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[Jeu/Découverte] - TriMovies le Renouveau

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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Ah d'accord, je suis tellement indispensable, du coup je suis celui que tu prends pour exemple. Je comprends t'inquiète pas, c'est normal.

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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

L'ombre d'un doute (Shadow of a doubt) de ce bon vieux Alfred Hitchcock.


Charles Newton, surnommé Charlie, vient rendre visite à sa famille en Californie. Cela met tout de suite en joie sa nièce Charlotte, surnommée elle aussi Charlie, qui a toujours entretenu des rapports privilégiés avec son oncle. Mais très vite, malgré ses sourires et son ton affable, l'oncle Charlie semble cacher quelque chose. Un malaise palpable s'installe peu à peu dans la famille Newton et Charlotte, vive et intelligente, va découvrir peu à peu le terrible secret de son oncle.

Sorti en 1943, ce film en noir et blanc est sorti sous la houlette du code de production qui contrôlait âprement toute production cinématographique sur les questions de violence et de sexe. Une censure qui ne disait pas son nom et que Hitchcock a habilement détourné pour les besoins de son film.
D'un point de vue psychanalytique, le film du maître du suspense est riche. Les relations entre les deux Charlie sont troubles. Présentés de la même manière à l'écran, allongés et en train de réfléchir sur leurs avenirs respectifs, les deux Charlie sont les pendants d'une même pièce, le ying et le yang. L'oncle représente le mal et sa noirceur, tandis que la jeune fille le bien et sa blancheur immaculée.

Les contraires s'attirent irrémédiablement et le rapport entre les deux personnages, du moins au début, est quasi-incestueux. Bien qu'étant platonique, le lien entre les deux êtres qui s'admirent et se respectent trouble le spectateur. Les regards échangés, les connivences, les sourires, le cadeau de cette bague -pouvant s'assimiler à une bague de fiançailles- transgressent ce qui lie habituellement un oncle et sa nièce.
Bien sûr, la nièce ne connaît pas encore le terrible secret de son séduisant oncle et le jeu d'une rencontre va l'éloigner petit à petit de son oncle pour finalement lui apprendre à ne plus l'idéaliser, à le voir sous son vrai jour pour finalement se détacher de lui. Le passage à l'âge adulte finalement...

La mise en scène d'Hitchcock est de son côté subtile et élégante. Bien sûr, on aurait peut-être aimé avoir un peu plus de "doutes" et moins de "certitudes" pour continuer à flirter avec un jeu trouble équivoque (le côté suspect de l'oncle Charlie est trop appuyé pour qu'il soit honnête), mais certains plans pour l'époque sont très réussis et inquiétants. L'interprète de l'oncle, Joseph Cotten, est magistral et joue parfaitement l'ambiguïté. D'un sourire affable et charmeur, il peut passer à un regard inquiétant et lourd.

Son arrivée dans la petite ville où habite la famille Newton est marquée par la fumée noire de la locomotive et n'augure pas du bon. Les ombres avec lesquelles le cinéaste joue énormément ajoutent une dimension inquiétante et empreinte de mystère. Il y a aussi cette image résurgente de personnages dansant une valse venant s'insérer entre certains plans, comme une image subliminale, qui prend une signification toute particulière quand on sait quel est l'air joué (que je ne dévoilerai pas pour laisser un peu de surprise à ceux qui voudraient voir le film). Et l'impression qu'un piège se referme peu à peu joue avec nos nerfs. A contrario, la nièce est souvent surexposée à la lumière, lui donnant un côté angélique et paraît d'une clarté et d'une pureté à toute épreuve.

Il faut souligner que le film joue également sur le tableau de la comédie. Le père de Charlotte et son ami en sont le parfait exemple. A des lieues de s'imaginer ce qui se passe dans la maison, les deux compères passionnés de roman policier s'amusent à imaginer la meilleure façon de tuer. Les conversations en deviennent parfois ubuesques. Hitchcock réussit cependant à retourner cet humour noir en le faisant passer pour abject à mesure que le film avance et que les choses concernant l'oncle Charlie s'éclaircissent. Ce qui paraissait drôle et anodin devient subitement une source d'angoisse. Beau tour de force là aussi.

