Supers critiques les filles ;)
Content de voir que tu as accroché à ma petite sélection Nady!
De mon côté j'ai vu La Grande Bouffe de Marco Ferreri.
Quatre quadragénaires, issus de milieux plutôt aisés mais à la vie ennuyeuse et monotone, décident de se retrouver pour un week-end dit "gastronomique". La réalité est toute autre et le spectateur s'aperçoit très vite que les quatre comparses ont la ferme intention d'en finir en se gavant jusqu'à la mort.
L'objectif premier de ce film n'est pas de plaire. Interdit au moins de 18 ans à sa sortie et ayant provoqué un tollé lors de sa présentation au festival de Cannes de 1973, on peut dire que La grande bouffe est une oeuvre radicale.
Pendant plus de deux heures, les spectateur assiste à une mise à mort lente et obscène. Le pire, c'est que pour ma part, j'y ai assisté avec une certaine fascination. C'est sans concession, ça bouffe à longueur du film, ça pète, ça rote ça chie, ça baise... L'excès est palpable et transpire sur chaque scène, suscitant chez le spectateur un écoeurement, les plats devenant de plus en plus indigestes et insupportables à regarder.
Tous les travers d'une société bourgeoise, au travers de cette vision d'horreur, sont dénoncés. Ici, on ne mange pas pour vivre, mais on vit pour manger jusqu'à la mort. Le gaspillage, les excès de toute sorte, le stupre, la suffisance, l'égoïsme sont autant de thèmes abordés par la vision de ce banquet apocalyptique (un peu comme le film Zombie de Romero finalement :p). Une attirance et une répulsion morbide saisit le spectateur aux entrailles à cette vision, un peu comme ce personnage de Andréa qui va rejoindre les quatre hommes pour les assister de façon glauque et malsaine dans leur mise à mort.
Un ballet grotesque et macabre, à l'image de cette danse d'un personnage avec une tête de cochon au début du film.
Tout semble être une succession sans fin, jusqu'à la musique, qui nous sert toujours le même thème jusqu'à la répulsion.
Les acteurs, quant à eux, sont excellents, et servent au mieux cette chronique bourgeoise putrescente. Tout le mal-être de ces personnages névrosés, notamment pour Philippe Noiret, éclabousse de plus en plus le spectateur.
Au final, c'est éprouvant et on se demande un peu avec dégout ce qu'on a regardé pendant deux heures. Pas le genre de film dont on s'inflige un autre visionnage mais qui reste un indispensable du cinéma de par son positionnement engagé et jusqu'au boutiste qui, 40 ans après, n'a rien perdu de sa morgue et de son parfum de scandale. Perso, je vais voir les repas de famille d'un autre oeil maintenant...
Le sixième sens
C'est une enquête policière pas du tout grand public. Ca aborde pas mal d'autres thèmes j'ai l'impression, comme le moment à l'hôpital psychiatrique.
Un film long à se mettre en place, avec un rythme lent : j'ai pas du tout été captivé, ou intéressé.
J'ai pas compris non plus ce que voulais faire passer le film, même pas dans ses grandes lignes.
Le film réussit à aborder des sujets assez graves sans jamais être lourd
Oui il aborde beaucoup de thèmes qui sont peu communs aux comédies.
- Le déterminisme
- La violence symbolique
- Les conditionnements sociaux
- Le fait que n'importe quel clampin peut parier en bourse et faire péter l'économie
- etc
Je le trouve même un peu subversif lorsqu'il aborde la prostitution et surtout lorsqu'on sait qu'il est sorti dans le pays du "self-made-man".
Citation:
Décidément... je suis désolée pour Nady et Teufeu d'être aussi dure avec leur film d'animation japonais, dont je suis plutôt friande d'habitude mais là...
Pas besoin d'être désolée, on ne peut pas aimer tous les films surtout quand l'un d'entre eux craque son slip comme le fait Mind Game. xD
Après la pluie
J'ai toujours été friand du Japon Féodal, alors primo merci Lockoss de me faire découvrir un film de ce genre.
Ca m'a toujours attiré la culture japonaise, plus que beaucoup d'autres cultures.
