Quand un film se dresse face à moi, laissant planer le bout de son nez au fond du couloir, j'essaye de ne rien savoir de lui, le laissant traîner au fond, avec une longue vue comme seul appareil d'analyse avant la rencontre. Rencontre qui devient donc un saut dans inconnue sans repères d'origine, de date, ou de contenue. Comme toute rencontre inattendue, elle peut être tout ou rien. Une expérience inoubliable peut vite devenir un objet difforme sans saveur.
Et maintenant me voilà donc face à La femme scorpion , dont je n'avais entrevu que son affiche et sa provenance, ici le Japon. Et comment vous dire que c'est une rencontre qui a tout d'une difformité inattendue. Face à moi, il se dresse avec sa jambe de bois. J’apprendrais plus tard qu'il est issu d'une exploitation, évitant dépenses de production, il à pas le budget dont il aurait voulu. Ce qui explique le sang rouge, ou plutôt rose flashy qui recouvre son front, il me raconte qu'il adore zoomer, il le fait d'ailleurs beaucoup trop, une mimique trop récurrente qui devient irritante. Il a aussi du mal à gérer ses acteurs, ils partent la plupart du temps dans tous les sens, font des rires surjoués, quand ils ont l'intention de me faire pleurer de tristesse, ils ne me font que pleurer de rire. Peu à peu je commence à le reconnaître, j'en ai déjà croisé des comme ça, on les appelle nanar. Alors que je commençais peu à peu me désintéressé de lui, il lui prend une fureur. Il me regarde dans les yeux.
Il est pas comme les autres.
Le voilà qui prend ses grands airs, me montre une toile de fond, ou la femme devient maître de l'homme, et n'a pas peur de montrer sa nudité pour l'assumer (peut être trop) Il commence à crier qu'il a une vison d'auteur, des vrais effets de mise en scène, par moments il travaille ses plans, les inclinant, laissant transparaître un vraie envie de bien faire. Il arrive même à partir dans des trips psychédéliques, plus que réussi, parvenant même à faire oublier tous les défauts qu'il avait plus omettre auparavant. Même s'il semble sacrément amoché, il a plus qu'un bon fond, je ressors de cette rencontre avec un sentiment de gâchis, il aurait pu être autre choses, laissant tomber les bruitages criards, pour une vraie vison d'auteur complète et aboutit. Surement qu'il en a pas eu l’occasion.
Une oeuvre tiraillée, entre industrie et vision d'auteur. Il a manqué de budget, aurais plus devenir grand, et même s'il est loin d'être parfait, jamais je n'oublierais ce regard qui m'a fait prendre conscience, que chaque film qu'elle qu'il soit à quelque chose à nous proposer, même une simple seconde de génie.
Content de voir que La Femme Scorpion t'a interpellé Butch ! C'est sûr qu'au premier abord ça peut vite passer pour de la bon gros film Z des familles, ce qu'il est un peu au final, autant être clair. Mais finalement, cet aspect nanard personnellement crée tout un attachement pour le film en ce qui me concerne, tu sens que le mec est allé au bout de sa vision (enfin à priori, vu qu'il a rempilé pour deux suites, et que la saga compte au total 6 films, sans compter les reboot). En tout cas, je ne peux que te recommander le second film de la franchise, Elle s'appelait Scorpion, qui va encore plus loin dans son propos, et qui, même s'il garde un petit coté nanar, reste quand même moins exubérant et plus conventionnel. En plus de ça ce deuxième film a un petit aspect Mad Max Fury Road avant l'heure, pas piqué des hannetons :V
____________________
Je le dis de suite, ça va être très délicat en ce qui me concerne de parler de Naissance des pieuvres. Pour plusieurs raisons, mais principalement pour cause d'attachement prononcé envers les personnages. J'entends par là que je me suis littéralement revu en le personnage de Marie. Et de même plus ou moins tout le film m'a globalement donné un petit arrière goût de déjà vu, déjà vécu. Ce premier long métrage de Céline Sciamma m'a réellement touché viscéralement, à tel point que je l'ai déjà revu, à peine un jour après la découverte. C'est vraiment ça mon problème à écrire sur ce film, je l'ai vraiment reçu en pleine gueule, et j'ai du mal à en tirer quelque chose de concret. Ça m'avait déjà fait ça avec Ma Vie de Courgette (écrit par entre autres Céline Sciamma), que j'ai curieusement envie de revoir maintenant. En fait, c'est ça Naissance des pieuvres, c'est un film fait avec amour et passion qui réussit à véhiculer un nombre assez incroyable d'émotions différentes. C'est peut être un peu tôt pour le dire, mais y a moyen que ce devienne un de mes films préférés. Si je devais chipoter un peu, je dirais que le titre nous fait de la publicité mensongère, étant donné que de pieuvre, on ne voit pas le moindre tentacule sur tout le film. Pas même un hentaï !
