Ouais enfin prof debordés laisee moi rire certains profs en on rien à foutre aussi du harcèlement, limite ça va jusqu'au suicide pour certains élèves pour que ça bouge enfin et encore. C'est pas que les parents, les prof et que ce soit l'éducation nationale en générale ça fait l'autruche.
Je suis fils d'enseignants, je connais très bien la situation et le manque de reconnaissance des profs qui va crescendo. Rien que l'école dans laquelle ma mère est directrice, je vois bien qu'on est passé de professeurs restant plusieurs années dans un même établissement à gens recrutés à la va-vite qui iront ailleurs dès la fin de l'année. Pourquoi ? Car personne n'en a plus rien à branler des profs. De même, je vois bien que les parents n'en ont plus rien à foutre de leurs gosses. Quelques changements depuis une bonne quinzaine d'années rien que dans l'école de ma mère : profs qui ne peuvent plus rien faire parce que soutenus par personne, plus de marché de Noël car les parents n'en ont rien à branler, moins de sorties scolaires car personne ne veut accompagner, gosses qui n'ont plus froid aux yeux car pourris gâtés par leurs parents, gamins qui errent dans l'école parce que "oh non mais c'était à sa mère de venir le chercher, non c'est son père blablablabla", classes passant de 25 élèves à 35...
Dire que les profs et le corps de direction font l'autruche face au harcèlement, c'est de la connerie monumentale : si tu savais le nombre de dossiers que ma mère doit se taper à cause de problèmes de harcèlements etc., c'est un truc de fou et c'est parfois pire dans les établissements environnants. Et encore, je ne parle même pas des choses plus graves, plus glauques qui prennent leur source à l'extérieur de l'école, dans le domicile familial. Seulement, ma mère, à son échelle elle ne peut pas toujours faire grand chose de plus. Primo, tous ceux qui sont au dessus, les ministres etc. ne font rien du tout. Pour tout te dire, le seul message de la part d'Attal que ma mère a pu recevoir c'est pour faire la promotion des JO auprès des jeunes, waaah... Deuzio, tu as beau convoquer les parents, ces derniers passent leur temps à prendre la défense de leur pauvre petit chou incompris alors même que celui-ci se comporte comme le pire des fils de p*** ; et ceci au mépris de l'autorité du corps professoral. Donc je maintiens : le problème c'est le manque d'éducation avant tout et c'est pas aux profs d'éduquer des gamins (l'école ne sert pas à éduquer mais ne doit pas non plus s'en tenir uniquement à l'instruction, d'ailleurs).
Ah, et pour l'histoire des renvois etc. : tu crois qu'on vire un élève aussi facilement que ça avec la politique du "mé cé 1 povr peti ange" ? Tu crois que les profs et même le directeur ont juste à claquer les doigts ? Il a eu le cas, il y a quelques années déjà, d'un élève dangereux qui, aux dernières nouvelles, a fini en taule : pour le faire changer d'établissement, ça a été le parcours du combattant.
Donc voilà, accuse l’Éducation Nationale si tu veux, accuse le gouvernement, accuse les parents des saletés de morveux fouteurs de merde aussi mais les profs et le corps de direction font bel et bien tout leur possible en règle générale.
La faute ne revient pas aux parents et aux profs, faut arrêter avec ça.
Ce qu'à fait Attal ça s'appelle une opération de communication, il sait très bien que ça ne résoudra en rien le problème de fond.
Le vrai soucis c'est le nombre d'élèves par classe: quand tu dois gérer 35 gamins pendant une heure, tu ne peux pas faire du cas par cas, c'est juste impossible. Depuis Sarkozy, le gouvernement supprime des postes dans l'enseignement, et après ils viennent la bouche en coeur nous expliquer qu'ils ne comprennent pas pourquoi c'est le bordel.
Je rajoute que les profs sont avant tout des enseignants, pas des psychologues.
mais les profs et le corps de direction font bel et bien tout leur possible en règle générale.
