Avec le logiciel de montage le plus pourri Movie maker (c'est le plus simple, parfait pour débuter et il est gratos), faut vraiment que je me mette à des logiciels plus complexes mais ouais pour les trucs de base ça passe.
Ouais Nady a réussi à me le dégoter, pas encore vu mais je ferai bien sur une critique dessus.
Le film d'animation n'a pas été de la tarte à trouver car le film n'a pas été localisé chez nous. Réalisateur inconnu au bataillon aussi. Visiblement, il aurait réalisé quelques épisodes de l'Inspecteur Gadget au milieu des années 80.
Réalisé en 1991, Ushiro No Shoumen Daare (ou Kayoko's diary)est un film basé sur la véritable histoire de Kayoko Ebina. Elle relate son enfance durant les années de la seconde guerre mondiale, de 1940 à 1945 (je resitue les dates au cas où Nabilla lirait cette critique). La petite fille a 8 ans au début de la guerre et vit tranquillement sa vie de petite fille avec sa famille composée de 3 grands frères, sa grand-mère et ses parents dont la mère est enceinte jusqu'au cou. La petite fille va passer de l'insouciance de l'enfance à l'âge adulte avec en toile de fond, cette réalité brute de la guerre.
L'animation date d'il y a 25 ans quand même, mais reste de très bonne facture. Le design, très ghibliesque, fait penser à celui du Tombeau des Lucioles. Il faut d'ailleurs préciser que j'appréhendais un peu le visionnage de ce film en raison du sujet abordé. Je n'avais aucunement envie de revivre la même détresse émotionnelle qu'à la fin du Tombeau des Lucioles qui traite du même sujet et met en scène lui aussi des enfants. Heureusement, si le film est tout de même émouvant, il montre quand même quelques notes d'espoir et de légèreté. En ça, il ressemble bien plus au manga Gen d'Hiroshima. Vous pourrez d'ailleurs trouver un topic que j'avais fait sur cette série ici: http://www.hooper.fr/forums/japanimation/gen-dhiroshima. (Si ça, c'est pas de la pub bien placée, alors je sais pas ce que c'est ^^)
Les personnages d'Ushiro No Shoumen Daare sont tous attachants. Loin de la réalité de la guerre ou d'une quelconque idéologie politique, les personnages vivent leur vie. Tout est vu par le prisme des yeux d'enfant qu'est Kayoko. Pourtant, on voit petit à petit la guerre rentrer dans le quotidien de la famille. L'effort national avec la collecte de tous les métaux, un oncle qui meurt sur le front, les bombardements... J'ai beaucoup aimé la gestion de cette intrusion pernicieuse de la guerre dans le quotidien de la famille, même s'il y a quand même quelques zones d'ombres. Le film fait quand même une bonne ellipse de deux ans en plein milieu, et certaines choses comme la faim ou le rationnement sont à peine abordés. Idem sur le problème important qu'a connu le Japon à la fin de la guerre avec les orphelins de la guerre qui ont commencé à grouiller un peu partout. Le film s'attache peut-être un peu trop sur le passé heureux au tout début de la guerre au détriment du reste. Mais je suppose que c'était nécessaire pour présenter tous les personnages et que le spectateur s'y attache. Et la fin reste terrible malgré tout.
Si le film rappelle que la première victime de la guerre est toujours l'innocence, il le fait avec sobriété et pudeur. Les morts sont suggérés, la violence hors champ. Plutôt appréciable dans ce genre de film où c'est déjà émotionnellement très dur de voir des enfants embarqués dans l'horreur. Mais c'est la vie qui triomphe ici, une pulsion positive qui permet à la fin au personnage de Kayoko d'aller de l'avant.
Bref, un bon petit film d'animation sur la façon dont les civils au Japon ont vécu la guerre. Son principal défaut finalement est d'avoir été réalisé après Le Tombeau des Lucioles et Gen d'Hiroshima qui restent les références du genre.
Avant de parler du film en lui même je me dois de vous raconter cette petite anecdote.
Tout d'abord il faut savoir que ce petit film d'une quarantaine de minutes est assez difficile à trouver, le colis dvd de Nady n'étant toujours pas arrivé je fus littéralement propulsé dans le thème du film qui traite des débuts de l'aéropostale (inutile de vous rappeler qu'à cette époque les délais étaient déjà dans les godasses).
Bref (l'anecdote arrive), je lance le film (finalement trouvé grâce à une genre d'hackeuse aux cheveux rose), et suis d'office interloqué par une scène totalement anodine (trois personnes discutent à table), et là je me dis "j'ai déjà vu ce film!", ce n'est qu'après le visionnage que j'ai compris la clef de l'énigme... Ce métrage fut le premier film de fiction au format IMAX3D, et il fut diffusé au futuroscope à partir de 1996. J'y avais été à cette époque et avais été choqué par cette fameuse scène, la plus immersive en terme de 3d qu'il m'avait été donné de voir jusqu'à là!
