j'en ai marre des gens qui te chient dessus quand t'essaie de faire un peu d'humour à la con, pour déconner.
Ca fait 3 ans que je suis au lycée, en 1ère année j'était comme toi limite on me piétiner dessus. En 2ème année je me suis imposé mais ça a à moitier marché et cette année je suis + qu'aimer. Tu vois Duckie, il faut prendre son temps et trouver les amis qui te correspond.
Après qui vise-tu avec "des gens" ? Des amis ? De nouvelles connaissances ? Ou des personnages que tu connais à peine ?
Après qui vise-tu avec "des gens" ? Des amis ? De nouvelles connaissances ? Ou des personnages que tu connais à peine ?
Des gens random sur un chat, que je ne connais pas et que je ne veux pas connaître (je parle des gens qui m'insultent hein, bien sûr que les autres qui sont sympas, je demande pas mieux que de les connaître =U)
C'est le chat de l'émission de Mistercool :v Que je vais ptet zapper du coup, en regardant à chaque fois l'émission en différé, tellement ça me gave. Y'en a qui vont être contents.
Fallait venir a la fin duckie, on était 5 a parle sur le tchat:
-Moi
-Nexy
-Cotish
-LittleHardy
-Chuppaa
Pendant le live de mistercool je ne poste jamais de commentaire j'attend souvent la fin. Parce que c'est a ce moment là qu'on peut avoir de bonne petite discussion.
C'est sympa Proto, mais plus ça va moins j'ai envie de parler aux gens, je me dis que ça sert à rien, je repars toujours dans les même travers, toujours. /recommence à déprimer
D'ailleurs je suis trop conne, j'accepte plein de gens sur skype et j'ai de moins en moins envie de parler, on dirait que je sais pas ce que je veux.
Zut, apparement ça ne va pas fort ce soir non plus. :(
Me fait penser que j'ai toujours pas répondu à ton MP, je m'y attelerai bientôt, promis. xD
En tout cas, ne t'attarde pas sur ce que disent les gens qui ne te connaissent pas, ça a aucun sens... En quoi leur jugement pourrait avoir le moindre fondement? Les gens comme ça sont idiots, t'as aucune raison d'y faire attention, franchement. Perso ça m'a toujours laissé de marbre ce genre de crétins, c'est quand ces reproches viennent de quelqu'un de proche que ça fait du mal, autrement tu t'en fous quoi.
je repars toujours dans les même travers, toujours. /recommence à déprimer
J'ai du mal a cerner si ton soucis viens exclusivement de quelques connards te portant un jugement ou si il y a autre chose, Pour toi qu'elle est la source exacte du problème ?
Est-ce que cela vient exclusivement de personne tiers?
Ou est-ce qu'il y a un "manque" ou un "surplus" émotionnel chez toi en ce moment qui pourrez être un facteur de frustration?
Un bête exemple, le besoin "d'aimer", j'ai connue un ami qui durant une période avait beaucoup de mal à trouver une relation amoureuse, c'était quelqu'un de nature très affective qui avait un cruel besoin d'offrir son amour, du coup ne trouvant personne, cela fut une sévère source de frustration pour lui et donc de déprime.
Bon rien à voir avec des soucis personnels, mais sérieux que j'en ai marre des gens qui te chient dessus quand t'essaie de faire un peu d'humour à la con, pour déconner.
Ils en profitent pour te rabaisser, alors qu'ils ne te connaissent ni d'Eve ni d'Adam, quel progrès internet.
Parfois ça fait du bien de déconnecter de tout ça. Merde, on n'a pas assez de problèmes irl pour que des chieurs te pourrissent encore la vie sur le net.
Soirée pourrie. Sérieux plus je vois les gens plus j'aime les bêtes, si j'avais pas mon Namekien dépressif j'sais pas ce que je ferais.
