et comme on le voit dans notre quotidien ça confirme que la consommation explose.
Ouais, ça fait un moment que ça s'est banalisé.
En 2009 j'étais saisonnier sur la côte, et un jour sur la plage avec un pote on se fait accoster par deux meufs (la vingtaine ou à peine plus), et elles nous demandent dans le plus grand des calmes si on ne connait pas de gens qui fourniraient de la coc...
Genre comme ça sans pression, sans chercher à faire gaffe aux flics ou si des gens entendraient la conversation et pourraient les balancer. Le plus tranquillement du monde quoi.
Bon du coup nous on les a fourni, mais franchement on était choqués.
En discutant avec elles, il y en a une qui nous explique qu'elle tenait un salon de coiffure et qu'elle en prenait de temps en temps pour tenir le coup sur les grosses semaines.
Elle nous disait ça avec le sourire "bah ouais mais normal quoi, c'est juste vite fait, un petit rail pour repartir en forme et hop ça le fait. T'inquiète c'est normal on n'est pas des junkies, hein."
À une époque c'était réservé aux riches des soirées mondaines, mais ça s'est démocratisé et les prix ont bien baissés.
Quand cette anecdote m'est arrivée j'ai compris que c'était devenu très commun et que même si ça se cantonnait certainement aux grandes villes au départ, avec un certain réseau et une certaine aisance financière, ça allait s'étendre rapidement. :/
Je me demande combien de jeunes de moins de 20 ans ont déjà essayé la coc aujourd'hui. À mon époque (oui je suis vieux et je vous emmerde !^^') c'était encore un truc de tox.
Edit : Bon cela dit je dit ça mais j'ai connu des gens au lycée qui avaient déjà testé plusieurs fois ou différents prods. Je trainais plutôt du côté des gens qui côtoyaient les tox justement. ^^'
J'ai 35 ans donc j'étais au lycée en 2002-2006. Même si ce genre de produits étaient consommés par une certaine frange de la population, ça circulait quand même déjà. Et si j'avais voulu m'en procurer je n'aurais eu quasiment aucune difficulté.
En fait c'est surtout le regard que les gens portent dessus qui a changé je pense. Comme dit, quand la jeune m'a dit ça dans le rythme de la conversation ça m'a choqué.
Spoiler ▼▲
Bon je précise que je n'ai pas fourni de la cocaïne à des gens, c'était pour la blague. Nan mais je préfère préciser, on ne sait jamais, la team premier degrés n'est jamais loin. :p
Bon je précise que je n'ai pas fourni de la cocaïne à des gens, c'était pour la blague. Nan mais je préfère préciser, on ne sait jamais, la team premier degrés n'est jamais loin. :p
Si vous êtes capables d'aborder le sujet de façon posée et sans faire culpabiliser
Très important, si vous voulez évoquer le sujet avec un proche le faire sans jugement ( même si vous jugez en pensée son attitude, ne pas le traduire au niveau de la parole ) et sans mêler la morale à tout ça .
Parler de ce sujet ne doit pas être tabou, il y a juste une manière utile de le faire, il faut préciser à la personne pourquoi vous le faites, parce que vous êtes inquiet pour elle et que vous vous souciez de son bien-être, mais en effet, ne pas insister si vous voyez que la personne ne souhaite pas en parler.
Si la situation de la personne vous inquiète vraiment beaucoup, mais que vous ne pouvez rien y faire, il est préférable en effet de contacter une structure spécialisée telle que les CSAPA.
Ce sont des établissements qui accompagnent sur le principe de la libre-adhésion les personnes consommatrices de produits mais aussi leur entourage qui peut également beaucoup souffrir de la situation. Ainsi, dans un 1er temps, un professionnel peut recevoir les proches de la personne concernée si elle ne veut pas venir, éventuellement pour pouvoir fournir quelques clés de communication avec la personne pour, peut-être, l'amener en douceur à voir un professionnel de l'addictologie.
Préférer un éduc' spécialisé en addictologie à un psy ou un médecin en 1ère intention, ils sont en général plus cool ^^, puis parfois c'est pas la peine d'aller voir un psy ni un addictologue forcément non plus, y a pas besoin .
Ne pas espérer non plus que le "problème" se règle rapidement, ce sont des cheminements qui peuvent prendre du temps, parfois des années.