Je vois pas quoi dire de plus que ceci : Regardes Naissance des pieuvres !
En l'an 2019, alors que la Terre est de moins vivable et que les humains sont amenés à vivre sur des colonies se trouvant sur d'autres planètes, des androïdes (appelés Réplicants) se sont révoltés sur une colonie martienne et sont revenus sur Terre. Si les raisons de ce retours sont encore flous, les Réplicants sont considérés hors-la-loi et doivent être mit hors circuits. Cette mission c'est celle d'une unité spéciale de la police, les Blades Runners, qui doivent enquêter et traquer les Réplicants contrevenants.
Sorti en 1982 et réalisé par Ridley Scott, "Blade Runner" est considéré pour beaucoup comme un chef-d'oeuvre de la Science-fiction. Il faut dire, et je sens que je ne vais pas me faire que des amis, que je n'arrive pas à comprendre l'engouement autour de ce film et ce pour des raisons totalement subjectives.
Il s'agit pour moi, au moment ou j’écris cette critique, de mon second visionnage du film. La première fois que je me le suis regardé, j'avais été très déçu car je ne m'attendais pas du tout à ca et l'aura du film était tel que je m'attendais à une grosse claque. Et le "ca" en question c'est le rythme. Le film est lent mais lent, si devais le comparer au premier truc qui me vient à l'esprit, pour exagérer, ca serait un encéphalogramme plat. Le film donne cette impression que rien ne se passe et que même quant il y a peu d'actions, c'est tellement mou du genou qu'on ne voit quasiment pas la différence avec les scènes ou il ne se passe rien.
Sauf que bien sûr "Blade Runner" n'est clairement pas destiné a être un film d'action. C'est le genre de film contemplatif où l'on se laisse bercer par les mélodies planantes et par ces looonnngs panoramas grâce auquel on peut constater de l’état de la planète qui est une sorte de d'usine géante et où les immenses bâtiments et usines crachant des flammes ont remplacés la verdure et toutes traces de Mère Nature. Car à l'image de l'excellent film d'animation "Wall-E", notre très chère planète bleue est devenue une sorte de poubelle et d'usine géante où la moindre trace de flore et de faune relève du fantasme.
Car en plus de tirer un constat pessimiste mais réaliste sur l'avenir de notre société industrialisé, le film n'en n'oublie pas pour autant son coté SF avec une portée philosophique sur la condition d'androïde. En effet ces derniers fatigués de n’être considérés comme de simples esclaves au service d’êtres prétentieux, décident de rechercher leur créateur afin de connaitre le moyen de vivre plus longtemps, leur durée de vie ne dépassant pas les quatre ans. On a donc une réflexion intéressante sur la notion de conscience de la machine qui, puisqu'elle a été conçu comme les êtres humains et pour les remplacer dans des taches ingrates, désire avoir la même vie que ces derniers, c'est-à-dire jouir d'une existence permettant les plaisirs, les émotions et la reconnaissance comme étant un être pensant et doué d'intelligence.
"Blade Runner" est donc un grand film de SF qui possède un fond quasiment irréprochable tant par sa maturité que par sa manière d'aborder la place des androïdes dans nos sociétés. Dommage cependant que le sujet ne soit pas assez approfondi dans son traitement. Mais c'est la forme qui pêche énormément selon moi avec un rythme vraiment lent et une surabondance des passages contemplatif qui hache inutilement le film. Je lui préfère un autre grand film de SF, "Ghost in the Shell", que je trouve notamment plus intéressant et captivant.
Note: 7/10
Non on n'est pas sur Coruscant, mais ca y ressemble.
Ah oui tu as kiffé ce film à ce point Player ? ^^ Je l'ai également beaucoup aimé surtout avec cette ambiguïté dans la relation entre les deux filles que je trouve vraiment bien fichue. Après pour le coup des pieuvres, je pense que c'est clairement une métaphore. Mais du coup si je comprend bien ca voudrais dire que la pieuvre symboliserait, dans le film, le désir amoureux alors.
ça va faire bientôt 3 mois que j'ai vu naissances des pieuvres, et même avec tout ce temps, je serais difficilement capable d'en sortir un avis concret du pourquoi j'aime le film. C'est plus de l'ordre du ressenti, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais on aime le film, en somme le ressenti du film apporte lui même une métaphore involontaire sur l'amour. la Bo jouant un grand rôle dans ce fameux ressenti.
Je partage la bonne "chronique" du dessert rouge sur le film.
Hello tout le monde, le 25 approche à grands pas ! Il me faudrait une personne ou deux pour constituer le jury pour cette session, qui serai(en)t partant ?
Si personne d'autre se propose, quenthi et moi désignerons ce qui nous semble être la meilleure critique du lot, je rappelle que le vainqueur remportera le droit d'imposer un film à tout le monde et de choisir son partenaire lors de la prochaine session du TriMovies (qui démarrera certainement début octobre).