Là, c'est mieux. :(
Bientôt, 1000 messages, tu es presque. Encore, un ptit effort, c'est pas la mer à boire. :(
Il est vrai que, comme l'a dit Novarek un peu plus haut, si l'on connaissait la source de ton malheur, ce serait peut-être plus facile pour nous de te comprendre d'avantage pour te venir en aide même si nous sommes que des personnes ordinaires ayant plus ou moins des problèmes semblables. (mais cela est peut-être personnel)
Après avoir de nouveau relu le premier post, je pense qu'il faut vraiment que tu prennes confiance en toi, je sais que c'est difficile( d'ailleurs tu le dis toi-même ) et qu'à mon avis je ne suis pas la première à te le dire mais tu sais Duckie, tu ne sers pas à rien, ne dis pas que ta vie n'a pas de but et qu'il faut attendre que ça se passe jusqu'à la mort, bien sûr que non ! Je ne pense pas que tu vas tenir longtemps comme ça, cela sera trop lourd à un moment et tu craqueras, tu ne peux pas porter cette masse à toi toute seule, il faut que tu t'en débarrasse (tu n'attends que ça, je le sais.) mais pour cela il faut que tu aies un peu plus confiance en toi, je pense que c'est le moyen le plus efficace pour te sortir de ce trou qui ne cesse de t'emmener en profondeur.
Spoiler ▼▲
Vous l'avez peut-être remarqué : j'adore utiliser des métaphores :p
Cette discussion me rappel une phrase dans un anime qui m'avais profondément marqué.
Cette phrase c'est "je pense, donc tu es", un détournement du célèbre "je pense donc je suis" de Descarde.
Cette phrase est pour moi la définition même de ce que signifie "être en vie", non pas sur le plan physique, mais sur le plan psychique.
Pour être plus explicite, on peux retourné la phrase dans le sens opposé, ce qui donne "tu penses, donc je suis", et là on touche l'une des vérité les plus primaire quand au besoin que l'écrasante majorité d'être humain a pour se sentir vivant.
Le besoin que nous avons que les autres est conscience de nous, pour nous sentir vivant, pour existé à travers les yeux de nos semblable.
Car au final, tant que les autres n'ont pas conscience de nous, existons-nous vraiment ?
Se que nous somme, se que nous pensons, se que nous vivons, se crée par l'interaction, la coopération ou la confrontation avec nos semblable.
Nous somme se que nous somme dans le regard de l'autre.
Du coup micro HS, l'anime en question se nomme Ergo Proxy ET JE VOUS ORDONNE DE LE VOIR si vous êtes amateur de SF qui pousse à la réflexion sociétale, métaphysique et philosophique !
Vu que le sujet semble encore d'actualité, et car je me reconnais dans ces propos j'ai envie de répondre.
Je n'ai pas lu les 19 pages de commentaires, ça sera peut être de la redite, mais je tiens quand même à partager mon expérience..
J'ai 23 ans dans deux mois.
Quand j'étais gamin, on m'as fait passer des tests de QI et il s'avérait que j'étais soi-disant un surdoué.
Pourquoi pas, vu qu’apparemment j'étais pas mauvais en cours et que j'ai sauté le CP car je savais déjà lire à 3 ans.
Au jour d'aujourd'hui, j'ai redoublé deux années de lycée, fait 3 première années, je ne suis même pas sur d'avoir validée cette dernière. La première, en informatique, je l'ai arrêtée en plein milieu et la deuxième, en Mise a Niveau en Art Appliqué, je l'ai finie, sans conviction (j'ai atterri dans cette branche orientée design alors que mon objectif est d'être dessinateur de BD) et quand j'ai passé les concours d'école d'art, on m'a envoyé péter. Sur les conseils de ma toute récemment ex petite amie, j'ai été en licence d'anglais, car je me démerde en anglais, que ça aurait été assez tranquille pour dessiner en parallèle, et au final j'ai passé mon année à ne rien faire, tant niveau cours que personnel.
Le constat est que aujourd'hui, je me retrouve chez mes parents, en attente de résultat du semestre pour savoir si, dans le cas ou je l'ai validé, je peut vivre une année pour la première fois en totale autonomie, ou si je me retrouve a devoir chercher un boulot en vivant chez mes parents. Je culpabilise de pas avoir été capable de travailler sérieusement, comme depuis des années.
Mais revenons au début.
A 7 ans, mes parents ont décidé de déménager à 2 villes plus loin. Pas la mort, mais je perdais mes amis. Je n'ai presque aucun souvenir d'avant cette période, mais a partir de la, j'ai commencé à être une victime.
Je me faisait poursuivre par tout les gamins de l'école, battre, voler. Je me suis battu pour la première fois car je me suis retrouvé encerclé par une quinzaine de gosse de 3 ans mes ainés qui voulaient me bizuter car j'étais seul et nouveau. Pris de panique, j'ai cogné en plein visage celui qui semblait être le leader, lui ai marché dessus en fuyant jusque à la prof, poursuivi par ses amis.
