Mais ça n'enlève pas non plus le fait que le traitement envers les animaux est déplorable, mais on ne dit rien. Et si je parlais des centres équestres, c'est parce que, actuellement, les chevaux deviennent fous dans leurs box et dépriment en ne pouvant plus revoir leurs propriétaires.
Alors de 1 : que les chevaux passent 23h/24 en box habituellement (et je suis gentil, dans le cas de quelqu'un qui vient tous les jours, ce qui est trèèèès loin d'être une généralité) ça gêne pas, mais là 24h/24 c'est intolérable ? Et si le propriétaire de l'écurie peut pas s'en occuper un peu en votre absence, réfléchissez si vous avez mis votre cheval au bon endroit ;)
De 2 : anthropomorphisme. Le cheval nous manque, on ne lui manque pas. Un cheval en box ne sera pas content de vous voir vous spécialement, mais juste de sortir. Donc non, les chevaux ne dépriment pas de ne pas nous voir. Ils peuvent avoir en revanche des troubles du fait qu'ils restent enfermés quasi non-stop (faut bien nettoyer le box à un moment) au lieu de sortir de temps en temps.
On essaye par tous les moyens de justifier notre envie égoïste (mais légitime).
Quand ma copine et moi avons pris un cheval, son bien-être a été notre première préoccupation, et le sera toujours. On a déménagé par exemple, et on a choisi une écurie où il serait heureux sans nous, quitte à ce que ce soit un peu loin par rapport à d'autres établissements proches, mais qui nous semblaient moins bien.
La proprio de l'écurie live 45min le matin et 45min le soir depuis le début du confinement, en passant un peu de temps sur chaque cheval et en donnant des nouvelles. Elle s'occupe aussi, avec son mari, de chaque cheval autant qu'elle le peut (elle pourrait avoir encore plus de chevaux sur son terrain et avoir plus de fric, mais elle a choisi d'en avoir moins pour mieux pouvoir les gérer).
Mon cheval est au pré 24h/24, avec des copains/copines de pré, il ne pourrait pas être plus heureux. Pour lui la situation humaine actuelle ne change rien à son bonheur.
Voilà ce que nous avons choisi pour lui, quitte à sacrifier notre propre confort. On ne prend pas un cheval à la légère (comme tous les animaux).
Citation:
Qui vais-je contaminer si je vais voir tout seul mon cheval dans le centre équestre ?
Tout dépend comment est le centre équestre. Mais en principe, tu vas toucher des choses (objets, portes, portails, les chevaux, le robinet, un banc, une barrière...).
Si aujourd'hui la proprio de l'écurie est contaminée, c'est la cata pour les loulous. Mais non, les gens préfèrent prendre le risque d'aller voir leur cheval pour "son bien-être" à court terme, quitte à mettre en péril ce même bien-être à moyen/long terme.
C'est une maladie de vieux, pas si dangereuse etc... Une proche à moi l'a eu, et tous/toutes ses collègues l'ont eu. Quand il y a une grippe, tout le monde l'a pas, c'est la première fois que ça arrivait dans son boulot, une telle transmission. Et derrière, plusieurs jours à être des loques chez soi, avec transmission aux membres de la famille.
Alors certes, qu'en 2020 on gère une telle crise comme on gérait la grippe espagnole, ça craint. Il y a sans nul doute mieux à faire, et surtout, on pouvait anticiper, en ne détruisant pas le système de santé, et en prévoyant du matos. Mais je n'ose pas imaginer le nombre de morts qu'il y aurait eu sans cet état de confinement.
Moi perso je suis à risque, et je suis jeune. Ben j'ai pas de masque ni de gel actuellement. Et plein de gens ignorent qu'ils sont porteurs de facteurs aggravants. Donc non, je vais pas tenter ma chance avec l'immunité pour le moment, sans vaccin ou meilleur traitement.
Et puis, parler d'immunité collective alors qu'on est même pas certain que puissse pas rechoper cette saleté derrière, ça me fait doucement rigoler. Et l'immunité collective à quel prix ? Quelques centaines de milliers de morts ? Mais ça va, ce seront surtout les vieux, en plus ça fera moins de retraites à payer, voire des places sur le marché du travail.
Quand je vois les gens se précipiter sur les McDonald's et autre, vous en faites pas, l'économie va repartir, et le monde restera tel qu'il était avant le covid-19. Pour le meilleur et pour le pire.
Mais quels risques, putain ? Celui de choper un gros rhume et de devoir rester une ou deux semaines à la maison, jusqu'à être immunisé ?
