Je suis back de holidays là et je vois que Nady m'a choisi pour être sa chose ;)
Pas mécontent pour le coup, les films qu'elle propose me tentent bien! Mais va falloir que je me bouge le popotin, j'ai plus que 15 jours pour tout boucler et je pars encore quelques jours par-ci par-là :(
Y a eu un soucis au fait avec Fuz? Je vois qu'il ne poste plus et qu'il a effacé la majeure partie de ses messages. Quelqu'un est au courant?
Y a eu un soucis au fait avec Fuz? Je vois qu'il ne poste plus et qu'il a effacé la majeure partie de ses messages. Quelqu'un est au courant?
Non ne t'inquiètes pas, il quitte le site pour quelques mois voir quelques années, mais il reviendra l'animal!
Ceci dit c'est vrai qu'il va manquer au forum.
Oui mais pourquoi ? Pourquoi effacer méthodiquement certains messages bien précis en remontant si loin dans le temps avec un tel acharnement ? Pourquoi ne pas directement supprimer son compte ? Que cache ce comportement erratique ? Qui était il vraiment ? Pourquoi ? Pour qui ? Et pourquoi êtes vous le seul à détenir ces informations el tourteau ? Quel est votre véritable rôle dans cette sombre affaire ?
Les français veulent savoir, répondez el tourteau, répondez ! Les français vous écoutent el tourteau ?
Ce bon gros film de 3 heures nous retrace l'histoire de trois cousins chicanos habitants les quartiers populaires
de l'est de Los angeles du début des années 70 jusqu'au début des années 80.
Issus du même quartier et véritables frères de sang dans un milieu ou les gangs font la loi, nos trois lascars vont pourtant prendre des chemins différents, cependant leurs histoires ne cesseront de se croiser, pour le meilleur et pour le pire.
Le récit de leurs péripéties est un point fort du film, on ne voit pas le temps passé et ce pour plusieurs raisons.
Tout d'abord on s'attache aux persos principaux, ce qui est primordial pour ce genre de film.
Paco est sans doute celui que j'ai préféré de part son charisme et son jeu d'acteur, de plus avouez qu'il a la classe.
Cruz est aussi un perso très intéressant, véritable artiste peintre (le film sera d'ailleurs parsemé de plusieurs de ses oeuvres stylées urban art assez splendides), sa trajectoire sinusoidale fera de lui le personnage le plus touchant.
Mais ou est le troisième me direz vous? Il arrive... et on va parler en même temps de l'unique gros point noir de ce film, l'acteur principal!
Le problème n'est pas qu'il dépareille en étant blanc comme de la craie au milieu des gros mexicanos vu que ceci sera un point essentiel au scénario, ce n'est pas non plus son histoire vu que (SPOIL) ses séjours en prison seront vraiment passionnants à suivre (fin du SPOIL), le problème c'est qu'il a le charisme d'un poulpo et qu'il joue vraiment très très très mal!
Un exemple? Pas de soucis, la scène qui m'a fait le plus rire mais y'en a d'autres (et regardez la tête de son pote quand il pique sa crise, jeu d'acteur ou pas? A 2H39min )
Sérieux hombre le gars a failli me gâcher le film...
Le second point fort du film est son ost, exit les musiques de rap latinos bas de game, on a le droit à toute une palette d'ambiances musicales assez douces et très typée sud américaine, mandoline, guitare sèche etc... sincèrement digne d'un très bon western.
Enfin, son dernier atout reste la qualité des seconds rôles assez nombreux en plus, je vous passe les noms mais il y en a pas mal de connus.
En résumé un film qui m'aura beaucoup plus, à cheval entre Colors, Boyz'n the hood et un prophète.
Le début m'a fait un peur, j'avais l'impression que ça allait être un peu trop gentillet (#la première confrontation avec le gang adverse), mais queunini, c'est bien badass et on n'est pas à l'abri de prendre un coup de surin rouillé tout au long du film. Cependant la mise en scène aurait méritée d'être un peu plus soignée, à certains moments on frise le téléfilm.
