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Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Je suis d'accord avec ce qui a été dit.

Comme je l'ai dit, c'est un choix personnel mais disons que des éléments extérieurs sont venus chambouler mes projets. Le projet sur lequel je travaille comme un damné depuis un an a été commencé il y a plus ou moins 5 ans. Au départ, le temps était le rythme de travail était différent évidemment. En arrivant en fin de projet, ma fille est arrivée, j'ai déménagé en Chine, plus encore des trucs un peu moins drôles qui me sont arrivés et qui se sont rajoutés à mon travail de base.

La déconnexion cérébrale est très difficile pour moi aussi. J'en arrive à devenir mono-maniaque par moment et pire, tout ce qui m'entoure doit passer sous le prisme de la logique. Si c'est pas logique ça m'énerve et je le fais remarquer. Quand je dis que tout doit être logique, je parle de tous les comportements humains. Le moindre geste est analysé par mon cerveau qui réfléchit tout seul au pourquoi du comment. On pourrait croire que c'est bien mais à vrai dire ça peut être assez fatiguant pour soi-même et pour l'entourage.

Et sinon, je suis d'accord aussi avec le choix d'avoir une "vie normale". Évidemment que ça ne veut pas dire grand chose. J'ai toujours eu comme philosophie de vie de me dépasser, de repousser mes limites, d'aller plus loin et surtout, de ne jamais me trouver d'excuse. Mais c'est un choix de vie extrême comme tu le disais Hoopi. Je sais qu'il y a des gens qui ne me comprennent pas mais pour moi c'est la normalité. Je ne conçois pas la vie autrement même si cette année à été l'extrême de l'extrême et qu'il attend que je retrouve un rythme de croisière pour récupérer un peu ;-)

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Pang Tong a écrit:
La déconnexion cérébrale est très difficile pour moi aussi. J'en arrive à devenir mono-maniaque par moment et pire, tout ce qui m'entoure doit passer sous le prisme de la logique. Si c'est pas logique ça m'énerve et je le fais remarquer. Quand je dis que tout doit être logique, je parle de tous les comportements humains. Le moindre geste est analysé par mon cerveau qui réfléchit tout seul au pourquoi du comment. On pourrait croire que c'est bien mais à vrai dire ça peut être assez fatiguant pour soi-même et pour l'entourage.

Putain, mais je me reconnais tellement !

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Citation:
Putain, mais je me reconnais tellement !

Haha, ça fait plaisir de savoir que je suis pas le seul dans ce cas là.

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Citation:
La déconnexion cérébrale est très difficile pour moi aussi. J'en arrive à devenir mono-maniaque par moment et pire, tout ce qui m'entoure doit passer sous le prisme de la logique. Si c'est pas logique ça m'énerve et je le fais remarquer. Quand je dis que tout doit être logique, je parle de tous les comportements humains. Le moindre geste est analysé par mon cerveau qui réfléchit tout seul au pourquoi du comment. On pourrait croire que c'est bien mais à vrai dire ça peut être assez fatiguant pour soi-même et pour l'entourage.

À ce niveau, on parle d'un trouble d'allure nevrotique. Ici l'aspect névrotique tient à la secondarisation de la defense psychique de type : recours massif à lintellectualisation. L'intellectualisation est un moyen dont use le psychisme névrotique afin d'inhiber et contrôler ses désirs sous forme de pulsions agressives et sexuelles refoulées. La preuve psychopathologique tient au fait que l'intellectualisation, contrairement à la sublimation à pour support permanent soit les sens "à l'affût" d'un sensorio-perceptif à traiter, analyser, décortiquer, soit une image mentale (percept) à analyser, décortiquer...etc. L'intellect prend ici la forme d'une puissance phallique qui soumet, alors que la sublimation transforme les dimensions de l'objet ainsi que de celui qui "objectalise" via un canal lui même support de ces phénomènes et donc ayant subi aussi des changements. L'intellect n'étant pas, par essence, l'affect, les subterfuges trouvés afin de faire soumettre sont nombreux mais n fine inutile, car les deux entités psychiques n'auront pas, vu la façon dont lintellectualisation va définir son réfentirel, les mêmes tenants et aboutissants. (Le psychisme essaie de déplacer la question du phallus dans le rapport entre sens, cerveau et objet à traiter)

