J'ai vu ces films il y a des années, mais aujourd'hui encore, je m'en souviens parfaitement, l'esprit a été marqué au fer rouge. C'est la marque de fabrique des grands films!
Ils méritaient cette seconde chance que tu leur as donné!
Oui j'ai pris un réel plaisir en les revoyant, en plus ça tombe bien car je me penche actuellement sur la période du nouvel hollywood que je connaissais assez peu au final même si j'ai vu pas mal de films de cette période.
Je comprends qu'ils t'aient marqué, surtout si tu les as vu tôt.
Mais quel con, c'était tout simplement du banjo, guitare sudiste que j'ai dit mdr
J'ai pas du tout aimé Délivrance, on l'avait vu pour le cinéclub la première année.
C'est un des rares films que j'ai pas du tout aimé, y'en a pas tellement des films que je n'aime vraiment pas, doit en avoir même pas une dizaine, et délivrance en fait parti.
Après la scène du banjo est assez mythique mais c'est un peu la seule scène qui ma plu du film...
C'est un des rares films que j'ai pas du tout aimé, y'en a pas tellement des films que je n'aime vraiment pas, doit en avoir même pas une dizaine, et délivrance en fait parti.
Dans un sens, ce film t'a marqué aussi ;)
Ce qui est sûr, c'est qu'il ne laisse pas indifférent!
Les premières images de Kubo sont impressionnantes. La qualité graphique est exceptionnelle et on s’enthousiasme. Hélas, pour moi, cet enthousiasme est retombé très vite et ce fut plutôt la douche froide au bout de 10 minutes de film…
Spoiler ▼▲
Commençons par les bons points – le bon point devrais-je dire : le visuel. C’est très beau, le travail graphique est véritablement très soigné ; bref, rien n’à dire. L'animation est en stop-motion, et est incroyablement réalisée, il faut l'avouer. La page wikipédia du film précise que le personnage de Kubo possèderait à lui seul 22 000 différentes bouches et sourcils (même si je peine à croire au chiffre, disons qu'il en a un bon gros paquet). La qualité est véritablement équivalente à de l'image de synthèse, et même meilleure sous certains aspects ; perso, je préfère l'image de stop-motion à l'animation pure, même si mon grand kiff resque le dessin animé pur, mais quoi qu'il en soit de vos goûts, vous ne pourrez qu'être impressionés par la qualité graphique du film.
La musique : sans intérêt. on peut pas dire que ce soit mauvais, mais vraiment elle n'est tout simplement pas marquante ; d'une banalité affligeante. Trop symphonique, pas assez de mélodies distinctives ou entrainantes ; en plus ils essayent de faire de temps en temps des titres japonisants...et ça tombe à plat. Il faudrait leur payer un voyages au Japon à l'équipe du film je crois...
Surtout aux trois scénaristes du film ! Oui parce qu'à hollywood de nos jours ils faut qu'ils s'y mettent à plusieurs pour nous pondre un scénario décent...et...ils nous chient le coup de : le gosse orphelin qui doit lutter contre un grand méchant qui à tué son père et sa moman et qui part à l'aventure avec des amis animaux et qui va tuer le méchant qui en fait c'est son grand-père...à merde désolé du spoil, m'enfin, comme vous pouvez le constater, ça n'a strictement A.U.C.U.N I.N.T.E.R.E.T... Il faut leur payer des cours d'art dramatique aussi aux ricains d'hollywood de nos jours, parce que trois scénaristes qui arrivent pas à pondre un truc plus original...ça peut faire peur comme dirait un ours bien connu !
Si Kubo avait été japonais, on aurait eu sans doute une œuvre maîtresse de l’animation ; malheureusement, Kubo est américain. Je n’ai rien contre le cinéma américain, au contraire, mais il faut avouer que le « mauvais » cinéma américain est insupportable. Pourquoi ? Tout simplement parce que les characters sont horripilants, excessivement stéréotypés, complétement surjoués et grandiloquents, des têtes à claques, des ados stupides, des héros téléguidés, bref, des ricains quoi. Kubo, c’est le bad side du cinéma ricain, surtout niveau des dialogues… Ceux-ci sont véritablement à chier ; très film pour enfant/ado américain genre Until dawn (le jeu) ou Hunger game… (j’ai pas d’autre exemple en tête là…). L’humour est tout simplement…« gênant » ; on a honte pour eux d’être si nuls, si attendus. Le toc horripilant par excellence doit être sans doute cette manie de se renvoyer des phrases télescopées, vous savez genre quand un personnage lance une réplique « forte » à un autre et que celui-ci lui renvoi la pareille trois scène plus tard, en « clin d’œil ». C’est très ricain ça et j’insiste : ça m’insupporte. Bref, je ne vais pas m’épiloguer, mais les dialogues de Kubo m’hérissent le poil et m’affligent de médiocrité.