A savoir que le film fut un four au cinéma, produit par Disney (wtf) qui changea le titre du film (blood in blood out) suite aux émeutes de Los angeles en 1992, le film sortant en 1993.
@Stick, no abla, je fais parti de la Onda maintenant sc.
@Kaz, faut il que je fasse une critique du sixième sens?
Le blob. Le quoi ? Le blob.
Blob blob glop pas glop.
A Trouduculpommay en Californie, Steven Clichay, celui qui fait du Foot US avec ses potes, essaie de draguer Brenda Cheerleader. Pendant ce temps, Kevin Dillon avec une coupe de cheveux incroyable sème la terreur dans la ville à bord de sa moto en volant des clefs à molette.
Ils étaient très loin de se douter qu'au même moment, dans la nuit noire de la fôret noire ...
Une météorite percute la terre.
En sort un glop, un gros chewing-gum transgénique qui aspire tout ce qui bouge (surtout des humains) et qui ne cesse de grossir. Autant vous le dire, nos héros auront fort à faire face à cette menace !
Pendant les toutes premières secondes du film, j'ai du mettre pause pendant le générique parce que j'y ai retrouvé un nom que je connais et dont je ne pensais pas un seul instant qu'il pouvait avoir participer à ça. Du coup j'ai été checké sur wiki, et oui, Michael Hoenig a bien réalisé la bande son du glop. Je connais bien parce c'est lui qui avait fait la bande son des Baldur's Gate qui font partis de mes jeux cultes.
Quelques exemples de musiques :
Malheureusement, la bande son du glop est très faiblarde et joue surtout des thèmes d'ambiance horrifique pas vraiment épiques ni mémorables, des musiques passe-partout.
Coté réalisation c'est du classique, arrêt de la musique, rapprochement de la caméra sur les personnages quand on sent qu'il va se passer quelque chose... Des codes de l'épouvante bien utilisés, qui fonctionneront sur vous, où pas.
L'intrigue est ultra basique et suit un schéma type de ce genre de films à savoir : (SPOIL) Contexte – Découverte – Péripéties – Révélation (COMPLOT!)– Ultime combat – Dénouement heureux.
Cependant, il est agréable de noter que le film prends le contre pieds de pas mal de ses semblables sur certains points du contexte à poser et du développement de ses personnages. En effet, les héros ne sont pas forcément ceux que l'on croit être pendant la première demie heure du film, qui ne se gène pas pour faire mourir des personnages importants (et des enfants) à des moments où on ne s'y attends pas forcément, ça change.
Dans ce genre de film je pense que les clichés et les personnages stéréotypés il faut savoir s'en accommoder, ce que j'arrive bien à faire d'habitude, mais là j'ai eu vraiment du mal. Je l'expliquerais surtout en mettant en avant l'ambiance et l'atmosphère de la ville qui ne dégage rien.
Je ne me suis pas senti imprégné d'une quelconque aura que peut éventuellement dégager le film, vous savez ce genre de trucs des années 80 grotesques au possible mais où tu te dis quand même : Ah ouais y'a un truc, j'ai envie de m'identifier aux personnages et à leur bourgade.
Les protagonistes étant un peu trop nombreux et pas développés pour un sou, ajouté à ça les décors sombres (ternes) de la ville, des lieux sans réel cachet, de personnalisation, pas de mythologie à minima développée pour la ville, que reste il à se mettre sous la dent ?
LE GLOP.
Le glop revêtant l'informe d'une masse gélatineuse, n'a pas de personnalité, il glope tout ce qui bouge le glop c'est tout.
Autant je dois reconnaître certaines scènes de glopage filmées de près plutôt impressionnantes (mais bien trop rares malheureusement) pour l'époque et bien gores comme on aime (LE bon point du film), autant leurs raretés fait contrepoids avec le nombre de scènes où le glop est filmé - enfin devrais je dire rajouté par dessus la pellicule – de plus loin.