Au final, un film que j'ai beaucoup apprécié, car beaucoup plus en nuance et en subtilité qu'il n'y paraît au premier abord et à la mise en scène plutôt fascinante.

Portrait de Kalameet
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Regarde plutôt Derzou Ouzala Yoshi si tu ne l'a déjà vu. Si tu as aimé le Dernier loup tu vas adoré Derzou...

Portrait de Kalameet
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

City Hunter : la mort de City Hunter


1999 - 1 h 30

Masaharu Okuwaki

Installez-vous solidement dans votre fauteuil, ravalez votre moralité prude d'occidental coincé-du-cul, oubliez tout du sérieux de votre vie d'adulte responsable et laissez-vous embarquer dans les folles et délirantes aventures de Ryô Saeba !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! XPPPP

L'accentuation exagérée et excessivement enthousiaste symbolisée par cette chaîne de points d'exclamation parfaitement gratuite est évidemment absolument nécessaire - nous sommes dans un anime japonais, un vrai, un authentique, un certifié...un old-school, de la bonne vielle époque des années 90 !

Le Mort de Ryô Saeba - Flash spécial?! - est parfaitement résumée dans son opening à 2 000 à l'heure et à 200 % - déjà - d'adrénaline ! Sur un thème déchaîné de hard-rock japonais les guns, les badass et la gueule de notre héros trooop class se succèdent sur fond d'images subliminales (...mais vachement au ralentit) de jeunes filles en nuisette et de couples amourachés - FALLIN'DOOOOOOWN! - jambes longues, beau brun ténébreux, poitrines haletantes sous de fine chemisette trop étroites, lunettes noires et colts semi-automatiques, policières sexy, lance-roquette et petites culottes. Voilà disons un condensé de ce que vous allez voir, pardons, expérimenter. Car la sauce pourrait paraître grotesque et galvaudée - il n'en est rien ! La Mort de City Hunter réussit avec brio un mélange des genres brutal, haché, dense, sans aucun temps mort. Les codes sont posés ; le scénar bien découpé ; les personnages léchés...le résultat : efficace, sans concession, direct.

Evidemment, pour apprécier un tel délire il faut entrer dedans - et y plonger résolument, sans prendre le temps de se mouiller la nuque. Pour ma part, passé le premier sourire - un peu gené à la première minute (je ne savais pas encore quoi penser) - les choses sont allées très vite ! Quelques scènes plus loin à peine, je ne pouvais plus contenir mon enthousiasme et l'envie irrésistible de mes zygomatiques de se relâcher. Il faut dire que d'entrée de jeu, l'image est bonne ! On retrouve de suite cette patte graphique typique des années 2000s : couleurs pastel, ciel aquarelle, une image légèrement surexposée à la lumière blanche. L'animation n'est pas la meilleure que l'on ait vue, toutefois elle est très propre et tout à fait correcte. Le dessin est classique - old-school - mais joliment executé. Les personnages charismatiques, bien trouvés. On se trouve donc confortablement installé dans le style japonais solide et chaud de l'époque. La musique, elle aussi, ne surprendra personne ; on se retrouve en plein les années 90 entre pistes disco, hard rock japonais, piano classique style policiers, bref, là encore, rien d'absolument exceptionnel, mais de bonne facture de façon tout à fait indéniable. Une réalisation au poil donc, bien maitrisée, bien que classique et attendue.

