que Aya et Saki, les deux sœurs héroïnes d’OneChanbara : Bikini Samurai Squad, utilisent plutôt leurs katanas pour communiquer. Comme dans le précédent opus sorti sur la première Xbox, les deux jeunes femmes devront éradiquer les hordes de zombies qui se présenteront sur leur chemin. Habillées en cowboy / bikini et écolière / bikini, il faut bien avouer que les deux protagonistes sont à peu près le seul intérêt du titre. C’est déjà mieux que rien.
Histoire d’en finir avec les héroïnes apparues sur Xbox 360, il me faut tout de même citer Ms. Splosion Man, personnage tiré de l’univers loufoque des petits gars de Twisted Pixel. Comme le précédent volet (Splosion Man), il faut avancer en faisant exploser la petite dame afin de terminer des niveaux tous plus tordus les uns que les autres. Elle est rose, elle a un petit nœud sur la tête, bref ça ne fait pas du tout cliché, quoi.
Je ne peux pas terminer sans citer un certain Alan Wake. Ecrivain à succès, l’homme en manque d’inspiration part en vacances histoire de se ressourcer. Seulement voilà, sa fiancée se fait kidnapper mystérieusement… Il s’agira donc de combattre des ombres à l’aide principalement d’une lampe torche afin de retrouver sa bien aimée. On a connu mieux. Par contre, si quelqu’un a compris la fin, qu’il m’explique. X) ^^
La Playstation 3
La nouvelle console de Sony arrive un an après celle de Microsoft : la Playstation 3 est mise en vente dès 2006 au Japon et début 2007 en Europe. Encore une fois, le constructeur a frappé fort en intégrant le Blu-Ray ainsi qu’en sortant des manettes Sixaxis et DualShock 3. Et cette fois-ci encore, ce fut un immense succès. Je peux d’ailleurs vous donner les chiffres de vente : pas moins de 53 millions d’unités vendues ! D’ailleurs, lors de la soirée de lancement londonienne, les acheteurs recevaient en cadeau une télévision HD et étaient raccompagnés chez eux en taxi. Au total, Sony a dépensé ce soir-là pas moins de 370 000 euros pour séduire les joueurs. Rien que ça.
Afin de commencer ce chapitre sur la PS3, permettez-moi de vous parler des titres où la femme n’est pas l’héroïne, mais où elle a tout de même un rôle extrêmement important, qu’elle soit présente ou non. Et pour débuter, je vous présente Enslaved : Odyssey to the West. Vous incarnez Monkey, sorte de copie d’un certain Sangoku, prisonnier d’un transport d’esclaves en passe de s’échapper. Et quelques temps plus tard vous rencontrez Trip, jolie jeune femme qui fait de vous son garde du corps forcé. En effet, elle vous affuble d’une couronne capable d’envoyer des décharges au cas où elle meurt. Et vu qu’elle vous demande de l’accompagner jusque chez elle, vous n’avez pas le choix : il faut la suivre. Mais oui, ça vous fait pas de mal d’être un peu dominés.
Et dans Eat Lead : The Return of Matt Hazard, le personnage féminin est également d’une grande aide. En effet, celle-ci peut à tout moment faire freezer le jeu histoire de sauver Matt d’une mort certaine. Ah, heureusement qu’elles sont là hein.
Enfin pour en finir avec cette parenthèse, je peux citer le très réussi Deus Ex : Human Revolution. Dans un univers cyberpunk où les humains peuvent se faire « augmenter », un employé d’une société de biotechnologie voit sa petite amie se faire enlever. Commence donc une longue quête à la recherche de la bien-aimée… Il n’y a pas à dire, nous sommes bien loin de la stupide princesse se faisant kidnapper au sein même de son château.
Pourtant, il y a aussi des têtes couronnées à sauver sur Playstation 3, à l’image de celle que Tim doit retrouver dans Braid. Pour ce faire, il pourra utiliser son précieux pouvoir : remonter le temps. Dans un univers un peu plus décalé, vous pouvez découvrir Fat Princess. Dans ce titre loufoque deux équipes s’opposent et tentent de capturer la princesse prisonnière du camp adverse. Mais là où c’est romantique, c’est que l’on peut gaver la détenue de gâteaux afin de l’empêcher de partir trop rapidement. Elégant.
Mais la dernière console de Sony compte tout de même un sacré paquet d’héroïnes prêtes à en découdre. Bien sûr, il est impossible une fois encore de passer à côté de Tomb Raider : Underworld. Cette très chère Lara Croft est de retour avec ses deux gros arguments - je parle bien sûr de ses deux pistolets 9mm - histoire de proposer au joueur d’en savoir un peu plus sur la mythologie nordique. Décidément, elle est capable de tout, notre héritière.