Spoiler ▼▲
Oui, en général, mais c'est absolument pas tout le temps, je me suis fait agresser à 5 contre 1 aux abords de mon bahut, du coup, je suis malade depuis que j'ai 16 ans, le bahut n'a pas bougé le petit doigt et nous a même dissuadés de porter plainte (c'était 5 collégiens du genre psychopathes, des 3e), la dernière psychiatre que j'ai vu était sur le cul qu'il n'y ait pas eu de procès, et nous en plus on pensait que la maladie allait partir, mais non... Pas de vague pour la réputation de l'établissement, mais quelle honte, on aurait dû réagir...
Donc voilà, j'ai rien perdu de mes facultés, encore heureux, mais bonjour pour taffer, et je tiens à signaler que ça ne change rien à la relation que j'ai avec chacun d'avoir révélé mon petit secret. Mais juste cimer, et je suis loin d'être un cas isolé.
Les mauvais profs, c'est comme les poissons volants : ils existent, mais ce sont pas les plus nombreux.
J'avoue que c'est parfois facile de taper sur les profs ou sur l'école. Il y a des choses à redire, évidemment, et, pour être franc, beaucoup de choses se disent en interne (comme dans la plupart des métiers), mais Trikounet a pas tort lorsqu'il dit que le métier est considérablement déconsidéré (quand ce n'est pas méprisé). Il y a quand même un prof qui s'est sacrifié pour protéger des élèves.
La plupart des profs sont des gens qui aiment leur boulot et qui veulent bien faire. Mais je pense sincèrement qu'ils ne sont pas toujours aidés par la société, par les parents et par les élèves (même si tout n'est pas à mettre au même niveaux évidemment).
La question la plus importante selon moi est de se demander ce qu'on voudrait à la place des profs aujourd'hui ? On peut toujours dire qu'il faut les remplacer ou qu'ils sont mauvais ou qu'ils font pas bien... Mais qu'est-ce qu'on fait concrètement ?
Tous les élèves ne posent pas problème et je ne suis pas certain que les gosses de riches échappent aux sanctions (surtout si c'est grave). Des abus, il peut y en avoir partout, mais c'est pas une généralité, je pense.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
@OkamiJ : d'accord pour tout ce qui concerne l'opération de com' et les suppressions de postes mais pas d'accord pour parler de la non-responsabilité des parents. Ils ont une part non négligeable de responsabilité quant aux agissements de leurs enfants vu qu'ils sont normalement responsables de leur éducation. Mais bon, quand je vois que les parents dédouanent souvent leurs avortons de toute responsabilité à notre époque, que veux-tu faire ?
@Alexis88 : ça arrive en grande partie parce que les établissements n'ont aucun pouvoir face à ça et baissent les bras avant même de se lancer dans l'arène. Ce n'est pas que les profs ne veulent pas, c'est juste qu'ils ne peuvent rien y faire et, comme le dit si bien OkamiJ, ce ne sont pas des psychologues. Comme je le sous-entendais plus haut, j'ai entendu parler de choses très glauques qui peuvent se passer autour de l'école (sans rentrer dans les détails, on est encore un cran au dessus de la """""""simple""""""" agression). Quand t'es prof, tu vas parler de la situation en interne mais après ? Après, si les profs eux-mêmes t'ont dissuadé d'aller voir les flics, là c'est grave, oui. Mais bon, de ce que je sais, la plupart du temps on te dira d'aller porter plainte en gendarmerie, il y aura un rapport de fait du côté de l'établissement... et ça s'arrêtera là, malheureusement.
Après, si les profs eux-mêmes t'ont dissuadé d'aller voir les flics, là c'est grave, oui.
On est allés voir la CPE et c'est tout, les profs ne m'en ont jamais parlé ni moi non plus, malgré les 2 mois d'absence dus à l'hôpital psy.