C'est un coup de coeur, je n'en dirais donc que le minimum car à mon avis d'autres ici profiteraient beaucoup à le regarder.
C'est l'histoire d'Ihei Misawa, un Samouraï sans maître.
Après avoir travaillé dans un bureau sans s'y plaire, on lui conseille d'aller voir au dojo.
Les valeurs du combat à l'épée lui deviennent chèrent, alors il va voir de grands combattants pour devenir plus fort.
Il sert de grandes coure, mais toujours rattrapé par son passé, il finis éjecté de sa place.
Durant le film, il retrouve espoir avec un Seigneur bienveillant qui croit en lui!
Il aidera son prochain a son niveau, même si les lois interdisent ses pratiques.
Une ambiance très bien retranscris du Japon féodal: prenante, jamais lassante.
Un univers tissé d'honneur et de bonnes paroles, des musiques simples mais bien choisies et qui sont sorties aux meilleurs moments.
Ce film n'a peut-être pas d'immenses ambitions, mais réussi à plaire et garder en haleine le spectateur jusqu'à la fin.
Je lui donne un grand 8/10 car il m'a permis une forte envie d'aller voir plus loin dans cet univers.
Allé Lockoss, je regardes un autre de tes films, en espérant que ça me plaise autant!
Marcus, seul témoin du meutre d'une medium, décide de mener sa propre enquête. On a d'ailleurs du mal à comprendre les intensions du héros, peut-être le gros problème du film.
Le film est assez violent, parfois même très cru, le réalisateur n'hésite à faire des gros plans pour bien montrer les blessures des personnages.
Spoiler ▼▲
(J'ai été un peu choqué par la fin)
Malgré ça, les meutres ou les apparitions du tueur ont droit à une mis en scène soigné, sans doute les meilleurs scènes. Un gros travail sur le son a été fait, afin de rendre l'atmosphère angoissante.
Un bon film, dommage qu'il y est quelques longueurs.
!!SPOIL!! Shock Corridor
Ah très content de mon visionnage, de nouveau! :) Très bon choix de film Lockoss.
Cette histoire raconte l'épopée de Johnny Barett, un journaliste voulant à tout prix le prix pulizer.
Il invente une immense supercherie en demandant à sa femme de se faire passer pour sa soeur; lui se fait passer pour un maniac des cheveux, fou dangereux avec sa soeur justement.
Cela marche bien, trop bien même. Puisqu'il devient petit à petit réellement fou à force de parcourir le couloir, la "rue" comme on l'appel dans le film : lieu ou se réunissent tous les malades, "Corridor" dans le titre!
Il désire démasquer le coupable du meurtre d'un patient, et pour cela tente de trouver quelques moments de lucidité dans les témoins, fous eux aussi.
C'est à la toute fin, qu'il aura sa réponse, même si le film laisse planer le doute du bad ou good ending jusqu'aux dernières minutes!
Et oui, sa supercherie pour entrer dans l'hôpital a trop bien marché, les examens qu'il passe le rendent fou, il perd la raison et est finalement incapable d'obtenir le prix pulizer pour l'exploit qu'il avait accompli!
La fin est ouverte, bien faite par ailleurs ^^
Le jeu d'acteur génial, la mise en scène lorsqu'un personnage sombre dans la folie...ça rend très bien :)
Sont proposées aussi des scènes absurdes mais amusantes.
Comme avec "L'Enfer" du mois dernier, très bon film qui happe le spectateur, qui lui fait peur car on s'attache au personnage de Johnny :O
Difficile à interpréter, film de 1963 qui semble avoir peu vieilli et toujours regardable aujourd'hui : je le conseille sans sourciller.
Edit : Ah désolé Lockoss :/ j'hésite à foutre en spoiler.
Je sors tout juste du film, donc difficile de prendre du recul, mais... bon sang qu'est ce que j'ai apprécié !