Le scenario, ON S'EN FOUUUUT !!! Et pourtant il est bien ficelé ! Il faut dire qu'à cette époque on savait faire des films (bien que les productions japonaises même récentes ont toujours été sur ce point relativement supérieure aux séries occidentales). Le scénario donc, certes n’est - là encore - pas le scénar du siècle, mais il vous surprendra. Je n'en dirai pas plus, ce n'est de toute manière pas le cœur du film ; il n'en reste pas moins bien amené, bien rythmé, bien conclu, et inattendu à plusieurs reprises. Bref, que demande le peuple?!

La valeur ajouté de city hunter, ce qui en constitue tout le "sel", la réussite, le cœur, c'est son humour. Exercice audacieux, à haut risque, que le découpage à la hache du film entre scènes comiques alternants brusquement avec l'histoire policière tout à fait sérieuse, elle. Il faut dire que le film joue résolument sur les deux tableaux, sans nuances et sans zone tampon. Il faut donc accepter la brutalité des transitions, du changement d'humeur soudain de l'anime. Le résultat - qui aurait pu se solder comme parfois par une totale catastrophe - est parfaitement réussit ! On se marre, on sourit, on s'enthousiasme !... du moment qu'on accepte les règles du jeu. Si City hunter marche si bien sur ce plan, c'est sans doute parce qu'il n'hésite pas. Il va jusqu’au bout de sa logique et laisse courir sans limite ses délires les plus assumés. Là encore, il pose les choses d'entrée de jeu, franchement, comme le coup des menottes coquines durant les quinze premières minutes de l'aventure. Le scénar était jusque-là attendu, parfaitement classique, et déjà je m'apprêtais à grommeler sur son stéréotype total, quand soudain : les menottes. Je ne m'y attendais naturellement pas du tout, du moins pas dans l'usage qu'il en est fait ! C'est ainsi que le scénario, enchainant les gags loufoque, les idées originales le tout dans une structure classique et solide, déstabilise toujours le spectateur lorsqu’il croit attendre ce qui vient, tout en le surprenant pareillement à le remette dans les clous du scénar lorsqu’il faut revenir aux choses sérieuses. Le balancement thriller/comédie est donc géré à merveille et l'humour - qui ne plaira sans doute pas à tout le monde - tout bonnement excellent. Le comique des scènes et des situations ne manquera pas de vous surprendre ; vous n'y croirez pas...mais si, ils ont osés !

Mais je m'aperçois que j'en arrive au terme de cette critique et que je ne vous ai toujours pas dit - emporté par mon exaltation - ce qu'est City hunter. C'est d'abord un policier, les aventures d'un homme de main on pourrait dire, ou chasseur de prime je ne sais pas, car l’anime est largement orienté action. On navigue donc dans le monde de la pègre de Tokyo et dans les histoires complexes où tout le monde joue trouble... Nicky Larsen (dans la version française) lui, joue pour le cœur des femmes. Il n'accepte en effet que les clients féminins, au grand dam de sa partenaire, la jeune sœur de son ancien meilleur ami. Bref, l'histoire de la Mort de Ryô Saeba relate les aventures qui suivront l'acceptation d'un contrat de "protection rapproché" proposé à Ryô par une vedette télévisée sexy dont il est fou d'excitation qui se transformera en traque et règlement de compte...d'où les menottes coquines.

J'ai donc franchement apprécié ce City Hunter, une bonne découverte pour ma part ! Une réalisation bien maitrisée, un scénario efficace, un comique déchainé et délirant, bref que du bon, du moment que l'on accepte le ton assumé du titre, et que l'on prend les blagues au 10ème degré... Que pourrait-on lui reprocher? Car je m'en voudrais de rester ainsi sur une conclusion dithyrambique ! Et bien ce que j'ai déjà fait remarqué : un tout un peu trop classique, trop dans les codes du genre (mis à part l'humour), par certain côtés un peu banal donc. Toutefois, à moins d'être totalement blasé des mangas ou résolument allergiques à l'humour provocateur japonais, City Hunter vous fera passer un très bon moment. Vous redemanderez des filles sexy et des frasques de Ryô, un Casanova-Rambo totalement délire à la sauce nippone !