Et en fait, ce collège/bahut avait même une unité (ailleurs mais pas loin) de gens avec pb psys, ils ont même pas voulu me prendre, et en amont moi j'avais les résultats au collège pour aller dans ce lycée, mais les collégiens c'était sectorisé, donc la cata, c'était les pires, et moi j'ai été traité comme de la merde, quoi.
On est allés voir la CPE et c'est tout, les profs ne m'en ont jamais parlé ni moi non plus, malgré les 2 mois d'absence dus à l'hôpital psy.
Je ne sais pas si les CPE sont les mieux indiqués pour résoudre ce genre de problèmes. Enfin tu me diras, un élève avait commencé à me faire chier en cours au collège et j'en avais parlé à la CPE qui l'avait convoqué et ça s'était arrêté là. Tu n'en avais pas parlé au directeur ?
Elle le savait très bien, je l'ai lu dans son regard une fois, mais pas de vague, et le CPE collège le savait aussi. Mais y'avait genre 3000 élèves je pense, compliqué.
Dire que les profs et le corps de direction font l'autruche face au harcèlement, c'est de la connerie monumentale :
Déjà de un j'ai pas dit que c'était le cas partout et de deux pas parce que ta mère traite des dossiers sur ça que ça te donne le droit de dire que je dis des conneries.
Si tu savais le nombre de prof qui bougent pas leur cul quand des gamins se font harceler, rien que déjà quand j'étais au lycée une fille de ma classe se faisait harcelé car elle était ronde, le prof disait que dalle, il faisait semblant de pas voir, pareil à la récrée et des cas comme ça yen a eu plein.
Non, les profs bougent pas leur cul la plupart du temps, ya quelques exception oui mais en général oui ça fait l'autruche.
Le nombre de gamin que j'ai vu en pleure car personne ne les défendait c'est juste une honte.
Pour ce qui se passe à l'extérieur de l'école c'est autre chose, et les profs ne sont pas responsables de ce qui se passe à l'extérieur. Moi je te parle dans l'enceinte de l'établissement.
Et pourquoi tu me parles des parents ? Je n'ai jamais dit qu'ils n'étaient pas responsable non plus, bien au contraire.
Je te parle de vrai sanctions, pas d'heure de colle à la con qui servent à rien. Je sais très bien qu'on vire pas un élève aussi facilement je suis au courant x)
Et oui j'accuse l'éducation Nationale, les parents, et les profs que ça te plaise ou non. Fils d'enseignant, je sais bien que tu les défends tes pas très objectif là dessus. Chacun son point de vue.
Citation:
La faute ne revient pas aux parents et aux profs, faut arrêter avec ça
Bah bien sûr que si, le nombre de parents qui mettent la pression au prof dès qu'on dit un truc sur leur mômes. Fait arrêter d'être aveugle aussi.
@Trikounet: Les cas où les parents ne sont pas directement responsables de la situation sont pourtant les plus nombreux, la plupart des élèves à problème sont issus de familles mono-parentale. Typiquement la mère célibataire qui part tôt le matin pour rentrer tard le soir, et qui gère seul sa famille. Comment tu veux la responsabiliser, ou pire lui mettre des amendes quand elle galère déjà à joindre les deux bouts? Le problème reste le même: le gamin est livré à lui même une grande partie de la journée et il passe ses soirées à trainer jusqu'à pas d'heure.
Après attention je ne nie pas que ce que tu décris existe, surtout dans notre société actuelle: l'enfant roi et tout le délire comme quoi il faut lui parler comme à un adulte j'ai toujours trouvé ça consternant... C'est d'ailleurs un vrai problème, car le concept de l'autorité et des limites, ce sont aux parents de l'inculquer, pas aux profs. Et dans le cas de la mère célibataire, ba c'est pas forcément facile justement, surtout quand après l'adolescence tu te retrouves en infériorité physique par rapport à ton gamin.