Alors oui mais non, si dans la majorité des cas ça semble pas très grave pour une minorité ça l'est, une vie est une vie, donc des gens a partir de 50 ans ont aussi le droit d'avoir une vie plus longue, même si un jeune sera privilégié car ça a toujours été le cas.
Comparer une épidémie a des accidents quotidien ne me semble pas pertinent, dans le premier cas c'est involontaire de bien vouloir de la vie, dans le cas de l'épidémie c'est évitable a partir du moment ou les précautions sont prises.
Et malgré tout ça, il faut continuer de manger, donc oui certains sont obligé de sortir pour acheter en prenant des précautions au possible au niveau individuel, alors non c'est pas la guerre a proprement parler, mais disons qu'on est pas dans une situation régulière.
Citation:
Maintenant, les gens font dans leur froc car ils ont peur de mourir d'une maladie de vieux, c'est lamentable.
Avoir peur n'est ni une tare ni une fatalité, ça permet même d'avoir conscience d'un danger, si tu enlève la peur a une vie il ne reste que l’enveloppe froide, la peur et la bravoure ne sont pas opposés, je dirai même que la peur nourrit la bravoure.
L'administration c'est compliqué, mais je pense que ça nous est pas exclusif, et les gendarmes flics font ce que leurs supérieurs leurs demandent, plus facile de s'imposer devant une vieille que devant un caïd, moins de risques aussi, je pense que c'est humain, pas courageux, mais humain, leurs image s'est dégradé ses dernières années surtout car on leurs demande de faire tout et n'importe quoi même si l’ethnique y passe, leurs image en prend un coup...
Citation:
Bref, bilan des courses : une claustration qui ne sert à rien, pire encore, apporte plus de problèmes que si on ne faisait rien. Quand on sortira, rien ne sera réglé, le virus pourra revenir, signe que ça n'aura servi à rien, à part détruire le pays.
Les problèmes que tu évoques étaient présents et seront présent après confinement, le confinement est utilisé en dernier recourt pour stopper une propagation plus rapide que prévu qui bouchait les hopitaux, deja certains étaient demandé de rester a la maison, imagine sans confinement, alors oui dans d'autres pays on fait pas, mais dans d'autres pays c'est mieux préparé, ici on est en dèche de tout, c’est plus compliqué.
Citation:
Bref, je suis écoeuré par toute cette situation. Ecoeuré.
Ce qui devrait t'écœurer se prépare après le confinement, 60h, pas de vacance, traçage etc...
Le tout sous couvert de "je suis économie".
Citation:
A un moment donné, il faudrait se poser des questions et se remettre en question quand on voit que nous faisons partie des pires pays au niveau de la gestion de l'épidémie...
J'ai ma petite idée si tu veux mon avis ^^
Après il est clair que les règles de confinement (et aussi de déconfinement) en ville et en campagne ne devrait pas être les mêmes, comme pour les coins moins touchés, mais aussi et même si ça enfreint la règle de la liberté, les gens plus vulnérable devrait être protégé surtout dans les coins les plus touchés.
Trop compliqué a mettre en place, donc on passe.
Citation:
Mais bloquer un pays entier, juste pour sauver des vieux et quelques personnes à la santé fragile (maintenant, on ne supporte plus l'idée qu'une personne en EHPAD et privée de ses facultés meure à 90 ans au lieu de 95 ans comme un légume), faire une "punition collective" pour absolument tout le monde, c'est absurde. Et les conséquences de cette claustration vont être désastreuses (pour la plupart des raisons que j'ai citées : chômage, alcoolisme, obésité, violences conjugales et contre les enfants, dépression, suicides...).
Ce paragraphe montre une grosse incohérence, d'un coté tu t'inquiète pour toutes les dérives dues au confinement, d'un autre tu semble n'en avoir rien a foutre de certaines vie, la vie n'a elle pas plus de valeur qu'un etat de fait?
Oui. Le truc c'est que tu es français Rudolf, et que tu donnes beaucoup de leçons aux autres aussi, avec mépris, condescendance et égoïsme. Donc tu es très fidèle à tes compatriotes finalement.
Et oui, j'ai été globe-trotter, dommage pour toi, mais ça me permet en effet de faire des comparaisons.
Un truc très français ça aussi, à l'inverse de ce que tu dis : "On ne fais jamais rien de bien, on est les derniers des derniers des derniers des derniers des derniers..." Vive nos voisins qui font tout mieux que nous !
Finalement, ton discours n'est pas si éloigné de celui de Bolsonaro : "C'est une petite grippe ! TOUT-VA-BIEN !" Et on sait comment ça se passe là-bas : ils sont carrément obligé de creuser des fosses communes pour enterrer les morts du virus parce qu'ils n'ont pas d'autre choix.
