Pousse ton raisonnement, Helli.
Quand les gens pourront à nouveau respirer sans masque, se rassembler sans masque, boire des coups, faire la fête, en se disant, au fond, que le monde d'avant-COVID n'était pas si mauvais, que va-t-il se passer ?
C'est là qu'ils en profiteront pour nous la mettre profond.
Le monde d'après sera le monde d'avant en pire.
Et tous ceux qui gueulaient pour une ridicule histoire de bout de tissu, toux ceux qui partaient au quart de tour en pointant du doigt des mesures gouvernementales "liberticides" et mon cul sur la commode, ils seront où ?
Parmi les fêtards.
Quant aux rares qui élèveront la voix, on leur dira : "Oh ça va bien maintenant, laissez-nous vivre, laissez-nous respirer !"
D'où l'importance de ne pas gueuler à contretemps.
Ni trop tôt.
Ni trop tard. Just in Time comme le chantait ce bon vieux Frankie :
Il y a une question que je me pose, c'est "Si on peut éviter que des gens meurent simplement en portant un masque, alors pourquoi ne faut-il pas en porter tout le temps?".
Il y a des maladies transmissibles par ces fameuses goutelettes infectieuses, comme pour la grippe, des gens en meurent, et donc si on continuait de porter des masques, on réduirait le taux de décès dû à la grippe.
Tu es bien généreux de me prêter un raisonnement. Tu sais moi, je suis comme un animal, je réagis spontanément :v .
Citation:
à nouveau respirer sans masque
Je respire déjà sans masque en ce qui me concerne puisque le masque à l'extérieur ne sert à rien, d'autant plus en ce moment où il y a 10 pelés dans les rues, je ne le mets pas et je m'en félicite.
Citation:
Le monde d'après sera le monde d'avant en pire.
Possible si on continue dans le sens de nous mettre mesures d'"exception" sur mesures d'"exception" qui deviennent petit à petit la règle et qui nous font vivre de plus en plus en permanence dans un carcan ou un étau de restrictions en tout genre.
Oui, tu as deviné, ça me dérange :D
Citation:
Parmi les fêtards.
Perso, je ne fêterai rien car je ne suis pas une fêtarde par nature, même Noël je m'en fous. Quant aux autres, je ne sais pas ce qu'ils feront.
Citation:
D'où l'importance de ne pas gueuler à contretemps.
En ce qui concerne ce point précis que tu soulèves, je vais être claire : je "gueule" - du moins je manifeste ma désapprobation ^^ - si j'en ai envie et quand j'en ai envie, manquerait plus que je ne puisse pas m'exprimer au moment où cela me vient ( déjà qu'on est limité dans pas mal de nos actions, en ce moment, hein ); j'entends encore pouvoir profiter du fait que je n'habite pas dans un pays au régime complètement autoritaire :v .
Mais déjà, pour moi c'est limite le fait qu'un gouvernement commence à décider à ma place ce que je dois trouver essentiel ou pas, que cela soit dit.
La santé est « un état de complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».
Ce que je voulais dire c'est qu'il fallait peut-être garder notre énergie pour après.
Le combat, il est pour demain.
Hormis - hélas ! - pour ceux qui perdent tout au moment où nous parlons : commerce, emploi, appart, immeuble...
Et cela peut arriver à chacun de nous.
Personne n'est à l'abri.
Mais dans un monde individualiste, ce drame sera individuel.
Mais ça je crois que tu l'as évoqué.
Le capitalisme financiarisé va reprendre du poil de la bête comme jamais après la crise.
Déjà, à l'heure actuelle, il est le seul à se porter comme un charme.
Regarde les annonces des labos pour attirer les boursicoteurs.
Il continue de jouer alors que le monde agonise.
Il est sans pitié.
Je voudrais bien qu'on m'explique en quoi gueuler maintenant empêcherait de gueuler après également...
D'ailleurs, je crois que tu te trompes : les futurs "fêtards" sont principalement ceux qui ne gueulent pas aujourd'hui.
Sinon, c'est clair que le sort des salles de cinéma, ça me fait grave chier : l'impression d'assister à l'accélération de leur future mort, quand il n'y aura plus que Netflix, Disney, Amazon, et autres boîtes américaines : "chacun chez soi, chacun son écran".
Je voudrais bien qu'on m'explique en quoi gueuler maintenant empêcherait de gueuler après également...
Ben, c'est une perte d'énergie.
A mon sens.
Un peu comme un boxeur qui frapperait à tort et à travers avant le combat.
Arrivé le grand soir, il n'aura plus rien dans les gants.
Toujours à mon sens.
Mais qui te dit que le combat est forcément pour demain et ne commence pas aujourd'hui même ? C'est ça que je n'arrive pas à comprendre, dans ta logique.
Car pour reprendre ton analogie du boxeur, c'est un peu comme si le boxeur commençait à rendre des coups seulement à partir du dixième round, quand il s'en est pris plein la gueule durant les neuf premiers rounds, alors qu'il n'a plus vraiment la force de riposter à force de s'être laissé faire.
Encore une fois, contrairement à toi, je pense que les futurs "fêtards" seront principalement ceux qui ne gueulent aujourd'hui.
Mais qui te dit que le combat est forcément pour demain et ne commence pas aujourd'hui même ? C'est ça que je n'arrive pas à comprendre, dans ta logique.
Je l'ai déjà évoqué.
Mais je peux le redire, si tu veux.
C'est quand ils enlèveront les contraintes dues à la pandémie (masque, distance physique, interdiction de rassemblement...), et que nous serons "à découvert" (dans tous les sens du terme), qu'ils frapperont.