Un système à l'allemande avec des après-midi consacrés à des activités sportives/culturelles pourrait je pense, soulager ce type de noyau familial. Ca participe à casser le syndrôme de la cité où tes interactions au quotidien sont réduites à un cercle très restreint, en multipliant les interactions avec d'autres gamins et d'autres adultes ça permet aux enfants d'évoluer.
Le problème c'est que ce type d'action nécessite une décision politique, un changement de paradigme au sein des académies. D'ailleurs on en parle pas assez des académies, alors qu'elles sont pour moi au coeur du problème actuel ( cf. le #pasdevague lancé par les profs, l'assassinat de Samuel Paty et j'en passe!). On en revient toujours au même point: le problème vient des décideurs.
S'indigner des symptômes c'est une chose, mais pour traiter la maladie, il faut prendre de la hauteur.
Je suis fils d'enseignants, je connais très bien la situation et le manque de reconnaissance des profs qui va crescendo. Rien que l'école dans laquelle ma mère est directrice, je vois bien qu'on est passé de professeurs restant plusieurs années dans un même établissement à gens recrutés à la va-vite qui iront ailleurs dès la fin de l'année. Pourquoi ? Car personne n'en a plus rien à branler des profs. De même, je vois bien que les parents n'en ont plus rien à foutre de leurs gosses. Quelques changements depuis une bonne quinzaine d'années rien que dans l'école de ma mère : profs qui ne peuvent plus rien faire parce que soutenus par personne, plus de marché de Noël car les parents n'en ont rien à branler, moins de sorties scolaires car personne ne veut accompagner, gosses qui n'ont plus froid aux yeux car pourris gâtés par leurs parents, gamins qui errent dans l'école parce que "oh non mais c'était à sa mère de venir le chercher, non c'est son père blablablabla", classes passant de 25 élèves à 35...
Dire que les profs et le corps de direction font l'autruche face au harcèlement, c'est de la connerie monumentale : si tu savais le nombre de dossiers que ma mère doit se taper à cause de problèmes de harcèlements etc., c'est un truc de fou et c'est parfois pire dans les établissements environnants. Et encore, je ne parle même pas des choses plus graves, plus glauques qui prennent leur source à l'extérieur de l'école, dans le domicile familial. Seulement, ma mère, à son échelle elle ne peut pas toujours faire grand chose de plus. Primo, tous ceux qui sont au dessus, les ministres etc. ne font rien du tout. Pour tout te dire, le seul message de la part d'Attal que ma mère a pu recevoir c'est pour faire la promotion des JO auprès des jeunes, waaah... Deuzio, tu as beau convoquer les parents, ces derniers passent leur temps à prendre la défense de leur pauvre petit chou incompris alors même que celui-ci se comporte comme le pire des fils de p*** ; et ceci au mépris de l'autorité du corps professoral. Donc je maintiens : le problème c'est le manque d'éducation avant tout et c'est pas aux profs d'éduquer des gamins (l'école ne sert pas à éduquer mais ne doit pas non plus s'en tenir uniquement à l'instruction, d'ailleurs).
Ah, et pour l'histoire des renvois etc. : tu crois qu'on vire un élève aussi facilement que ça avec la politique du "mé cé 1 povr peti ange" ? Tu crois que les profs et même le directeur ont juste à claquer les doigts ? Il a eu le cas, il y a quelques années déjà, d'un élève dangereux qui, aux dernières nouvelles, a fini en taule : pour le faire changer d'établissement, ça a été le parcours du combattant.
Donc voilà, accuse l’Éducation Nationale si tu veux, accuse le gouvernement, accuse les parents des saletés de morveux fouteurs de merde aussi mais les profs et le corps de direction font bel et bien tout leur possible en règle générale.
La faute ne revient pas aux parents et aux profs, faut arrêter avec ça.
