Tu sais, quand ils parient sur le prochain à sauter de l'immeuble dans leur première folie, c'est pas de l'humour bourgeois, juste de l'anglais, dans sa forme la plus pure.
Mais c'est pas grave.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Je trouve ça tellement naze, cet humour bourgeois coincé, prout prout et pseudo-intellectuel et soi-disant plus "fin... Quand je regarde Sacré Graal ou La vie de Brian, moi, j'ai juste envie de m'ouvrir les veines.
Les gars vous avez le droit de pas aimer, mais partir en superlatifs ridicules juste pour être à la recherche de la meilleure punchline afin de masquer votre sens critique.
Parce que bon :
C'est quoi de l'humour bourgeois coincé ?
Qui a dit que les Monty Python faisant de l'humour intellectuel ?
Qui a dit que les Monty Python faisaient de l'humour intellectuel ?
Euh... Durendal ? Ce serait tout à fait son genre. « Intello-prout prout » est une expression qu’il utilise beaucoup dans son numéro de cirque intitulé « Le Déménageur », rôle qu’il endosse sciemment pour faire un max de vues.
Au risque d'insister, je crois bien qu'il faut avoir vu les 4 films, quelques sketchs, s'intéresser à leurs bouquins, parce que se limiter à la vie de Brian et Sacré Graal est vachement... limitant.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Si tu fais allusion à ce que j'ai répondu, c'était une boutade de ma part.
Car en arriver à analyser un trailer à la loupe, oui, on est dans le n'importe quoi.
C'est pourquoi je citais Durendal. Lui aussi a pris le temps de l'analyser, alors qu'il s'en balec de Kaamelott, seulement il sait que ça fait des vues. Pour les Monty, j'ignore s'il en a fait une vidéo, mais il faut voir son Hors Série #2 en deux volets sur Kubrick ("intello-prout prout", il le répète maintes fois là-dedans), ou bien les 7 ridicules petites minutes qu’il accorde au film Parasite au prétexte qu’il n’a rien trouvé à dire, tandis que pour le trailer de Kaamelott, là, il a pris le temps de le décortiquer, à l'improvisade, certes, mais ça dépasse les 30 minutes. C'est dingue. Jusqu'où vont-ils aller pour faire du contenu ? Durendal se présente comme un mec sorti d’une école de cinéma. Eh bien, tirer des traites sur un savoir qui lui a été remis en héritage, sans pouvoir ni l’accroître, ni le transmettre aux gens sur des films qui méritent une analyse, oui, c’est n'importe quoi. Ah c’est sûr, pénétrer en tenue commando dans le musée du cinéma, armé de termes techniques et d’un pied-de-biche, et te déboulonner Kubrick OKLM, ben la statue, en tombant, elle va faire un sacré boucan (traduisez « buzz »). D’un côté, il te sort que ce qui le gêne chez Kubrick c’est l'économie du gros plan parce que ça ne l’aide pas à se sentir proche des personnages (gros plan / se sentir proche, on est à la limite du jeu de mots camouflé en argument), et de l’autre, en te montrant la séquence de Shining où Kubrick fait le fameux gros plan sur le visage de taré de Nicholson, il te sort : « Vous trouvez que ça fait peur, ça ? Sérieux ? Sérieux ? » Et on a même droit à : « Shining, c’est ridicule et chiant. » Pour Folamour , il dit qu'il n'avait capté que c'était censé être drôle. Et pour Barry Lyndon... ben justement, Kylor, toi qui portes ce film dans ton coeur (si j'ai bonne mémoire), je ne sais pas si t'as vu son "analyse", mais dans la négative, tu tomberais de ta chaise.
N’importe quel étudiant sorti d’une école de cinéma, même s’il déteste Kubrick et Scorsese (c’est son cas), n’oserait jamais, JAMAIS parler de leur filmographie comme un gosse de 3 ans chierait dans le pot, qui plus est face à une caméra et en diffusant ça sur la toile. Il faut de l’aplomb pour faire ça. Et c’est ce qu’ont la plupart des acteurs (dans tous les sens du terme) de la sphère Youtube. De l’aplomb. L’aplomb de vendre de la supercherie enrobée dans un beau papier : le montage.
Pour en revenir au sujet, Astier a du talent, c'est indéniable. Il écrit le scénar, les dialogues, réalise, compose la musique. Bref, c'est un touche-à-tout. Mais là où ça pêche chez lui, à mon ressenti, c'est sur le jeu d'acteur. Pourtant il est issu d'une famille de gens de théâtre.
Car en arriver à analyser un trailer à la loupe, oui, on est dans le n'importe quoi.
C'est pourquoi je citais Durendal. Lui aussi a pris le temps de l'analyser, alors qu'il s'en balec de Kaamelott, seulement il sait que ça fait des vues.
De son propre aveu, il se sert des analyses de trailers comme prétexte pour parler de bases de cinéma, un projet d'émission qui lui tenait à coeur mais qui m'intéressait pas grand monde présente à part.