Mais bon j'imagine que tu considères ces morts comme des victimes collatérales nécessaires. Et j'espère aussi que tu te rendras un jour dans une favéla pour leur expliquer ton point de vu si moderne.
Bref, j'arrête-là parce que j'en ai marre. Tu es froid, avec beaucoup de haine dans ton cœur et qui ne voit que des chiffres dans sa lecture d'une crise sanitaire.
J'espère que tu trouveras un jour le moyen d'apaiser ton esprit et de trouver la paix dans ta façon de considérer les autres, parce que tu en as besoin.
Je lis quand même des trucs énormes sur les chevaux :
Nelys a écrit:
Alors de 1 : que les chevaux passent 23h/24 en box habituellement (et je suis gentil, dans le cas de quelqu'un qui vient tous les jours, ce qui est trèèèès loin d'être une généralité) ça gêne pas, mais là 24h/24 c'est intolérable ? Et si le propriétaire de l'écurie peut pas s'en occuper un peu en votre absence, réfléchissez si vous avez mis votre cheval au bon endroit ;)
Non : dans un bon centre équestre, les chevaux ne passent pas 24 heures dans un box, car :
- ils vont aussi dans les paddocks (donc dehors à l'air libre) ;
- les moniteurs sont là pour les monter ;
- la plupart des propriétaires vont voir leurs chevaux tous les jours (ce qui était le cas par exemple de ma mère).
Nelys a écrit:
De 2 : anthropomorphisme. Le cheval nous manque, on ne lui manque pas.
Faux, faux, faux et ARCHI FAUX !!!
Je le vois, avec les chevaux que ma mère a eus : les chevaux sont HEUREUX quand ils revoient ma mère, ils lui font tout un accueil, ils montrent tous les signes affectifs possibles et imaginables qui prouvent que, si, on leur manque, que ce sont des "animaux de compagnie" au même titre que les chiens ou les chats (ce n'est pas du bétail, les chevaux sont des animaux sensibles, très attachés à leurs maîtres, tout autant fascinés par les humains que nous sommes fascinés par les chevaux, sinon, il ne se serait jamais rien passé entre les hommes et les chevaux).
Nelys a écrit:
Mais en principe, tu vas toucher des choses (objets, portes, portails, les chevaux, le robinet, un banc, une barrière...).
Les gants, ça existe. Argument irrecevable.
Nelys a écrit:
C'est une maladie de vieux, pas si dangereuse etc... Une proche à moi l'a eu, et tous/toutes ses collègues l'ont eu. Quand il y a une grippe, tout le monde l'a pas, c'est la première fois que ça arrivait dans son boulot, une telle transmission. Et derrière, plusieurs jours à être des loques chez soi, avec transmission aux membres de la famille.
Ils n'en sont pas morts, donc ce n'est pas si dangereux pour des personnes en bonne santé. Les "personnes à risque", par contre, oui, il faut les protéger, mais pas en sacrifiant la population entière d'un pays.
Nelys a écrit:
Et l'immunité collective à quel prix ? Quelques centaines de milliers de morts ? Mais ça va, ce seront surtout les vieux, en plus ça fera moins de retraites à payer, voire des places sur le marché du travail.
Le prix n'est pas si cher payé, beaucoup moins cher que de cloîtrer un pays entier :
- les vieux grabataires ont une vie qui n'est pas une vie (j'ai eu une grand-mère qui a passé sept ans en EHPAD : quand elle n'était pas bourrée de médicaments, elle HURLAIT, elle était agressive, malheureuse, il fallait la bourrer de médicaments pour en faire un légume : ce n'est pas une vie, ça, elle a eu une vie de merde pendant sept putain d'années !!! ) ;
- à la prochaine épidémie, il y aura moins de vieux grabataires à contaminer ;
- d'ici la prochaine épidémie, on peut espérer qu'il y ait soit un vaccin, soit tout ce qu'il faut en gants et masques, bref, qu'on soit mieux armé pour y faire face.
Nelys a écrit:
Quand je vois les gens se précipiter sur les McDonald's et autre, vous en faites pas, l'économie va repartir, et le monde restera tel qu'il était avant le covid-19. Pour le meilleur et pour le pire.
Oui, "l'économie de consommation de masse", mais quid des librairies ? Des cinémas ? Des petits bistrots ? Des petites entreprises et auto-entreprises ? Et j'en passe ?
Ah, mais oui, c'est vrai : la culture, on s'en fout, l'être humain n'est bon qu'à bâfrer, acheter des fringues et le dernier smartphone, suis-je bête !
