Attention cependant avec les impressions générales de déliquescence de l'humanité.
Je partage votre inquiétude concernant la place des nouvelles technologies dans nos vies : par rapport à l'addiction, au temps de cerveau disponible et à la désinformation. Mais très égoïstement je suis déjà dans un premier temps inquiet pour moi, les autres ils gèrent eux-mêmes leur rapport à ces technologies.
Même si le potentiel de désinformation de masse fait froid dans le dos.
Concernant les questions autour de la lecture je dirais quand même qu'il faut faire attention au sentiment de supériorité induit par la maîtrise de la langue et l'attrait de la littérature.
Je crois qu'il n'y a pas de vertu pour des passionnés de la littérature comme nous (je me considère comme passionné) à lire beaucoup.
Et il faut surtout arrêter de penser qu'intelligence et littérature vont de pair. La littérature est une activité intellectuelle et positive oui, maîtriser la langue est un savoir et une capacité importante et que l'on doit reconnaître MAIS niveau de langue et intelligence ne vont pas de pair et la littérature n'a pas vocation à être le centre d'intérêt de tout être humain.
Je crois, fondamentalement, que tous le monde peut trouver un intérêt dans la littérature, qu'elle est faite pour tous et qu'elle a le potentiel d'apporter des choses à chacun. Mais je ne crois pas qu'elle rend un littéraire supérieur à quelqu'un qui n'est pas intéressé par la lecture. Lire et surtout lire beaucoup n'est certainement pas un impératif à l'intelligence. Et une chose qui l'est encore moins c'est la maîtrise des codes arbitraires d'une langue qui n'ont eux strictement aucun rapport à l'intelligence. Il s'agit de culture et de savoir mais en rien d'intelligence.
1- Les jeunes sont encore nombreux à lire
Globalement, 81% des 7-25 ans lisent pour leurs loisirs par goût personnel, 77% hors élèves de primaires.
Dans ce cadre, ils ont lu 5,4 livres au cours des 3 derniers mois, 4,4 livres hors élèves de primaires.
Les 7-19 ans lisent plus qu’avant des BD / mangas / comics (73%, +9 points par rapport à 2016), quand les 20-25 ans privilégient
encore les romans (58%), suivis par les BD / mangas / comics (47%).
2- Mais, le décrochage de lecture à l’adolescence est toujours bien présent et réel
La lecture « loisirs » décline fortement chez tous après 12 ans et l’entrée au collège, avec une baisse encore plus importante
chez les garçons que chez les filles entre 13 et 19 ans : 68% des garçons lisent pour leurs loisirs à 13-15 ans vs 81% des filles au même âge.
3- Et le temps consacré à la lecture est nettement inférieur à celui passé sur écran
En moyenne, les lecteurs « loisirs » lisent 3h14 par semaine, mais l’ensemble des 7-25 ans (lecteurs ou non) passe 3h50 par jour devant un écran.
Les écrans sont d’ailleurs omniprésents dans leur vie, puisque 47% des jeunes font souvent autre chose en même temps qu’ils lisent :
envoyer des messages, aller sur les réseaux sociaux, regarder des vidéos…
4- Néanmoins, les jeunes sont nombreux à aimer la lecture
Pour tous, la préférence pour d’autres activités est le principal frein à la lecture, et les lecteurs loisirs déplorent aussi le manque de temps,
mais 84% des jeunes aiment la lecture (42% adorent), qui leur permet de se faire plaisir (48% des lecteurs loisirs), se détendre et s’évader (43%),
ou de s’occuper (31%). Ils plébiscitent l’expérience de lecture à voix haute par leurs parents, dont ils gardent un souvenir très positif.
5- Et ils n’hésitent plus à se tourner vers de nouvelles pratiques vis-à-vis de la lecture et des livres
40% des 7-25 ans ont déjà lu un livre numérique, 59% ont déjà écouté un livre audio ou un podcast et, bien qu’encore minoritaire,
Internet devient un critère d’influence pour 29% des lecteurs loisirs. Youtube, Instagram et TikTok seraient d’ailleurs pour bon nombre
d’entre eux une manière de s’informer sur les livres.
Également si vous avez le temps je vous recommande le visionnage de ces deux vidéos :
Les jeunes ne lisent plus ? ▼▲
Voilà.. désolé mais je n'adhère vraiment pas à ce genre de discours, d'autant plus que je pense que c'est avec ce type d'argumentaires que la littérature devient un repoussoir pour les gens qui lisent peu.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Faut dire dans la famille on a en quelque sorte le "don" de l'orthographe, je ne sais pas trop d'où ça nous vient ^^
Pareillement mon bon Djeebee, c'est de la pure génétique. Lol.