L'intellect est une defense de type surmoique louable, mais à l'excès, elle ne trahit que la nature encore primaire, voire primale, non encore tout à fait détachée du réservoir des pulsions originelles : le ça. Ici, le besoin de soumettre et de trouver une "raison/rationalité" à tout n'est que l'expression d'un prisme déformant la nature pulsionnelle (agressive, sexuelle) du phénomène. Le névrosé croyant, et s auto leurrant, que si son objet est réel (ou image du réel) et que son analyse est logique, l'ensemble se tiendra forcément (il s'agit d'un déplacement de l'usage du phallus dans sa composante première : pénienne) alors que de 1/ on peut user de logique sur des objets totalement abstraits et 2/les objets réels ne sont senstis et perçus que sur base d'un sensorium limité et d'une perception, en aval mais aussi par essence, qui ne traitera jamais du tout "réel" qu'elle croit pourtant analyser : c'est d'ailleurs pour cela même que c'est usant car l'esprit sait pertinemment qui lui manque toujours quelque chose....s'efforçant de combler le manque de réel par de l'observation répétée et stérile en verite, et le manque de percepts (ou traitements percepteurs) par une recrudescence analytique... cherchant à tout prix à maîtriser l'irréductible, et surtout un irréductible qu'il se sera lui même imposé de par la nature des processus qu'il engage...

Pour l'exemple simpliste contrariant un tel procédé : la fille étant castrée, et n'ayant pas de sensorium support, comment fait elle, alors, pour avoir l'usage de ses défenses intellectualisantes ? Et bien, elle aura recours à la dimension analytique de ses....affects ! L'affect féminin étant traite aussi par son intellect comme une logique propre, ayant pour origine en réalité, son obédience à des phénomènes de "logique darwinienne". C'est, en quelque sorte, l intelligence de la nature en elle (exemple : toutes les recherches montrent que les femelles primates préfèrent rester avec un mâle violent et agressif mais dominant (même pas toujours) qu'un mâle tendre et affectueux mais soumis... voilà de l'intellect comme la nature sait en faire ! Chez les humains, l'équivalent correspond à cette femme dont le mari est très gentil et qu elle adore, certes, mais qui adorera encore plus son...fils et de qui elle sera très proche...au point de l'éloigner de son père...(de toutes les manières, "papa il est gentil et tout et tout, donc bon, je ne m'en fait pas maman, c'est bien d'être à tes côtés" ....!). Ici l'inconscient de la mère souhaite avoir un fils "puissant" sans que cela puisse venir du père, ce qui est humainement impossible et perturbateur : il s'agit, on va dire, d'un reliquat ou plutôt du regression psychique de la mère qui objectalise sa propre problématique).

Je ne peux pas tout expliquer ici, mais il s'agit d'enjeux spatio temporels complexes entre les les lois de l'inné (génétique) et les lois de l acquis (expérience)... (par exemple, le fait que les femmes n'aient pas de différence de taille dans leur chromosomes sexuels et que cette différence se manifeste seulement au niveau des autosomes, contrairement a l'homme....la nature n'ayant pas eu le choix chez l'homme de crée un organe qui pourra macroscopiquement incarner la grande échelle !!!! Mais sans pouvoir dépasser sa propre dualité étant donné que le sexe masculin ne peut être toujours "grand", impliquant d'ailleurs sa propre fonction lié à l'autre sexe...)

C'est d'ailleurs souvent dans pareil cas que l'enfant va user de cette défense qu'est lintellectualisation, puisque son papa étant gentil et sa mère (trop) aimante...devra se créer une sorte de programme virtuel d'analyse du monde, une sorte d'univers à soi ou l'enfant fait ses expériences. Le problème c'est que enfant donc, ça marche, amis adolescent et adulte....et bien, plus très bien ! Et pour cause ! L'immaturité affective des surdoués est un exemple à ce niveau aussi...

Edité par Yassine le 13/01/2018 - 16:51
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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Haha, alors c'est bien essayé mais en ce qui me concerne c'est pas ça ^^

Mon hyper intellectualisation vient directement du projet que je suis en train de réaliser. C'est une sorte de déformation professionnelle si l'on préfère. Et, plus important encore, elle est temporaire.

