Tras el cristal fait parti de ces films qui ne laisse pas indemne, on côtoie les tréfonds de l'âme humaine, la perversion et le sadisme de très près, le tourteau à la carapace dure mais quant aux autres "gaffe", quand tu danses avec le diable ce n'est pas toi qui le change, c'est lui qui te change.
Pour planter le décor il faut vous imaginez un ancien "docteur" nazi réfugié dans l'Espagne de Franco avec toute sa petite famille, le problème c'est qu'il est hanté par son ancien job de tortionnaire d'enfants et qu'il a décidé de ramener du boulot à la maison, prenant enfin (et soudainement) conscience de ce qu'il est devenu il décide de mettre fin à ses jours, manque de bol il se rate et est condamné à finir sa vie dans un poumon d'acier malgré tout assez stylé.
Spoiler ▼▲
L'intrigue se lance au moment ou un jeune homme vient curieusement proposé son aide en tant que garde soignant.
Toute la première partie du film est excellente, l'ambiguïté entre les deux personnages principaux qui semblent se connaitre est très bien orchestrée et le scénario s'assombrit au fur et à mesure que le jeune homme, qui à l'air passionné par son patient, épluche à voix haute les pages du journal intime de ce dernier.
Le sadisme et la jouissance du docteur à mener à bien ses "expériences" sur les enfants rendent le film très malsain surtout que cela est souvent dévoilé avec finesse et de manière lancinate, tout cela suinte la pédophilie même si ce thème restera toujours sous jacent excepté une fois.
Les décors sont vraiment soignés et la musique du film soulignera avec classe les moments clés, on se croirait presque dans un giallo à l'instant ou le film change de rythme.
Ceci dit il baisse un peu en intensité immersive lorsqu'on semble avoir compris les desseins du jeune homme, au revoir l'ambiguïté et place à la lente descente au enfer vers un sadisme pure et limite scabreux, l'holocauste semble envahir petit à petit la grande demeure, rongé de l'intérieur par ce que l'homme cache au plus profond de lui.
Certaines scènes sont assez dures, mais il ne pu en être autrement tant le réalisateur assume parfaitement son propos.
Il ira jusqu'au bout en nous livrant une scène finale visuellement splendide et assez provocatrice.
Spoiler ▼▲
Lorsque l'on comprendra les tenants et les aboutissants, cette histoire de prison de cristal prendra tout son sens, une prison dans laquelle on s'enferme de nous même, pour se protéger, une prison de laquelle on voudrait sortir mais dont les barreaux se sont trop épaissis au fil du temps, au final une prison qui s'est construite autour de nous, au gré de nos choix, de notre vie et des évènements hasardeux et cruels qui la jalonnent.
Spoiler ▼▲
En tout cas Tras el cristal restera un film que j'ai beaucoup apprécié, à la fois poignant et sans concession, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
Le rideau déchiré (Torn Curtain) d'Alfred Hitchcock.
Un chercheur Américain en physique nucléaire, Michael Armstrong, rompt sans explication avec sa fiancée Sarah (jouée par Mary Poppins ;))qui lui sert aussi d'assistante avant de s'envoler pour un sommet à Copenhague. Refusant de se faire bazarder comme une chaussette, Sarah décide de suivre Armstrong (le physicien, hein, pas le musicien) et s'aperçoit qu'il ne s'envole nullement pour la suède mais pour Berlin Est. Sur place, elle découvre que celui-ci désire travailler pour le bloc est et vendre ses connaissances sur un projet nucléaire.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas fait un petit Hithcock! Le rideau déchiré a été réalisé en 1966 et se situe donc plutôt vers la fin de carrière du maître du suspense. Le film a sa sortie n'a pas emballé les foules et est l'un de ses rares films à n'avoir reçu aucune récompense.
Certains évènements ont même entachés sa réalisation. Son monteur attitré Georges Tomasini et son chef opérateur sont tous deux décédés lors du tournage; les relations entre Paul Newman, l'acteur principal, et Hitchcock n'étaient pas au beau fixe; mais surtout, Hitchcock s'est séparé d'un de ses plus proches collaborateurs, le musicien Bernard Herrmann, car il n'était pas satisfait de la musique qu'il avait écrite pour le film. Newman et Herrmann ne retravailleront jamais avec lui.
