Projet X / sexisme

C'est déjà plus clair mais ma réponse restera la même. ^^ Il s'agit de deux modes de vie non-comparables. Cet hédonisme ultra permissif est présenté chez les jeunes comme la règle, la vie de no-life serait donc l'exception. Même si j'ai l'impression que l'exception s'émancipe grâce à des passe-temps de plus en plus virtuels.

Selon moi, si la débauche est le symptôme d'une forme de déni général, les causes du mode de vie no-life sont davantage personnelles. Puis, peu importe ce qui expliquerait le "repli" du no-life, on voit bien qu'ils ont tendance à s'encrer autant qu'ils le peuvent dans le réel. On parle politique, actualité ou philosophie sur nos forums, alors que les "yes-life" limitent souvent ces outils de communication à de la frivolité pure. Bref, ayant adapté notre mode de vie à cette interaction virtuelle, on utilise cette dernière comme une fenêtre très utile vers le réel. Du coup même en étant plus ou moins en marge de la société, nous restons encrée à elle et à la réalité. Ce déni général n'opère donc pas pour nous à mes yeux.

Reste donc à savoir quoi penser du déni chez les yes-life. Mais il faudrait que je me pose la question plus longuement en fait.
J'opterais peut-être pour la recherche d'un échappatoire ou d'un angle-mort à une vie beaucoup trop chronométrée à cause d'une idéologie du cursus trop bien implantée : scolarité > vie active > vie de famille. Un peu dans l'exemple des spring break états-uniens annonçant l'entrée à la fac.