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Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Une dernière chose, ceux qui pensent et parlent de "machisme", ne parle ainsi que parce que précisément, il ne comprennent pas ce qu'est le masculin ; et que dès lors, ils projettent leur propre rapport "oedipien" avec ladite question, ou problématique.

Evidemment, si on considère que d'emblée l'homme est ceci ou cela, on va désigner et étiqueter tel propos comme machiste. Alors que le fait même d'attribuer une telle étiquette, lorsque, donc, l'on a une conception donnée (en amont) de ce qu'est le masculin, révèle et trahit la signification même de cette conception (que l'on ne peut dès lors s'avouer à soi-même, puisqu'elle nous gouverne) et l'ignorance concomitante de ce qu'est en réalité le masculin.

Le masculin n'a jamais été une "puissance" possédée en propre. C'est précisément la (normalo)-névrose qui va créer cette représentation des choses. L'homme aussi, a une infinité de processus complexes, à l'image de la femme, mais ça on ne nous en parle jamais... Pour bien des raisons. Il faut savoir que Freud l'a un peu abordée, en vérité, en parlant de Moïse, et Mélanie Klein (une femme donc) a maintes fois énoncé que les processus inconscients chez l'homme ont quelque chose d'insondable et de très mystérieux (à l'image de ce que l'on appelle le "continent noir" de la sexualité féminine...mais qui chez l'homme ne semble pas concerné le sexuel...).

Toutes ces caricatures erronées du masculin sont en fait une régression défensive névrotique qui fait passer le fonctionnement du psychisme d'une dynamique tierce (père, mère, enfant) à une dynamique duelle (binaire - mère, enfant) qui brouille le sens et la valeur des choses : pour faire court : la puissance masculine va se déplacer et se condenser au niveau de la relation mère-enfant...or, dès lors, la dimension sexuelle va être perçue par "le cerveau" du névrosé, comme dangereuse et mettant à mal son lien à sa mère (processus inconscient), il va donc la rejeter en hypertrophiant sa place et sa valeur (et pour cause), et en lui attribuant des significations qu'elle n'a pas.

Bref, en quelque sorte, lorsque l'on dit de quelque chose qu'il est machiste alors qu'il ne l'est pas, c'est un peu et encore une fois, tuer le père, comme dirait Freud ^^.

Voili voilou...

Edité par Yassine le 07/04/2017 - 23:32
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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états


Yess que penses tu des détracteurs de Freud ? Cela fait une bonne vingtaine d année qu il est remis en question, une nouvelle vague préfèrent yung.
Ils disent que Freud est un démon lol, qu il est dans une logique de société patriarcal, ce genre de choses, qu il est trop porté sur la sexualité, ect

Edité par hopi2 le 07/04/2017 - 23:40
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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Bon, j'insiste pas.
J'ai mal à ma neurologie.

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Citation:
Ma télécommande ressemble à un zboub ? C'est clairement un signe de civilisation d'obédience paternelle !

Teufeu...c'est toi qui parle de "zboub" et de télécommande...en lien avec civilisation paternelle...

Tu le sais bien, les Egyptiens, ils avaient bien leurs obélisques hein...

Le fond du problème n'est pas là. Ce n'est pas que la télécommande ressemble à...que ça veut dire que... Non, tu raisonnes mal.

c'est TOI (et moi) qui associerons (inconsciemment ou pas) la forme de la télécommande à un zboub. Ce n'est pas du tout pareil. Et l'association est en fait liée au fait que notre cerveau est avant tout un "faiseur de représentations" et d'associations (freud considérait qu'il existait au fond deux grands mécanismes défensifs, la condensation et le déplacement, qui se déployaient de façon "latent vs manifeste" dans le processus du rêve).

Tu dois t'en douter, les Egyptiens aussi lorsqu'il voyait (et c'est certainement lié par un rapport de causalité ^^) leur magnifique obélisque, devaient "penser" à un zboub ! (bien évidemment).