Un accouchement difficile... Pourtant, le film est loin d'être mauvais.
Le film est donc un film d'espionnage sous fond de guerre froide. Comme toujours, Hitchcock arrive à maintenir une certaine tension et un certain suspense durant tout le film.
Certains passages sont des sommets de grâce dans la mise en scène. Je pense notamment à la course poursuite dans le musée désert guidée par le son des bruits de pas, la fuite dans le bus avec l'escorte ou encore la scène dans le théâtre avec le mouvement de panique.
D'autres passages fonctionnent cependant beaucoup moins aujourd'hui. La mise à mort dans la ferme se voulant réaliste passe pour caricaturale et molle du slip ou la chute dans l'escalier qui est juste risible.
Dommage que le mystère ne soit pas aussi bien maîtrisé que le suspense. En effet, les desseins de Armstrong (mais non!Pas le cosmonaute! Suivez un peu!) sont trop vite révélés à mon goût et lève bien trop vite l'ambigüité du personnage. De même, le pot-au-rose est découvert par l'ennemi rapidement. L'action se retrouve ainsi condensée en quelques jours, ce qui rend les choses moins crédibles. Dommage.
Le film (qui dure deux heures mine de rien) peut être découpé en trois parties. La première est l'arrivée en Allemagne de l'Est et la révélation du projet de Armstrong (puisqu'on vous dit qu'il ne s'agit pas du cycliste!), la deuxième porte sur la récupération de la formule, et enfin la troisième sur la fuite du couple. A mon sens, c'est clairement cette troisième partie qui est la plus intéressante et la mieux maîtrisée. Elle reste constante dans la tension qu'elle provoque chez le spectateur grâce à cette extraction du pays "à l'ancienne" sans moyen de communication ou de déplacements ultra-développés.
Comme toujours avec un film de Hitchcock, y a le petit caméo "Où est Charlie?". Le réalisateur apparaît dans une scène du film. Saurez-vous le retrouver?
En résumé, un bon moment passé devant ce film de Hitchcock. Quelques imperfections n'en font pas le meilleur film du réalisateur, mais certaines scènes sont vraiment réussies voire même mémorables.
Il me faudrait trois volontaires pour le jury svp !
Concernant le cas foulsac,
Nous avons décidé de nous marier ! euhh non... il a été décidé que je serai le nouveau partenaire de foulsac et vice versa, je suis déjà avec Romano mais je pense avoir suffisamment de temps pour me regarder les deux sélections et en rédiger les critiques.
Voilà ma sélection pour foulsac (aucun de nous deux se souvient des films de Rickola),
Synopsis: Eddie Edwards n’a jamais rien eu d’un athlète, bien au contraire. Pourtant, depuis qu’il est petit, il n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Au fil des années, ni son piètre niveau sportif, ni le manque de soutien, ni les moqueries n’ont entamé sa volonté. Et c’est ainsi qu’en 1988, celui qui n’a jamais lâché a réussi à se retrouver, on ne sait trop comment, aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary.
Synopsis: En douze ans, Mark Wallace et son épouse Joanna ont effectué trois fois la route qui relie Londres au Midi de la France. Mais entre d'une part le joyeux périple où Mark la rencontra, l'aima, la séduisit, et d'autre part le morne voyage d'un couple usé par l'habitude et l'incompréhension, seuls les paysages sont restés les mêmes...
Synopsis: Dans la majestueuse cité de Bonta, Joris coule des jours heureux, aux côtés de Kerubim Crépin, son papycha adoptif. Mais tout bascule lorsque Joris, bravant l’interdiction de papycha, tente d’approcher son idole de toujours, la mégastar du Boufbowl, Khan Karkass. De son côté, Julith, la sorcière, revient avec une revanche à prendre et un objectif : anéantir Bonta. Joris et ses amis arriveront-ils à sauver la cité et tous ses habitants ?