Ma perception des films de/sur la guerre ou les militaires a changé depuis que j'ai (re)découvert la plupart des classiques faits sur le sujet, notamment et surtout concernant le Viêtnam. C'est maintenant un genre qui a toute mon attention et pour lequel j'ai beaucoup d'affection, parce que ce fut l'occasion pour beaucoup de cinéastes de dépeindre l'Homme tel qu'il est vraiment, le bon comme le mauvais côté, sans le juger.
Ce film n'est pas sur la guerre à proprement parler mais, comme l'avait précisé Teufeu, sur la mécanique (trop) bien huilée de l'armée, et aux conséquences que cela peut engendrer.
Durant la 2nde G.M, des prisonniers (déserteurs, ou autres condamnés par la Cour Martiale) sont envoyés dans un camp afin d'être réeduqués pour qu'ils redeviennent de parfaits petits "soldats-robots" bien obéissants. Quand ces pauvres âmes dérapent, on les envoie revisiter le mythe de Sisyphe sur une colline, sous un soleil de plomb, qu'ils grimpent et redescendent jusqu'à, la plupart du temps, l'évanouissement.
La présence de certains gradés; de véritables tortionnaires sadiques n'hésitant pas à humilier, et même à torturer les bagnards, jusqu'aux bavures, fait également partie des réjouissances.
On pense beaucoup au sergent instructeur de Full Metal Jacket, la caricature en moins, mais la perfidie en plus...
Le film est dans la lignée des Sentiers de la Gloire (que j'affectionne énormément), c'est à dire une dénonciation de l'armée et de son fonctionnement qui peut être stupide, illogique et cruel.
L'oeuvre est nuancée (les gradés ne sont pas tous des pourris) et très humaine. On ressent une grande colère latente tout au long de l'histoire se manifestant enfin par une fin furieuse et mémorable.
Spoiler ▼▲
Il faudrait éviter de prendre les soldats pour des animaux, au risque qu'ils le deviennent véritablement.
Excellent film donc, j'ai vu assez peu de Lumet, mais pour le moment c'est un sans faute de sa part.
Mon préféré de ta sélection Teufeu !
slt, je ne suis pas chez moi et je suis sur tablette, je donnerai mon avis sur aux frontières de l'aube demain svp monsieur le professeur accordez moi 24h pour rendre mon dm.
et dsl tourteau cruising ce sera pour une prochaine fois.
Supers critiques les filles ;)
Content de voir que tu as accroché à ma petite sélection Nady!
De mon côté j'ai vu La Grande Bouffe de Marco Ferreri.
Quatre quadragénaires, issus de milieux plutôt aisés mais à la vie ennuyeuse et monotone, décident de se retrouver pour un week-end dit "gastronomique". La réalité est toute autre et le spectateur s'aperçoit très vite que les quatre comparses ont la ferme intention d'en finir en se gavant jusqu'à la mort.
L'objectif premier de ce film n'est pas de plaire. Interdit au moins de 18 ans à sa sortie et ayant provoqué un tollé lors de sa présentation au festival de Cannes de 1973, on peut dire que La grande bouffe est une oeuvre radicale.
Pendant plus de deux heures, les spectateur assiste à une mise à mort lente et obscène. Le pire, c'est que pour ma part, j'y ai assisté avec une certaine fascination. C'est sans concession, ça bouffe à longueur du film, ça pète, ça rote ça chie, ça baise... L'excès est palpable et transpire sur chaque scène, suscitant chez le spectateur un écoeurement, les plats devenant de plus en plus indigestes et insupportables à regarder.
Tous les travers d'une société bourgeoise, au travers de cette vision d'horreur, sont dénoncés. Ici, on ne mange pas pour vivre, mais on vit pour manger jusqu'à la mort. Le gaspillage, les excès de toute sorte, le stupre, la suffisance, l'égoïsme sont autant de thèmes abordés par la vision de ce banquet apocalyptique (un peu comme le film Zombie de Romero finalement :p). Une attirance et une répulsion morbide saisit le spectateur aux entrailles à cette vision, un peu comme ce personnage de Andréa qui va rejoindre les quatre hommes pour les assister de façon glauque et malsaine dans leur mise à mort.
Un ballet grotesque et macabre, à l'image de cette danse d'un personnage avec une tête de cochon au début du film.