Encore une fois, tu parles de biais de confirmation", alors que moi je te parle d'autre chose... car oui, ce n'est pas le fruit du hasard que se créera une association entre la forme du zboub (pas besoin de dire "la forme du" tu vois, parce que "zboub" du point de vue représentationnel, se suffit à lui même ^^) et la forme de la télécommande et bip, je change de chaîne comme si ma télé c'était ma nana XD !

Edité par Yassine le 08/04/2017 - 00:13
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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Citation:
Yess que penses tu des détracteurs de Freud ? Cela fait une bonne vingtaine d année qu il est remis en question, une nouvelle vague préfèrent Jung.
Ils disent que Freud est un démon lol, qu il est dans une logique de société patriarcal, ce genre de choses

Tu veux que je te donne le fond de ma pensée ultra-complotiste :

Et bien, Jung était une sorte de "communiste" de la psychanalyse. Considéré au départ par Freud comme son dauphin et héritier spirituel, les thèses plus globalisantes et collectives qu'il a défendu ont poussé Freud à s'en écarter. Jung, sans entrer dans bien des détails parlait davantage "d'inconscient collectif" alors que Freud était, à ce niveau, catégorique (bien qu'il concédait ceci et cela...), l'inconscient était pour lui avant tout "individuel". Freud disait cela aussi parce qu'il considérait que si l'on dépassait une certaine limite en terme de cohérence théorico-clinique, on risquerait de tout embrouiller et de tout mélanger, et de perdre la quintessence de la psychanalyse (à raison, à mon sens). Il y a un film (si tu connais) ou Freud et Jung sont mis en "face à face" et où on a l'impression que le réalisateur a un peu pris parti du côté Jungien...et bien moi, à mon sens, quand on prend parti pour être avec le "gentil" etc., ça ne fait que conforter, à mes yeux, la véracité et les fondamentaux freudiens. Je veux dire par là que dès qu'un grand découvreur est mal-aimé, conspué, qu'il y a de la résistance et que ça dure...ça veut dire précisément qu'il est un "grand découvreur". C'est une sorte de "cachet faisant foi" (loul), pour moi. Parce que les avancées, les vraies, font toujours mal, et on a toujours des résistances, des traumatismes, etc. C'est la marque du génie, cela. Mais dès que quelque chose est vite assimilée, qu'elle obtient rapidement l'adhésion, généralement, ce n'est pas une grande découverte, notamment parce que si on assimile vite, c'est que l'on connaît déjà la chose, d'une manière ou d'une autre (et que donc, du point de vue analytique, ça a à voir avec la relation à la mère...or, seul le stade phallique est "révolutionnaire" du point de vue de l'avancée du psychisme : passage d'une relation duelle à une relation triangulaire : Freud dit bien "le Surmoi est l'héritier du complexe d'oedipe....surmoi qui, pensée personnelle, est très archaïque chez les arabes précisément parce que leur relation à la mère (qu'il condense à celle du père précisément aussi parce qu'il confonde judaisme et islam...car lorsque l'on n'a pas de père "musulman", du point de vue symbolique, l'on va se rabattre sur le père "juif"...donc l'Abraham juif, en quelque sorte...et donc rejet de la servante Hagar, ....pour preuve, dans les pays arabo-musulmans, on a 10 sarah pour 1 hajer...et oui, mes pauvres arabo-musulmans qui se disent pourtant musulmans...ahlala...). Bref...