Sinon je suis parfaitement d'accord avec toi, loin d'être l'un des meilleurs Hitchcock, le rideau déchiré propose quand même de belles idées de mise en scène donnant un certain charme au film, la scène du bus m'avait bien fait rire à l'époque :D
Bon, je vois que mon film commence à faire débat, c'est bien !
Ravie que tu aies apprécié Green Snake ! Je ne pense pas que vous serez nombreux ;) !
le tourteau a écrit:
Bah grave, pas facile d'avoir une guest star à la Sympho
Quand tu veux le tourtineau :D !
Sinon, excellente critique sur Prison de Cristal poto (que je me suis empressée de regarder aussi d'ailleurs, un gros merci pour la superbe découverte, LENNETH)
Mais revenons à notre ami Yoco. Aujourd'hui, ce sera une balle dans la tête (c'est une image) :
D'abord, je tiens à préciser que c'est mon troisième John Woo (il était temps). Je connaissais les 3 Royaumes, dont je garde un excellent souvenir et MI2 (euh, no comment). Bon, autant dire que vu la réputation du bonhomme, c'est certainement le 1er vrai film reconnaissable du monsieur que je découvre. Je connais donc assez peu son cinéma, et je suis beaucoup plus familière avec le travail de son homologue Tsui Hark, que je (oui, je peux dire ça) vénère on va dire. Mais je ne pouvais me contenter d'un seul réalisateur pour appréhender l'entièreté du style HK, qui m'intéresse donc au plus haut point.
Bon, ceci fait, passons à l'histoire. Trois amis de longue date se retrouvent dans le pétrin, et vont alors devoir surmonter certaines difficultés. Leur amitié va être mise à rude épreuve.
Le pitch n'est pas très original et ne paie pas de mine au premier abord. Maaaais...
Je voudrais parler de la mise en scène. Bon, je ne suis pas super fan de certains excès dont a fait preuve le réal, surtout concernant les fusillades. Le style est certain, mais cela amène bien trop d'incohérences, décrédibilisant certaines scènes qui auraient pu être poignantes sans cela.
Spoiler ▼▲
La scène avec Frank dans le camp Viêt. Mec, t'as dézingué une dizaine de personnes sans sourciller juste avant, wtf ?
Mais, peu importe. Sinon, j'ai retrouvé certaines manières de faire déjà présentes chez Tsui Hark, donc je n'ai pas trop été dépaysée.
Autre chose, c'était très appréciable de vivre le conflit au Viêtnam du point de vue de Chinois, la première fois pour moi. J'ai des doutes concernant la neutralité de Woo, mais ce qui est certain, c'est que ce n'est pas un belliqueux (un comble !).
Je ne m'attendais pas à ce que la guerre soit aussi présente dans ce film, et qu'elle ait autant d'impact sur les protagonistes. C'est un très bon point.
La barbarie va transformer les trois amis, les masques vont tomber et certaines personnalités vont se dévoiler.
Je ne vais pas trop en dire, mais vous aurez deviné que c'est une oeuvre plutôt sombre. L'évolution de l'amitié entre Frank, Ben et Paul (vous pouvez rire) est cohérente et plutôt bien traitée. On fait rapidement le parallèle entre leur propre situation et la désolation qui les entoure. Tragique.
Dans Sunny, l'amitié est belle et pleine d'espoir. Là, elle y est mutilée, à l'image des corps criblés de balles qui hantent le film.
La dernière image est terrible et me marquera longtemps.
Des balles dans la tête, on en voit beaucoup.. moi, j'en ai reçu une dans le coeur. Merci Yoco.
Avis sur Barbie sous peu.
EDIT :
player a écrit:
désolé Sympho x)
Sans rancune ! Non, excellent, j'étais morte du début à la fin :')
Je vais replonger dans mes films, je crois bien, ça m'apprendra, hahaha.