Edité par Kalameet le 14/05/2017 - 16:47
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Aliéné
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Je suis content de voir que tous les films d'animations que j'ai proposé lors des trimovies (c'est à dire 3 ou 4), ont été apprécié, ça veut dire que j'ai pas trop mauvais goût en matière de film d'animation :D (ouais non, ne dites pas que ce n'est pas le cas pour le reste... je vous ai entendu ! )

Edité par Suprême Yoshiphile le 26/09/2016 - 22:33

Yoshiman

Lost Souls' Alliance
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Bon faut s'y mettre...

J'ai bien aimé la sélection de Symphonia mais je n'ai pas grand chose à dire dessus parce que ça ne m'a pas trop marqué donc je vais commencé par sunny vu que c'est un peu de ma faute si il se retrouve ici...

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Sunny :

J'ai eu un véritable coup de cœur pour ce film l'année dernière.
Je dois confesser que parmi mes péchés mignons figurent les films niais tout ronron plein de bons sentiments, je sais c'est quelque chose que beaucoup de cinéphiles exaspèrent mais moi j'aime bien, tout simplement parce que les bons sentiments, parfois (souvent), ça fait du bien. Par exemple, j'aime bien des films genre "la boum" ou "lou ! journal infime", "love actually", "yes man" et d'autres.
J'ai beaucoup de mal à lire les critiques qui dénigrent des films avec pour seul argument des trucs genre "le film est niais", "mon dieu que c'est cul-cul" ou encore "bienvenu au pays des bisounours", vous voyez le genre... Je trouve que c'est un manque d'argument flagrant pour dénigrer le film quand on ne dit rien à coté (ce que je vais faire par ailleurs mais dans l'autre sens).
Et pourtant, par exemple, j'ai vu vice-versa hier, et c'est bizarre à dire mais je l'ai trouvé beaucoup plus niais que la plupart des films que je citais plus haut, et je pense pas que ce soit par sentiment de nostalgie vu que ces films je les ai vu récemment pour certains. Dans Vice-versa le personnage de "Joie" m'a insupporté, mais vraiment, je l'ai trouvé qui s'imposait trop face aux autres émotions, qui font pourtant partie de la vie de chaque être humain. Dans les feels-goods movies les personnages traversent leurs moments de joie, puis de doutes, puis de joie, puis de doutes, puis ça finit dans la joie, mais "Joie" dans vice-versa ne savait jamais se réfreiner pour laisser parler les autres émotions (vous me direz c'est normal elle est censée faire son taf!).

Pour revenir à sunny, j'ai adoré, parce que déjà j'adore le cinéma coréen et leurs manière de filmer, ce que je retrouve dans ce film. Que c'est cul-cul, que y'a des musiques des années 80 qui m'ont fait avoir une syncope genre "joy - touch by touch" ou Richard Sanderson, ou SUNNY bien sur, BONEY M QUOI BONEY M !! Qui aurait osé le caser dans un film ?? Ouais, ok, c'est téléphoné.

Puis je sais pas, dès que je vois des gamines coréennes jouer, j'ai toujours l'impression qu'elles jouent mieux que 99% des acteurs du reste du monde, c'est bizarre, ça a l'air tellement naturel chez eux (sympho>barbie), forcément elles en rajoutent, mais vous avez vu des enfants jouer dans les films français ? C'est souvent ultra forcé et on y croit très très rarement (autre parenthèse, dernièrement j'ai vu Marie Heurtin avec la petite Ariana Rivoire, juste incroyable, une prod française, regardez.), ici tout coule de source, entre l'enfance et l'age adulte, avec fluidité.

Bon, j'avoues, j'ai un faible pour les asiats, ne m'en voulez pas...

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The magdalene sisters :

Bon, la prochaine fois, faut que je me le jure à moi même, je me prends un jour ou je bosse pas/fais rien pour voir un film ET rédiger la critique dans la foulée, ou au moins une ébauche et noter des trucs que j'ai retenu sur le coup. Parce que mine de rien, j'ai vu le film il y a plus de 2 semaines, et j'ai rien noté ! Crap !