Tout semble être une succession sans fin, jusqu'à la musique, qui nous sert toujours le même thème jusqu'à la répulsion.
Les acteurs, quant à eux, sont excellents, et servent au mieux cette chronique bourgeoise putrescente. Tout le mal-être de ces personnages névrosés, notamment pour Philippe Noiret, éclabousse de plus en plus le spectateur.
Au final, c'est éprouvant et on se demande un peu avec dégout ce qu'on a regardé pendant deux heures. Pas le genre de film dont on s'inflige un autre visionnage mais qui reste un indispensable du cinéma de par son positionnement engagé et jusqu'au boutiste qui, 40 ans après, n'a rien perdu de sa morgue et de son parfum de scandale. Perso, je vais voir les repas de famille d'un autre oeil maintenant...
Burp!
Le sixième sens
C'est une enquête policière pas du tout grand public. Ca aborde pas mal d'autres thèmes j'ai l'impression, comme le moment à l'hôpital psychiatrique.
Un film long à se mettre en place, avec un rythme lent : j'ai pas du tout été captivé, ou intéressé.
J'ai pas compris non plus ce que voulais faire passer le film, même pas dans ses grandes lignes.
Dur dur :/
Oui il aborde beaucoup de thèmes qui sont peu communs aux comédies.
- Le déterminisme
- La violence symbolique
- Les conditionnements sociaux
- Le fait que n'importe quel clampin peut parier en bourse et faire péter l'économie
- etc
Je le trouve même un peu subversif lorsqu'il aborde la prostitution et surtout lorsqu'on sait qu'il est sorti dans le pays du "self-made-man".
Pas besoin d'être désolée, on ne peut pas aimer tous les films surtout quand l'un d'entre eux craque son slip comme le fait Mind Game. xD
Après la pluie
J'ai toujours été friand du Japon Féodal, alors primo merci Lockoss de me faire découvrir un film de ce genre.
Ca m'a toujours attiré la culture japonaise, plus que beaucoup d'autres cultures.
C'est un coup de coeur, je n'en dirais donc que le minimum car à mon avis d'autres ici profiteraient beaucoup à le regarder.
C'est l'histoire d'Ihei Misawa, un Samouraï sans maître.
Après avoir travaillé dans un bureau sans s'y plaire, on lui conseille d'aller voir au dojo.
Les valeurs du combat à l'épée lui deviennent chèrent, alors il va voir de grands combattants pour devenir plus fort.
Il sert de grandes coure, mais toujours rattrapé par son passé, il finis éjecté de sa place.
Durant le film, il retrouve espoir avec un Seigneur bienveillant qui croit en lui!
Il aidera son prochain a son niveau, même si les lois interdisent ses pratiques.
Une ambiance très bien retranscris du Japon féodal: prenante, jamais lassante.
Un univers tissé d'honneur et de bonnes paroles, des musiques simples mais bien choisies et qui sont sorties aux meilleurs moments.
Ce film n'a peut-être pas d'immenses ambitions, mais réussi à plaire et garder en haleine le spectateur jusqu'à la fin.
Je lui donne un grand 8/10 car il m'a permis une forte envie d'aller voir plus loin dans cet univers.
Allé Lockoss, je regardes un autre de tes films, en espérant que ça me plaise autant!
Les Frissons de l'angoisse
Marcus, seul témoin du meutre d'une medium, décide de mener sa propre enquête. On a d'ailleurs du mal à comprendre les intensions du héros, peut-être le gros problème du film.
Le film est assez violent, parfois même très cru, le réalisateur n'hésite à faire des gros plans pour bien montrer les blessures des personnages.
Un bon film, dommage qu'il y est quelques longueurs.
Merci Superquick pour la découverte :)
!!SPOIL!!
Shock Corridor
Ah très content de mon visionnage, de nouveau! :) Très bon choix de film Lockoss.
Cette histoire raconte l'épopée de Johnny Barett, un journaliste voulant à tout prix le prix pulizer.
Il invente une immense supercherie en demandant à sa femme de se faire passer pour sa soeur; lui se fait passer pour un maniac des cheveux, fou dangereux avec sa soeur justement.