Le monde est petit certes, mais le temps est court aussi.
Parlons du film à proprement parlé maintenant, il s'agit d'une oeuvre de Jean jacques annaud, réalisé en 1995, de son vrai titre Guillaumet, les ailes du courage et qui retrace justement les péripéties de ce dernier lors du survol de la cordière des andes pour le compte de l'aéropostale.
Personnellement je ne le connaissais pas, pourtant il s'agit bien d'un de nos plus grand pilote français, pour qui Saint-Exupéry aura d'ailleurs beaucoup de louanges et lui dédiera même son livre Terre des hommes.
Le film, bien que très court, sera passionant de bout en bout, on commencera par découvrir Jean Mermoz, joué par val Kilmer, tentant de freiner son avion avec ses pieds en mode badass le long d'une falaise. On comprend de suite qu'à cette époque il fallait une sacré paire de corones quand on était pilote, surtout lorsqu'il s'agit d'attérir la nuit en lançant des fusées éclairantes pour y voir quelque chose et prier qu'un de vos potes ne se la joue à la Bruce willis dans 58 minutes pour vivre afin de vous faire entre apercevoir la piste. Bref des bonhommes quoi.
Les scènes en avion ont vraiment gardées un certains charmes, sincèrement on s'y croit, de plus les panoramas de la cordière des andes sont filmés avec classe et la musique à base de flute de pan les accompagnants très oniriques.
On arrive ensuite à la partie principale de film, celle qui suivra le crash, ou l'on s'intéressera à la survie d'Henry.
Obligé de repenser à ce film, Les survivants, racontant l'histoire vraie d'un avion embarquant une équipe de rugby et qui se crasha en pleine cordière, les survivants s'en sortiront avec le cannibalisme, Henry, étant seul, n'aura même pas cette option là...
Véritable épreuve de force et de courage son périple lui fera traverser différents états d'âme, allant même jusqu'à lacher prise et vouloir s'auto petit suicider. Ses pensées envers ses amis pilotes, microcosme très soudé, l'aideront un peu mais c'est surtout grâce à l'amour de sa femme qu'il trouvera les ressources nécessaires pour réaliser l'irréalisable.
Les ailes de l'amour aurait été un autre très bon titre.
Vous avez compris, ce fut un vrai plaisir de re découvrir ce film et surtout cet homme qu'était Henry Guillaumet.
Je l'avais pourtant dit dans ma description que c'était le premier film imax 3d diffusé au futuroscope, ça ne t'avait pas mis la puce a l'oreille ? Je l'avais vu aussi dans les années 90 et j'avais été étonné de voir l'année dernière en retournant au futuroscope qu'il y est toujours diffusé 20 ans après! (Comme l'attraction du train de la vienne...)
Bizarrement je crois que je me souvenais encore de la musique. C'est tellement beau.
Je n'ai pas accroché plus que ça au film, bien que je trouve qu'il a pas mal d'atouts pour lui. La première heure est franchement sympa, l'intrigue s’enchaîne bien et quelques idées de plan sont bien trouvés (la scène ou l'agent du FBI s'enfuit du centre psychiatrique dans se grand escalier blanc par exemple). Mais bon, une fois les 40 premières minutes passés, ça devient chiant... Tres chiant. Le tueur est juste ridicule, les déductions de l'inspecteur sont tirées par les cheveux et la mise en scene devient mauvaise. La confrontation finale est d'un ridicule a en mourir de rire.
En conclusion, un film assez moyen, qui s’avère bon sur sa première partie mais très mauvais sur sa deuxieme (a croire qu'ils ont changé de réalisateur au milieu). Mention spéciale a l'OST, qui reste tout de même très cool.
@Yoco, j'ai du zapper l'info vu que j'ai du choisir mon binome en urgence et à l'arrache, je pensais vraiment n'avoir jamais vu ce film, d'ailleurs sans la scène du trio à table je pense que je n'aurai pas fais le rapprochement.
Ah l'attraction du train de vienne c'est pas celle là ou il y a le passage en formule 1 assez génial?
XD ahah Stephen tu m'as tué lol je vote pour toi aller.
Voilà, t'as tout compris du projet!
Tu fais tes montages avec quel logiciel au fait ça me plairait bien de savoir faire des trucs assez simples de montage comme ça.
T'as trouvé les ailes du courage ?
Cool que tu ais apprécié.