A partir de la, j'ai souvent fui. Tant au primaire qu'au collège.
On m'a craché dessus, battu quotidiennement, jeté des bâtons, humilié, pour les seuls motifs que plus ça allait, plus je me tournais vers des trucs jugés "gamins", des trucs qui aujourd’hui sont assumé et auquel tout ces gens qui m'humiliaient reconnaissent avoir aimé. Ce sentiment d'injustice envers la démocratisation de la culture geek, certains doivent connaitre? Mais bon, il parait que c'est débile.
J'ai pensé au suicide à l'âge de 8 ans. Mais j'ai toujours été trop lâche. D'un côté, bah, tant mieux.
Mais je me suis trainé mon fardeau d'idées suicidaires jusque a mes 19 ans, ou j'ai rencontré mon ex, donc, qui est la première fille avec qui j'ai eu une relation sérieuse et qui m'ait vraiment aimé. Jamais je lui serait assez reconnaissant. Mais j'ai jamais pu lui montrer.. Bref.
Le collège a été une souffrance infinie.
Je trainais avec une bande de gars qui ne voyait en moi qu'un sujet de moquerie, mais je préférait encore rester avec ces connards plutôt que d'être seul. Même si je finissais par me battre quotidiennement avec eux, a me retrouver le nez pété juste parce que ils voulaient me casser la gueule, chez le directeur a me faire sermonner car il en avait marre de me voir me battre. Seul un d'entre eux était un ami sincère, un ami que j'ai encore aujourd'hui, et qui les déteste autant.
En 3eme je leur ai tourné le dos, et a 13 ans, je trainais avec les 6eme de 11 ans avec qui je jouais a Yugioh.
Autant dire que tout ceux qui m'ont connu au collège doivent encore avoir une image pathétique de moi. Mais sincèrement, qu'est ce que j'aurais pu faire? Si tout le monde m'humiliais , comment m'intégrer, même quand j’essayai d'être gentil et tolérant.
J'ai gardé cette haine jusque a mes 16 ans.
J'ai redoublé pour la première fois en 2nde. La deuxième année, je me suis trouvé dans une classe d'abrutis, violent, wesh, qui prenaient un malin plaisir a perpétrer les violences que j'avais au lycée. Je sortais des cours au bord de la crise de nerf pour des conneries, en larmes a plus vouloir y aller.
En parallèle, je commençait a rencontrer par le biais de mes 2 seuls amis (celui du collège et un de la première seconde) ceux qui deviendraient mes futurs autres meilleurs amis.
Après cette année, après une année de haine envers eux, je me suis dit "Ok. Je vais changer. Le problème, c'est peut être moi. Je vais essayer d'être plus "normal", plus social, remettre en question mes visions des choses.
Et bien, depuis ce moment, ça a été mieux. Je ne me suis plus jamais battu.
La même année, j'ai rencontré une fille a l'anniversaire de la petite copine d'un ami. Moi qui ne suis quasiment jamais allé dans ce genre d’événement (c'est dire..) , fort de mes motivations, je me suis dit que j'allais essayer de sociabiliser (la ou mes 2 autres potes en renfort restaient dans leur coin. J'étais le plus sociable de la soirée. J'étais étonné. Mais j'avais encore honte de moi.
Cela étant, j'ai rencontré cette fille, donc. On a sympathisé, pris contact, on s'est revu, et en peu de temps, j'ai commencé a tomber amoureux. On a fini par s'embrasser. Mais au final, elle n'a pas voulu qu'on sorte ensemble. Elle disait avoir souffert d'une précédente relation et ne pas vouloir se réengager. J'ai gardé des espoirs, même si elle avait a coté un nouveau mec, même si elle me mentait, je restait accroché à cet espoir. Parce que, bien que je pensais avoir changé, j'étais encore retardé, très naïf, ignorant sur les relation entre les gens. Je ne savais pas ce qu'on pouvais avoir vécu, car je n'avais en réalité eu aucune relation humaine avant... J'ai commencé à le réaliser et me sentir minable, mais bien plus tard. Jusque la, je me suis accroché à elle. Peut être que je la gavais, mais elle restait proche. C'était étrange.