Non : croire que l'économie va repartir comme ça, c'est un leurre, ou alors il va falloir bosser comme des tarés comme à l'époque des fameuses "30 Glorieuses" dont on idéalise tant les bienfaits.
KyloR a écrit:
J'espère que tu trouveras un jour le moyen d'apaiser ton esprit et de trouver la paix dans ta façon de considérer les autres, parce que tu en as besoin.
Merci, je viens de lire le truc le plus drôle depuis plus d'un mois, je ris aux éclats : tu vois bien que je ne suis pas si froid ! :-D
Alors oui mais non, si dans la majorité des cas ça semble pas très grave pour une minorité ça l'est, une vie est une vie, donc des gens a partir de 50 ans ont aussi le droit d'avoir une vie plus longue, même si un jeune sera privilégié car ça a toujours été le cas.
Une minorité, comme tu le dis : c'est eux qu'il faut assigner à résidence (et encore, uniquement s'ils ont été testés positifs et/ou si le pays n'a pas les moyens de fournir des masques à tout le monde et de se montrer pédagogue sur la distanciation sociale), pas le pays entier !
nexy a écrit:
Avoir peur n'est ni une tare ni une fatalité, ça permet même d'avoir conscience d'un danger, si tu enlève la peur a une vie il ne reste que l’enveloppe froide, la peur et la bravoure ne sont pas opposés, je dirai même que la peur nourrit la bravoure.
Il y a peur et peur. Une peur mesurée, c'est important. Mais une peur irrationnelle, comme c'est le cas aujourd'hui, c'est destructeur.
Il faut arrêter d'avoir peur de vivre, putain, quoi ! On est vraiment devenus des fragiles, ce n'est pas possible !
Tous les jours, on prend des risques : ce n'est pas pour ça qu'on va arrêter de conduire une voiture, de faire du vélo ou de bosser en usine, quoi ! On fait ce qu'il faut pour limiter les risques, mais sans s'arrêter de vivre, quoi, putain !
nexy a écrit:
Ce qui devrait t'écœurer se prépare après le confinement, 60h, pas de vacance, traçage etc...
Le tout sous couvert de "je suis économie".
Tout à fait, malheureusement, ce n'est que le début.
nexy a écrit:
Ce paragraphe montre une grosse incohérence, d'un coté tu t'inquiète pour toutes les dérives dues au confinement, d'un autre tu semble n'en avoir rien a foutre de certaines vie, la vie n'a elle pas plus de valeur qu'un etat de fait?
J'en ai parlé à mon message précédent et l'anecdote de ma grand-mère : j'estime qu'une "vie de légume", ça n'a pas lieu d'être. Par contre, les vieux qui peuvent toujours vivre en (relative) autonomie, là, oui, il faut les protéger (mais encore une fois, pas au prix de sacrifier une population entière pour eux).
On a survécu à la crise de 29, à la deuxième guerre mondiale, on survivra aux conséquences économiques du Covid-19. Et puis franchement Rudolf, si tu te fous plus ou moins des morts collatéraux du virus, tu devrais aussi te foutre des victimes collatérales d'une crise économique, hein : il faut sacrifier les auto-entrepreneurs et les chevaux pour sauver l'économie globale...
Mais du coup, on voit bien ce qui est le plus important pour toi.
De toute façon, je savais que mes propos n'allaient pas plaire. Mais bon, je ne suis pas là pour mentir aux gens, pour passer de la pommade. Je suis là aussi pour faire réfléchir, pour dire les choses comme je le pense, pour émettre une critique sur le "discours officiel", et sans qu'on m'interdise de parler et de dire ce que j'ai sur le coeur. Tant pis, encore une fois, je n'ai pas peur de "me salir les mains" en disant tout ça.
C'est aussi pour ça que j'avais pris mes distances avec les forums et les réseaux sociaux virtuels, parce que je savais pertinemment quelles réactions ça allait engendrer, mais que je ne pouvais pas me taire non plus si je continuais à venir.
De toute façon, depuis un mois, je réduis énormément mes interactions avec Internet, parce que je sais bien aussi que c'est une cause perdue : dire les choses, c'est bien, mais pas la peine de s'attarder non plus car ça se transforme en perte de temps. Là, j'ai vraiment fait le minimum syndical, donc j'estime que j'ai à peu près tout dit. Heureusement quand même que certaines personnes restent ouvertes au dialogue, sans faire des allégations gratuites sur ma personne. Sur ce, à moins qu'il y ait de nouveaux éléments intéressants, je vais m'éclipser à nouveau (de ce topic, du moins).
Dans cette "aventure", il y a, par ailleurs, un autre gros point d'interrogation : que va-t-il se passer en cas de "deuxième", ou plus, "vague" de contamination ?