Dès le 25 septembre (dans 2 jours), tout le monde doit être bon au niveau de ses visionnages et critiques. Les nouveaux et les anciens pourront également proposer leur sélection pour participer à la prochaine session avant début octobre.
Youhou, j'ai pu voir tous les films proposées par Quenthi, c'est pas souvent alors je le dis.
La fille du train
Mais que c'est-il passé cette nuit là ?
Tiré du roman éponyme, le film suit 3 points de vus de 3 femmes au destin étroitement lié... mais c'est le film qui nous le dévoilera. L'une est complètement alcoolique car elle pense toujours à son ex-mari et la suivante à une peur viscérale de cette dernière car l'ex-mari a quitté la dépressive pour elle et enfin la troisième qui vient faire du babysitting chez "toujours cet ex-mari" est portée disparu un soir. Mais pourquoi s'est elle réveillée plein de sang sur elle ?
Le film commence le soir de la disparition par la vue de l'alcoolique, donc des souvenirs très troubles, des images flous... bref on est pas sur de ce qu'on a vu. Puis rembobinage quelques temps avant, où des éléments vécus par les trois héros seront importants pour comprendre le dénouement. Ainsi le film jongle entre présent et souvenirs pour enfin élucider le mystère... Mais pourquoi a-t-il autant d'appel sur son téléphone ?
Un film qui met 40 min à mettre cette situation en place (et aussi à démarrer d'ailleurs), déjà parait très farfelue mais qui tient la route au fil du déroulement de la bobine. On se pose plein de questions mais le film arrive à y répondre à toutes. "Mais c'est qui ce mec ? Comment ils se connaissent ? Mais qu'est ce qu'elle foutait là à ce moment ?", etc. Mais pourquoi il sert à rien lui ? C'est un très bon triller, film à suspense mais on sent que l'adaptation du livre est complètement partielle. Des éléments rajoutés à l'intrigue pour complexifier l'histoire ne servent vraiment à rien dans le film alors que le bouquin devait (j'espère) les développer.
J'ai trouvé les acteurs vraiment moyen malheureusement... et surtout Emily Blunt (Edge of Tomorrow) qui en dépressivo-alcoolo-stupido-perdido-jaiunbobo-2moins2fontzero n'est pas très convaincante. Au bout de sa vie d'actrice jusqu'à la fin du film, elle subit son rôle, trop surjoué dans les moments importants ou en RTT quand on lui demande de faire figurante.
Le montage est bon car il amène plein de questions sans trop que les réponses soient évidentes et l'image est relativement correcte. Des bémoles sur quelques incohérences scénaristiques, des choix faits par les personnages paraissent un peu délirant.
En bref un bon moment au visionnage, mais qui après analyse parait beaucoup moins bien.
Gros big Up au tire-bouchon de la scène finale qui vole le grand rôle aux acteurs !
G.I Jane ou A armes égales
On est cette fois-ci dans une autre registre. On prend sa canette de redbull, son Footmagazine, les clés de sa bagnole juste tunée et direction Testostéroneland !
Une dirigeante politique veut montrer à la gente masculine que les femmes sont aussi capables que les hommes. C'est ainsi qu'une lieutenant de l'armée se retrouve dans le stage d'entrainement militaire de l'armée des Etats-Unis, les G.I. Elle est bien sûr très mal accueillie et personne ne croit en ses capacités. Elle en bave mais résiste car elle croit en ces capacités et veut montrer à son pays qu'une femme peut le faire, pensant être soutenue par la politique. Malheureusement pour des raisons de pouvoir et d'élection très proche, cette dirigeante va revoir ses objectifs et changer ses plans concernant la nouvelle "GI Jane" comme la presse la surnomme.
Un film très hollywoodien dans sa forme, plein de moyens, une image très classique mais qui fonctionne bien. Ca pète dans tous les sens, mystifiant au passage cet entrainement sur-humain des GI, merci le cinéma et soyons fier de notre armée. C'est peut être ça qui m'a un peu dérangé... D'un coté le film enfonce très profondément le sexisme et l'homophobie des militaires, mais de l'autre ne peut pas s'empêcher de faire gicler la testostérone sur l'écran et de glorifier les exploits de cette unité. On est loin du traumatique et traumatisé "Baleine" dans Full metal jacket.
L'héroine est enfin vraiment admise dans l'unité lorsqu'elle s'affirme devant le chef en lui jetant à la figure "Suce moi la bite"... bon, voilà un passage qui m'a laissé perplexe.