Tout a l'heure j'ai mentionné mes amis, mais au groupe s'est inclut une personne néfaste. Je le sentais, mais ce mec était une raclure. Et bien ce dernier, qui n'avais pas manqué de me dire a quelle point cette fille était "idiote" "grosse" et tout le tintoin, était bien content de la draguer, tout en le reniant, en sachant ce que je ressentais.
Peut être par jalousie, peut être par le sentiment d'injustice, je me suis senti détruit.
J'ai eu envie d'en finir, car je ne pouvais croire en personne, dans la mesure ou j'étais incapable de comprendre les gens, de par mon idiotie. J'avais beau réussir a me faire accepter de mon entourage, un peu plus d'année en année, me débarrassant légèrement de mon image de minable, je sentais toujours le mépris chez beaucoup.
Pendant 2 ans, j'ai été obnubilé par elle. C'était malsain, j'en conviens. Mais si ma lâcheté n'avais pas encore été la, j'aurais pu me trancher les veines dans la baignoire. J'étais a deux doigts bien souvent.
Le lycée fini, j'ai rencontré ma copine via internet.
Elle m'a fait sentir comme.. Vu comme un égal. Comme un humain.
C'était la première fois que je ne sentait pas une once de mépris. Je ne comprenais pas comment cela pouvais se faire, mais j'étais bien...
Au point de délaisser tout le reste. Cela dit, je me disais ça, mais je délaissait déjà tout le reste pour les jeux vidéos, les mangas, les animés. J'étais un otaku pure souche. Le reste ne m'importait pas..
Pendant la dernière année de ma relation, j'ai eu le sentiment de ne pas avancer, et d'un côté , je lui imputais ça même si je sais que seul je n'aurais rien fait non plus. Mais.. J'avais le besoin d'avancer, dans ma reconnaissance sociale. Et elle voulais que je me dédie entièrement a elle. Logiquement, j'aurais du , ça aurait du me suffit. Mais voir que des gens me proposaient de sortir et devoir le refuser me blessait, surement à cause de ce que j'ai vécu avant et de l'impression de ne pas pouvoir profiter de ce changement.
Des soirées, j'en ai vécu. J'étais pas forcément à l'aise, je sentais le dédain des gens qui m'avaient pourtant dit être heureux de me voir. C'est assez étrange comme sentiment. Des fois, je pense que je fait une fixette sur ce besoin d'attention, mais.. le sentiment d’être dévisagé, j'aimerais un jour pouvoir m'en débarrasser pour de bon.
Mon rapport aux autres est donc très dur. Je suis un Gamer, mais je ne saurais pas dire si c'est une cause ou une conséquence. Ouais, je ne vais jamais prendre d'initiative en terme de travail, je vais directement aller vers le jeu vidéo. C'est compulsif, c'est ma passion. J'aime ça. Mais si j'avais eu des gens qui partageaient ce centre d’intérêt autant que moi, ça aurait été différent? Peut être.
Ça aurais aussi pu être une autre passion qui aurait pu me mener a l'échec.
Ça aurait pu être une autre addiction également.
Je ne sais pas si le rapport aux autres peut jouer sur le niveau professionnel, sur l'accomplissement personnel.
J'ai pas les réponses.
Mais maintenant que je me retrouve seul face a moi même, avec mes regrets, je repense à tout ces problèmes que j'avais oublié, je me retrouve face a ma solitude , sans personne avec qui partager mon quotidien.
Alors je joue, mais sans conviction.
J'ai passé ma vie a me battre pour changer et essayer de changer mon rapport au monde, et quels que soient mes évolutions, j'ai l'impression que c'est une cause perdue. Alors j'aimerais te donner de l'espoir, en te disant que au final , c'est moins pire qu'avant. C'est vrai, j'ai des amis, je me sent accepté, mais la, je me sent terriblement seul, et j'ai toujours ce sentiment de mépris constant... Alors à toi de voir, ce que tu peux en penser, mais dis toi que si tu ne t'es pas encore décidé à mettre fin à tout ça, c'est que il y a au fond de toi un espoir, celui de changer ça. Alors ne le perd pas et essaye de le faire grandir.
Pour finir, je décrirais mes relation a autrui telle quelle: je suis totalement soumis. Je ne fait preuve que de très peu de volonté, je cherche pas le conflit. Et bizarrement, alors que je pense être gentil, cool, ça me vaut d'énerver énormément de gens.. C'est un truc qui m'a toujours halluciné.