Bon apparemment ce film est inspiré d'une histoire vraie, à savoir celle des "couvents de la madeleine".

Avant de parler du film il me parait important de citer wiki sur l'histoire de ce couvent :

Citation:
Une institution catholique destinée en principe à la rééducation de « femmes perdues » , de « femmes de mœurs légères » .
L'institution a été fondée en 1765. De 1922 à 1996 environ 10 000 femmes rejetées par la société y furent enfermées. Celles-ci souvent adolescentes étaient placées dans ces institutions où elles étaient contraintes de travailler sous la direction de nonnes.
Les estimations font état d'environ 30 000 femmes y ayant séjourné, le plus souvent contre leur volonté. Le dernier couvent de la Madeleine en Irlande fut fermé le 25 septembre 1996.

Et le synopsis :

Citation:
En Irlande, dans le comté de Dublin, en 1964. Lors d'un mariage, Margaret est violée par son cousin. La honte s'abat sur toute la famille. Au petit matin, le curé de la paroisse vient chercher Margaret. Bernadette est pensionnaire dans un orphelinat. En grandissant, devenue jolie, elle suscite la convoitise des jeunes gens du quartier. Considérant que sa nature et son caractère la destinent au pire, la direction de l'orphelinat la confie alors à l'unique institution susceptible de la maintenir dans le droit chemin. Rose, qui n'est pas mariée, vient de donner naissance à un petit garçon. Séparée de son bébé, elle est emmenée au couvent des sœurs de Marie-Madeleine. Les trois jeunes femmes sont immédiatement confrontées à Sœur Bridget, qui dirige l'établissement et leur explique comment, par la prière et le travail, elles expieront leurs pêchés et sauveront leur âme.

C'est délicat de parler de ce film, parce qu'il donne une image négative de l'église. Le réalisateur, Peter Mullan, affirme pourtant dans une de ses interview que son film "n'était pas dirigé contre l'Eglise" .
A partir de ce propos, sans savoir les faits réels ou non qui ont inspiré l'auteur, même si on a une idée de ce qu'il a pu se passer, il est difficile de juger ce film, parce qu'il montre des actes vraiment durs, des sévices et des perversions d'hommes ET de femmes de foi que n'importe quel curé condamnerait de nos jours. Je détaillerais pas les actes en question, sachez juste que voilà c'est pas cool.
D'ailleurs, les femmes qui y sont enfermées sont coupables d'actes qui sont maintenant bénins à notre époque et qui bien sur ne valent pas de blâme, bien au contraire (viol quoi... aguichage avec le regard... et bébé hors mariage ! Impensable de nos jours).
A partir de ça, le réal nous concocte un film à la pensée de 50+ ans ou agira notre pensée libertaire d'enfants de la fin du 20ème siècle. Forcément, ça nous choque.
Qu'en aurait il été si j'étais né il y a 50 ans ?
Et merde, là, je viens de me rendre compte que le film traite d'une histoire qui est censée avoir eu lieu en 1964. Mince, même en 1964 j'aurai pas imaginer ce genre de pratiques.
C'est là que je commence à mettre en doute les intentions du réalisateur.... Après, je connais pas du tout la situation religieuse en Irlande en 1964 mais quand même, à la limite au début des années 1900 ça m'aurait paru crédible mais là... Pouhaaaa si c'est vrai, ma mère athé aurait eu une crise cardiaque !
C'est quoi l'Irlande en 1964 ? Une île jamais explorée ? La civilisation y est bien venue vu qu'on leur a apporté dieu.
Bordel.
Bon, moi j'aime pas trop la théologie (enfin non, quelques religions), j'oscille entre le déisme et l'athéisme, je me suis pas encore décidé. Par contre et désolé aux religieux qui passeraient par ici, je n'adhère à aucune religion et je trouve ça nocif (à part quelques religions asiatiques), alors, forcément, ce film aurait pu flatter mon ego et me conforter dans mon opinion.
MAIS, non, après mure réflexion, je pense que Peter Mullan, le réal, le pensait vraiment, ce n'est pas un film anticlérical. La caricature est trop élevée pour que ça le soit, c'est un film qui nous pousse à réfléchir sur nous même, à essayer de comprendre des choses, et parce que j'en ai pas parlé c'est un film beau avec de belles actrices, même si elles sont les seins qui pendent.
C'est le film de la sélection de Symphonia que j'ai préféré, parce qu'il m'oblige à me remettre en question. Un film qui divisera, assurément.