Mais malgré tout, le film n'est pas aussi manichéen qu'il le laissait penser au départ, entre femmes et hommes, et ça c'est quand même pas mal. De plus, les acteurs sont vraiment bons, entre le chef horrible et Demi Moore qui tient super bien son rôle. Les va-et-vient entre l'entrainement et les bureaux politiques tout le long du film permet aussi de comprendre les conséquences des décisions de gens de pouvoir, ce qui n'est pas déplaisant non plus.
Le scénario arrive à sa limite lors de la scène finale où l'unité va vraiment sur le champs de guerre. Une scène qui n'apporte rien au film et qui permet juste de faire exploser les derniers pétards qui restaient dans le budget... C'EST ECRIT DANS LES TEXTES !
En bref, un film qui m'a laissé très perplexe sur le message qu'il voulait transmettre vis à vis de l'armée mais qui dans le lot, ressort de bonnes choses... Ils auraient pu aller plus loin dans le message. Dommage M. Scott, tu as fait de meilleurs films (coucou Blade Runner).
Avant d'aller dormir
Elle se réveille et ne sait pas où elle est. Elle ne sait pas QUI elle est. Et qui est cet homme dans le lit à côté d'elle ?
Puis l'homme se réveille est lui explique tout : Elle s'appelle Christine (Nicole Kidman) et est amnésique. Elle perd la mémoire tous les matins depuis qu'elle a eu un grave accident il y a une dizaine d'année. Mais rien à faire pour lui faire retrouver la mémoire, Ben, son mari (Colin Firth), doit tout lui réexpliquer tous les matins. Mais quand Ben part au travail, un médecin, le Dr Nash (Mark Strong) appelle Christine pour lui faire travailler sa mémoire et lui faire tenir un journal intime en forme de vidéo mais il ne faut surtout pas le dire à Ben... Pourquoi ?
Mais est ce bien la vérité ? et à qui devons nous faire confiance ?
Tout le film va jouer sur la manipulation d'esprit de Christine qui essaye de comprendre ce qui lui est arrivée... Tout comme elle, le spectateur découvre des bribes de sa vie, de souvenirs... Mais pourquoi on ne lui dit pas tout ! Ben se défend que c'est compliqué pour lui de lui rappeler des moments douloureux. Elle se sent impuissante, spectatrice de sa vie, sans pouvoir rien y changer.
Le film est superbement construit de manière à ce qu'elle et nous, les spectateurs, ne faisions qu'un. Comme l'histoire est complètement décousue, on suspecte tous les personnages un après l'autre et on est toujours dans le doute. Les 3 acteurs principaux sont vraiment excellents dans leur rôle, rajoutant un réalisme essentiel à cette histoire incroyable.
On sentait le happy ending venir toutefois, un peu trop joyeux après ce que le film fait vivre et ce qui laissait penser de la situation de Christine et aussi quelques erreurs scénaristiques ou plutôt incohérence ou alors les "amis" de Christine sont de sacrés salauds.
Ah mais c'est peut être ça en fait la morale du film. On est tous des salauds égoïstes. Prenons le temps de nous occuper des gens qu'on aime (vraiment).
En bref, on bon film grâce aux acteurs et un scénario bien écrit dans l'ensemble. Mais peu d'effort d'esthétisme (image et musique), et quelques erreurs de cohérence scénaristique qui font un tantinet tâche. Mais sur la notion de manipulation et de jeux psychologiques, je le trouve excellent.
Blade Runner
Un classique pour moi. J'ai eu la chance de le revoir au cinéma l'année dernière, et beh c'était encore une claque. Voilà un Ridley Scott convainquant jusqu'au bout dans sa réalisation, entre les images, les dialogues, les décors... le grand écran a été un plus malgré tout, parce que lorsque les images sont moins sublimées sur un petit écran, on se perd peut être un peu dans le propos du film, on essaye de comprendre les motivations de chacun mais... on est dépassé. Et les simples images ne font pas passer la pilule. Le film vise plus loin que notre compréhension. J'oublie toujours un peu l'histoire d'une fois sur l'autre et j'ai toujours du mal à comprendre... et ça c'est cool, ça fait réfléchir. Toutefois entre les différentes fins, le film ne dit pas la même chose et ça me gêne un peu parce que nos suppositions peuvent ne plus rien dire d'une version à l'autre, cela en fait des films vraiment différents.
Je ne serais pas très objectifs si je continuais mais émotionnellement le film est excellent, il apporte vraiment quelques choses au genre de SF. Alleluia de la scène sous la pluie entre Ford et le robot.
Merci à toi pour la découverte de ces films ! J'avais du temps dimanche pour essayer de faire un truc sympa et les films ont de la matière à dire, donc voilà un boulot rondement mener !
quenthi a écrit:
le coup du tire-bouchon dans "La fille du train" était pas mal.