J'ai 35 ans donc j'étais au lycée en 2002-2006. Même si ce genre de produits étaient consommés par une certaine frange de la population, ça circulait quand même déjà.
33 ans ici et oui, quasiment personne n'en consommait, maintenant avec la baisse des prix c'est exponentiel, jamais touché et c'est pas demain la veille.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
33 ans ici et oui, quasiment personne n'en consommait, maintenant avec la baisse des prix c'est exponentiel, jamais touché et c'est pas demain la veille.
J'ai la trentaine aussi et, pareil, je ne prends ni alcool, ni tabac, ni rien du tout, pas même à petite dose, rien, zéro, mais j'ai traîné avec pas mal de junkies au lycée : à vue de nez, 60% de ma classe au lycée minimum consommait de l'herbe, soit en soirée, soit plus ou moins régulièrement. Pour la coke, je sais que 3 ou 4 dans le tas se faisaient des rails en soirée, d'autres prenaient des acides ou je sais pas quoi. Ah, et dans une autre classe, je sais qu'il y en avaient qui sniffaient de l'Eau Ecarlate sur un bout de tissu entre deux cours juste pour le "trip". Je sais que trois personnes ont plus ou moins mal tourné dans le tas dont une qui a vrillé bien sévèrement. Vraiment, en première et en terminale, j'étais déjà assez étonné de voir à quel point la came était plutôt banalisée. Et il y avait déjà des discours du style "la coke ? Mais c'est que dalle !" : triste.
Pour l'herbe, c'était bien répandu quand j'étais au lycée aussi même si officiellement, l'établissement ne tolérait aucun écart. Mais de tête, je peux encore citer facile 3 ou 4 dealers rien que dans mon année.
Pour la coke, j'en ai jamais vue mais ma sœur est tombée dedans pendant un temps (et elle a fait bien de la merde). Elle s'en est sortie mais elle a gâché pas mal d'années de sa vie avec ça (enfin pas seulement...). À l'université, je me souviens d'un seul épisode où un mec demandait à tout le monde pendant la soirée si on pouvait le rencarder. C'est le seul souvenir qui me reste de ce genre de choses mais je ne suis pas naïf pour penser que ça n'existait pas. C'était simplement plus discret.
Après, la coke, c'est bien d'la merde, on est d'accord. Mais l'herbe, c'est pas si inoffensif qu'on veut bien le faire croire et l'alcool non plus. Et ce qui me chagrine, ce sont toutes les personnes "bien sous tous rapports qui consomment seulement un peu de temps en temps" qui font marcher un trafic bien crade. J'ai pas de solution pour enrayer le problème mais c'est vrai que c'est pas jojo tout ce qui peut se passer avec ces choses là.
Ca serait déjà un bon début si y'avait des campagnes de sensibilisations sérieuses. Aujourd'hui on parle + de légaliser le canabis que de lutter contre les trafics de drogues dures. On laisse trop trainer.
Pourtant quand on regarde aux states ou au canada on a l'exemple des antalgiques, du fentanyl, qui ont rendu plein de gens complètement addict, et qui a créé une vague sans précedent d'overdoses (et de décès en grand nombre chez les jeunes).
Pareil ils ont laissé trainer le truc pendant des années, jusqu'à que les services publics s'emparent enfin du sujet pasqu'il y avait trop de morts (forcément à un moment ça se voit).
Je comprends pas comment les pouvoirs publics peuvent faire l'autruche à ce point.
Y'a pas si longtemps je suis sorti marcher à Toulouse un soir, on est passé par la place des étudiants. C'etait juste fou, on s'est fait proposer 2 fois de la drogue, alors que c'est pas du tout un quartier craignos. C'était pas comme ça avant (je parle de 6-7 ans en arrière), aujourd'hui t'as des dealers et des mecs camés partout, pas besoin d'observer longtemps pour que ça saute aux yeux.
Avant t'avais des dealers professionnels, souvent des racailles, c'était leur métier limite, et ils étaient dans des zones précises. Aujourd'hui n'importe qui te refourgue ces saloperies. T'as carément des livraisons à domicile sur des plateformes dédiées type uber eats. Enfin merde on est impuissants au point où on est pas capable d'intervenir sur ça ???