Avec le logiciel de montage le plus pourri Movie maker (c'est le plus simple, parfait pour débuter et il est gratos), faut vraiment que je me mette à des logiciels plus complexes mais ouais pour les trucs de base ça passe.
Ouais Nady a réussi à me le dégoter, pas encore vu mais je ferai bien sur une critique dessus.
Video Club hooperien
Alors comme ca ca se refile des liens pirates sous le manteau et bah c'est du joli!
J'espère pour toi que c'était un dvd!
Je lui ai envoyé par la poste un DVD et voilà comment on me traite !
C'est beau les accusations en public ah bah bravo ! J'attends tes excuses illico.
Ushiro No Shoumen Daare de Seiji Arihara.
Le film d'animation n'a pas été de la tarte à trouver car le film n'a pas été localisé chez nous. Réalisateur inconnu au bataillon aussi. Visiblement, il aurait réalisé quelques épisodes de l'Inspecteur Gadget au milieu des années 80.
Réalisé en 1991, Ushiro No Shoumen Daare (ou Kayoko's diary)est un film basé sur la véritable histoire de Kayoko Ebina. Elle relate son enfance durant les années de la seconde guerre mondiale, de 1940 à 1945 (je resitue les dates au cas où Nabilla lirait cette critique). La petite fille a 8 ans au début de la guerre et vit tranquillement sa vie de petite fille avec sa famille composée de 3 grands frères, sa grand-mère et ses parents dont la mère est enceinte jusqu'au cou. La petite fille va passer de l'insouciance de l'enfance à l'âge adulte avec en toile de fond, cette réalité brute de la guerre.
L'animation date d'il y a 25 ans quand même, mais reste de très bonne facture. Le design, très ghibliesque, fait penser à celui du Tombeau des Lucioles. Il faut d'ailleurs préciser que j'appréhendais un peu le visionnage de ce film en raison du sujet abordé. Je n'avais aucunement envie de revivre la même détresse émotionnelle qu'à la fin du Tombeau des Lucioles qui traite du même sujet et met en scène lui aussi des enfants. Heureusement, si le film est tout de même émouvant, il montre quand même quelques notes d'espoir et de légèreté. En ça, il ressemble bien plus au manga Gen d'Hiroshima. Vous pourrez d'ailleurs trouver un topic que j'avais fait sur cette série ici: http://www.hooper.fr/forums/japanimation/gen-dhiroshima. (Si ça, c'est pas de la pub bien placée, alors je sais pas ce que c'est ^^)
Les personnages d'Ushiro No Shoumen Daare sont tous attachants. Loin de la réalité de la guerre ou d'une quelconque idéologie politique, les personnages vivent leur vie. Tout est vu par le prisme des yeux d'enfant qu'est Kayoko. Pourtant, on voit petit à petit la guerre rentrer dans le quotidien de la famille. L'effort national avec la collecte de tous les métaux, un oncle qui meurt sur le front, les bombardements... J'ai beaucoup aimé la gestion de cette intrusion pernicieuse de la guerre dans le quotidien de la famille, même s'il y a quand même quelques zones d'ombres. Le film fait quand même une bonne ellipse de deux ans en plein milieu, et certaines choses comme la faim ou le rationnement sont à peine abordés. Idem sur le problème important qu'a connu le Japon à la fin de la guerre avec les orphelins de la guerre qui ont commencé à grouiller un peu partout. Le film s'attache peut-être un peu trop sur le passé heureux au tout début de la guerre au détriment du reste. Mais je suppose que c'était nécessaire pour présenter tous les personnages et que le spectateur s'y attache. Et la fin reste terrible malgré tout.
Si le film rappelle que la première victime de la guerre est toujours l'innocence, il le fait avec sobriété et pudeur. Les morts sont suggérés, la violence hors champ. Plutôt appréciable dans ce genre de film où c'est déjà émotionnellement très dur de voir des enfants embarqués dans l'horreur. Mais c'est la vie qui triomphe ici, une pulsion positive qui permet à la fin au personnage de Kayoko d'aller de l'avant.
Bref, un bon petit film d'animation sur la façon dont les civils au Japon ont vécu la guerre. Son principal défaut finalement est d'avoir été réalisé après Le Tombeau des Lucioles et Gen d'Hiroshima qui restent les références du genre.
Avant de parler du film en lui même je me dois de vous raconter cette petite anecdote.
Tout d'abord il faut savoir que ce petit film d'une quarantaine de minutes est assez difficile à trouver, le colis dvd de Nady n'étant toujours pas arrivé je fus littéralement propulsé dans le thème du film qui traite des débuts de l'aéropostale (inutile de vous rappeler qu'à cette époque les délais étaient déjà dans les godasses).