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Sinon, pour changer, je propose que lors d'une prochaine cession un des vainqueurs du prix du jury ou des votes de membres impose une critique d'un FILM CONNU.

Edité par Yoco le 27/09/2016 - 00:43


Tout Flamme
Portrait de Teufeu
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Citation:
Puis je sais pas, dès que je vois des gamines coréennes jouer, j'ai toujours l'impression qu'elles jouent mieux que 99% des acteurs du reste du monde, c'est bizarre, ça a l'air tellement naturel chez eux

Yep

Je pense que c'est surtout une question de communication corporelle. La gestuelle et les expressions faciales sont assez différentes d'ici. Pour vraiment savoir si un asiatique joue mieux qu'un autre acteur, il n'y a pas de secret, il faut être asiatique soi-même (ou avoir vécu suffisamment longtemps là bas) pour capter les subtilités. Et c'est pareil avec les seiyūs.

Bref, c'était la minute science de Teufeu pompompom... :°

Citation:
Bon, j'avoues, j'ai un faible pour les asiats, ne m'en voulez pas...

Mon père c'est l'inverse, il trouve qu'ils jouent tous comme des gros citrons...
(Il est fermé comme une huître et il a des goûts de merde, mais faut pas lui dire). :B

DISCORD DE LA COMMU >>> https://discord.gg/k3s4sJFT6w <<<

Portrait de Kalameet
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Sunny

2011 - 2 h 14

****** Je tiens à préciser que la critique qui suit N'EST PAS une critique ******

Je ne vais pas être méchant.
Je ne veux pas être méchant.
Je ne serai pas méchant.
Gentil le chien.
Tout mignon le chien-chien ! GENTIL !
Non, couché ! à la niche...sloshed puppy !!!

Noooon, non. Non non...non, j'ai bien rigolé. Aller jusqu'à dire que je me suis bien amusé avec Sunny serait néanmoins mentir. Je serais honnête avec vous: je ne l'ai regardé qu'en diagonale, très superficiellement. Je n'ai pas pu. Je n'ai pas pu retenir mon agacement. Etait-ce après le flashback tellement prévisible-et-annoncé-à-100m à la 12ème minute? Ou bien est-ce la gêne irrésistible à la vue de l'allure "masculine" (mâle adolescent plus exactement) tellement ringarde de la "boss" de la bande de filles "Sunny" façon 21 Jump Street à la 15ème minute? Ou bien le monologue trop proprement ha-lu-cin-nant de la grand-mère à table qui se met brusquement à déblatérer une flopée d'insultes, plus blessantes que vulgaires il faut l'avouer, à la 21ème minute? Je n'ai à partir de là que survolé le film, repérant en avance rapide les quelques passages qui m'interpellait, les moments clés du film. Je me suis uniquement intéressé aux flashbacks, concernant la période "adolescence" donc, délaissant totalement l'histoire contemporaine du film. Je n'ai regardé ainsi que quelques scènes, et encore, de façon plutôt lâche.