T'as d'autres drogues qui apparaissent, les drogues du sexe (oui vous savez la drogue du violeur, maintenant les gens le prennent de façon consentie), la meth (bonjour Breaking Bad).
Mon préféré reste le Purr Fiction ^^
C'est marrant aujourd'hui je suis tombé sur un article de le monde qui parle du trafic de cocaïne.
https://www.lemonde.fr/societe/visuel/2021/10/29/comment-la-cocaine-arrive-jusque-dans-la-poche-des-consommateurs_6100312_3224.html
C'est bien une plaie, et comme on le voit dans notre quotidien ça confirme que la consommation explose.
Un fléau silencieux. Personne fait rien. Ça se banalise.
C'est bien dégoûtant ! Mais du coup, avec le cannabis, c'est pas l'héro top 3 quand même ? :/
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Ouais, ça fait un moment que ça s'est banalisé.
En 2009 j'étais saisonnier sur la côte, et un jour sur la plage avec un pote on se fait accoster par deux meufs (la vingtaine ou à peine plus), et elles nous demandent dans le plus grand des calmes si on ne connait pas de gens qui fourniraient de la coc...
Genre comme ça sans pression, sans chercher à faire gaffe aux flics ou si des gens entendraient la conversation et pourraient les balancer. Le plus tranquillement du monde quoi.
Bon du coup nous on les a fourni, mais franchement on était choqués.
En discutant avec elles, il y en a une qui nous explique qu'elle tenait un salon de coiffure et qu'elle en prenait de temps en temps pour tenir le coup sur les grosses semaines.
Elle nous disait ça avec le sourire "bah ouais mais normal quoi, c'est juste vite fait, un petit rail pour repartir en forme et hop ça le fait. T'inquiète c'est normal on n'est pas des junkies, hein."
À une époque c'était réservé aux riches des soirées mondaines, mais ça s'est démocratisé et les prix ont bien baissés.
Quand cette anecdote m'est arrivée j'ai compris que c'était devenu très commun et que même si ça se cantonnait certainement aux grandes villes au départ, avec un certain réseau et une certaine aisance financière, ça allait s'étendre rapidement. :/
Je me demande combien de jeunes de moins de 20 ans ont déjà essayé la coc aujourd'hui. À mon époque (oui je suis vieux et je vous emmerde !^^') c'était encore un truc de tox.
Edit : Bon cela dit je dit ça mais j'ai connu des gens au lycée qui avaient déjà testé plusieurs fois ou différents prods. Je trainais plutôt du côté des gens qui côtoyaient les tox justement. ^^'
J'ai 35 ans donc j'étais au lycée en 2002-2006. Même si ce genre de produits étaient consommés par une certaine frange de la population, ça circulait quand même déjà. Et si j'avais voulu m'en procurer je n'aurais eu quasiment aucune difficulté.
En fait c'est surtout le regard que les gens portent dessus qui a changé je pense. Comme dit, quand la jeune m'a dit ça dans le rythme de la conversation ça m'a choqué.
Ici je live (tous les 36 du mois) : www.twitch.tv/100t_hammer
Then, be safe. Farewell, Vereor Nox.
Parler de ce sujet ne doit pas être tabou, il y a juste une manière utile de le faire, il faut préciser à la personne pourquoi vous le faites, parce que vous êtes inquiet pour elle et que vous vous souciez de son bien-être, mais en effet, ne pas insister si vous voyez que la personne ne souhaite pas en parler.
Si la situation de la personne vous inquiète vraiment beaucoup, mais que vous ne pouvez rien y faire, il est préférable en effet de contacter une structure spécialisée telle que les CSAPA.
Ce sont des établissements qui accompagnent sur le principe de la libre-adhésion les personnes consommatrices de produits mais aussi leur entourage qui peut également beaucoup souffrir de la situation. Ainsi, dans un 1er temps, un professionnel peut recevoir les proches de la personne concernée si elle ne veut pas venir, éventuellement pour pouvoir fournir quelques clés de communication avec la personne pour, peut-être, l'amener en douceur à voir un professionnel de l'addictologie.
Préférer un éduc' spécialisé en addictologie à un psy ou un médecin en 1ère intention, ils sont en général plus cool ^^, puis parfois c'est pas la peine d'aller voir un psy ni un addictologue forcément non plus, y a pas besoin .