Mieux ! Des cookies maison, et une recette de gâteau au chocolat fondant. Tu rajoute un petit compliment sur Asia Argento, et le tour est joué ;)
Tras el cristal fait parti de ces films qui ne laisse pas indemne, on côtoie les tréfonds de l'âme humaine, la perversion et le sadisme de très près, le tourteau à la carapace dure mais quant aux autres "gaffe", quand tu danses avec le diable ce n'est pas toi qui le change, c'est lui qui te change.
Pour planter le décor il faut vous imaginez un ancien "docteur" nazi réfugié dans l'Espagne de Franco avec toute sa petite famille, le problème c'est qu'il est hanté par son ancien job de tortionnaire d'enfants et qu'il a décidé de ramener du boulot à la maison, prenant enfin (et soudainement) conscience de ce qu'il est devenu il décide de mettre fin à ses jours, manque de bol il se rate et est condamné à finir sa vie dans un poumon d'acier malgré tout assez stylé.
L'intrigue se lance au moment ou un jeune homme vient curieusement proposé son aide en tant que garde soignant.
Toute la première partie du film est excellente, l'ambiguïté entre les deux personnages principaux qui semblent se connaitre est très bien orchestrée et le scénario s'assombrit au fur et à mesure que le jeune homme, qui à l'air passionné par son patient, épluche à voix haute les pages du journal intime de ce dernier.
Le sadisme et la jouissance du docteur à mener à bien ses "expériences" sur les enfants rendent le film très malsain surtout que cela est souvent dévoilé avec finesse et de manière lancinate, tout cela suinte la pédophilie même si ce thème restera toujours sous jacent excepté une fois.
Les décors sont vraiment soignés et la musique du film soulignera avec classe les moments clés, on se croirait presque dans un giallo à l'instant ou le film change de rythme.
Ceci dit il baisse un peu en intensité immersive lorsqu'on semble avoir compris les desseins du jeune homme, au revoir l'ambiguïté et place à la lente descente au enfer vers un sadisme pure et limite scabreux, l'holocauste semble envahir petit à petit la grande demeure, rongé de l'intérieur par ce que l'homme cache au plus profond de lui.
Certaines scènes sont assez dures, mais il ne pu en être autrement tant le réalisateur assume parfaitement son propos.
Il ira jusqu'au bout en nous livrant une scène finale visuellement splendide et assez provocatrice.
Lorsque l'on comprendra les tenants et les aboutissants, cette histoire de prison de cristal prendra tout son sens, une prison dans laquelle on s'enferme de nous même, pour se protéger, une prison de laquelle on voudrait sortir mais dont les barreaux se sont trop épaissis au fil du temps, au final une prison qui s'est construite autour de nous, au gré de nos choix, de notre vie et des évènements hasardeux et cruels qui la jalonnent.
En tout cas Tras el cristal restera un film que j'ai beaucoup apprécié, à la fois poignant et sans concession, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
@Player, mdr, et tu me donnes faim!
Video Club hooperien
Le rideau déchiré (Torn Curtain) d'Alfred Hitchcock.
Un chercheur Américain en physique nucléaire, Michael Armstrong, rompt sans explication avec sa fiancée Sarah (jouée par Mary Poppins ;))qui lui sert aussi d'assistante avant de s'envoler pour un sommet à Copenhague. Refusant de se faire bazarder comme une chaussette, Sarah décide de suivre Armstrong (le physicien, hein, pas le musicien) et s'aperçoit qu'il ne s'envole nullement pour la suède mais pour Berlin Est. Sur place, elle découvre que celui-ci désire travailler pour le bloc est et vendre ses connaissances sur un projet nucléaire.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas fait un petit Hithcock!
Le rideau déchiré a été réalisé en 1966 et se situe donc plutôt vers la fin de carrière du maître du suspense. Le film a sa sortie n'a pas emballé les foules et est l'un de ses rares films à n'avoir reçu aucune récompense.
Certains évènements ont même entachés sa réalisation. Son monteur attitré Georges Tomasini et son chef opérateur sont tous deux décédés lors du tournage; les relations entre Paul Newman, l'acteur principal, et Hitchcock n'étaient pas au beau fixe; mais surtout, Hitchcock s'est séparé d'un de ses plus proches collaborateurs, le musicien Bernard Herrmann, car il n'était pas satisfait de la musique qu'il avait écrite pour le film. Newman et Herrmann ne retravailleront jamais avec lui.