Bref (l'anecdote arrive), je lance le film (finalement trouvé grâce à une genre d'hackeuse aux cheveux rose), et suis d'office interloqué par une scène totalement anodine (trois personnes discutent à table), et là je me dis "j'ai déjà vu ce film!", ce n'est qu'après le visionnage que j'ai compris la clef de l'énigme... Ce métrage fut le premier film de fiction au format IMAX3D, et il fut diffusé au futuroscope à partir de 1996. J'y avais été à cette époque et avais été choqué par cette fameuse scène, la plus immersive en terme de 3d qu'il m'avait été donné de voir jusqu'à là!
Le monde est petit certes, mais le temps est court aussi.
Parlons du film à proprement parlé maintenant, il s'agit d'une oeuvre de Jean jacques annaud, réalisé en 1995, de son vrai titre Guillaumet, les ailes du courage et qui retrace justement les péripéties de ce dernier lors du survol de la cordière des andes pour le compte de l'aéropostale.
Personnellement je ne le connaissais pas, pourtant il s'agit bien d'un de nos plus grand pilote français, pour qui Saint-Exupéry aura d'ailleurs beaucoup de louanges et lui dédiera même son livre Terre des hommes.
Le film, bien que très court, sera passionant de bout en bout, on commencera par découvrir Jean Mermoz, joué par val Kilmer, tentant de freiner son avion avec ses pieds en mode badass le long d'une falaise. On comprend de suite qu'à cette époque il fallait une sacré paire de corones quand on était pilote, surtout lorsqu'il s'agit d'attérir la nuit en lançant des fusées éclairantes pour y voir quelque chose et prier qu'un de vos potes ne se la joue à la Bruce willis dans 58 minutes pour vivre afin de vous faire entre apercevoir la piste. Bref des bonhommes quoi.
Les scènes en avion ont vraiment gardées un certains charmes, sincèrement on s'y croit, de plus les panoramas de la cordière des andes sont filmés avec classe et la musique à base de flute de pan les accompagnants très oniriques.
On arrive ensuite à la partie principale de film, celle qui suivra le crash, ou l'on s'intéressera à la survie d'Henry.
Obligé de repenser à ce film, Les survivants, racontant l'histoire vraie d'un avion embarquant une équipe de rugby et qui se crasha en pleine cordière, les survivants s'en sortiront avec le cannibalisme, Henry, étant seul, n'aura même pas cette option là...
Véritable épreuve de force et de courage son périple lui fera traverser différents états d'âme, allant même jusqu'à lacher prise et vouloir s'auto petit suicider. Ses pensées envers ses amis pilotes, microcosme très soudé, l'aideront un peu mais c'est surtout grâce à l'amour de sa femme qu'il trouvera les ressources nécessaires pour réaliser l'irréalisable.
Les ailes de l'amour aurait été un autre très bon titre.
Vous avez compris, ce fut un vrai plaisir de re découvrir ce film et surtout cet homme qu'était Henry Guillaumet.
Ma note: Happy crabe.
Video Club hooperien
Je l'avais pourtant dit dans ma description que c'était le premier film imax 3d diffusé au futuroscope, ça ne t'avait pas mis la puce a l'oreille ? Je l'avais vu aussi dans les années 90 et j'avais été étonné de voir l'année dernière en retournant au futuroscope qu'il y est toujours diffusé 20 ans après! (Comme l'attraction du train de la vienne...)
Bizarrement je crois que je me souvenais encore de la musique. C'est tellement beau.
Je n'ai pas accroché plus que ça au film, bien que je trouve qu'il a pas mal d'atouts pour lui. La première heure est franchement sympa, l'intrigue s’enchaîne bien et quelques idées de plan sont bien trouvés (la scène ou l'agent du FBI s'enfuit du centre psychiatrique dans se grand escalier blanc par exemple). Mais bon, une fois les 40 premières minutes passés, ça devient chiant... Tres chiant. Le tueur est juste ridicule, les déductions de l'inspecteur sont tirées par les cheveux et la mise en scene devient mauvaise. La confrontation finale est d'un ridicule a en mourir de rire.
En conclusion, un film assez moyen, qui s’avère bon sur sa première partie mais très mauvais sur sa deuxieme (a croire qu'ils ont changé de réalisateur au milieu). Mention spéciale a l'OST, qui reste tout de même très cool.
@Yoco, j'ai du zapper l'info vu que j'ai du choisir mon binome en urgence et à l'arrache, je pensais vraiment n'avoir jamais vu ce film, d'ailleurs sans la scène du trio à table je pense que je n'aurai pas fais le rapprochement.
Ah l'attraction du train de vienne c'est pas celle là ou il y a le passage en formule 1 assez génial?
Video Club hooperien