Bon à part un petit trollage l'autre jour je dois avouer que je connais mal le bonhomme puisque la dernière vidéo que j'ai vu de lui c'est.... Sa critique de Man of Steel ! Donc ça date. Mais j'ai entendu parler de ses vidéos sur Kubrick et effectivement cela n'a pas plu à tout le monde.
Après je répondais à Kylor car on a de la critique à l'emporte pièce en mode "je chie sur un monument" en balançant un enchevêtrement d'adjectifs et de critiques dont le sens semble moins important que la forme.
Bon, histoire de ne pas mourir idiot, et pour pouvoir comprendre quelque chose au film qui sort cet été, j'ai décidé de m'y mettre pour de bon depuis quelques semaines. J'en suis au Livre III.
Ok, j'avoue que ce n'est pas mal du tout (même mieux que ça), je mange un peu mon chapeau. Il faut dire qu'à la TV, c'était du gros n'importe quoi, ça passait dans le désordre, il y avait plein de rediffusions, on n'y comprenait rien et ça m'empêchait de bien apprécier la chose et les petites évolutions (parce que oui, il y a quand même une évolution). Je comprends mieux maintenant certaines vannes qu'on lit sans cesse sur le net (surtout le fameux "c'est pas faux").
J'avoue que c'est très drôle, bien écrit, bien interprété, et on s'attache aux personnages (bon, pas tous non plus : j'ai encore un peu du mal avec Guenièvre et Karadoc que je trouve à la fois cons et pas drôles, quand même, par contre j'aime beaucoup Perceval et Léodagan). Cela dit... je vois quand même des aspects un peu moins "drôles", je pense surtout aux rapports entre le Roi Arthur et Guenièvre : c'est raide, quand même, je dirais même assez méchant entre les deux, la vache ! Idem pour les rapports entre Arthur et sa mère, ou sa belle-mère, ou leurs rapports avec leur propre fille Guenièvre : c'est assez raide et méchant également ! Quant au Roi Arthur, je trouve quand même qu'il a un côté assez "dépressif" (bon, faut dire qu'entre la bande de bras cassés qui lui servent de chevaliers, sa mère et sa belle-mère qui le haïssent plus ou moins (la mère toujours en train de rabaisser son fils par rapport à son père Pendragon), ou sa femme Guenièvre qu'il n'aime pas, il y a de quoi :-p ). Donc oui, c'est drôle, mais... il y a quand même un arrière-fond un peu méchant, voire dépressif par moments. Et je vois bien que les relations se dégradent de plus en plus entre Lancelot et Arthur (bon, faut dire que je connais déjà assez bien les mythes arthuriens, d'ailleurs un épisode du Livre I m'a fait sourire quand tout le monde dit à Lancelot de tuer le mari de le femme dont il s'est éprise et qu'il déboule dans la salle de bain d'Arthur, avant de se raviser en disant quelque chose comme "Oh, rien, j'avais entendu du bruit" ^^).
Attend de voir les livres 5 et 6, changement de ton, de style, plus dramatique, plus émouvant toujours très drôle et c'est la que tu vois le talent d'écriture de M. Astier. ;-)
Tu sais, quand ils parient sur le prochain à sauter de l'immeuble dans leur première folie, c'est pas de l'humour bourgeois, juste de l'anglais, dans sa forme la plus pure.
Mais c'est pas grave.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Les gars vous avez le droit de pas aimer, mais partir en superlatifs ridicules juste pour être à la recherche de la meilleure punchline afin de masquer votre sens critique.
Parce que bon :
C'est quoi de l'humour bourgeois coincé ?
Qui a dit que les Monty Python faisant de l'humour intellectuel ?
Sell kids for food
Euh... Valérie Lemercier ?
Ok, ça dit n'importe quoi à ce que je vois...
Au risque d'insister, je crois bien qu'il faut avoir vu les 4 films, quelques sketchs, s'intéresser à leurs bouquins, parce que se limiter à la vie de Brian et Sacré Graal est vachement... limitant.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Car en arriver à analyser un trailer à la loupe, oui, on est dans le n'importe quoi.
C'est pourquoi je citais Durendal. Lui aussi a pris le temps de l'analyser, alors qu'il s'en balec de Kaamelott, seulement il sait que ça fait des vues. Pour les Monty, j'ignore s'il en a fait une vidéo, mais il faut voir son Hors Série #2 en deux volets sur Kubrick ("intello-prout prout", il le répète maintes fois là-dedans), ou bien les 7 ridicules petites minutes qu’il accorde au film Parasite au prétexte qu’il n’a rien trouvé à dire, tandis que pour le trailer de Kaamelott, là, il a pris le temps de le décortiquer, à l'improvisade, certes, mais ça dépasse les 30 minutes. C'est dingue. Jusqu'où vont-ils aller pour faire du contenu ? Durendal se présente comme un mec sorti d’une école de cinéma. Eh bien, tirer des traites sur un savoir qui lui a été remis en héritage, sans pouvoir ni l’accroître, ni le transmettre aux gens sur des films qui méritent une analyse, oui, c’est n'importe quoi. Ah c’est sûr, pénétrer en tenue commando dans le musée du cinéma, armé de termes techniques et d’un pied-de-biche, et te déboulonner Kubrick OKLM, ben la statue, en tombant, elle va faire un sacré boucan (traduisez « buzz »). D’un côté, il te sort que ce qui le gêne chez Kubrick c’est l'économie du gros plan parce que ça ne l’aide pas à se sentir proche des personnages (gros plan / se sentir proche, on est à la limite du jeu de mots camouflé en argument), et de l’autre, en te montrant la séquence de Shining où Kubrick fait le fameux gros plan sur le visage de taré de Nicholson, il te sort : « Vous trouvez que ça fait peur, ça ? Sérieux ? Sérieux ? » Et on a même droit à : « Shining, c’est ridicule et chiant. » Pour Folamour , il dit qu'il n'avait capté que c'était censé être drôle. Et pour Barry Lyndon... ben justement, Kylor, toi qui portes ce film dans ton coeur (si j'ai bonne mémoire), je ne sais pas si t'as vu son "analyse", mais dans la négative, tu tomberais de ta chaise.