Citation:
Bref, si tu veux créer une team #vieuxcon tiens-moi au courant, je veux bien être le vice-président
Ok héhé, en plus il me paraît que savoir écrire (et donc penser, lire : ça va ensemble) est un formidable outil démocratique.
@ Pasa : c'était pas pour me faire mousser mais justement un peu l'inverse, il faut tirer tout le monde vers le haut ! Ça commence au CP. Je pense que l'éducation nationale ne fait pas bien son boulot, et que ce n'est que rarement la faute des profs, un exemple, les sureffectifs !
Du coup, c'est "recette au du bonheur" et "omelette au du fromage".^^
Spoiler ▼▲
Sinon, j'ai arrêté de lire depuis belle lurette : maintenant je paye une conteuse pour qu'elle vienne me lire une histoire chaque soir avant de dormir.
Je te rejoins sur le fait que l'alphabétisation et l'accès à la lecture sont évidemment de formidables outils d'émancipation.
Quant à dire que l'école ne joue pas son rôle j'ai envie de dire oui, l'école publique est à l'agonie et c'est un problème politique selon moi.
Vidéo très intéressante sur le sujet ▼▲
Je pense que l'on peut également s'interroger sur le décrochage réel et chiffré de la lecture des adolescents lors de leur entrée au lycée (décrochage que j'ai moi-même vécu à l'époque).
Ceci dit la littérature n'est pas une fin en soi et on ne peut exiger qu'elle devienne une passion de tous. Même si elle est le centre de ma vie, je n'imagine pas un monde où elle serait le centre de la vie de tous (une utopie pour les littéraires peut-être ?).
Et je pense que le niveau de lecture des français ne chute pas contrairement à ce que l'impression générale laisse penser. C'est du moins ce que je retiens des études du Centre National du Livre.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Je pense que l'on peut également s'interroger sur le décrochage réel et chiffré de la lecture des adolescents lors de leur entrée au lycée (décrochage que j'ai moi-même vécu à l'époque).
Bon là, je pense que le corps change tellement à cet âge que c'est très commun ;)
Merci pour les vidéos sinon.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Ceci dit la littérature n'est pas une fin en soit et on ne peut exiger qu'elle ne devienne une passion de tous. Même si elle est le centre de ma vie, je n'imagine pas un monde où elle serait le centre de la vie de tous (une utopie pour les littéraires peut-être ?).
J'ai connu deux ou trois personnes pour qui c'est le cas et qui jugent de fait très négativement quiconque n'aurait pas le même intérêt qu'eux pour la littérature. Le point commun à tous ces gens c'est que les gusses s'enfilent une ribambelle de bouquins, ont certes une culture littéraire plutôt solide mais tu sens qu'ils vivent carrément par procuration à travers les livres.
mais tu sens qu'ils vivent carrément par procuration à travers les livres.
En même temps, le but partiel de la littérature est d'épouser des points de vue, celui des auteurs...
J'ai très bien compris ce que tu voulais dire, je te taquine, loul.
Pour Pasa, je pense que la littérature est une fin en soi car chaque roman est un monde, en tout cas les bons. Après, ça dépend de l'implication que tu as envers un auteur, mais moi par exemple, j'ai une certaine fascination pour Philip K Dick, j'ai poussé le truc à m'intéresser aux deux volumes de son exégèse (c'est un truc de malade, mais peu digeste) sortie récemment : visions christiques à l'appui, ahah. Mais ça peut très bien marcher avec Balzac qui a crée un monde sur plusieurs romans (beaucoup) etc...
C'est la littérature qui est une fin en soi ou l'émancipation qu'elle permet ?
Je pense que l'on peut vivre bien et très bien même sans s'intéresser à la littérature.
Ce qui ne m'empêche pas de penser que la littérature a le potentiel d'apporter quelque chose à chacun.
Par contre je ne pourrai pas vivre bien sans littérature parce que c'est pour moi une passion. Mais un cinéphile ne pourrait vivre sans cinéma dont moi je me passerai plus facilement que de littérature (difficilement malgré tout :p).
Au passage, je partage ta fascination pour les écrits de K Dick. Dans le jardin est un veritable bijou.
Alexis88 a écrit:
En même temps, le but partiel de la littérature est d'épouser des points de vue, celui des auteurs...