Je parle très bas, de façon effacée, les gens ne me remarquent pas et je finit par me sentir nul. Puis on viens me voir, me dire que je suis cool pour ensuite me laisser tomber direct. Du coup je finit par penser que je suis juste pas un mec intéressant. C'est vrai, j'ai rien a dire.. Pourtant, des gens semblent tenir à moi. C'est bizarre.
Ca fait 3 ans que je suis au lycée, en 1ère année j'était comme toi limite on me piétiner dessus. En 2ème année je me suis imposé mais ça a à moitier marché et cette année je suis + qu'aimer. Tu vois Duckie, il faut prendre son temps et trouver les amis qui te correspond.
Après qui vise-tu avec "des gens" ? Des amis ? De nouvelles connaissances ? Ou des personnages que tu connais à peine ?
Des gens random sur un chat, que je ne connais pas et que je ne veux pas connaître (je parle des gens qui m'insultent hein, bien sûr que les autres qui sont sympas, je demande pas mieux que de les connaître =U)
C'est le chat de l'émission de Mistercool :v Que je vais ptet zapper du coup, en regardant à chaque fois l'émission en différé, tellement ça me gave. Y'en a qui vont être contents.
Fallait venir a la fin duckie, on était 5 a parle sur le tchat:
-Moi
-Nexy
-Cotish
-LittleHardy
-Chuppaa
Pendant le live de mistercool je ne poste jamais de commentaire j'attend souvent la fin. Parce que c'est a ce moment là qu'on peut avoir de bonne petite discussion.
C'est sympa Proto, mais plus ça va moins j'ai envie de parler aux gens, je me dis que ça sert à rien, je repars toujours dans les même travers, toujours. /recommence à déprimer
D'ailleurs je suis trop conne, j'accepte plein de gens sur skype et j'ai de moins en moins envie de parler, on dirait que je sais pas ce que je veux.
Zut, apparement ça ne va pas fort ce soir non plus. :(
Me fait penser que j'ai toujours pas répondu à ton MP, je m'y attelerai bientôt, promis. xD
En tout cas, ne t'attarde pas sur ce que disent les gens qui ne te connaissent pas, ça a aucun sens... En quoi leur jugement pourrait avoir le moindre fondement? Les gens comme ça sont idiots, t'as aucune raison d'y faire attention, franchement. Perso ça m'a toujours laissé de marbre ce genre de crétins, c'est quand ces reproches viennent de quelqu'un de proche que ça fait du mal, autrement tu t'en fous quoi.
J'ai du mal a cerner si ton soucis viens exclusivement de quelques connards te portant un jugement ou si il y a autre chose, Pour toi qu'elle est la source exacte du problème ?
Est-ce que cela vient exclusivement de personne tiers?
Ou est-ce qu'il y a un "manque" ou un "surplus" émotionnel chez toi en ce moment qui pourrez être un facteur de frustration?
Un bête exemple, le besoin "d'aimer", j'ai connue un ami qui durant une période avait beaucoup de mal à trouver une relation amoureuse, c'était quelqu'un de nature très affective qui avait un cruel besoin d'offrir son amour, du coup ne trouvant personne, cela fut une sévère source de frustration pour lui et donc de déprime.
Là, c'est mieux. :(
Bientôt, 1000 messages, tu es presque. Encore, un ptit effort, c'est pas la mer à boire. :(
Il est vrai que, comme l'a dit Novarek un peu plus haut, si l'on connaissait la source de ton malheur, ce serait peut-être plus facile pour nous de te comprendre d'avantage pour te venir en aide même si nous sommes que des personnes ordinaires ayant plus ou moins des problèmes semblables. (mais cela est peut-être personnel)
Après avoir de nouveau relu le premier post, je pense qu'il faut vraiment que tu prennes confiance en toi, je sais que c'est difficile( d'ailleurs tu le dis toi-même ) et qu'à mon avis je ne suis pas la première à te le dire mais tu sais Duckie, tu ne sers pas à rien, ne dis pas que ta vie n'a pas de but et qu'il faut attendre que ça se passe jusqu'à la mort, bien sûr que non ! Je ne pense pas que tu vas tenir longtemps comme ça, cela sera trop lourd à un moment et tu craqueras, tu ne peux pas porter cette masse à toi toute seule, il faut que tu t'en débarrasse (tu n'attends que ça, je le sais.) mais pour cela il faut que tu aies un peu plus confiance en toi, je pense que c'est le moyen le plus efficace pour te sortir de ce trou qui ne cesse de t'emmener en profondeur.