Mes réactions durant mon visionnage peuvent se résumer à peu près en ceci (du début à la fin) :

Ok. "Toilet Pictures" (0:00:38). Haha. Sérieux. ... Oooook. ah? Flaaashback émineeeent! ...Ah! Haha j'en été sur. Ok. What?! What the...? ... ....... ............ What da fuuuuuuuuck?! ... What the fuck! Mais nooon! ...Non mais sérieux......névrosés.... ...okok. OK! ... .......what? WHat the f****, m********!! ...Oh nooon... Allez on avance! .... Fucking hell! ... WHat? WHAT DA FUCKKKKKK?!!!! oh my god....non...oh my god, OH MY GOD, oh-my-GOOOOOOOD! WTF???? Whaa?! Whaaaat?!!! okokokok..... ......What? WHAAATT?! .......

Et ce, jusqu'à la fin...

Malgré tous mes efforts, à la niche, le puppy, sloshed, est déchainé.

*************

Passons rapidement sur les points positifs. La qualité technique du film est bonne. Très "américain", très similaire à la photographie récente des mauvais films familiaux hollywoodiens, mais il faut l'avouer, d'une très bonne qualité d'image. C'est propre, léché, correctement filmé. Les plans sont une peu trop classiques par contre et pas toujours bien choisis, m'enfin, rien de grave.
Les acteurs jouent bien, en particulier les adolescentes. A ma grande surprise ! Il faut avouer que là-dessus, le film, sans être impressionnant loin s'en faut, est tout à fait correct. Nos jeunes filles coréennes jouent beaucoup mieux que beaucoup d'acteurs "professionels" de par chez nous (à Hollywood notamment). Il faut peut-être reconnaître qu'il n'est pas si difficile de "jouer" dans ce film, vu que tout est artificiel.
On reproche souvent aux films hollywoodiens d'être complètement hors de la réalité, totalement surréalistes et cucu-la-praline. Ce n'est rien en comparaison de ce que vous allez voir dans Sunny.

C'est là que le bât blesse - c'est-à-dire dans tout le reste - et c'est là que sloshed puppy n'est pas content et n'a qu'une envie : être encore plus sloshed.

C'est aussi là que ma critique s'arrête. Je ne veux pas laisser aller mon puppy à un déchainement de violence tel contre ces pauvres filles coréennes que cela pourrait choquer les âmes sensibles - et par là m'attirer, à moi, de graves ennuis.
Plus sincèrement, il ne me paraît pas à ce stade possible d'adresser une critique constructive et objective au film. Car enfin, qu'est-ce qui gêne tant mon toutou? Et bien ce n'est pas la qualité même du film, la mise en scène parfois insupportable ou même, le scénario - pourtant complètement loufoque. Non, cela pourrait très bien se justifier. Ce qui me gêne c'est évidemment tout le reste, les dialogues, l'allure des personnages, les personnages tout court d'ailleurs, et d’une façon générale, le ton. Que nos amis coréens soient totalement névrosés, cela ne fait aucun doute. Mais loin de moi la pensé de le leur reprocher ! Et c'est bien là qu'on est forcé d'en arriver : un jugement de valeur. Je souhaite - et je sais par ailleurs - que la réalité de la corée n'est évidemment en rien celle présenté dans ce film. Il s'agit bien sûr d'une totale fiction, qui se revendique comme telle, très fortement américanisée par ailleurs. Un film pour ado quoi. Agitant les fantasme des jeunes filles adulescentes et jouant sur les stéréotypes modernes de la famille, les parents, les profs, les garçons, etc. Alors, que les jeunes adolescents coréens apprécient le film? Soit. Que vous appréciez le film? Soit. Et l'on me dit que des films forts similaires existent aux Etats-Unis et même en France depuis quelques années? Je sais bien. Alors pourquoi ne puis-je pas me résoudre à considérer ces "movies" comme du cinéma? S'est-il créé un fossé si grand entre les mondes, les gens?

Vous me direz sans doute - et vous avez peut-être raison - que je ne suis qu'un vieux con qui ne comprend plus le monde d'aujourd'hui. Peut-être.