Donc, pour en revenir au complot loul :

Comme disait Freud, dès que l'on agrandit l'échelle du traitement, on s'éloigne dangereusement d'une approche rationnelle des choses à ce niveau. Il disait qu'il ne fallait pas "dépasser" la dynamique transfero-contre-transférentielle entre l'analysé et l'analysant. Il s'agit là pour lui de la situation nécessaire et suffisante. Il faut savoir que Freud a essayé toute sorte de choses avant d'en arriver à ce "setting" thérapeutique (par exemple, contact de la main de l'analyste sur le front de l'analysé...chaise en arrière du divan, en biais, etc. bien sûr sans parler de toute son histoire et sa recherche, médicaments, hypnothérapie, drogues, etc. etc. il a d'ailleurs pas mal contribué aux avancées purement neurologiques de son époque, avec Charcot, Broca, Wernicke, Kraeplin, Bleuler, ces deux derniers étant psychiatres). A ce titre, c'est bien ce qu'il s'est passé avec Yung, puisque par la suite il a abordé mille et une dimensions de la psy avec des conceptions, approches et références des plus hétéroclites (anima, animus, archétypes, etc. bref).

Du point de vue analytique, je pense que Yung a lui même régressé dans son lien à Freud et qu'il a donc voulu développé une théorie dont les soubassements psychodynamiques sont plus d'obédience maternelle que paternelle (certainement en raison d'une volonté inconsciente de ne pas se soumettre à "dieu le père" freud...). A ce propos, je trouve que Ferenczi était un psychanalyste TRES intéressant et dont la relation à Freud était très particulière...et tout aussi intéressante, bref...

Donc, je pense que "les gens" reviennet à Yung parce que comme d'habitude, l'histoire est un perpétuel bégaiement et que les gens ont besoin de "romantisme scientifique" et qu'il voit en cet analyste une approche plus "humaine" (blablabla), "profonde", "spirituelle", qu'avec Freud (le tyran). Que ça les renvoie aux sentiments douceureux de leur relation à leur mère et que c'est tellement agréable de faire de la psychanalyse avec (inconsciemment) maman ! (c'est symbolique ce que je dis hein !).

Je pense aussi que les penseurs préfèrent que les gens aillent du côté de Jung parce que ça ne leur permet pas d'aborder "traumatiquement" la vérité du psychisme.

Il y a certainement un lien à faire aussi avec l'actualité du renouveau Jungien, et la montée des arabo-musulmans, du communautarisme (identité groupale). Car tout cela est lié...(loul). Soi disant, Jung te permet de comprendre donc les phénomènes psy de groupe, la dimension culturelle, traditionnelle, rituelle, etc. mais le souci, c'est que lorsque l'on pense la psychanalyse sous l'angle jungien, on perd son essence (bien sûr, il ne faut pas oublier que Jung avait été psychanalysé, etc. et qu'il connaissait, lui, très bien la psy orthodoxe...donc pas de problème pour lui, hein...il pouvait faire la part des choses) OR il y a des gens "très haut placés" qui savent très bien comment le monde fonctionne et que le monde, non non, ce n'est pas de l'inconscient collectif "je te berce tu me berces en veux-tu en voilà", c'est une voie, un guide, un système de valeurs, des principes, etc. qui dépasse le collectif et qui s'incarne en quelque chose. A ce niveau, Freud, le juif, a quelque part divulgué et "trahi" les rouages qui animent et incarnent les fondements de sa propre communauté religieuse (il faut lire "moise ou la religion monothéiste, pour se rendre compte...vraiment... : dire que moïse n'est en vérité pas hébreu...faut le faire, loul !)/ Il révèle en fait, au travers de la psychanalyse, comment l'appareil psychique fonctionne ! Or, en faisant cela, il donne des clés, et non des moindres, de compréhension et donc de maîtrise en lien avec les religions (et notamment le judaisme, etc.), le comportement humain, les civilisations : il faut se rendre compte !

...Et donc, à mon sens, il aura fallu assez vite, éloigner le commun des mortels (il faut dire que déjà, ce n'est pas du tout à la portée...même si au fond, les lois sont élémentaires, il faut juste "ouvrir son esprit") de tout ça, parce que bon, c'est dangereux...

Jung, il caresse dans le sens du poil. Il répond aux fantasmes des groupes, des communautés, etc. et par voie de fait, il nous renvoie à un lien primal, et non à un dépassement de soi et à une acception, traumatique certes, mais qui mène à la vraie sublimation.