À mon avis, tu te trompes lourdement : ils ont déjà commencé à frapper.
Tout ça me rappelle une histoire : comment ébouillanter une grenouille vivante. C'est très simple : d'abord augmenter légèrement la température. Ce faisant, la grenouille est contente car elle se sent bien. Puis on continue à augmenter progressivement la température, mais la grenouille est comme anesthésiée et ne trouve plus la force de sortir. Enfin, on continue à augmenter la température : la grenouille meurt ébouillantée, incapable de faire quoi que ce soit pour sortir, complètement endormie par l'augmentation progressive de la température.
Bref, pour s'en sortir, la grenouille aurait dû sortir dès le début de l'augmentation de la température. Donc...
(sinon, il y a un autre proverbe : ne pas remettre à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui)
Quand les gens pourront à nouveau respirer sans masque, se rassembler sans masque, boire des coups, faire la fête, en se disant, au fond, que le monde d'avant-COVID n'était pas si mauvais, que va-t-il se passer ?
C'est là qu'ils en profiteront pour nous la mettre profond.
Le monde d'après sera le monde d'avant en pire.
Et tous ceux qui gueulaient pour une ridicule histoire de bout de tissu, toux ceux qui partaient au quart de tour en pointant du doigt des mesures gouvernementales "liberticides" et mon cul sur la commode, ils seront où ?
Parmi les fêtards.
Quant aux rares qui élèveront la voix, on leur dira : "Oh ça va bien maintenant, laissez-nous vivre, laissez-nous respirer !"
D'où l'importance de ne pas gueuler à contretemps.
Ni trop tôt.
Ni trop tard.
Just in Time comme le chantait ce bon vieux Frankie :
Il y a une question que je me pose, c'est "Si on peut éviter que des gens meurent simplement en portant un masque, alors pourquoi ne faut-il pas en porter tout le temps?".
Il y a des maladies transmissibles par ces fameuses goutelettes infectieuses, comme pour la grippe, des gens en meurent, et donc si on continuait de porter des masques, on réduirait le taux de décès dû à la grippe.
Alors pourquoi uniquement avec ce covid-19?
Ah mais rien ni personne ne vous empêche de causer chiffons.^^
Du moment que c'est dans le cadre des Conventions de Geneviève.
Oui, tu as deviné, ça me dérange :D
Mais déjà, pour moi c'est limite le fait qu'un gouvernement commence à décider à ma place ce que je dois trouver essentiel ou pas, que cela soit dit.
La santé est « un état de complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Ce que je voulais dire c'est qu'il fallait peut-être garder notre énergie pour après.
Le combat, il est pour demain.
Hormis - hélas ! - pour ceux qui perdent tout au moment où nous parlons : commerce, emploi, appart, immeuble...
Et cela peut arriver à chacun de nous.
Personne n'est à l'abri.
Mais dans un monde individualiste, ce drame sera individuel.
Mais ça je crois que tu l'as évoqué.
Le capitalisme financiarisé va reprendre du poil de la bête comme jamais après la crise.
Déjà, à l'heure actuelle, il est le seul à se porter comme un charme.
Regarde les annonces des labos pour attirer les boursicoteurs.
Il continue de jouer alors que le monde agonise.
Il est sans pitié.
Je voudrais bien qu'on m'explique en quoi gueuler maintenant empêcherait de gueuler après également...
D'ailleurs, je crois que tu te trompes : les futurs "fêtards" sont principalement ceux qui ne gueulent pas aujourd'hui.
Sinon, c'est clair que le sort des salles de cinéma, ça me fait grave chier : l'impression d'assister à l'accélération de leur future mort, quand il n'y aura plus que Netflix, Disney, Amazon, et autres boîtes américaines : "chacun chez soi, chacun son écran".
Ben, c'est une perte d'énergie.
A mon sens.
Un peu comme un boxeur qui frapperait à tort et à travers avant le combat.
Arrivé le grand soir, il n'aura plus rien dans les gants.
Toujours à mon sens.
Mais qui te dit que le combat est forcément pour demain et ne commence pas aujourd'hui même ? C'est ça que je n'arrive pas à comprendre, dans ta logique.
Car pour reprendre ton analogie du boxeur, c'est un peu comme si le boxeur commençait à rendre des coups seulement à partir du dixième round, quand il s'en est pris plein la gueule durant les neuf premiers rounds, alors qu'il n'a plus vraiment la force de riposter à force de s'être laissé faire.
Encore une fois, contrairement à toi, je pense que les futurs "fêtards" seront principalement ceux qui ne gueulent aujourd'hui.
Mais je peux le redire, si tu veux.
C'est quand ils enlèveront les contraintes dues à la pandémie (masque, distance physique, interdiction de rassemblement...), et que nous serons "à découvert" (dans tous les sens du terme), qu'ils frapperont.
À mon avis, tu te trompes lourdement : ils ont déjà commencé à frapper.
Tout ça me rappelle une histoire : comment ébouillanter une grenouille vivante. C'est très simple : d'abord augmenter légèrement la température. Ce faisant, la grenouille est contente car elle se sent bien. Puis on continue à augmenter progressivement la température, mais la grenouille est comme anesthésiée et ne trouve plus la force de sortir. Enfin, on continue à augmenter la température : la grenouille meurt ébouillantée, incapable de faire quoi que ce soit pour sortir, complètement endormie par l'augmentation progressive de la température.
Bref, pour s'en sortir, la grenouille aurait dû sortir dès le début de l'augmentation de la température. Donc...
(sinon, il y a un autre proverbe : ne pas remettre à demain ce qu'on peut faire aujourd'hui)