Niveau effets spéciaux, le film a pris un sacré coup de vieux. Et... On y croit pas vraiment.
Curiosité, Jack Nance fait un caméo pendant 5 secondes dans le rôle d'un médecin qu'on ne reverra jamais, après ses premiers films avec David Lynch. Pourquoi ?
J'aurai du mal à vous le conseiller vraiment... Même en mettant de coté le contexte de production de l'époque, il n'a pas vraiment de charme.
Ma note : Pas glop / 10
Tourteau > J'ai bien aimé "Aux frontières de l'aube" par contre, j'en parlerais plus tard.
Man Hunter aka Le sixième sens aka Dragon Rouge aka Esprits Criminels: The movie.
Le film propose une adaptation du roman Dragon Rouge de Thomas Harris qui mettait pour la première fois en scène le célébrissime Hannibal Lecter dans un rôle secondaire. La performance de Brian Cox dans ce rôle est plutôt convaincante, mais évidemment, depuis, il y a eu Anthony Hopkins. Le livre a d'ailleurs fait l'objet d'une autre adaptation avec ce dernier.
La première chose qui saute aux yeux, c'est cette ambiance particulière des années 80. L'image, les fringues, les coiffures, les couleurs, les musiques, on croque dans la madeleine de Proust à pleine dent. Faut probablement l'avoir vécu pour pleinement l'apprécier sans s'étouffer avec le côté kitsh, mais faut quand même avouer qu'à l'époque on se fringuait comme des sacs. Cela dit, un tueur en série de 1m95 avec une chemise violette à motif rentrée dans un pantalon en velours et avec un bas sur la tête, c'est vachement flippant. Un bon point pour le film (au bout de 10 bons points le film gagnera une image).
Le film se concentre sur le personnage de Will Graham, qui bénéficie d'un fameux "sixième sens" pour reconstituer la psychologie d'un meurtrier (aujourd'hui on appelle ça un profiler). Le coquinou coule des jours paisibles sur la côte avec sa femme et son fils en se nourrissant d'amour, d'eau fraîche et de noix de coco. Mais voilà qu'un beau jour un ex-collègue du FBI qu'on appellera Mr Faire-Valoir vient le trouver pour lui faire reprendre du service. Faut retrouver un type qui s'amuse à massacrer de façon artistique (sport malheureusement pas encore reconnu aux JO) des familles les soirs de pleine lune. Grâce à son don particulier lui permettant de se mettre dans la peau de l'assassin ainsi que de l'aide de son ancien camarade de jeux Hannibal Lecter (appelé Lektor dans le film, ce qui fait quand même plus super-vilain faut quand même l'avouer), Graham va passer le film à traquer le "Dragon rouge" au lieu de continuer à siroter des mojitos sur la plage (essaye un peu de lire cette phrase 3 fois de suite sans respirer pour voir!).
Malgré quelques longueurs, on se prend au jeu de cette grande partie de cache-cache. L'ambiance est assez sombre et offre quelques beaux moments assez oppressant. Je pense notamment au face-à-face entre Graham et Lektor ainsi que le face-à-face entre le journaliste (qui ressemble foutrement à Biff Tannen dans Retour vers le Futur, c'est dire la gueule de con qu'il se paye) et le tueur "Dragon Rouge". Sur le reste, on est sur une enquête tout ce qu'il y a de plus classique qui ne sort pas vraiment des sentiers battus et qui paraît aujourd'hui vue et revue. On peut regretter que la dualité des personnalités de Graham et du tueur ne soit pas plus exploitée que ça. On veut nous faire croire que ces deux personnages sont en proie avec leurs démons, mais on y croit pas des masses. On ne sent pas Graham assez proche du côté obscur pour y basculer, quant au tueur, malgré la bonne prestation de Tom Noonan, le film ne se penche pas assez sur lui pour ressentir une quelconque empathie au moment de son amourette avec l'aveugle (qui n'a pas à subir la vision horrifique de son style vestimentaire).