N’importe quel étudiant sorti d’une école de cinéma, même s’il déteste Kubrick et Scorsese (c’est son cas), n’oserait jamais, JAMAIS parler de leur filmographie comme un gosse de 3 ans chierait dans le pot, qui plus est face à une caméra et en diffusant ça sur la toile. Il faut de l’aplomb pour faire ça. Et c’est ce qu’ont la plupart des acteurs (dans tous les sens du terme) de la sphère Youtube. De l’aplomb. L’aplomb de vendre de la supercherie enrobée dans un beau papier : le montage.
C'est plus que de l'aplomb, c'est de la connerie :p
Ne pas aimer Kubrick ni Scorsese, c'est être passé à côté DU cinéma de ces 45/55 dernières années. Il faut dire les choses.
Et c'est intéressant ce que tu poses. Jusqu'où iront-ils pour faire des vues.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Ha on a dérapé sur Durendal ?
Bon à part un petit trollage l'autre jour je dois avouer que je connais mal le bonhomme puisque la dernière vidéo que j'ai vu de lui c'est.... Sa critique de Man of Steel ! Donc ça date. Mais j'ai entendu parler de ses vidéos sur Kubrick et effectivement cela n'a pas plu à tout le monde.
Après je répondais à Kylor car on a de la critique à l'emporte pièce en mode "je chie sur un monument" en balançant un enchevêtrement d'adjectifs et de critiques dont le sens semble moins important que la forme.
Sell kids for food
Bon, histoire de ne pas mourir idiot, et pour pouvoir comprendre quelque chose au film qui sort cet été, j'ai décidé de m'y mettre pour de bon depuis quelques semaines. J'en suis au Livre III.
Ok, j'avoue que ce n'est pas mal du tout (même mieux que ça), je mange un peu mon chapeau. Il faut dire qu'à la TV, c'était du gros n'importe quoi, ça passait dans le désordre, il y avait plein de rediffusions, on n'y comprenait rien et ça m'empêchait de bien apprécier la chose et les petites évolutions (parce que oui, il y a quand même une évolution). Je comprends mieux maintenant certaines vannes qu'on lit sans cesse sur le net (surtout le fameux "c'est pas faux").
J'avoue que c'est très drôle, bien écrit, bien interprété, et on s'attache aux personnages (bon, pas tous non plus : j'ai encore un peu du mal avec Guenièvre et Karadoc que je trouve à la fois cons et pas drôles, quand même, par contre j'aime beaucoup Perceval et Léodagan). Cela dit... je vois quand même des aspects un peu moins "drôles", je pense surtout aux rapports entre le Roi Arthur et Guenièvre : c'est raide, quand même, je dirais même assez méchant entre les deux, la vache ! Idem pour les rapports entre Arthur et sa mère, ou sa belle-mère, ou leurs rapports avec leur propre fille Guenièvre : c'est assez raide et méchant également ! Quant au Roi Arthur, je trouve quand même qu'il a un côté assez "dépressif" (bon, faut dire qu'entre la bande de bras cassés qui lui servent de chevaliers, sa mère et sa belle-mère qui le haïssent plus ou moins (la mère toujours en train de rabaisser son fils par rapport à son père Pendragon), ou sa femme Guenièvre qu'il n'aime pas, il y a de quoi :-p ). Donc oui, c'est drôle, mais... il y a quand même un arrière-fond un peu méchant, voire dépressif par moments. Et je vois bien que les relations se dégradent de plus en plus entre Lancelot et Arthur (bon, faut dire que je connais déjà assez bien les mythes arthuriens, d'ailleurs un épisode du Livre I m'a fait sourire quand tout le monde dit à Lancelot de tuer le mari de le femme dont il s'est éprise et qu'il déboule dans la salle de bain d'Arthur, avant de se raviser en disant quelque chose comme "Oh, rien, j'avais entendu du bruit" ^^).
Sur ce, je continue...
Attend de voir les livres 5 et 6, changement de ton, de style, plus dramatique, plus émouvant toujours très drôle et c'est la que tu vois le talent d'écriture de M. Astier. ;-)