Je crois que ce passage me marquera vraiment... il résume mal le film mais moi ça m'a bien fait rire ^^
Quand un film se dresse face à moi, laissant planer le bout de son nez au fond du couloir, j'essaye de ne rien savoir de lui, le laissant traîner au fond, avec une longue vue comme seul appareil d'analyse avant la rencontre. Rencontre qui devient donc un saut dans inconnue sans repères d'origine, de date, ou de contenue. Comme toute rencontre inattendue, elle peut être tout ou rien. Une expérience inoubliable peut vite devenir un objet difforme sans saveur.
Et maintenant me voilà donc face à La femme scorpion , dont je n'avais entrevu que son affiche et sa provenance, ici le Japon. Et comment vous dire que c'est une rencontre qui a tout d'une difformité inattendue. Face à moi, il se dresse avec sa jambe de bois. J’apprendrais plus tard qu'il est issu d'une exploitation, évitant dépenses de production, il à pas le budget dont il aurait voulu. Ce qui explique le sang rouge, ou plutôt rose flashy qui recouvre son front, il me raconte qu'il adore zoomer, il le fait d'ailleurs beaucoup trop, une mimique trop récurrente qui devient irritante. Il a aussi du mal à gérer ses acteurs, ils partent la plupart du temps dans tous les sens, font des rires surjoués, quand ils ont l'intention de me faire pleurer de tristesse, ils ne me font que pleurer de rire. Peu à peu je commence à le reconnaître, j'en ai déjà croisé des comme ça, on les appelle nanar. Alors que je commençais peu à peu me désintéressé de lui, il lui prend une fureur. Il me regarde dans les yeux.
Il est pas comme les autres.
Le voilà qui prend ses grands airs, me montre une toile de fond, ou la femme devient maître de l'homme, et n'a pas peur de montrer sa nudité pour l'assumer (peut être trop) Il commence à crier qu'il a une vison d'auteur, des vrais effets de mise en scène, par moments il travaille ses plans, les inclinant, laissant transparaître un vraie envie de bien faire. Il arrive même à partir dans des trips psychédéliques, plus que réussi, parvenant même à faire oublier tous les défauts qu'il avait plus omettre auparavant. Même s'il semble sacrément amoché, il a plus qu'un bon fond, je ressors de cette rencontre avec un sentiment de gâchis, il aurait pu être autre choses, laissant tomber les bruitages criards, pour une vraie vison d'auteur complète et aboutit. Surement qu'il en a pas eu l’occasion.
Une oeuvre tiraillée, entre industrie et vision d'auteur. Il a manqué de budget, aurais plus devenir grand, et même s'il est loin d'être parfait, jamais je n'oublierais ce regard qui m'a fait prendre conscience, que chaque film qu'elle qu'il soit à quelque chose à nous proposer, même une simple seconde de génie.
https://www.senscritique.com/lumbutch
le discord d'hooper.fr https://discord.gg/9GWeDe3
Content de voir que La Femme Scorpion t'a interpellé Butch ! C'est sûr qu'au premier abord ça peut vite passer pour de la bon gros film Z des familles, ce qu'il est un peu au final, autant être clair. Mais finalement, cet aspect nanard personnellement crée tout un attachement pour le film en ce qui me concerne, tu sens que le mec est allé au bout de sa vision (enfin à priori, vu qu'il a rempilé pour deux suites, et que la saga compte au total 6 films, sans compter les reboot). En tout cas, je ne peux que te recommander le second film de la franchise, Elle s'appelait Scorpion, qui va encore plus loin dans son propos, et qui, même s'il garde un petit coté nanar, reste quand même moins exubérant et plus conventionnel. En plus de ça ce deuxième film a un petit aspect Mad Max Fury Road avant l'heure, pas piqué des hannetons :V
Je le dis de suite, ça va être très délicat en ce qui me concerne de parler de Naissance des pieuvres. Pour plusieurs raisons, mais principalement pour cause d'attachement prononcé envers les personnages. J'entends par là que je me suis littéralement revu en le personnage de Marie. Et de même plus ou moins tout le film m'a globalement donné un petit arrière goût de déjà vu, déjà vécu. Ce premier long métrage de Céline Sciamma m'a réellement touché viscéralement, à tel point que je l'ai déjà revu, à peine un jour après la découverte. C'est vraiment ça mon problème à écrire sur ce film, je l'ai vraiment reçu en pleine gueule, et j'ai du mal à en tirer quelque chose de concret. Ça m'avait déjà fait ça avec Ma Vie de Courgette (écrit par entre autres Céline Sciamma), que j'ai curieusement envie de revoir maintenant. En fait, c'est ça Naissance des pieuvres, c'est un film fait avec amour et passion qui réussit à véhiculer un nombre assez incroyable d'émotions différentes. C'est peut être un peu tôt pour le dire, mais y a moyen que ce devienne un de mes films préférés. Si je devais chipoter un peu, je dirais que le titre nous fait de la publicité mensongère, étant donné que de pieuvre, on ne voit pas le moindre tentacule sur tout le film. Pas même un hentaï !