Peu d'action dans le film, mais c'est pas un mal, vu comment elles sont gérées avec les pieds. On peut ainsi assister à une prise de judo ogochi-gourmand sur un journaliste pour le faire atterrir sur un pare-brise de voiture construit en sucre-glace ou encore à une fusillade de fin de film en mode Assault on the precinct 13 où les flics chargent sans la moindre mesure préalable de sécurité.
En bref, un bon p'tit film des 80's, non exempt de défauts, mais qui garde un cachet et une patte qui passent bien encore aujourd'hui.
Sympa ta critique du blob et pas si négative que ça, je m'attendais à pire... J'ai revu le film il y a 5 ans et je pense que j'aurai fait grosso modo la même analyse en étant un peu plus clément, nostalgie oblige.
Citation:
(LE bon point du film),
Citation:
Cependant, il est agréable de noter que le film prends le contre pieds de pas mal de ses semblables sur certains points du contexte à poser et du développement de ses personnages. En effet, les héros ne sont pas forcément ceux que l'on croit être pendant la première demie heure du film, qui ne se gène pas pour faire mourir des personnages importants (et des enfants) à des moments où on ne s'y attends pas forcément, ça change.
et ça c'est pas du point positif?
et sinon qu'as tu pensé de ma critique sur Les princes de la ville, notamment sur ce que je dis à propos de l'acteur principal.
Cool que tu ais aimé Aux frontières de l'aube, hâte de voir ce que tu vas en dire.
Lenneth et Romano ▼▲
Lenneth et Romano j'ai bien aimé vos critiques de Manhunter, sympa les petites touches d'humour.
Citation:
Peu d'action dans le film, mais c'est pas un mal, vu comment elles sont gérées avec les pieds.
Pourtant j'ai bien aimé la scène finale au pompe, je l'ai trouvé assez badass, ptet à cause de la zik.
Petit bonus, je mettrai d'office dans mon top 5 du vote final le ou la première personne qui parlera d'une scène bien précise dans sa critique de Manhunter. Sa posiion au sein de mon top 5 dépendra bien sur de la qualité globale de la critique.
c'est quoi cette rébellion anti-80's les gars? Tention...
Sérieux? Pour moi il y a un film qui a clairement une âme et l'autre non.
Video Club hooperien
Putain mais les années 80 dans les chaussettes là..
Je suis back de holidays là et je vois que Nady m'a choisi pour être sa chose ;)
Pas mécontent pour le coup, les films qu'elle propose me tentent bien! Mais va falloir que je me bouge le popotin, j'ai plus que 15 jours pour tout boucler et je pars encore quelques jours par-ci par-là :(
Y a eu un soucis au fait avec Fuz? Je vois qu'il ne poste plus et qu'il a effacé la majeure partie de ses messages. Quelqu'un est au courant?
Non ne t'inquiètes pas, il quitte le site pour quelques mois voir quelques années, mais il reviendra l'animal!
Ceci dit c'est vrai qu'il va manquer au forum.
Video Club hooperien
Oui mais pourquoi ? Pourquoi effacer méthodiquement certains messages bien précis en remontant si loin dans le temps avec un tel acharnement ? Pourquoi ne pas directement supprimer son compte ? Que cache ce comportement erratique ? Qui était il vraiment ? Pourquoi ? Pour qui ? Et pourquoi êtes vous le seul à détenir ces informations el tourteau ? Quel est votre véritable rôle dans cette sombre affaire ?
Les français veulent savoir, répondez el tourteau, répondez ! Les français vous écoutent el tourteau ?
@Stick, no abla, je fais parti de la Onda maintenant sc.
@Kaz, faut il que je fasse une critique du sixième sens?
Video Club hooperien
Tu n'es pas obligé de regarder le film et encore moins d'en faire une critique :)
Le blob :
Le blob. Le quoi ? Le blob.
Blob blob glop pas glop.
A Trouduculpommay en Californie, Steven Clichay, celui qui fait du Foot US avec ses potes, essaie de draguer Brenda Cheerleader. Pendant ce temps, Kevin Dillon avec une coupe de cheveux incroyable sème la terreur dans la ville à bord de sa moto en volant des clefs à molette.