Va-t-on encore nous confiner et cela à répétition ?
Si on est démunie comme c'est encore le cas aujourd'hui, sans doute "oui".
Pour ce qui est de l'économie c'est la sifflote dans une flute, ou si tu accepte "l'esclavage 2.0" par soumission ^^
Rudolf,
Bein on va pas se le cacher, l’état a failli, le probleme a été sous estimé, le matériel non présent, 2 mois perdus qui pouvait servir pour anticiper le probleme, au bout du compte forcement c'est le drame..., et le deconfinement ne me semble pas au top, mais attendons de voir avant ^^
Pour ce qui est de la peur, c’est pas celle de vivre qui est problématique, mais celle d’être porteur saint et de contaminer qualqu'un qui peut y passer, et c'est tout le probleme de la chose sans outils permettant d’éviter le probleme.
Concernant les malades, il y a des légumes lesquels tu prends en exemple, mais y a aussi des obèses, qui mangent trop ou mal, des diabétiques, parmi tant d'autres maladies, ce ne sont pas des légumes, ils sont juste malade et personnes a risque.
Cependant, je trouve ça bien d'échanger a propos, le fait qu'on ne partage pas des points de vue ne me dérange pas, ça permet au contraire de réfléchir et de voir le reflet d'un probleme commun, du coup ne te sens pas oppressé.
De 2 : anthropomorphisme. Le cheval nous manque, on ne lui manque pas.
Faux, faux, faux et ARCHI FAUX !!!
Je ne suis pas spécialiste des équidés mais il me semble que maintenant, on s'accorde globalement sur le fait que certains animaux ont, si ce n'est des sentiments ( quoique, chez les singes ^^ ), du moins des émotions.
Citation:
les vieux grabataires ont une vie qui n'est pas une vie (j'ai eu une grand-mère qui a passé sept ans en EHPAD : quand elle n'était pas bourrée de médicaments, elle HURLAIT, elle était agressive, malheureuse
J'ai également le cas de ma grand-mère, pour qui ça n'a ( heureusement ) pas duré 7 ans, mais plusieurs mois dans un état peu enviable. Je peux témoigner qu'aller la voir était assez émotionnellement insupportable durant cette période.
Pour tout dire, je trouve qu'il manque un service euthanasie dans les EHPAD ( oui, je suis au courant que l'euthanasie est encore interdite en France ) : si un jour ce progrès nous est accordé, je trouve qu'il faudrait mettre en place des dispositions dans ces établissements pour les résidents qui le souhaitent car ils estiment que leur situation le nécessite ( ce souhait ayant pu être exprimé par un document officiel à l'entrée dans l'établissement, dans le cas où la personne n'aurait plus tout son discernement au bout d'un moment ).
Citation:
De toute façon, je savais que mes propos n'allaient pas plaire
C'est vrai que ce genre d'opinion est très mal vue globalement ^^.
Pourtant, un certain nombre de personnes le pensent : j'en connais, pas plus loin que dans mon cercle professionnel ( qui se situe pourtant dans le domaine médico-social ).
De 2 : anthropomorphisme. Le cheval nous manque, on ne lui manque pas. Un cheval en box ne sera pas content de vous voir vous spécialement, mais juste de sortir. Donc non, les chevaux ne dépriment pas de ne pas nous voir. Ils peuvent avoir en revanche des troubles du fait qu'ils restent enfermés quasi non-stop (faut bien nettoyer le box à un moment) au lieu de sortir de temps en temps.
On essaye par tous les moyens de justifier notre envie égoïste (mais légitime).
Quand ma copine et moi avons pris un cheval, son bien-être a été notre première préoccupation, et le sera toujours. On a déménagé par exemple, et on a choisi une écurie où il serait heureux sans nous, quitte à ce que ce soit un peu loin par rapport à d'autres établissements proches, mais qui nous semblaient moins bien.
La proprio de l'écurie live 45min le matin et 45min le soir depuis le début du confinement, en passant un peu de temps sur chaque cheval et en donnant des nouvelles. Elle s'occupe aussi, avec son mari, de chaque cheval autant qu'elle le peut (elle pourrait avoir encore plus de chevaux sur son terrain et avoir plus de fric, mais elle a choisi d'en avoir moins pour mieux pouvoir les gérer).
Mon cheval est au pré 24h/24, avec des copains/copines de pré, il ne pourrait pas être plus heureux. Pour lui la situation humaine actuelle ne change rien à son bonheur.
Voilà ce que nous avons choisi pour lui, quitte à sacrifier notre propre confort. On ne prend pas un cheval à la légère (comme tous les animaux).