Je vois pas quoi dire de plus que ceci : Regardes Naissance des pieuvres !
En l'an 2019, alors que la Terre est de moins vivable et que les humains sont amenés à vivre sur des colonies se trouvant sur d'autres planètes, des androïdes (appelés Réplicants) se sont révoltés sur une colonie martienne et sont revenus sur Terre. Si les raisons de ce retours sont encore flous, les Réplicants sont considérés hors-la-loi et doivent être mit hors circuits. Cette mission c'est celle d'une unité spéciale de la police, les Blades Runners, qui doivent enquêter et traquer les Réplicants contrevenants.
Sorti en 1982 et réalisé par Ridley Scott, "Blade Runner" est considéré pour beaucoup comme un chef-d'oeuvre de la Science-fiction. Il faut dire, et je sens que je ne vais pas me faire que des amis, que je n'arrive pas à comprendre l'engouement autour de ce film et ce pour des raisons totalement subjectives.
Il s'agit pour moi, au moment ou j’écris cette critique, de mon second visionnage du film. La première fois que je me le suis regardé, j'avais été très déçu car je ne m'attendais pas du tout à ca et l'aura du film était tel que je m'attendais à une grosse claque. Et le "ca" en question c'est le rythme. Le film est lent mais lent, si devais le comparer au premier truc qui me vient à l'esprit, pour exagérer, ca serait un encéphalogramme plat. Le film donne cette impression que rien ne se passe et que même quant il y a peu d'actions, c'est tellement mou du genou qu'on ne voit quasiment pas la différence avec les scènes ou il ne se passe rien.
Sauf que bien sûr "Blade Runner" n'est clairement pas destiné a être un film d'action. C'est le genre de film contemplatif où l'on se laisse bercer par les mélodies planantes et par ces looonnngs panoramas grâce auquel on peut constater de l’état de la planète qui est une sorte de d'usine géante et où les immenses bâtiments et usines crachant des flammes ont remplacés la verdure et toutes traces de Mère Nature. Car à l'image de l'excellent film d'animation "Wall-E", notre très chère planète bleue est devenue une sorte de poubelle et d'usine géante où la moindre trace de flore et de faune relève du fantasme.
Car en plus de tirer un constat pessimiste mais réaliste sur l'avenir de notre société industrialisé, le film n'en n'oublie pas pour autant son coté SF avec une portée philosophique sur la condition d'androïde. En effet ces derniers fatigués de n’être considérés comme de simples esclaves au service d’êtres prétentieux, décident de rechercher leur créateur afin de connaitre le moyen de vivre plus longtemps, leur durée de vie ne dépassant pas les quatre ans. On a donc une réflexion intéressante sur la notion de conscience de la machine qui, puisqu'elle a été conçu comme les êtres humains et pour les remplacer dans des taches ingrates, désire avoir la même vie que ces derniers, c'est-à-dire jouir d'une existence permettant les plaisirs, les émotions et la reconnaissance comme étant un être pensant et doué d'intelligence.
"Blade Runner" est donc un grand film de SF qui possède un fond quasiment irréprochable tant par sa maturité que par sa manière d'aborder la place des androïdes dans nos sociétés. Dommage cependant que le sujet ne soit pas assez approfondi dans son traitement. Mais c'est la forme qui pêche énormément selon moi avec un rythme vraiment lent et une surabondance des passages contemplatif qui hache inutilement le film. Je lui préfère un autre grand film de SF, "Ghost in the Shell", que je trouve notamment plus intéressant et captivant.
Ah oui tu as kiffé ce film à ce point Player ? ^^ Je l'ai également beaucoup aimé surtout avec cette ambiguïté dans la relation entre les deux filles que je trouve vraiment bien fichue. Après pour le coup des pieuvres, je pense que c'est clairement une métaphore. Mais du coup si je comprend bien ca voudrais dire que la pieuvre symboliserait, dans le film, le désir amoureux alors.
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
ça va faire bientôt 3 mois que j'ai vu naissances des pieuvres, et même avec tout ce temps, je serais difficilement capable d'en sortir un avis concret du pourquoi j'aime le film. C'est plus de l'ordre du ressenti, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais on aime le film, en somme le ressenti du film apporte lui même une métaphore involontaire sur l'amour. la Bo jouant un grand rôle dans ce fameux ressenti.
Je partage la bonne "chronique" du dessert rouge sur le film.
https://www.senscritique.com/lumbutch
le discord d'hooper.fr https://discord.gg/9GWeDe3
Hello tout le monde, le 25 approche à grands pas ! Il me faudrait une personne ou deux pour constituer le jury pour cette session, qui serai(en)t partant ?
Je veux bien me porter volontaire vu que j'ai finit mes critiques.
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Merci quenthi !