Ce qu'à fait Attal ça s'appelle une opération de communication, il sait très bien que ça ne résoudra en rien le problème de fond.
Le vrai soucis c'est le nombre d'élèves par classe: quand tu dois gérer 35 gamins pendant une heure, tu ne peux pas faire du cas par cas, c'est juste impossible. Depuis Sarkozy, le gouvernement supprime des postes dans l'enseignement, et après ils viennent la bouche en coeur nous expliquer qu'ils ne comprennent pas pourquoi c'est le bordel.
Je rajoute que les profs sont avant tout des enseignants, pas des psychologues.
Les mauvais profs, c'est comme les poissons volants : ils existent, mais ce sont pas les plus nombreux.
J'avoue que c'est parfois facile de taper sur les profs ou sur l'école. Il y a des choses à redire, évidemment, et, pour être franc, beaucoup de choses se disent en interne (comme dans la plupart des métiers), mais Trikounet a pas tort lorsqu'il dit que le métier est considérablement déconsidéré (quand ce n'est pas méprisé). Il y a quand même un prof qui s'est sacrifié pour protéger des élèves.
La plupart des profs sont des gens qui aiment leur boulot et qui veulent bien faire. Mais je pense sincèrement qu'ils ne sont pas toujours aidés par la société, par les parents et par les élèves (même si tout n'est pas à mettre au même niveaux évidemment).
La question la plus importante selon moi est de se demander ce qu'on voudrait à la place des profs aujourd'hui ? On peut toujours dire qu'il faut les remplacer ou qu'ils sont mauvais ou qu'ils font pas bien... Mais qu'est-ce qu'on fait concrètement ?
Tous les élèves ne posent pas problème et je ne suis pas certain que les gosses de riches échappent aux sanctions (surtout si c'est grave). Des abus, il peut y en avoir partout, mais c'est pas une généralité, je pense.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
@OkamiJ : d'accord pour tout ce qui concerne l'opération de com' et les suppressions de postes mais pas d'accord pour parler de la non-responsabilité des parents. Ils ont une part non négligeable de responsabilité quant aux agissements de leurs enfants vu qu'ils sont normalement responsables de leur éducation. Mais bon, quand je vois que les parents dédouanent souvent leurs avortons de toute responsabilité à notre époque, que veux-tu faire ?
@Alexis88 : ça arrive en grande partie parce que les établissements n'ont aucun pouvoir face à ça et baissent les bras avant même de se lancer dans l'arène. Ce n'est pas que les profs ne veulent pas, c'est juste qu'ils ne peuvent rien y faire et, comme le dit si bien OkamiJ, ce ne sont pas des psychologues. Comme je le sous-entendais plus haut, j'ai entendu parler de choses très glauques qui peuvent se passer autour de l'école (sans rentrer dans les détails, on est encore un cran au dessus de la """""""simple""""""" agression). Quand t'es prof, tu vas parler de la situation en interne mais après ? Après, si les profs eux-mêmes t'ont dissuadé d'aller voir les flics, là c'est grave, oui. Mais bon, de ce que je sais, la plupart du temps on te dira d'aller porter plainte en gendarmerie, il y aura un rapport de fait du côté de l'établissement... et ça s'arrêtera là, malheureusement.
On est allés voir la CPE et c'est tout, les profs ne m'en ont jamais parlé ni moi non plus, malgré les 2 mois d'absence dus à l'hôpital psy.
Et en fait, ce collège/bahut avait même une unité (ailleurs mais pas loin) de gens avec pb psys, ils ont même pas voulu me prendre, et en amont moi j'avais les résultats au collège pour aller dans ce lycée, mais les collégiens c'était sectorisé, donc la cata, c'était les pires, et moi j'ai été traité comme de la merde, quoi.
Je ne sais pas si les CPE sont les mieux indiqués pour résoudre ce genre de problèmes. Enfin tu me diras, un élève avait commencé à me faire chier en cours au collège et j'en avais parlé à la CPE qui l'avait convoqué et ça s'était arrêté là. Tu n'en avais pas parlé au directeur ?