Cette discussion me rappel une phrase dans un anime qui m'avais profondément marqué.
Cette phrase c'est "je pense, donc tu es", un détournement du célèbre "je pense donc je suis" de Descarde.
Cette phrase est pour moi la définition même de ce que signifie "être en vie", non pas sur le plan physique, mais sur le plan psychique.
Pour être plus explicite, on peux retourné la phrase dans le sens opposé, ce qui donne "tu penses, donc je suis", et là on touche l'une des vérité les plus primaire quand au besoin que l'écrasante majorité d'être humain a pour se sentir vivant.
Le besoin que nous avons que les autres est conscience de nous, pour nous sentir vivant, pour existé à travers les yeux de nos semblable.
Car au final, tant que les autres n'ont pas conscience de nous, existons-nous vraiment ?
Se que nous somme, se que nous pensons, se que nous vivons, se crée par l'interaction, la coopération ou la confrontation avec nos semblable.
Nous somme se que nous somme dans le regard de l'autre.
Du coup micro HS, l'anime en question se nomme Ergo Proxy ET JE VOUS ORDONNE DE LE VOIR si vous êtes amateur de SF qui pousse à la réflexion sociétale, métaphysique et philosophique !
Vu que le sujet semble encore d'actualité, et car je me reconnais dans ces propos j'ai envie de répondre.
Je n'ai pas lu les 19 pages de commentaires, ça sera peut être de la redite, mais je tiens quand même à partager mon expérience..
J'ai 23 ans dans deux mois.
Quand j'étais gamin, on m'as fait passer des tests de QI et il s'avérait que j'étais soi-disant un surdoué.
Pourquoi pas, vu qu’apparemment j'étais pas mauvais en cours et que j'ai sauté le CP car je savais déjà lire à 3 ans.
Au jour d'aujourd'hui, j'ai redoublé deux années de lycée, fait 3 première années, je ne suis même pas sur d'avoir validée cette dernière. La première, en informatique, je l'ai arrêtée en plein milieu et la deuxième, en Mise a Niveau en Art Appliqué, je l'ai finie, sans conviction (j'ai atterri dans cette branche orientée design alors que mon objectif est d'être dessinateur de BD) et quand j'ai passé les concours d'école d'art, on m'a envoyé péter. Sur les conseils de ma toute récemment ex petite amie, j'ai été en licence d'anglais, car je me démerde en anglais, que ça aurait été assez tranquille pour dessiner en parallèle, et au final j'ai passé mon année à ne rien faire, tant niveau cours que personnel.
Le constat est que aujourd'hui, je me retrouve chez mes parents, en attente de résultat du semestre pour savoir si, dans le cas ou je l'ai validé, je peut vivre une année pour la première fois en totale autonomie, ou si je me retrouve a devoir chercher un boulot en vivant chez mes parents. Je culpabilise de pas avoir été capable de travailler sérieusement, comme depuis des années.
Mais revenons au début.
A 7 ans, mes parents ont décidé de déménager à 2 villes plus loin. Pas la mort, mais je perdais mes amis. Je n'ai presque aucun souvenir d'avant cette période, mais a partir de la, j'ai commencé à être une victime.
Je me faisait poursuivre par tout les gamins de l'école, battre, voler. Je me suis battu pour la première fois car je me suis retrouvé encerclé par une quinzaine de gosse de 3 ans mes ainés qui voulaient me bizuter car j'étais seul et nouveau. Pris de panique, j'ai cogné en plein visage celui qui semblait être le leader, lui ai marché dessus en fuyant jusque à la prof, poursuivi par ses amis.
A partir de la, j'ai souvent fui. Tant au primaire qu'au collège.
On m'a craché dessus, battu quotidiennement, jeté des bâtons, humilié, pour les seuls motifs que plus ça allait, plus je me tournais vers des trucs jugés "gamins", des trucs qui aujourd’hui sont assumé et auquel tout ces gens qui m'humiliaient reconnaissent avoir aimé. Ce sentiment d'injustice envers la démocratisation de la culture geek, certains doivent connaitre? Mais bon, il parait que c'est débile.