Si personne d'autre se propose, quenthi et moi désignerons ce qui nous semble être la meilleure critique du lot, je rappelle que le vainqueur remportera le droit d'imposer un film à tout le monde et de choisir son partenaire lors de la prochaine session du TriMovies (qui démarrera certainement début octobre).
Dès le 25 septembre (dans 2 jours), tout le monde doit être bon au niveau de ses visionnages et critiques. Les nouveaux et les anciens pourront également proposer leur sélection pour participer à la prochaine session avant début octobre.
Youhou, j'ai pu voir tous les films proposées par Quenthi, c'est pas souvent alors je le dis.
Mais que c'est-il passé cette nuit là ?
Tiré du roman éponyme, le film suit 3 points de vus de 3 femmes au destin étroitement lié... mais c'est le film qui nous le dévoilera. L'une est complètement alcoolique car elle pense toujours à son ex-mari et la suivante à une peur viscérale de cette dernière car l'ex-mari a quitté la dépressive pour elle et enfin la troisième qui vient faire du babysitting chez "toujours cet ex-mari" est portée disparu un soir.
Mais pourquoi s'est elle réveillée plein de sang sur elle ?
Le film commence le soir de la disparition par la vue de l'alcoolique, donc des souvenirs très troubles, des images flous... bref on est pas sur de ce qu'on a vu. Puis rembobinage quelques temps avant, où des éléments vécus par les trois héros seront importants pour comprendre le dénouement. Ainsi le film jongle entre présent et souvenirs pour enfin élucider le mystère...
Mais pourquoi a-t-il autant d'appel sur son téléphone ?
Un film qui met 40 min à mettre cette situation en place (et aussi à démarrer d'ailleurs), déjà parait très farfelue mais qui tient la route au fil du déroulement de la bobine. On se pose plein de questions mais le film arrive à y répondre à toutes. "Mais c'est qui ce mec ? Comment ils se connaissent ? Mais qu'est ce qu'elle foutait là à ce moment ?", etc.
Mais pourquoi il sert à rien lui ?
C'est un très bon triller, film à suspense mais on sent que l'adaptation du livre est complètement partielle. Des éléments rajoutés à l'intrigue pour complexifier l'histoire ne servent vraiment à rien dans le film alors que le bouquin devait (j'espère) les développer.
J'ai trouvé les acteurs vraiment moyen malheureusement... et surtout Emily Blunt (Edge of Tomorrow) qui en dépressivo-alcoolo-stupido-perdido-jaiunbobo-2moins2fontzero n'est pas très convaincante. Au bout de sa vie d'actrice jusqu'à la fin du film, elle subit son rôle, trop surjoué dans les moments importants ou en RTT quand on lui demande de faire figurante.
Le montage est bon car il amène plein de questions sans trop que les réponses soient évidentes et l'image est relativement correcte. Des bémoles sur quelques incohérences scénaristiques, des choix faits par les personnages paraissent un peu délirant.
En bref un bon moment au visionnage, mais qui après analyse parait beaucoup moins bien.
Gros big Up au tire-bouchon de la scène finale qui vole le grand rôle aux acteurs !
On est cette fois-ci dans une autre registre. On prend sa canette de redbull, son Footmagazine, les clés de sa bagnole juste tunée et direction Testostéroneland !
Une dirigeante politique veut montrer à la gente masculine que les femmes sont aussi capables que les hommes. C'est ainsi qu'une lieutenant de l'armée se retrouve dans le stage d'entrainement militaire de l'armée des Etats-Unis, les G.I. Elle est bien sûr très mal accueillie et personne ne croit en ses capacités. Elle en bave mais résiste car elle croit en ces capacités et veut montrer à son pays qu'une femme peut le faire, pensant être soutenue par la politique. Malheureusement pour des raisons de pouvoir et d'élection très proche, cette dirigeante va revoir ses objectifs et changer ses plans concernant la nouvelle "GI Jane" comme la presse la surnomme.
Un film très hollywoodien dans sa forme, plein de moyens, une image très classique mais qui fonctionne bien. Ca pète dans tous les sens, mystifiant au passage cet entrainement sur-humain des GI, merci le cinéma et soyons fier de notre armée. C'est peut être ça qui m'a un peu dérangé... D'un coté le film enfonce très profondément le sexisme et l'homophobie des militaires, mais de l'autre ne peut pas s'empêcher de faire gicler la testostérone sur l'écran et de glorifier les exploits de cette unité. On est loin du traumatique et traumatisé "Baleine" dans Full metal jacket.
L'héroine est enfin vraiment admise dans l'unité lorsqu'elle s'affirme devant le chef en lui jetant à la figure "Suce moi la bite"... bon, voilà un passage qui m'a laissé perplexe.