Je pense que ce que décrit Trikounet c'est un comportement plus proche du bovarysme.
Sans discréditer le pouvoir d'évasion et de compréhension d'un point de vue de la littérature.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Bien sûr elle a un portable et elle passe beaucoup de temps à échanger avec ses copines (ça me paraît normal et je vois pas comment je pourrais lui interdire l'accès à son portable), mais elle lit beaucoup également
Je vais être taquine et dire que sur un smartphone on lit aussi, et sur les écrans en général, quand on va sur le net avec son pc, ça reste de la lecture, on déchiffre des mots, des phrases, exactement comme dans un livre, seul le support change.
On peut très bien lire un article ou une nouvelle ou ce que vous voulez de très bien foutue littérairement parlant sur un écran et lire un roman "torchon" en version livre.
Pour ma part, j'avais lu "Le Petit Prince" sur internet et d'autres nouvelles dont je ne me souviens plus trop la teneur car c'était il y a plus de 20 ans ^^.
Après, il y a le fait d'aimer tenir un livre entre les mains et d'éprouver plus de plaisir à lire ainsi, ce à quoi je souscris tout à fait.
La différence est qu'un livre n'a qu'une fonction ( nous présenter un texte ), alors que sur les écrans on trouve bien d'autres distractions attractives à côté de la lecture, ce qui n'incite pas les utilisateurs à rester coller à un texte, surtout s'il est long et demande un certain investissement.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Je pense que ce que décrit Trikounet c'est un comportement plus proche du bovarysme.
Sans discréditer le pouvoir d'évasion et de compréhension d'un point de vue de la littérature.
Yep, c'est à peu près ça. Les mecs que je décris se paluchaient H24 parce que, dans leur espèce d'univers égotique à souhait, seuls ceux qui bouffent du livre tel un Pantagruel sont dignes d'expliquer ce qu'est la vie. Je me souviens d'un de ces rats de bibliothèque, donneur de leçons et puant d'orgueil à souhait, qui était persuadé de pouvoir vivre des espèces de scénarios relationnels à la Anna Karénine dans la vraie vie. Bilan de l'expérience : pas grand chose, si ce n'est une névrose accentuée.^^
Je partage votre inquiétude concernant la place des nouvelles technologies dans nos vies : par rapport à l'addiction, au temps de cerveau disponible et à la désinformation. Mais très égoïstement je suis déjà dans un premier temps inquiet pour moi, les autres ils gèrent eux-mêmes leur rapport à ces technologies.
Même si le potentiel de désinformation de masse fait froid dans le dos.
Concernant les questions autour de la lecture je dirais quand même qu'il faut faire attention au sentiment de supériorité induit par la maîtrise de la langue et l'attrait de la littérature.
Je crois qu'il n'y a pas de vertu pour des passionnés de la littérature comme nous (je me considère comme passionné) à lire beaucoup.
Et il faut surtout arrêter de penser qu'intelligence et littérature vont de pair. La littérature est une activité intellectuelle et positive oui, maîtriser la langue est un savoir et une capacité importante et que l'on doit reconnaître MAIS niveau de langue et intelligence ne vont pas de pair et la littérature n'a pas vocation à être le centre d'intérêt de tout être humain.
Je crois, fondamentalement, que tous le monde peut trouver un intérêt dans la littérature, qu'elle est faite pour tous et qu'elle a le potentiel d'apporter des choses à chacun. Mais je ne crois pas qu'elle rend un littéraire supérieur à quelqu'un qui n'est pas intéressé par la lecture. Lire et surtout lire beaucoup n'est certainement pas un impératif à l'intelligence. Et une chose qui l'est encore moins c'est la maîtrise des codes arbitraires d'une langue qui n'ont eux strictement aucun rapport à l'intelligence. Il s'agit de culture et de savoir mais en rien d'intelligence.
Pour le reste, je renvoi aux études du Centre National du Livre (ici : https://centrenationaldulivre.fr/donnees-cles/les-jeunes-francais-et-la-lecture) qui montrent que la situation n'est pas du tout aussi dramatique que vous la décrivez :
Également si vous avez le temps je vous recommande le visionnage de ces deux vidéos :
Voilà.. désolé mais je n'adhère vraiment pas à ce genre de discours, d'autant plus que je pense que c'est avec ce type d'argumentaires que la littérature devient un repoussoir pour les gens qui lisent peu.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Pareillement mon bon Djeebee, c'est de la pure génétique. Lol.
Ok héhé, en plus il me paraît que savoir écrire (et donc penser, lire : ça va ensemble) est un formidable outil démocratique.