Nous ne savons pas ce que c'est que l'art, ni même ce que c'est que l'humanité.

Pourtant, nous, avec mon puppy, assis dans un coin de jardin à regarder la voute éclairé de la nuit au-dessus de nos têtes, humant l'air chargé de bruits de la ville-monde qui nous entoure, nous savons une chose : nous savons que ce n'est pas ça.


Edité par Kalameet le 27/09/2016 - 01:09
Lost Souls' Alliance
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Portrait de Yoco
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

Citation:
Vous me direz sans doute - et vous avez peut-être raison - que je ne suis qu'un vieux con qui ne comprend plus le monde d'aujourd'hui. Peut-être.

Ouais, t'es comme Kaz, pourtant il est plus jeune que moi :p
Cela dit je vois pas ce qu'il y a d'américanisan dans ce film, il est typiquement coréen. Et je m'y connais !
Les films cul cul et bon sentiments ça existe dans tous les pays.

Citation:
La qualité technique du film est bonne. Très "américain", très similaire à la photographie récente des mauvais films familiaux hollywoodiens,

Non :/

Ta critique est longue mais je la trouve un peu égocentrée désolé :/
(ouais j'ai fais pareil juste avant hein)

Citation:
Mes réactions durant mon visionnage peuvent se résumer à peu près en ceci (du début à la fin) :
Ok. "Toilet Pictures" (0:00:38). Haha. Sérieux. ... Oooook. ah? Flaaashback émineeeent! ...Ah! Haha j'en été sur. Ok. What?! What the...? ... ....... ............ What da fuuuuuuuuck?! ... What the fuck! Mais nooon! ...Non mais sérieux......névrosés.... ...okok. OK! ... .......what? WHat the f****, m********!! ...Oh nooon... Allez on avance! .... Fucking hell! ... WHat? WHAT DA FUCKKKKKK?!!!! oh my god....non...oh my god, OH MY GOD, oh-my-GOOOOOOOD! WTF???? Whaa?! Whaaaat?!!! okokokok..... ......What? WHAAATT?! .......

Alors là, t'as cité toute les phrases types que j'ai pas envie de lire !
Si je refais le juré je te retire 10 pts woh.

Edité par Yoco le 27/09/2016 - 01:25


Portrait de GreenSnake
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Re: [Jeu/Découverte] - TriMovies

@ Kalameet : Le film est effectivement profondément ancré dans la société coréenne qui est aussi américanisée que la notre, même dans les années 1980. Je te trouve un peu dur sur le coup comme le fait de critiquer le flash-back qu'on voit venir. En même temps, c'est le sujet du film et les spectateurs s'y attendaient... C'est comme si tu trouvais ça cliché de voir le bateau à la 12ème minute dans Titanic ou de voir des araignée-abeilles mangeuses de chaire humaine à la 30ème minutes du film L'Attaque des araignée-abeilles mangeuses de chaire humaine...

Sinon, lettre ouverte à Kaz :

Ô Kaz,

Ô Kaz dont la grandeur et la magnificence dépassent le soleil au plus haut de son zenith (de St-Petersbourg ou d'ailleurs...)

Ô Kaz dont l'intelligence supérieure provoque des orgasmes incontrôlés à Julien Lepers

Ô Kaz dont la bonté ferait passé la bande entière des Bisounours pour d'impitoyables capitalistes égïstes,

Serait-il possible de pouvoir mettre nos critiques jusqu'au dimanche 2 vu que c'est un week-end, on pourra pondre des critiques à la hauteur du respect qu'on porte à notre binôme et surtout à ton jeu aussi addictif que la physique mammaire de Dead or Alive.

Pourra as-tu seulement accéder à la demande d'un humble participant dans ta générosité extrême.

Accède à ma demande Ô Kaz ! Sois notre glorieux Solid Snake et nous serons tes fidèles Otacon...

Spoiler

Edité par GreenSnake le 27/09/2016 - 07:42

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