Une météorite percute la terre.
En sort un glop, un gros chewing-gum transgénique qui aspire tout ce qui bouge (surtout des humains) et qui ne cesse de grossir. Autant vous le dire, nos héros auront fort à faire face à cette menace !
Pendant les toutes premières secondes du film, j'ai du mettre pause pendant le générique parce que j'y ai retrouvé un nom que je connais et dont je ne pensais pas un seul instant qu'il pouvait avoir participer à ça. Du coup j'ai été checké sur wiki, et oui, Michael Hoenig a bien réalisé la bande son du glop. Je connais bien parce c'est lui qui avait fait la bande son des Baldur's Gate qui font partis de mes jeux cultes.
Quelques exemples de musiques :
Malheureusement, la bande son du glop est très faiblarde et joue surtout des thèmes d'ambiance horrifique pas vraiment épiques ni mémorables, des musiques passe-partout.
Coté réalisation c'est du classique, arrêt de la musique, rapprochement de la caméra sur les personnages quand on sent qu'il va se passer quelque chose... Des codes de l'épouvante bien utilisés, qui fonctionneront sur vous, où pas.
L'intrigue est ultra basique et suit un schéma type de ce genre de films à savoir : (SPOIL) Contexte – Découverte – Péripéties – Révélation (COMPLOT!)– Ultime combat – Dénouement heureux.
Cependant, il est agréable de noter que le film prends le contre pieds de pas mal de ses semblables sur certains points du contexte à poser et du développement de ses personnages. En effet, les héros ne sont pas forcément ceux que l'on croit être pendant la première demie heure du film, qui ne se gène pas pour faire mourir des personnages importants (et des enfants) à des moments où on ne s'y attends pas forcément, ça change.
Dans ce genre de film je pense que les clichés et les personnages stéréotypés il faut savoir s'en accommoder, ce que j'arrive bien à faire d'habitude, mais là j'ai eu vraiment du mal. Je l'expliquerais surtout en mettant en avant l'ambiance et l'atmosphère de la ville qui ne dégage rien.
Je ne me suis pas senti imprégné d'une quelconque aura que peut éventuellement dégager le film, vous savez ce genre de trucs des années 80 grotesques au possible mais où tu te dis quand même : Ah ouais y'a un truc, j'ai envie de m'identifier aux personnages et à leur bourgade.
Les protagonistes étant un peu trop nombreux et pas développés pour un sou, ajouté à ça les décors sombres (ternes) de la ville, des lieux sans réel cachet, de personnalisation, pas de mythologie à minima développée pour la ville, que reste il à se mettre sous la dent ?
LE GLOP.
Le glop revêtant l'informe d'une masse gélatineuse, n'a pas de personnalité, il glope tout ce qui bouge le glop c'est tout.
Autant je dois reconnaître certaines scènes de glopage filmées de près plutôt impressionnantes (mais bien trop rares malheureusement) pour l'époque et bien gores comme on aime (LE bon point du film), autant leurs raretés fait contrepoids avec le nombre de scènes où le glop est filmé - enfin devrais je dire rajouté par dessus la pellicule – de plus loin.
Niveau effets spéciaux, le film a pris un sacré coup de vieux. Et... On y croit pas vraiment.
Curiosité, Jack Nance fait un caméo pendant 5 secondes dans le rôle d'un médecin qu'on ne reverra jamais, après ses premiers films avec David Lynch. Pourquoi ?
J'aurai du mal à vous le conseiller vraiment... Même en mettant de coté le contexte de production de l'époque, il n'a pas vraiment de charme.
Ma note : Pas glop / 10
Tourteau > J'ai bien aimé "Aux frontières de l'aube" par contre, j'en parlerais plus tard.
Man Hunter aka Le sixième sens aka Dragon Rouge aka Esprits Criminels: The movie.