Elle le savait très bien, je l'ai lu dans son regard une fois, mais pas de vague, et le CPE collège le savait aussi. Mais y'avait genre 3000 élèves je pense, compliqué.
Déjà de un j'ai pas dit que c'était le cas partout et de deux pas parce que ta mère traite des dossiers sur ça que ça te donne le droit de dire que je dis des conneries.
Si tu savais le nombre de prof qui bougent pas leur cul quand des gamins se font harceler, rien que déjà quand j'étais au lycée une fille de ma classe se faisait harcelé car elle était ronde, le prof disait que dalle, il faisait semblant de pas voir, pareil à la récrée et des cas comme ça yen a eu plein.
Non, les profs bougent pas leur cul la plupart du temps, ya quelques exception oui mais en général oui ça fait l'autruche.
Le nombre de gamin que j'ai vu en pleure car personne ne les défendait c'est juste une honte.
Pour ce qui se passe à l'extérieur de l'école c'est autre chose, et les profs ne sont pas responsables de ce qui se passe à l'extérieur. Moi je te parle dans l'enceinte de l'établissement.
Et pourquoi tu me parles des parents ? Je n'ai jamais dit qu'ils n'étaient pas responsable non plus, bien au contraire.
Je te parle de vrai sanctions, pas d'heure de colle à la con qui servent à rien. Je sais très bien qu'on vire pas un élève aussi facilement je suis au courant x)
Et oui j'accuse l'éducation Nationale, les parents, et les profs que ça te plaise ou non. Fils d'enseignant, je sais bien que tu les défends tes pas très objectif là dessus. Chacun son point de vue.
Bah bien sûr que si, le nombre de parents qui mettent la pression au prof dès qu'on dit un truc sur leur mômes. Fait arrêter d'être aveugle aussi.
Abra, abracadabra... I'm 'bout to reach in my bag, bruh
@Trikounet: Les cas où les parents ne sont pas directement responsables de la situation sont pourtant les plus nombreux, la plupart des élèves à problème sont issus de familles mono-parentale. Typiquement la mère célibataire qui part tôt le matin pour rentrer tard le soir, et qui gère seul sa famille. Comment tu veux la responsabiliser, ou pire lui mettre des amendes quand elle galère déjà à joindre les deux bouts? Le problème reste le même: le gamin est livré à lui même une grande partie de la journée et il passe ses soirées à trainer jusqu'à pas d'heure.
Après attention je ne nie pas que ce que tu décris existe, surtout dans notre société actuelle: l'enfant roi et tout le délire comme quoi il faut lui parler comme à un adulte j'ai toujours trouvé ça consternant... C'est d'ailleurs un vrai problème, car le concept de l'autorité et des limites, ce sont aux parents de l'inculquer, pas aux profs. Et dans le cas de la mère célibataire, ba c'est pas forcément facile justement, surtout quand après l'adolescence tu te retrouves en infériorité physique par rapport à ton gamin.
Un système à l'allemande avec des après-midi consacrés à des activités sportives/culturelles pourrait je pense, soulager ce type de noyau familial. Ca participe à casser le syndrôme de la cité où tes interactions au quotidien sont réduites à un cercle très restreint, en multipliant les interactions avec d'autres gamins et d'autres adultes ça permet aux enfants d'évoluer.
Le problème c'est que ce type d'action nécessite une décision politique, un changement de paradigme au sein des académies. D'ailleurs on en parle pas assez des académies, alors qu'elles sont pour moi au coeur du problème actuel ( cf. le #pasdevague lancé par les profs, l'assassinat de Samuel Paty et j'en passe!). On en revient toujours au même point: le problème vient des décideurs.
S'indigner des symptômes c'est une chose, mais pour traiter la maladie, il faut prendre de la hauteur.