J'ai pensé au suicide à l'âge de 8 ans. Mais j'ai toujours été trop lâche. D'un côté, bah, tant mieux.
Mais je me suis trainé mon fardeau d'idées suicidaires jusque a mes 19 ans, ou j'ai rencontré mon ex, donc, qui est la première fille avec qui j'ai eu une relation sérieuse et qui m'ait vraiment aimé. Jamais je lui serait assez reconnaissant. Mais j'ai jamais pu lui montrer.. Bref.
Le collège a été une souffrance infinie.
Je trainais avec une bande de gars qui ne voyait en moi qu'un sujet de moquerie, mais je préférait encore rester avec ces connards plutôt que d'être seul. Même si je finissais par me battre quotidiennement avec eux, a me retrouver le nez pété juste parce que ils voulaient me casser la gueule, chez le directeur a me faire sermonner car il en avait marre de me voir me battre. Seul un d'entre eux était un ami sincère, un ami que j'ai encore aujourd'hui, et qui les déteste autant.
En 3eme je leur ai tourné le dos, et a 13 ans, je trainais avec les 6eme de 11 ans avec qui je jouais a Yugioh.
Autant dire que tout ceux qui m'ont connu au collège doivent encore avoir une image pathétique de moi. Mais sincèrement, qu'est ce que j'aurais pu faire? Si tout le monde m'humiliais , comment m'intégrer, même quand j’essayai d'être gentil et tolérant.
J'ai gardé cette haine jusque a mes 16 ans.
J'ai redoublé pour la première fois en 2nde. La deuxième année, je me suis trouvé dans une classe d'abrutis, violent, wesh, qui prenaient un malin plaisir a perpétrer les violences que j'avais au lycée. Je sortais des cours au bord de la crise de nerf pour des conneries, en larmes a plus vouloir y aller.
En parallèle, je commençait a rencontrer par le biais de mes 2 seuls amis (celui du collège et un de la première seconde) ceux qui deviendraient mes futurs autres meilleurs amis.
Après cette année, après une année de haine envers eux, je me suis dit "Ok. Je vais changer. Le problème, c'est peut être moi. Je vais essayer d'être plus "normal", plus social, remettre en question mes visions des choses.
Et bien, depuis ce moment, ça a été mieux. Je ne me suis plus jamais battu.
La même année, j'ai rencontré une fille a l'anniversaire de la petite copine d'un ami. Moi qui ne suis quasiment jamais allé dans ce genre d’événement (c'est dire..) , fort de mes motivations, je me suis dit que j'allais essayer de sociabiliser (la ou mes 2 autres potes en renfort restaient dans leur coin. J'étais le plus sociable de la soirée. J'étais étonné. Mais j'avais encore honte de moi.
Cela étant, j'ai rencontré cette fille, donc. On a sympathisé, pris contact, on s'est revu, et en peu de temps, j'ai commencé a tomber amoureux. On a fini par s'embrasser. Mais au final, elle n'a pas voulu qu'on sorte ensemble. Elle disait avoir souffert d'une précédente relation et ne pas vouloir se réengager. J'ai gardé des espoirs, même si elle avait a coté un nouveau mec, même si elle me mentait, je restait accroché à cet espoir. Parce que, bien que je pensais avoir changé, j'étais encore retardé, très naïf, ignorant sur les relation entre les gens. Je ne savais pas ce qu'on pouvais avoir vécu, car je n'avais en réalité eu aucune relation humaine avant... J'ai commencé à le réaliser et me sentir minable, mais bien plus tard. Jusque la, je me suis accroché à elle. Peut être que je la gavais, mais elle restait proche. C'était étrange.
Tout a l'heure j'ai mentionné mes amis, mais au groupe s'est inclut une personne néfaste. Je le sentais, mais ce mec était une raclure. Et bien ce dernier, qui n'avais pas manqué de me dire a quelle point cette fille était "idiote" "grosse" et tout le tintoin, était bien content de la draguer, tout en le reniant, en sachant ce que je ressentais.
Peut être par jalousie, peut être par le sentiment d'injustice, je me suis senti détruit.