Ne pas espérer non plus que le "problème" se règle rapidement, ce sont des cheminements qui peuvent prendre du temps, parfois des années.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
33 ans ici et oui, quasiment personne n'en consommait, maintenant avec la baisse des prix c'est exponentiel, jamais touché et c'est pas demain la veille.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
J'ai la trentaine aussi et, pareil, je ne prends ni alcool, ni tabac, ni rien du tout, pas même à petite dose, rien, zéro, mais j'ai traîné avec pas mal de junkies au lycée : à vue de nez, 60% de ma classe au lycée minimum consommait de l'herbe, soit en soirée, soit plus ou moins régulièrement. Pour la coke, je sais que 3 ou 4 dans le tas se faisaient des rails en soirée, d'autres prenaient des acides ou je sais pas quoi. Ah, et dans une autre classe, je sais qu'il y en avaient qui sniffaient de l'Eau Ecarlate sur un bout de tissu entre deux cours juste pour le "trip". Je sais que trois personnes ont plus ou moins mal tourné dans le tas dont une qui a vrillé bien sévèrement. Vraiment, en première et en terminale, j'étais déjà assez étonné de voir à quel point la came était plutôt banalisée. Et il y avait déjà des discours du style "la coke ? Mais c'est que dalle !" : triste.
Pour l'herbe, c'était bien répandu quand j'étais au lycée aussi même si officiellement, l'établissement ne tolérait aucun écart. Mais de tête, je peux encore citer facile 3 ou 4 dealers rien que dans mon année.
Pour la coke, j'en ai jamais vue mais ma sœur est tombée dedans pendant un temps (et elle a fait bien de la merde). Elle s'en est sortie mais elle a gâché pas mal d'années de sa vie avec ça (enfin pas seulement...). À l'université, je me souviens d'un seul épisode où un mec demandait à tout le monde pendant la soirée si on pouvait le rencarder. C'est le seul souvenir qui me reste de ce genre de choses mais je ne suis pas naïf pour penser que ça n'existait pas. C'était simplement plus discret.
Après, la coke, c'est bien d'la merde, on est d'accord. Mais l'herbe, c'est pas si inoffensif qu'on veut bien le faire croire et l'alcool non plus. Et ce qui me chagrine, ce sont toutes les personnes "bien sous tous rapports qui consomment seulement un peu de temps en temps" qui font marcher un trafic bien crade. J'ai pas de solution pour enrayer le problème mais c'est vrai que c'est pas jojo tout ce qui peut se passer avec ces choses là.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Ca serait déjà un bon début si y'avait des campagnes de sensibilisations sérieuses. Aujourd'hui on parle + de légaliser le canabis que de lutter contre les trafics de drogues dures. On laisse trop trainer.
Pourtant quand on regarde aux states ou au canada on a l'exemple des antalgiques, du fentanyl, qui ont rendu plein de gens complètement addict, et qui a créé une vague sans précedent d'overdoses (et de décès en grand nombre chez les jeunes).
Pareil ils ont laissé trainer le truc pendant des années, jusqu'à que les services publics s'emparent enfin du sujet pasqu'il y avait trop de morts (forcément à un moment ça se voit).
Je comprends pas comment les pouvoirs publics peuvent faire l'autruche à ce point.
Y'a pas si longtemps je suis sorti marcher à Toulouse un soir, on est passé par la place des étudiants. C'etait juste fou, on s'est fait proposer 2 fois de la drogue, alors que c'est pas du tout un quartier craignos. C'était pas comme ça avant (je parle de 6-7 ans en arrière), aujourd'hui t'as des dealers et des mecs camés partout, pas besoin d'observer longtemps pour que ça saute aux yeux.
Avant t'avais des dealers professionnels, souvent des racailles, c'était leur métier limite, et ils étaient dans des zones précises. Aujourd'hui n'importe qui te refourgue ces saloperies. T'as carément des livraisons à domicile sur des plateformes dédiées type uber eats. Enfin merde on est impuissants au point où on est pas capable d'intervenir sur ça ???
T'as d'autres drogues qui apparaissent, les drogues du sexe (oui vous savez la drogue du violeur, maintenant les gens le prennent de façon consentie), la meth (bonjour Breaking Bad).