Si aujourd'hui la proprio de l'écurie est contaminée, c'est la cata pour les loulous. Mais non, les gens préfèrent prendre le risque d'aller voir leur cheval pour "son bien-être" à court terme, quitte à mettre en péril ce même bien-être à moyen/long terme.
C'est une maladie de vieux, pas si dangereuse etc... Une proche à moi l'a eu, et tous/toutes ses collègues l'ont eu. Quand il y a une grippe, tout le monde l'a pas, c'est la première fois que ça arrivait dans son boulot, une telle transmission. Et derrière, plusieurs jours à être des loques chez soi, avec transmission aux membres de la famille.
Alors certes, qu'en 2020 on gère une telle crise comme on gérait la grippe espagnole, ça craint. Il y a sans nul doute mieux à faire, et surtout, on pouvait anticiper, en ne détruisant pas le système de santé, et en prévoyant du matos. Mais je n'ose pas imaginer le nombre de morts qu'il y aurait eu sans cet état de confinement.
Moi perso je suis à risque, et je suis jeune. Ben j'ai pas de masque ni de gel actuellement. Et plein de gens ignorent qu'ils sont porteurs de facteurs aggravants. Donc non, je vais pas tenter ma chance avec l'immunité pour le moment, sans vaccin ou meilleur traitement.
Et puis, parler d'immunité collective alors qu'on est même pas certain que puissse pas rechoper cette saleté derrière, ça me fait doucement rigoler. Et l'immunité collective à quel prix ? Quelques centaines de milliers de morts ? Mais ça va, ce seront surtout les vieux, en plus ça fera moins de retraites à payer, voire des places sur le marché du travail.
Quand je vois les gens se précipiter sur les McDonald's et autre, vous en faites pas, l'économie va repartir, et le monde restera tel qu'il était avant le covid-19. Pour le meilleur et pour le pire.
Mon analyse et mes théories de l'ultime trailer de Zelda : Tears of the Kingdom
Rudolf,
Alors oui mais non, si dans la majorité des cas ça semble pas très grave pour une minorité ça l'est, une vie est une vie, donc des gens a partir de 50 ans ont aussi le droit d'avoir une vie plus longue, même si un jeune sera privilégié car ça a toujours été le cas.
Comparer une épidémie a des accidents quotidien ne me semble pas pertinent, dans le premier cas c'est involontaire de bien vouloir de la vie, dans le cas de l'épidémie c'est évitable a partir du moment ou les précautions sont prises.
Et malgré tout ça, il faut continuer de manger, donc oui certains sont obligé de sortir pour acheter en prenant des précautions au possible au niveau individuel, alors non c'est pas la guerre a proprement parler, mais disons qu'on est pas dans une situation régulière.
Avoir peur n'est ni une tare ni une fatalité, ça permet même d'avoir conscience d'un danger, si tu enlève la peur a une vie il ne reste que l’enveloppe froide, la peur et la bravoure ne sont pas opposés, je dirai même que la peur nourrit la bravoure.
L'administration c'est compliqué, mais je pense que ça nous est pas exclusif, et les gendarmes flics font ce que leurs supérieurs leurs demandent, plus facile de s'imposer devant une vieille que devant un caïd, moins de risques aussi, je pense que c'est humain, pas courageux, mais humain, leurs image s'est dégradé ses dernières années surtout car on leurs demande de faire tout et n'importe quoi même si l’ethnique y passe, leurs image en prend un coup...
Les problèmes que tu évoques étaient présents et seront présent après confinement, le confinement est utilisé en dernier recourt pour stopper une propagation plus rapide que prévu qui bouchait les hopitaux, deja certains étaient demandé de rester a la maison, imagine sans confinement, alors oui dans d'autres pays on fait pas, mais dans d'autres pays c'est mieux préparé, ici on est en dèche de tout, c’est plus compliqué.
Ce qui devrait t'écœurer se prépare après le confinement, 60h, pas de vacance, traçage etc...
Le tout sous couvert de "je suis économie".
J'ai ma petite idée si tu veux mon avis ^^
Après il est clair que les règles de confinement (et aussi de déconfinement) en ville et en campagne ne devrait pas être les mêmes, comme pour les coins moins touchés, mais aussi et même si ça enfreint la règle de la liberté, les gens plus vulnérable devrait être protégé surtout dans les coins les plus touchés.
Trop compliqué a mettre en place, donc on passe.
Ce paragraphe montre une grosse incohérence, d'un coté tu t'inquiète pour toutes les dérives dues au confinement, d'un autre tu semble n'en avoir rien a foutre de certaines vie, la vie n'a elle pas plus de valeur qu'un etat de fait?