J'ai eu envie d'en finir, car je ne pouvais croire en personne, dans la mesure ou j'étais incapable de comprendre les gens, de par mon idiotie. J'avais beau réussir a me faire accepter de mon entourage, un peu plus d'année en année, me débarrassant légèrement de mon image de minable, je sentais toujours le mépris chez beaucoup.
Pendant 2 ans, j'ai été obnubilé par elle. C'était malsain, j'en conviens. Mais si ma lâcheté n'avais pas encore été la, j'aurais pu me trancher les veines dans la baignoire. J'étais a deux doigts bien souvent.
Le lycée fini, j'ai rencontré ma copine via internet.
Elle m'a fait sentir comme.. Vu comme un égal. Comme un humain.
C'était la première fois que je ne sentait pas une once de mépris. Je ne comprenais pas comment cela pouvais se faire, mais j'étais bien...
Au point de délaisser tout le reste. Cela dit, je me disais ça, mais je délaissait déjà tout le reste pour les jeux vidéos, les mangas, les animés. J'étais un otaku pure souche. Le reste ne m'importait pas..
Pendant la dernière année de ma relation, j'ai eu le sentiment de ne pas avancer, et d'un côté , je lui imputais ça même si je sais que seul je n'aurais rien fait non plus. Mais.. J'avais le besoin d'avancer, dans ma reconnaissance sociale. Et elle voulais que je me dédie entièrement a elle. Logiquement, j'aurais du , ça aurait du me suffit. Mais voir que des gens me proposaient de sortir et devoir le refuser me blessait, surement à cause de ce que j'ai vécu avant et de l'impression de ne pas pouvoir profiter de ce changement.
Des soirées, j'en ai vécu. J'étais pas forcément à l'aise, je sentais le dédain des gens qui m'avaient pourtant dit être heureux de me voir. C'est assez étrange comme sentiment. Des fois, je pense que je fait une fixette sur ce besoin d'attention, mais.. le sentiment d’être dévisagé, j'aimerais un jour pouvoir m'en débarrasser pour de bon.
Mon rapport aux autres est donc très dur. Je suis un Gamer, mais je ne saurais pas dire si c'est une cause ou une conséquence. Ouais, je ne vais jamais prendre d'initiative en terme de travail, je vais directement aller vers le jeu vidéo. C'est compulsif, c'est ma passion. J'aime ça. Mais si j'avais eu des gens qui partageaient ce centre d’intérêt autant que moi, ça aurait été différent? Peut être.
Ça aurais aussi pu être une autre passion qui aurait pu me mener a l'échec.
Ça aurait pu être une autre addiction également.
Je ne sais pas si le rapport aux autres peut jouer sur le niveau professionnel, sur l'accomplissement personnel.
J'ai pas les réponses.
Mais maintenant que je me retrouve seul face a moi même, avec mes regrets, je repense à tout ces problèmes que j'avais oublié, je me retrouve face a ma solitude , sans personne avec qui partager mon quotidien.
Alors je joue, mais sans conviction.
J'ai passé ma vie a me battre pour changer et essayer de changer mon rapport au monde, et quels que soient mes évolutions, j'ai l'impression que c'est une cause perdue. Alors j'aimerais te donner de l'espoir, en te disant que au final , c'est moins pire qu'avant. C'est vrai, j'ai des amis, je me sent accepté, mais la, je me sent terriblement seul, et j'ai toujours ce sentiment de mépris constant... Alors à toi de voir, ce que tu peux en penser, mais dis toi que si tu ne t'es pas encore décidé à mettre fin à tout ça, c'est que il y a au fond de toi un espoir, celui de changer ça. Alors ne le perd pas et essaye de le faire grandir.
Pour finir, je décrirais mes relation a autrui telle quelle: je suis totalement soumis. Je ne fait preuve que de très peu de volonté, je cherche pas le conflit. Et bizarrement, alors que je pense être gentil, cool, ça me vaut d'énerver énormément de gens.. C'est un truc qui m'a toujours halluciné.
Je parle très bas, de façon effacée, les gens ne me remarquent pas et je finit par me sentir nul. Puis on viens me voir, me dire que je suis cool pour ensuite me laisser tomber direct. Du coup je finit par penser que je suis juste pas un mec intéressant. C'est vrai, j'ai rien a dire.. Pourtant, des gens semblent tenir à moi. C'est bizarre.
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Heureux mon cher Kakyoin? x)