@ Pasa : c'était pas pour me faire mousser mais justement un peu l'inverse, il faut tirer tout le monde vers le haut ! Ça commence au CP. Je pense que l'éducation nationale ne fait pas bien son boulot, et que ce n'est que rarement la faute des profs, un exemple, les sureffectifs !
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Du coup, c'est "recette
audu bonheur" et "omelette audufromage".^^Quant à dire que l'école ne joue pas son rôle j'ai envie de dire oui, l'école publique est à l'agonie et c'est un problème politique selon moi.
Je pense que l'on peut également s'interroger sur le décrochage réel et chiffré de la lecture des adolescents lors de leur entrée au lycée (décrochage que j'ai moi-même vécu à l'époque).
Ceci dit la littérature n'est pas une fin en soi et on ne peut exiger qu'elle devienne une passion de tous. Même si elle est le centre de ma vie, je n'imagine pas un monde où elle serait le centre de la vie de tous (une utopie pour les littéraires peut-être ?).
Et je pense que le niveau de lecture des français ne chute pas contrairement à ce que l'impression générale laisse penser. C'est du moins ce que je retiens des études du Centre National du Livre.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Bon là, je pense que le corps change tellement à cet âge que c'est très commun ;)
Merci pour les vidéos sinon.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
J'ai connu deux ou trois personnes pour qui c'est le cas et qui jugent de fait très négativement quiconque n'aurait pas le même intérêt qu'eux pour la littérature. Le point commun à tous ces gens c'est que les gusses s'enfilent une ribambelle de bouquins, ont certes une culture littéraire plutôt solide mais tu sens qu'ils vivent carrément par procuration à travers les livres.
En même temps, le but partiel de la littérature est d'épouser des points de vue, celui des auteurs...
J'ai très bien compris ce que tu voulais dire, je te taquine, loul.
Pour Pasa, je pense que la littérature est une fin en soi car chaque roman est un monde, en tout cas les bons. Après, ça dépend de l'implication que tu as envers un auteur, mais moi par exemple, j'ai une certaine fascination pour Philip K Dick, j'ai poussé le truc à m'intéresser aux deux volumes de son exégèse (c'est un truc de malade, mais peu digeste) sortie récemment : visions christiques à l'appui, ahah. Mais ça peut très bien marcher avec Balzac qui a crée un monde sur plusieurs romans (beaucoup) etc...
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Je pense que l'on peut vivre bien et très bien même sans s'intéresser à la littérature.
Ce qui ne m'empêche pas de penser que la littérature a le potentiel d'apporter quelque chose à chacun.
Par contre je ne pourrai pas vivre bien sans littérature parce que c'est pour moi une passion. Mais un cinéphile ne pourrait vivre sans cinéma dont moi je me passerai plus facilement que de littérature (difficilement malgré tout :p).
Au passage, je partage ta fascination pour les écrits de K Dick. Dans le jardin est un veritable bijou.
Je pense que ce que décrit Trikounet c'est un comportement plus proche du bovarysme.
Sans discréditer le pouvoir d'évasion et de compréhension d'un point de vue de la littérature.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
On peut très bien lire un article ou une nouvelle ou ce que vous voulez de très bien foutue littérairement parlant sur un écran et lire un roman "torchon" en version livre.
Pour ma part, j'avais lu "Le Petit Prince" sur internet et d'autres nouvelles dont je ne me souviens plus trop la teneur car c'était il y a plus de 20 ans ^^.
Après, il y a le fait d'aimer tenir un livre entre les mains et d'éprouver plus de plaisir à lire ainsi, ce à quoi je souscris tout à fait.
La différence est qu'un livre n'a qu'une fonction ( nous présenter un texte ), alors que sur les écrans on trouve bien d'autres distractions attractives à côté de la lecture, ce qui n'incite pas les utilisateurs à rester coller à un texte, surtout s'il est long et demande un certain investissement.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Yep, c'est à peu près ça. Les mecs que je décris se paluchaient H24 parce que, dans leur espèce d'univers égotique à souhait, seuls ceux qui bouffent du livre tel un Pantagruel sont dignes d'expliquer ce qu'est la vie. Je me souviens d'un de ces rats de bibliothèque, donneur de leçons et puant d'orgueil à souhait, qui était persuadé de pouvoir vivre des espèces de scénarios relationnels à la Anna Karénine dans la vraie vie. Bilan de l'expérience : pas grand chose, si ce n'est une névrose accentuée.^^