"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Mais, l'intellectualisation (il n'est pas nécessaire d'ajouter "hyper", au risque de confirmer ce qu'il ne faudrait pas confirmer...) n'est ni liée au "temporaire" ni à une "fonction" ou "investissement" (professionnel) : elle est une manière que le psychisme a de se défendre face à ses objets externes/internes. Moi aussi, je peux faire de l'intellectualisation... C'est un mécanisme de défense normatif. Mais lorsqu'il est excessif, il relève des troubles de type phobo-obsessionnels. Lorsque l'inquiétude et l'anxiété prime, il s'agira davantage de la valence phobique, lorsque la volonté de contrôler coûte que coûte, le besoin de domination et d'imposition (colère, épuisement, dépressivité de l'humeur) prime, la valence obsessionnelle est plus marquée.

La différence entre les deux réside dans le fait que le phobique intériorise davantage son angoisse de castration (au point, par retour du refoulé, d'avoir -par logique "économique", on dit en psychanalyse, des objets phobogènes : ils ne sont que l'expression en écho de son angoisse...qui souvent se manifeste par déplacement sur un objet non dangereux par nature...) alors que l'obsessionnel l'externalise.

A ce niveau l'internalisation du conflit psychique est une dimension plus évoluée que son externalisation (souvent primitive : contrôle de force, agressivité, colère, nervosité, etc.), elle est d'ailleurs ce qui mène un obsessionnel à être "phobique", dans le sens d'une évolution de son appareil psychique. Encore loin de l'hystérie qui, selon Lacan, est la "Langue fondamentale" puisque cette dernière tente par tous les moyens de résister au manque (castration) et par voie de fait de désirer l'obtenir (la "puissance"). L'hystérique ayant perçu, dans la triangulation dynamique de ses instances psychiques (inconscient, préconscient, conscients), la nature sexuelle des enjeux de la condition humaine, et ne pouvant s'empêcher dès lors d'y participer (comme happée, magnétiquement...c'est le cas de le dire....chez hypnose...), puisqu'elle se rend compte inconsciemment (processus quantique en présence), que le réel qu'elle conçoit syncrétiquement et sa propre personne, participe d'un même phénomène... : elle trouvera comme solution "névrotique" d'être objet de séduction sans être objet (au final) séduit (séduisable) : cela pourra s'exprimer notamment par une implication de tous les instants dans les jeux de séductions et paradoxalement, une "belle indifférence", feignant le désintérêt voire le dégoût le plus total, etc. Plus concrètement, elle théâtralisera sa conduite. Or théâtraliser, c'est montrer, mais l'hystérique n'a rien à montrer...mis à part tout ou partie de son féminin, ce qui la pousse à jouer jusqu'au bout ce jeu (infantile) sans pouvoir, par voie de conséquence, concrétiser, aller au terme cet investissement libidinal où, en étant objet de séduction, elle croit pouvoir (durablement et définitivement) incarner le phallus. Or, ici, la fonction symbolique du phallus fait en partie et spécifiquement défaut, étant donné que la mise en avant de ses atouts féminins (qu'elle dénie et exècre inconsciemment) ne fait que faire se régresser la nature phallique de la problématique. L'hystérique fuit le dénouement des jeux de séduction puisque, à la fin, c'est le bon monsieur qui va sortir sa zigounette, et pas elle XD !

Edité par Yassine le 13/01/2018 - 16:41
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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Mon dieu yess, c est n importe quoi ce que tu racontes !

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

...Tant que tu as/(dit) un "dieu", ça me va, Hopi2 XD !

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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Ah je trouve qu'il dit pas mal de vérité.

Bon sur certains points j'ai pas les capacités intellectuelles pour comprendre, mais c'est fort instructif et bien réel, je suppose.
C'est un peu le Lacan Tunisien

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Portrait de hopi2
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Re: Sociétés secrètes, théories du complot et secrets d'états

Mon dieu ulash tu n es pas capable de discerner la vérité. Il n y a rien de vrai dans ce que yess à écrit c est un tissu de mensonge, il n y a rien d intellectuel la dedans et encore moins quelque chose de vrai à en tirer !
Yess il dit souvent n n'importe quoi !

Et sur quel sujet tu penses qu il dit des vérités ?

Edité par hopi2 le 13/01/2018 - 16:58