Cela marche bien, trop bien même. Puisqu'il devient petit à petit réellement fou à force de parcourir le couloir, la "rue" comme on l'appel dans le film : lieu ou se réunissent tous les malades, "Corridor" dans le titre!
Il désire démasquer le coupable du meurtre d'un patient, et pour cela tente de trouver quelques moments de lucidité dans les témoins, fous eux aussi.
C'est à la toute fin, qu'il aura sa réponse, même si le film laisse planer le doute du bad ou good ending jusqu'aux dernières minutes!
Et oui, sa supercherie pour entrer dans l'hôpital a trop bien marché, les examens qu'il passe le rendent fou, il perd la raison et est finalement incapable d'obtenir le prix pulizer pour l'exploit qu'il avait accompli!
La fin est ouverte, bien faite par ailleurs ^^
Le jeu d'acteur génial, la mise en scène lorsqu'un personnage sombre dans la folie...ça rend très bien :)
Sont proposées aussi des scènes absurdes mais amusantes.
Comme avec "L'Enfer" du mois dernier, très bon film qui happe le spectateur, qui lui fait peur car on s'attache au personnage de Johnny :O
Difficile à interpréter, film de 1963 qui semble avoir peu vieilli et toujours regardable aujourd'hui : je le conseille sans sourciller.
Edit : Ah désolé Lockoss :/ j'hésite à foutre en spoiler.
Hugosuper2000, je suis ravi que tu aies aimé ma sélection mais évite de spoiler...
Juste à temps pour le dernier !
La Colline des hommes perdus, de Sidney Lumet (1965)
Je sors tout juste du film, donc difficile de prendre du recul, mais... bon sang qu'est ce que j'ai apprécié !
Ma perception des films de/sur la guerre ou les militaires a changé depuis que j'ai (re)découvert la plupart des classiques faits sur le sujet, notamment et surtout concernant le Viêtnam. C'est maintenant un genre qui a toute mon attention et pour lequel j'ai beaucoup d'affection, parce que ce fut l'occasion pour beaucoup de cinéastes de dépeindre l'Homme tel qu'il est vraiment, le bon comme le mauvais côté, sans le juger.
Ce film n'est pas sur la guerre à proprement parler mais, comme l'avait précisé Teufeu, sur la mécanique (trop) bien huilée de l'armée, et aux conséquences que cela peut engendrer.
Durant la 2nde G.M, des prisonniers (déserteurs, ou autres condamnés par la Cour Martiale) sont envoyés dans un camp afin d'être réeduqués pour qu'ils redeviennent de parfaits petits "soldats-robots" bien obéissants. Quand ces pauvres âmes dérapent, on les envoie revisiter le mythe de Sisyphe sur une colline, sous un soleil de plomb, qu'ils grimpent et redescendent jusqu'à, la plupart du temps, l'évanouissement.
La présence de certains gradés; de véritables tortionnaires sadiques n'hésitant pas à humilier, et même à torturer les bagnards, jusqu'aux bavures, fait également partie des réjouissances.
On pense beaucoup au sergent instructeur de Full Metal Jacket, la caricature en moins, mais la perfidie en plus...
Le film est dans la lignée des Sentiers de la Gloire (que j'affectionne énormément), c'est à dire une dénonciation de l'armée et de son fonctionnement qui peut être stupide, illogique et cruel.
L'oeuvre est nuancée (les gradés ne sont pas tous des pourris) et très humaine. On ressent une grande colère latente tout au long de l'histoire se manifestant enfin par une fin furieuse et mémorable.
Excellent film donc, j'ai vu assez peu de Lumet, mais pour le moment c'est un sans faute de sa part.
Mon préféré de ta sélection Teufeu !
slt, je ne suis pas chez moi et je suis sur tablette, je donnerai mon avis sur aux frontières de l'aube demain svp monsieur le professeur accordez moi 24h pour rendre mon dm.
et dsl tourteau cruising ce sera pour une prochaine fois.
Moi aussi c'est mon préféré de ma sélection :)
J'aime beaucoup Lumet.