Oui. Le truc c'est que tu es français Rudolf, et que tu donnes beaucoup de leçons aux autres aussi, avec mépris, condescendance et égoïsme. Donc tu es très fidèle à tes compatriotes finalement.
Et oui, j'ai été globe-trotter, dommage pour toi, mais ça me permet en effet de faire des comparaisons.
Un truc très français ça aussi, à l'inverse de ce que tu dis : "On ne fais jamais rien de bien, on est les derniers des derniers des derniers des derniers des derniers..." Vive nos voisins qui font tout mieux que nous !
Finalement, ton discours n'est pas si éloigné de celui de Bolsonaro : "C'est une petite grippe ! TOUT-VA-BIEN !" Et on sait comment ça se passe là-bas : ils sont carrément obligé de creuser des fosses communes pour enterrer les morts du virus parce qu'ils n'ont pas d'autre choix.
Mais bon j'imagine que tu considères ces morts comme des victimes collatérales nécessaires. Et j'espère aussi que tu te rendras un jour dans une favéla pour leur expliquer ton point de vu si moderne.
Bref, j'arrête-là parce que j'en ai marre. Tu es froid, avec beaucoup de haine dans ton cœur et qui ne voit que des chiffres dans sa lecture d'une crise sanitaire.
J'espère que tu trouveras un jour le moyen d'apaiser ton esprit et de trouver la paix dans ta façon de considérer les autres, parce que tu en as besoin.
Bye.
Je lis quand même des trucs énormes sur les chevaux :
Non : dans un bon centre équestre, les chevaux ne passent pas 24 heures dans un box, car :
- ils vont aussi dans les paddocks (donc dehors à l'air libre) ;
- les moniteurs sont là pour les monter ;
- la plupart des propriétaires vont voir leurs chevaux tous les jours (ce qui était le cas par exemple de ma mère).
Faux, faux, faux et ARCHI FAUX !!!
Je le vois, avec les chevaux que ma mère a eus : les chevaux sont HEUREUX quand ils revoient ma mère, ils lui font tout un accueil, ils montrent tous les signes affectifs possibles et imaginables qui prouvent que, si, on leur manque, que ce sont des "animaux de compagnie" au même titre que les chiens ou les chats (ce n'est pas du bétail, les chevaux sont des animaux sensibles, très attachés à leurs maîtres, tout autant fascinés par les humains que nous sommes fascinés par les chevaux, sinon, il ne se serait jamais rien passé entre les hommes et les chevaux).
Les gants, ça existe. Argument irrecevable.
Ils n'en sont pas morts, donc ce n'est pas si dangereux pour des personnes en bonne santé. Les "personnes à risque", par contre, oui, il faut les protéger, mais pas en sacrifiant la population entière d'un pays.
Le prix n'est pas si cher payé, beaucoup moins cher que de cloîtrer un pays entier :
- les vieux grabataires ont une vie qui n'est pas une vie (j'ai eu une grand-mère qui a passé sept ans en EHPAD : quand elle n'était pas bourrée de médicaments, elle HURLAIT, elle était agressive, malheureuse, il fallait la bourrer de médicaments pour en faire un légume : ce n'est pas une vie, ça, elle a eu une vie de merde pendant sept putain d'années !!! ) ;
- à la prochaine épidémie, il y aura moins de vieux grabataires à contaminer ;
- d'ici la prochaine épidémie, on peut espérer qu'il y ait soit un vaccin, soit tout ce qu'il faut en gants et masques, bref, qu'on soit mieux armé pour y faire face.
Oui, "l'économie de consommation de masse", mais quid des librairies ? Des cinémas ? Des petits bistrots ? Des petites entreprises et auto-entreprises ? Et j'en passe ?
Ah, mais oui, c'est vrai : la culture, on s'en fout, l'être humain n'est bon qu'à bâfrer, acheter des fringues et le dernier smartphone, suis-je bête !
Non : croire que l'économie va repartir comme ça, c'est un leurre, ou alors il va falloir bosser comme des tarés comme à l'époque des fameuses "30 Glorieuses" dont on idéalise tant les bienfaits.
Merci, je viens de lire le truc le plus drôle depuis plus d'un mois, je ris aux éclats : tu vois bien que je ne suis pas si froid ! :-D
Une minorité, comme tu le dis : c'est eux qu'il faut assigner à résidence (et encore, uniquement s'ils ont été testés positifs et/ou si le pays n'a pas les moyens de fournir des masques à tout le monde et de se montrer pédagogue sur la distanciation sociale), pas le pays entier !