Dans un univers totalement différent mais néanmoins aussi intéressant, citons bien évidemment Portal 1 et 2. Et oui, c’est bel et bien une jeune demoiselle qui se cache derrière le désormais célèbre Portal Gun ! Comme si ça ne suffisait pas d’avoir une héroïne avec la tête bien pleine (quand même, pour réussir toutes ces salles de test !), nous avons en plus une méchante. Le combo parfait, donc. A mon avis, tous ceux s’étant essayé au titre se souviendront bien longtemps de GLaDOS…
Folle ou pas ? C’est la question que l’on se pose à propos d’Alice, d’Alice Madness Return. Qu’elle soit dérangée ou non, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas là pour faire dans la dentelle. Armée de son couteau Vorpalin ainsi que d’un poivrier que l’on peut aisément comparer à une arme de destruction massive, la jeune fille torturée liquide tout sur son passage afin de pouvoir remettre le Pays des Merveilles en ordre. Et accessoirement, savoir ce qui l’a mis dans un état pareil.
Entre deux parties de jeux vidéo, il faut faire du sport pour éviter que les chips et le chocolat ne s’installent sur les hanches. C’est d’ailleurs le secret de Faith pour garder la ligne. En effet, la jeune fille héroïne de Mirror’s Edge se déplace de toits en toits (mais pas que : des fois elle ne se sent plus et descend dans le métro !) afin de transmettre les messages qu’on lui a confié. Vitesse, équilibre et sens pointu de l’orientation sont ses armes principales. Non, la demoiselle ne s’est jamais dit que c’était quand même vachement bien, une voiture.
Si vous êtes plus ambiance héroïc-fantasy mais que vous voulez quand même passer un moment en charmante compagnie, Trine est fait pour vous. Ici, outre les deux autres protagonistes, vous pouvez incarner Zoya la furtive. En compagnie de Pontius le brave et Amadeus le magnifique, la jeune voleuse a pour but de rétablir la paix dans un royaume envahi par la magie noire et le chaos. Oui je vous l’accorde, ça sent le réchauffé. Mais pour ma défense, le jeu est vachement bien !
La Wii
Nintendo arrive après tout le monde en lançant sa Wii fin 2006 au Japon. Cette nouvelle et dernière venue (pour l’instant) se distingue grâce à sa manette utilisant un système de détection de mouvements, d’orientation et de position. C’est également cette dernière qui divise les joueurs, surtout que la Wiimote n’est pas particulièrement réactive. De plus, les jeux dits casual inondent les rayons des magasins spécialisés : les gamers les plus ardus se mettent ainsi à bouder le constructeur qui a pourtant bercé leur enfance. Et oui, ce n’est pas toujours facile facile de plaire à tout le monde…
Je ne peux pas vous le cacher, les bons jeux sur Wii peuvent se compter sur les doigts des deux mains. Et malheureusement, les femmes n’y sont pas légion. Je vais bien sûr vous passer les sempiternels Mario, Zelda et autres Metroïd, je pense que vous en avez assez soupé. J’ai cependant trouvé quelques héroïnes lors de mes recherches intenses dans… mon étagère. C’est ainsi que j’ai dépoussiéré Muramasa : The Demon Blade. Le titre compte deux héros : Kisuke, jeune assassin en fuite et Momohime, princesse possédée. Tout deux devront parcourir le Japon afin de mettre la main sur les 108 sabres maudits. Et ceux qui se mettent en travers de leur chemin finiront tranchés par leur katanas. Ah bah oui, ça ne rigole pas.
C’est également le cas avec Sin and Punishment : Successor of the Skies. Sauf que cette fois-ci, les sabres ont été remplacés par des pistolets. C’est plus radical. Dans cette suite d’un titre sorti sur Nintendo 64, le joueur a le choix d’incarner Isa ou Kachi et de… bah… tout dégommer sur son passage. Mais par moments, ça défoule quand même pas mal.
Tout comme la Playstation 3, la Wii compte elle aussi quelques jeux impliquant des femmes qui ne sont pourtant pas les héroïnes, mais restent très importantes. Il y a par exemple No More Heroes. Le joueur y incarne un certain Travis Touchdown, looser en puissance achetant un sabre laser sur Ebay. Son but? Devenir l’assassin Numéro 1 afin de pouvoir enfin mettre ses mains d’otaku sur la jeune Sylvia Christel. Il faut dire qu’elle n’arrête pas de le narguer avec ses poses suggestives et ses sous entendus « J’ai appris des tas de nouvelles positions au yoga ! ». Que les hommes sont faibles, parfois.