Edité par Yassine le 08/04/2017 - 00:14
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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Je raisonne volontairement mal. Le biais de confirmation s'applique à l'idéologie freudienne dans son ensemble et ses dérivés.

Citation:
c'est TOI (et moi) qui associerons (inconsciemment ou pas) la forme de la télécommande à un zboub. Ce n'est pas du tout pareil. Et l'association est en fait liée au fait que notre cerveau est avant tout un "faiseur de représentations" et d'associations (freud considérait qu'il existait au fond deux grands mécanismes défensifs, la condensation et le déplacement, qui se déployaient de façon "latent vs manifeste" dans le processus du rêve).

Là tu vois c'est encore de la branlette, alors qu'il existe un terme neuro-cognitif très simple pour dire la même chose : Paréidolie (consciente ou non), en langage courant : illusion d'optique. Un biais cognitif parmi d'autres très simple à expliquer, très simple à comprendre rationnellement. Pas besoin de mélanger ça aux rêves comme le faisaient les anciens chamans parce que ça n'a rien à voir, d'autant plus que c'est avant tout un phénomène de biochimie très complexe.

Edité par Teufeu le 08/04/2017 - 00:16

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Citation:
Là tu vois c'est encore de la branlette, alors qu'il existe un terme neuro-cognitif très simple pour dire la même chose : Paréidolie (consciente ou non), en langage courant : illusion d'optique. Un biais cognitif parmi d'autres très simple à expliquer, très simple à comprendre rationnellement. Pas besoin de mélanger ça aux rêves comme le faisaient les anciens chamans parce que ça n'a rien à voir, d'autant plus que c'est avant tout un phénomène de biochimie très complexe.

Teufeu, je te le dis de tout coeur, tu vois, ton dernier paragraphe me parle plus, et je suis déjà bien davantage d'accord avec toi. Paréidolie, oui, ça veut bien dire quelque chose pour moi (hihi, je veux dire par là que j'adhère et que je comprends, notamment ce que tu veux dire).

Maintenant, ce que je peux te répondre c'est qu'à ce niveau le traitement n'est "que" cognitif. A mon avis, la dimension affectif ne traite pas la chose sous la forme d'une "paréidolie". Lorsque tu dis "phénomènes de biochimie très complexe", sache que je suis tout à fait d'accord avec toi.

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Okay alors.

Il est là le fond du problème : Comme tu dis la psychanalyse traite la dimension affective, et c'est pour cette raison qu'elle devrait rester qu'une philosophie et non pas une médecine. La scientologie ou la confession prétend aussi résoudre les problèmes affectifs des individus. On aurait pas idée d'en faire entrer ne serait-ce qu'une au CMP. Alors qu'est ce qui fait que la psychanalyse serait plus légitime qu'une autre pratique pour traiter des patients réellement malades et pas seulement sur le plan affectif ? Une philosophie ne s'impose pas à un individu. Une philosophie ne se pratique pas sur autrui, autrement c'est une religion car alors, il est question d'endoctrinement consenti. Une religion ne se pratique pas contre rémunération sinon c'est une secte, et par extension un dogme car l'argent est source de conflit d'intérêt surtout lorsqu'une entité, qu'elle soit idéologique ou industrielle, est menacée. Par pour rien que les seules critiques faites à l'encontre du Livre Noir de la Psychanalyse (que je n'ai pas lu) aient été faites par des psychanalystes...
Je ne parle même pas du caractère non réglementaire et sectaire de la formation et de l’obtention du diplôme.
Pour devenir curé c'est le même processus, il faut prouver sa foi à l'autorité avant de pouvoir pratiquer. Avec ce procédé, on fait le choix de ne plus évoluer, d'où le caractère non scientifique de la psychanalyse qui fermente.