Mais malgré tout, le film n'est pas aussi manichéen qu'il le laissait penser au départ, entre femmes et hommes, et ça c'est quand même pas mal. De plus, les acteurs sont vraiment bons, entre le chef horrible et Demi Moore qui tient super bien son rôle. Les va-et-vient entre l'entrainement et les bureaux politiques tout le long du film permet aussi de comprendre les conséquences des décisions de gens de pouvoir, ce qui n'est pas déplaisant non plus.
Le scénario arrive à sa limite lors de la scène finale où l'unité va vraiment sur le champs de guerre. Une scène qui n'apporte rien au film et qui permet juste de faire exploser les derniers pétards qui restaient dans le budget... C'EST ECRIT DANS LES TEXTES !
En bref, un film qui m'a laissé très perplexe sur le message qu'il voulait transmettre vis à vis de l'armée mais qui dans le lot, ressort de bonnes choses... Ils auraient pu aller plus loin dans le message. Dommage M. Scott, tu as fait de meilleurs films (coucou Blade Runner).
Elle se réveille et ne sait pas où elle est. Elle ne sait pas QUI elle est. Et qui est cet homme dans le lit à côté d'elle ?
Puis l'homme se réveille est lui explique tout : Elle s'appelle Christine (Nicole Kidman) et est amnésique. Elle perd la mémoire tous les matins depuis qu'elle a eu un grave accident il y a une dizaine d'année. Mais rien à faire pour lui faire retrouver la mémoire, Ben, son mari (Colin Firth), doit tout lui réexpliquer tous les matins. Mais quand Ben part au travail, un médecin, le Dr Nash (Mark Strong) appelle Christine pour lui faire travailler sa mémoire et lui faire tenir un journal intime en forme de vidéo mais il ne faut surtout pas le dire à Ben... Pourquoi ?
Mais est ce bien la vérité ? et à qui devons nous faire confiance ?
Tout le film va jouer sur la manipulation d'esprit de Christine qui essaye de comprendre ce qui lui est arrivée... Tout comme elle, le spectateur découvre des bribes de sa vie, de souvenirs... Mais pourquoi on ne lui dit pas tout ! Ben se défend que c'est compliqué pour lui de lui rappeler des moments douloureux. Elle se sent impuissante, spectatrice de sa vie, sans pouvoir rien y changer.
Le film est superbement construit de manière à ce qu'elle et nous, les spectateurs, ne faisions qu'un. Comme l'histoire est complètement décousue, on suspecte tous les personnages un après l'autre et on est toujours dans le doute. Les 3 acteurs principaux sont vraiment excellents dans leur rôle, rajoutant un réalisme essentiel à cette histoire incroyable.
On sentait le happy ending venir toutefois, un peu trop joyeux après ce que le film fait vivre et ce qui laissait penser de la situation de Christine et aussi quelques erreurs scénaristiques ou plutôt incohérence ou alors les "amis" de Christine sont de sacrés salauds.
Ah mais c'est peut être ça en fait la morale du film. On est tous des salauds égoïstes. Prenons le temps de nous occuper des gens qu'on aime (vraiment).
En bref, on bon film grâce aux acteurs et un scénario bien écrit dans l'ensemble. Mais peu d'effort d'esthétisme (image et musique), et quelques erreurs de cohérence scénaristique qui font un tantinet tâche. Mais sur la notion de manipulation et de jeux psychologiques, je le trouve excellent.
Un classique pour moi. J'ai eu la chance de le revoir au cinéma l'année dernière, et beh c'était encore une claque. Voilà un Ridley Scott convainquant jusqu'au bout dans sa réalisation, entre les images, les dialogues, les décors... le grand écran a été un plus malgré tout, parce que lorsque les images sont moins sublimées sur un petit écran, on se perd peut être un peu dans le propos du film, on essaye de comprendre les motivations de chacun mais... on est dépassé. Et les simples images ne font pas passer la pilule. Le film vise plus loin que notre compréhension. J'oublie toujours un peu l'histoire d'une fois sur l'autre et j'ai toujours du mal à comprendre... et ça c'est cool, ça fait réfléchir. Toutefois entre les différentes fins, le film ne dit pas la même chose et ça me gêne un peu parce que nos suppositions peuvent ne plus rien dire d'une version à l'autre, cela en fait des films vraiment différents.
Je ne serais pas très objectifs si je continuais mais émotionnellement le film est excellent, il apporte vraiment quelques choses au genre de SF. Alleluia de la scène sous la pluie entre Ford et le robot.
Vraiment très sympa tes critiques Gastondu et agréables à lire en plus ! C'est vrai le coup du tire-bouchon dans "La fille du train" était pas mal. ^^
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Merci à toi pour la découverte de ces films ! J'avais du temps dimanche pour essayer de faire un truc sympa et les films ont de la matière à dire, donc voilà un boulot rondement mener !
Je crois que ce passage me marquera vraiment... il résume mal le film mais moi ça m'a bien fait rire ^^