Il y a peur et peur. Une peur mesurée, c'est important. Mais une peur irrationnelle, comme c'est le cas aujourd'hui, c'est destructeur.
Il faut arrêter d'avoir peur de vivre, putain, quoi ! On est vraiment devenus des fragiles, ce n'est pas possible !
Tous les jours, on prend des risques : ce n'est pas pour ça qu'on va arrêter de conduire une voiture, de faire du vélo ou de bosser en usine, quoi ! On fait ce qu'il faut pour limiter les risques, mais sans s'arrêter de vivre, quoi, putain !
Tout à fait, malheureusement, ce n'est que le début.
J'en ai parlé à mon message précédent et l'anecdote de ma grand-mère : j'estime qu'une "vie de légume", ça n'a pas lieu d'être. Par contre, les vieux qui peuvent toujours vivre en (relative) autonomie, là, oui, il faut les protéger (mais encore une fois, pas au prix de sacrifier une population entière pour eux).
Euh...non rien.
On a survécu à la crise de 29, à la deuxième guerre mondiale, on survivra aux conséquences économiques du Covid-19. Et puis franchement Rudolf, si tu te fous plus ou moins des morts collatéraux du virus, tu devrais aussi te foutre des victimes collatérales d'une crise économique, hein : il faut sacrifier les auto-entrepreneurs et les chevaux pour sauver l'économie globale...
Mais du coup, on voit bien ce qui est le plus important pour toi.
De toute façon, je savais que mes propos n'allaient pas plaire. Mais bon, je ne suis pas là pour mentir aux gens, pour passer de la pommade. Je suis là aussi pour faire réfléchir, pour dire les choses comme je le pense, pour émettre une critique sur le "discours officiel", et sans qu'on m'interdise de parler et de dire ce que j'ai sur le coeur. Tant pis, encore une fois, je n'ai pas peur de "me salir les mains" en disant tout ça.
C'est aussi pour ça que j'avais pris mes distances avec les forums et les réseaux sociaux virtuels, parce que je savais pertinemment quelles réactions ça allait engendrer, mais que je ne pouvais pas me taire non plus si je continuais à venir.
De toute façon, depuis un mois, je réduis énormément mes interactions avec Internet, parce que je sais bien aussi que c'est une cause perdue : dire les choses, c'est bien, mais pas la peine de s'attarder non plus car ça se transforme en perte de temps. Là, j'ai vraiment fait le minimum syndical, donc j'estime que j'ai à peu près tout dit. Heureusement quand même que certaines personnes restent ouvertes au dialogue, sans faire des allégations gratuites sur ma personne. Sur ce, à moins qu'il y ait de nouveaux éléments intéressants, je vais m'éclipser à nouveau (de ce topic, du moins).
Hell,
Si on est démunie comme c'est encore le cas aujourd'hui, sans doute "oui".
Pour ce qui est de l'économie c'est la sifflote dans une flute, ou si tu accepte "l'esclavage 2.0" par soumission ^^
Rudolf,
Bein on va pas se le cacher, l’état a failli, le probleme a été sous estimé, le matériel non présent, 2 mois perdus qui pouvait servir pour anticiper le probleme, au bout du compte forcement c'est le drame..., et le deconfinement ne me semble pas au top, mais attendons de voir avant ^^
Pour ce qui est de la peur, c’est pas celle de vivre qui est problématique, mais celle d’être porteur saint et de contaminer qualqu'un qui peut y passer, et c'est tout le probleme de la chose sans outils permettant d’éviter le probleme.
Concernant les malades, il y a des légumes lesquels tu prends en exemple, mais y a aussi des obèses, qui mangent trop ou mal, des diabétiques, parmi tant d'autres maladies, ce ne sont pas des légumes, ils sont juste malade et personnes a risque.
Cependant, je trouve ça bien d'échanger a propos, le fait qu'on ne partage pas des points de vue ne me dérange pas, ça permet au contraire de réfléchir et de voir le reflet d'un probleme commun, du coup ne te sens pas oppressé.
Pour tout dire, je trouve qu'il manque un service euthanasie dans les EHPAD ( oui, je suis au courant que l'euthanasie est encore interdite en France ) : si un jour ce progrès nous est accordé, je trouve qu'il faudrait mettre en place des dispositions dans ces établissements pour les résidents qui le souhaitent car ils estiment que leur situation le nécessite ( ce souhait ayant pu être exprimé par un document officiel à l'entrée dans l'établissement, dans le cas où la personne n'aurait plus tout son discernement au bout d'un moment ).
Pourtant, un certain nombre de personnes le pensent : j'en connais, pas plus loin que dans mon cercle professionnel ( qui se situe pourtant dans le domaine médico-social ).
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"