Un accouchement difficile... Pourtant, le film est loin d'être mauvais.
Le film est donc un film d'espionnage sous fond de guerre froide. Comme toujours, Hitchcock arrive à maintenir une certaine tension et un certain suspense durant tout le film.
Certains passages sont des sommets de grâce dans la mise en scène. Je pense notamment à la course poursuite dans le musée désert guidée par le son des bruits de pas, la fuite dans le bus avec l'escorte ou encore la scène dans le théâtre avec le mouvement de panique.
D'autres passages fonctionnent cependant beaucoup moins aujourd'hui. La mise à mort dans la ferme se voulant réaliste passe pour caricaturale et molle du slip ou la chute dans l'escalier qui est juste risible.
Dommage que le mystère ne soit pas aussi bien maîtrisé que le suspense. En effet, les desseins de Armstrong (mais non!Pas le cosmonaute! Suivez un peu!) sont trop vite révélés à mon goût et lève bien trop vite l'ambigüité du personnage. De même, le pot-au-rose est découvert par l'ennemi rapidement. L'action se retrouve ainsi condensée en quelques jours, ce qui rend les choses moins crédibles. Dommage.
Le film (qui dure deux heures mine de rien) peut être découpé en trois parties. La première est l'arrivée en Allemagne de l'Est et la révélation du projet de Armstrong (puisqu'on vous dit qu'il ne s'agit pas du cycliste!), la deuxième porte sur la récupération de la formule, et enfin la troisième sur la fuite du couple. A mon sens, c'est clairement cette troisième partie qui est la plus intéressante et la mieux maîtrisée. Elle reste constante dans la tension qu'elle provoque chez le spectateur grâce à cette extraction du pays "à l'ancienne" sans moyen de communication ou de déplacements ultra-développés.
Comme toujours avec un film de Hitchcock, y a le petit caméo "Où est Charlie?". Le réalisateur apparaît dans une scène du film. Saurez-vous le retrouver?
En résumé, un bon moment passé devant ce film de Hitchcock. Quelques imperfections n'en font pas le meilleur film du réalisateur, mais certaines scènes sont vraiment réussies voire même mémorables.
La compétition risque d'être rude ce mois-ci !
Il me faudrait trois volontaires pour le jury svp !
Concernant le cas foulsac,
Nous avons décidé de nous marier ! euhh non... il a été décidé que je serai le nouveau partenaire de foulsac et vice versa, je suis déjà avec Romano mais je pense avoir suffisamment de temps pour me regarder les deux sélections et en rédiger les critiques.
Voilà ma sélection pour foulsac (aucun de nous deux se souvient des films de Rickola),
Synopsis: Eddie Edwards n’a jamais rien eu d’un athlète, bien au contraire. Pourtant, depuis qu’il est petit, il n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Au fil des années, ni son piètre niveau sportif, ni le manque de soutien, ni les moqueries n’ont entamé sa volonté. Et c’est ainsi qu’en 1988, celui qui n’a jamais lâché a réussi à se retrouver, on ne sait trop comment, aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary.
Synopsis: En douze ans, Mark Wallace et son épouse Joanna ont effectué trois fois la route qui relie Londres au Midi de la France. Mais entre d'une part le joyeux périple où Mark la rencontra, l'aima, la séduisit, et d'autre part le morne voyage d'un couple usé par l'habitude et l'incompréhension, seuls les paysages sont restés les mêmes...
Synopsis: Dans la majestueuse cité de Bonta, Joris coule des jours heureux, aux côtés de Kerubim Crépin, son papycha adoptif. Mais tout bascule lorsque Joris, bravant l’interdiction de papycha, tente d’approcher son idole de toujours, la mégastar du Boufbowl, Khan Karkass. De son côté, Julith, la sorcière, revient avec une revanche à prendre et un objectif : anéantir Bonta. Joris et ses amis arriveront-ils à sauver la cité et tous ses habitants ?