Peut-être avez-vous eu la chance de mettre vos petites mimines sur Xenoblade Chronicles, excellent RPG sorti il y a peu sur Wii. Pour les autres, voici le pitch de l’histoire : votre petite copine se fait tuer sous vos yeux et vous décidez donc de partir à l’aventure histoire de la venger. Je ne vais pas vous spoiler vu que l’histoire n’est que rebondissements sur rebondissements, mais sachez que cette demoiselle sera « présente » tout le long du jeu. Elles ne lâchent pas l’affaire comme ça, nos demoiselles.
Enfin, je peux citer Fragile Dreams : Farewell Ruins of the Moon. Vous y incarnez un jeune homme nommé Seto tentant de retrouver une mystérieuse demoiselle qui se trouvera être au cœur de l’intrigue. Encore une fois, ce sont les femmes qui mènent la danse. Non mais, je constate, c’est tout.
Histoire d’en finir avec les héroïnes, je vais vous demander brièvement de laisser parler votre côté animal pour Okami. Oui car le personnage principal n’est rien d’autre qu’une louve déesse possédant un pinceau céleste. Rien que ça. En compagnie de l’artiste errant Issun, elle se lance comme défi de libérer le Japon de tous les yokaïs. Elles sont comme ça, les déesses. A noter cependant que le titre est sorti tout d’abord sur Playstation 2 et qu’il est d’ailleurs beaucoup mieux que sur Wii.
Enfin, pour finir avec la dernière venue de Nintendo, je ne peux passer sous silence plus longtemps tous ces jeux honteux ramenant les femmes des années en arrière. Je veux bien sûr parler de jeux comme Cooking Mama « Oui, si il y a quelqu’un en cuisine ce ne peut être qu’une gonzesse », Bratz Kidz Party « Le seul intérêt de ce jeu c’est de relooker les héroïnes, hihi » ou encore All Star Pom-Pom Girl « Parce que le seul but que j’ai dans ma vie c’est de devenir Pom-Pom girl professionnelle pour pouvoir draguer les joueurs de foot ». Bon, certes, il en faut pour tous les goûts. Mais quand même, il y a des moments où il faut arrêter. Tant d’années de combats dans les jeux vidéo pour ensuite régresser à ce point ! C’est Lara qui ne va pas être contente.
J’espère que celui-ci vous a plu et qu’il vous aura appris à regarder plus attentivement ces jeunes demoiselles qui ornent vos jeux vidéo. Car elles le méritent ! Après tout, ce sont peut-être elles qui ont le plus évolué au fil des ans. Qui aurait cru que ces chères princesses ingénues deviennent un jour des combattantes devant sauver le monde ? Auriez-vous réellement pensé que celles qui n’étaient jusqu’alors que des prétextes pour partir à l’aventure deviennent celles qui montaient à l’assaut ? C’est un vrai conte de fées qu’elles ont vécu – mis à part le couac de la Wii.
Merci d'avoir lu :p Les filles dans le monde des jeux vidéo ont réellement leur place ! Dès fois même plus que les hommes !
sa fait un sacré pavé je vous compense ça avec quelques images !
Notre louve favorite :
" La vie est bien mais le Hooper est mieux ! " Ne0
quitte à faire l'histoire des personnages féminins dans le jeu vidéo, plutôt que de commencer par la 360, la wii ou la PS3, autant commencer par le début du jeu vidéo non? (ne serait-ce qu'à partir de la NES)
sinon, il n'y aurait pas vraiment d'évolution à proprement parler.
Si, on passe de princesse à sauver (peach) à héroïnes de la mort qui tue tout (samus, chun li,...)
Si c'est pour faire du total c/c de PCactu, je vois pas trop l'intérêt finalement.
http://www.pcactu.com/dossier-l-evolution-des-personnages-feminins-dans-les-jeux-video-semaine-4.html
A bah ouais, dans ce cas la Neo, c'est un peut nul ton topic là...
Oui j'ai trouvé ce topic très intéressant !
Donc je pensai le mettre sur ce forum pour une plus grande lisibilité !
Sinon je trouve contrairement à certains poste qu'il y a eut une énorme amélioration dans le rôle féminin dans l'univers des JV !
sur ce bonne nuit =)
" La vie est bien mais le Hooper est mieux ! " Ne0