En science il n'y a pas d'autorité, il y'a un consensus qui évolue et qui n'impose rien, c'est la découverte qui fait autorité, pas l'inverse.

Bref, t'as le fond de ma pensée. Je stop avant que le modo se mette à chier des œufs à pois verts sur la moquette.

Edité par Teufeu le 08/04/2017 - 02:09

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Mais tu sais, ma perception de la psychanalyse, c'est qu'elle ne s'impose à personne.

Quant à la dimension pécuniaire, elle est en fait d'ordre symbolique. Freud, disait qu'il fallait que l'analysé remette "quelque chose" à l'analysant (1 euro, 100 euros, où tout autre chose destinée en propre à l'analyste et distinct de la cure en tant qu'objet d'analyse...même si, pour l'exemple, donner 1, ou 20, ou 50 ou 100 pourra aussi être interprété... Et puis, si la personne n'a pas les moyens, libre à l'analyste de ne rien recevoir sur le plan financier. Mais il faut une rétribution, c'est tout). D'autre part, lorsque Lacan dit "que l'on ne s'autorise que de soi-même" (énoncé qui d'ailleurs, a fait bien des dégâts...), cela signifie au fond que la notion de "diplôme" est caduque en psychanalyse.

Tu sais Teufeu, mais je dois te dire que l'essence de la psychanalyse freudienne a été, en très grande partie, complètement détournée de sa fonction. Pour x raisons. Ici même, en Tunisie, il y a bien des analystes, ou des "en cours d'analyse", des thérapeutes de ceci ou de cela, mais pour moi, c'est en très grande partie que du blabla pour ne pas dire du délire... J'en connais un grand nombre de psys, et je dis d'ailleurs souvent que les "psychologues" n'ont, bien souvent, de psychologique que leur...maladie (notamment parce que, contrairement aux psychiatres, qui ont leur propre défaut, ils ne travaillent pas assez le "sémiologique").

Enfin, lorsque tu dis qu'en Science il n'y a pas d'autorité, là je ne suis pas d'accord avec toi. C'est ce qu'on veut nous faire croire... Car à mon avis, toutes les découvertes scientifiques, forcément issues d'hommes (savants, penseurs, etc.) de science, ont nécessité au niveau de leur appareil psychique un traitement cognitivo-affectif qui répond à une "autorité", c'est à dire à des lois, des processus complexes, mais qui répondent à un agencement et une logique définie.

Et c'est là que souvent, je reviens sur la notion que je défends bec et ongle : à savoir qu'il faut un processus ternaire pour qu'advienne des pensées d'ordre scientifique au sens de la science moderne. La science "antique" impliquait aussi des processu ternaires, mais comme la civilisation fonctionnait différemment, l'expression de cette triade était autre.

A ce niveau, les antiques ne séparaient pas le scientifique du religieux (sacré, divin(s)) / les modernes nous font croire que le scientifique est séparé du religieux (exemple très personnel: dans le coran il est bien dit que les juifs et les chrétiens appliquent des principes et lois de la Connaissance mais qu'ils ne le disent pas et que par là même ils biaisent le sens et la mécanique des choses et donc créent une rupture qualitative avec la troisième religion du livre) alors que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas le cas précisément parce qu'une dialectique binaire au niveau psychique n'amène pas la pensée scientifique moderne.

Or voici comment ça se passe :

On va dire que l'axiome princeps est que tout fonctionne de manière duelle (je ne peux pas trop entrer dans le détail, mais dualité est base de matérialité, de "réalité palpable"). Mais qu'il existe, du fait d'une dynamique liée à l'infiniment petit, l'échelle sensible, et l'infinment grand, une émergence ternaire particulière.