Je veux bien m'y coller pour le jury pour ce mois-ci ;)
ça marche ! Merci Romano ;)
Sinon je suis parfaitement d'accord avec toi, loin d'être l'un des meilleurs Hitchcock, le rideau déchiré propose quand même de belles idées de mise en scène donnant un certain charme au film, la scène du bus m'avait bien fait rire à l'époque :D
Voici ma critique (garantie sans mauvaise foi) du film Sunny !
Oh Putain c'te barre de rire Player Fou!
La voix de psycho XD
Merci Romano. Je dois dire que je me suis bien amusé à faire cette critique haha
Bon, je vois que mon film commence à faire débat, c'est bien !
Ravie que tu aies apprécié Green Snake ! Je ne pense pas que vous serez nombreux ;) !
Quand tu veux le tourtineau :D !
Sinon, excellente critique sur Prison de Cristal poto (que je me suis empressée de regarder aussi d'ailleurs, un gros merci pour la superbe découverte, LENNETH)
Mais revenons à notre ami Yoco. Aujourd'hui, ce sera une balle dans la tête (c'est une image) :
Une balle dans la tête, de John Woo (1990)
D'abord, je tiens à préciser que c'est mon troisième John Woo (il était temps). Je connaissais les 3 Royaumes, dont je garde un excellent souvenir et MI2 (euh, no comment). Bon, autant dire que vu la réputation du bonhomme, c'est certainement le 1er vrai film reconnaissable du monsieur que je découvre. Je connais donc assez peu son cinéma, et je suis beaucoup plus familière avec le travail de son homologue Tsui Hark, que je (oui, je peux dire ça) vénère on va dire. Mais je ne pouvais me contenter d'un seul réalisateur pour appréhender l'entièreté du style HK, qui m'intéresse donc au plus haut point.
Bon, ceci fait, passons à l'histoire. Trois amis de longue date se retrouvent dans le pétrin, et vont alors devoir surmonter certaines difficultés. Leur amitié va être mise à rude épreuve.
Le pitch n'est pas très original et ne paie pas de mine au premier abord. Maaaais...
Je voudrais parler de la mise en scène. Bon, je ne suis pas super fan de certains excès dont a fait preuve le réal, surtout concernant les fusillades. Le style est certain, mais cela amène bien trop d'incohérences, décrédibilisant certaines scènes qui auraient pu être poignantes sans cela.
Mais, peu importe. Sinon, j'ai retrouvé certaines manières de faire déjà présentes chez Tsui Hark, donc je n'ai pas trop été dépaysée.
Autre chose, c'était très appréciable de vivre le conflit au Viêtnam du point de vue de Chinois, la première fois pour moi. J'ai des doutes concernant la neutralité de Woo, mais ce qui est certain, c'est que ce n'est pas un belliqueux (un comble !).
Je ne m'attendais pas à ce que la guerre soit aussi présente dans ce film, et qu'elle ait autant d'impact sur les protagonistes. C'est un très bon point.
La barbarie va transformer les trois amis, les masques vont tomber et certaines personnalités vont se dévoiler.
Je ne vais pas trop en dire, mais vous aurez deviné que c'est une oeuvre plutôt sombre. L'évolution de l'amitié entre Frank, Ben et Paul (vous pouvez rire) est cohérente et plutôt bien traitée. On fait rapidement le parallèle entre leur propre situation et la désolation qui les entoure. Tragique.
Dans Sunny, l'amitié est belle et pleine d'espoir. Là, elle y est mutilée, à l'image des corps criblés de balles qui hantent le film.
La dernière image est terrible et me marquera longtemps.
Des balles dans la tête, on en voit beaucoup.. moi, j'en ai reçu une dans le coeur. Merci Yoco.
Avis sur Barbie sous peu.
EDIT :
Sans rancune ! Non, excellent, j'étais morte du début à la fin :')
Je vais replonger dans mes films, je crois bien, ça m'apprendra, hahaha.