L'Igloo [topic de blabla]

Ca m'est arrivé une seule fois, en CP, j'étais tombé sur une conne d'instit, je n'arrivais pas à apprendre à lire avec elle (fichue méthode globale merdique, alors que la méthode syllabique, ça marchait très bien). Une fois elle avait convoqué mon père en lui disant "Votre fils n'est pas normal, il ne sait pas lire". Mon père lui disait "D'accord, mais les autres non plus ne savent pas encore bien lire". Ce à quoi elle lui répondait "Ah mais si, si, ils savent lire comme vous et moi". C'est alors que mon père (littéraire dans l'âme, qui écrivait des livres) lui avait répondu "Comme vous peut-être, mais comme moi sûrement pas" : je pense qu'elle avait beaucoup apprécié. :-p
En plus, cette instit avait refait le coup avec une autre élève quand elle s'adressait à sa mère à propos de la piscine : "Votre fille n'est pas normale, c'est la seule de la classe qui ne veut pas aller dans l'eau".

Du coup, j'ai redoublé le CP, c'est mon père qui m'a appris à lire et ça s'est très bien passé, de plus j'ai eu de bien meilleurs instits (ironie de l'histoire : ma seule année d'école primaire où ça s'est mal passé, c'est chez les bourges à Montigny-le-Bretonneux, par contre mon année à Fontenay-sous-Bois puis mes deux années à Villeneuve Saint-Georges, ça s'est super bien passé, j'ai eu de très bons instits). Puis lors de ma dernière année à Alès, j'étais dans une classe double CM1-CM2 : j'ai fait d'abord le premier trimestre avec le groupe CM1, puis je suis passé au groupe CM2 au second trimestre.

C'est comme ça que j'ai redoublé le CP et sauté le CM1 ! XD
Et c'est ainsi que j'ai eu non seulement le Bac (avec mention Bien et allemand européen), mais également un Master 2 de Physique (vu que cette conne d'instit en CP disait aussi à mon père "Votre fils, il n'aura jamais le Bac").

Pour les maths, ça dépend vraiment sur quels profs on tombe, mais un gros problème chez la plupart des élèves, c'est que déjà ils ne maîtrisent pas très bien le français. Or, si on n'est pas à l'aise avec le français, ça pose encore plus de problèmes pour être à l'aise en maths. Après tout, la maîtrise de la langue, c'est la base de tout, y compris en maths et dans toutes les matières. Pour avoir enseigné les maths et la physique-chimie, j'en sais quelque chose : je devais aussi me battre avec la langue et la grammaire pour que les élèves comprennent ce que j'attendais d'eux et comprennent les notions (des élèves qui avaient donc une double difficulté, à savoir la langue et les maths).
Mais sinon, il ne faut pas croire : les maths, c'est bête et méchant, ce sont juste des définitions à apprendre par coeur et après on applique bêtement pour avoir la moyenne, c'est assez facile, il n'y a pas besoin de réfléchir. Par contre, c'est évidemment quand tu veux d'excellentes notes qu'il faut faire appel aux méninges.

Sinon, je ne posais plus les opérations au collège et au lycée (et encore moins à la fac, je ne comprends pas sur qui tu es tombé, jamais de la vie à la fac on ne m'a interdit d'utiliser une calculatrice de type collège), mais on nous incitait quand même à faire du calcul mental, avec des astuces de calcul à apprendre et appliquer (j'ai souvent eu droit à des questions du type "Sans utiliser la calculatrice, calculez ceci"). Après, à la fac, on nous demandait aussi d'être capable d'estimer l'ordre de grandeur d'un calcul sans calculatrice, mais pas aux examens non plus.