Le film propose une adaptation du roman Dragon Rouge de Thomas Harris qui mettait pour la première fois en scène le célébrissime Hannibal Lecter dans un rôle secondaire. La performance de Brian Cox dans ce rôle est plutôt convaincante, mais évidemment, depuis, il y a eu Anthony Hopkins. Le livre a d'ailleurs fait l'objet d'une autre adaptation avec ce dernier.
La première chose qui saute aux yeux, c'est cette ambiance particulière des années 80. L'image, les fringues, les coiffures, les couleurs, les musiques, on croque dans la madeleine de Proust à pleine dent. Faut probablement l'avoir vécu pour pleinement l'apprécier sans s'étouffer avec le côté kitsh, mais faut quand même avouer qu'à l'époque on se fringuait comme des sacs. Cela dit, un tueur en série de 1m95 avec une chemise violette à motif rentrée dans un pantalon en velours et avec un bas sur la tête, c'est vachement flippant. Un bon point pour le film (au bout de 10 bons points le film gagnera une image).
Le film se concentre sur le personnage de Will Graham, qui bénéficie d'un fameux "sixième sens" pour reconstituer la psychologie d'un meurtrier (aujourd'hui on appelle ça un profiler). Le coquinou coule des jours paisibles sur la côte avec sa femme et son fils en se nourrissant d'amour, d'eau fraîche et de noix de coco. Mais voilà qu'un beau jour un ex-collègue du FBI qu'on appellera Mr Faire-Valoir vient le trouver pour lui faire reprendre du service. Faut retrouver un type qui s'amuse à massacrer de façon artistique (sport malheureusement pas encore reconnu aux JO) des familles les soirs de pleine lune. Grâce à son don particulier lui permettant de se mettre dans la peau de l'assassin ainsi que de l'aide de son ancien camarade de jeux Hannibal Lecter (appelé Lektor dans le film, ce qui fait quand même plus super-vilain faut quand même l'avouer), Graham va passer le film à traquer le "Dragon rouge" au lieu de continuer à siroter des mojitos sur la plage (essaye un peu de lire cette phrase 3 fois de suite sans respirer pour voir!).
Malgré quelques longueurs, on se prend au jeu de cette grande partie de cache-cache. L'ambiance est assez sombre et offre quelques beaux moments assez oppressant. Je pense notamment au face-à-face entre Graham et Lektor ainsi que le face-à-face entre le journaliste (qui ressemble foutrement à Biff Tannen dans Retour vers le Futur, c'est dire la gueule de con qu'il se paye) et le tueur "Dragon Rouge". Sur le reste, on est sur une enquête tout ce qu'il y a de plus classique qui ne sort pas vraiment des sentiers battus et qui paraît aujourd'hui vue et revue. On peut regretter que la dualité des personnalités de Graham et du tueur ne soit pas plus exploitée que ça. On veut nous faire croire que ces deux personnages sont en proie avec leurs démons, mais on y croit pas des masses. On ne sent pas Graham assez proche du côté obscur pour y basculer, quant au tueur, malgré la bonne prestation de Tom Noonan, le film ne se penche pas assez sur lui pour ressentir une quelconque empathie au moment de son amourette avec l'aveugle (qui n'a pas à subir la vision horrifique de son style vestimentaire).
Peu d'action dans le film, mais c'est pas un mal, vu comment elles sont gérées avec les pieds. On peut ainsi assister à une prise de judo ogochi-gourmand sur un journaliste pour le faire atterrir sur un pare-brise de voiture construit en sucre-glace ou encore à une fusillade de fin de film en mode Assault on the precinct 13 où les flics chargent sans la moindre mesure préalable de sécurité.
En bref, un bon p'tit film des 80's, non exempt de défauts, mais qui garde un cachet et une patte qui passent bien encore aujourd'hui.
Petit bonus, je mettrai d'office dans mon top 5 du vote final le ou la première personne qui parlera d'une scène bien précise dans sa critique de Manhunter. Sa posiion au sein de mon top 5 dépendra bien sur de la qualité globale de la critique.
Video Club hooperien