Que se passe-t-il dans la tête des êtres humains : comme il fonctionne tout le temps en 1 vs 2 et bien même lorsqu'ils seront confrontés à une dynamique tierce 1 - 2 - 3, ils vont opérer une condensation où 1-2 (1) vs 3(2) ou bien 1(1) vs 2-3(2). A l'échelle de l'histoire religieuse, et pour x raisons, c'est le premier schéma qui a pris forme, c'est à dire judéo-chrstianisme vs islam. Lorsque l'on fait cela (de manière volontaire car les personnes derrière ces stratagèmes sont loin d'être des imbéciles), l'on ne peut plus percevoir et identifier la dimension consubstantiellement "spirituelle" (religieuse) de la science et en la science. Dimension qui dans l'Islam est dite forcément complémentaire : il n'y a de Science que parce qu'il y a de la foi et il n'y a de foi que parce qu'il y a de la science en Islam. Or, si on a comme schéma 1-2 vs 3, la dynamique du "1 - 2 - 3" et donc la continuité sous jacente, disparait : ce qui fait que l'on ne peut plus comprendre et saisir les liens en présence, contrairement à ce que faisaient les Egyptiens, en processus ternaire....bien démontré par leur 3 Pyramides de Gizeh (oui, oui). Il faut savoir que le Coran n'arrête pas de parler de cette "trahison" des juifs et des chrétiens qui en se "liguant" ont fait perdre "la voie" et le sens authentique du cheminement des religions monothéistes, celle du Livre (le coran défend et prend position positive vis à vis des certains juifs et certains chrétiens, notamment à l'échelle de l'individu et non du groupe). Ainsi, l'Islam, pour l'exemple, passera pour une religion "à part" alors qu'elle est dans la continuité. Mais en faisant cela, on va désigner l'Islam que comme un discours religieux, alors que ni le judaisme ni le christianisme ne sont que religion. D'autre part, en se liguant en judéo-christianisme, la dualité crée va permettre, d'un point de vue civilisationnnel et sociétal, de créer une sorte de soubassements réel, concrets au spirituel (légitimité), et donc soi disant de mieux s'en détacher : or le détachement ne peut avoir lieu que si l'on use en secret de la troisième religion, l'Islam. Celle qui parce qu'exclue d'un point de vue stratégique va permettre de faire avancer une conception "scientifique" du monde soi-disant dénuée de "spiritualité" ! Or, c'est impossible.

(attention : lorsque je dis spiritualité et religion, je ne parle pas de pratique religieuse ou de conviction actante, etc. je parle d'une dimension "sacrée". Bien sûr, dans ma logique, si le sacré est lié au "profane" cela signifie par exemple, qu'au quotidien, la différence ne pourra être visible, décelable, et que les choses sont intimement imbriquées. C'est en raison de l'avènement de l'Islam en tant que religion, par exemple, que la dimension ternaire des phénomènes scientifiques peut prendre forme, parce que son pendant "sacré" existe, entre guillemets. Mais le problème, encore une fois, c'est que lorsqu'on isole la troisième dimension (religieuse) d'avec les deux premières ONT BOULEVERSE LA REALITE DES PHENOMENES EN PRESENCE).

D'autre part, tous les psy s'accordent à dire que c'est l'accès au stade "phallique" (développement de l'intelligence entre 3-5/6 ans) qui permettra d'élaborer des raisonnements d'ordre abstraits, symboliques, notamment logico-mathématiques, etc. Or, on ne peut accéder au stade phallique que si l'on est passé par le stade oral, et le stade anal : c'est à dire par 1 (oral) puis par 2 (anal) puis enfin par 3 (phallique).

Edité par Yassine le 08/04/2017 - 09:05
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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

J'ai perdu mon message et j'ai la flemme de recommencer donc grosso merdo je voulais parler de l'épistémologie, de la réfutabilité de Karl Popper, du fait qu'il n'y a pas de schisme avec la science parce qu'elle n'a pas d'autorité (comme la psychanalyse ou les religions), et de son autosuffisance qui lui permet de se démerder très bien toute seule et même mieux qu'avec un "partenaire". Voila voila. :°

Edité par Teufeu le 08/04/2017 - 04:08

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