Toutefois la vraie catastrophe, ce sont les personnages secondaires. Kubo en lui-même…ça passe encore. Le chevalier scarabée…un espèce de débile typiquement ricain, façon « le papa » de American dad (la série) ; il vole pas haut (pour un scarabée), mais limite ça passe encore, on pourrait presque le trouver attachant s’il avait des dialogues moins nuls. L’horreur, l’abomination, la monstruosité, c’est le singe…un personnage tel qu’il n’aurait dû jamais exister au cinéma…
Un macaque c’est ça :
Spoiler ▼▲
On est d’accord, c’est mignon non ? C’est un petit singe ; tout le monde considère les petits singes comme mignons, sinon espiègles, farceurs, intelligents, joueurs, enfants, bref, vous voyiez le genre de personnages possibles quand je vous figure un macaque qui accompagne notre héros dans ses aventures… Maintenant, imaginez Aragorn (du LOTR)…en macaque ; et vous aurez une idée de la gêne que l’on peut ressentir face au personnage du macaque dans Kubo. C’est juste…impossible. Ça ne passe pas du tout pour ma part, genre le (gros) cheveux sur la soupe perso. Son attitude, ses postures, ses mimiques, ses regards, jusqu’à ses gestes apparaissent comme complétement déplacés, comme absolument contradictoire avec son corps de macaque. D’une part on ressens une gêne irrépressible à le voir tant anthropomorphe (ses regards sont des regards d’humain, ses moues, ses postures, ses dialogues sont totalement humains ; et ils se veulent en plus « féminins »…essayez d’imaginer une femme-macaque…ça peut pas passer) mais en plus il fait genre « héros badass »…est ça tombe juste à plat : c’est un putain de macaque bordel !!! Bref, c’est juste ridicule et insupportable.
Spoiler ▼▲
avec l'épée et tout...
Dommage je l'ai pas en VF ; notez la voix de femme black américaine pour le macaque...
C’en est au point que je n’ai pas pu regarder le film…si si. Ça m’arrive rarement, mais là à chaque fois que les personnages ouvraient la bouche et surtout à chaque fois que ce putain de macaque arrivait à l’écran, j’en étais si révulsé que j’en ai perdu toute envie de regarder le film. L’histoire étant parfaitement bateau et sans grand intérêt, rien ne me faisait suffisamment envie pour que je me continue.
Bon voilà, je crois avoir suffisamment craché sur ce film (^_^) et les Etats-Unis d’Amérique pour m’arrêter là.
Pour finir, donc, tempérons : je précise que je n’ai exprimé là qu’un ressenti très subjectif, parfaitement subjectif même. Kubo est un film tout à fait correct si on apprécie au contraire ses personnages. Bref, si vous êtes un jeune américain, vous le trouverez sans doute génial. Même si vous n’aimez pas spécialement les dialogues, le film devrais tout de même être regardable, il faut vraiment être un espèce d’ayatollah violemment anti-fast-cinoche comme moi pour être énervé à ce point (pathologique)…
Surtout aux trois scénaristes du film ! Oui parce qu'à hollywood de nos jours ils faut qu'ils s'y mettent à plusieurs pour nous pondre un scénario décent...et...ils nous chient le coup de : le gosse orphelin qui doit lutter contre un grand méchant qui à tué son père et sa moman et qui part à l'aventure avec des amis animaux et qui va tuer le méchant qui en fait c'est son grand-père...à merde désolé du spoil, m'enfin, comme vous pouvez le constater, ça n'a strictement A.U.C.U.N I.N.T.E.R.E.T... Il faut leur payer des cours d'art dramatique aussi aux ricains d'hollywood de nos jours, parce que trois scénaristes qui arrivent pas à pondre un truc plus original...ça peut faire peur comme dirait un ours bien connu !
Tu as oublié de mentionner que le grand-père qui a tué (voire abusé de ses filles tant c'est un fdp) est totalement pardonné de ces actions et même accepté par les villageois en fin de film, faut croire que l'amnésie a pas touché que le vieux...
Oui le scénario est extrêmement convenu mais est-ce bien avisé de lui reprocher ça ?
Déjà je pense qu'un scénario peut-être plaisant même s'il est très convenu (à la limite cliché) même pour ceux qui ont l'habitude du cinéma d'animation. Oui on a encore droit à une énième version de la quête du héros mais personnellement c'est pas là que je critiquerais son scénario, il y a d'autres points négatifs qui ont fait que je n'ai pas aimé cette histoire outre le fait qu'elle soit clichée de bout en bout (même si cet aspect peut contribuer à cela).
Là on parle d'un premier film d'animation en stop-motion du réalisateur Travis Knight qui avait par le passé était le producteur des films: Les Boxtrolls et L'Étrange Pouvoir de Norman
Quand on réalise un premier film, on souhaite logiquement en réaliser d'autres par la suite (faire carrière quoi), aussi, quelles sont les conditions primordiales pour qu'un réalisateur et son premier film évitent de tomber dans les méandres de l'oubli ? Prendre un minimum de risque et élargir au maximum le public visé
Travis Knight le savait déjà par le passé et il a tenu cette même ligne de conduite avec Kubo : Kubo est un film qui ne prend pas de risque tout en cherchant à élargir au maximum son public.
Le film n'est pas gnangnan mais pas non plus mature,
On engage des vedettes de cinéma pour doubler les personnages (Charlize Theron, Matthew McConaughey, Ralph Fiennes, etc...),
On mise tout sur le visuel parce qu'un film d'animation moche et très intelligent (au niveau de son écriture) marchera beaucoup moins bien en salles.
Etc...
Les premiers films à gros budget sont généralement convenus parce qu'il y a un manque considéré d'audacité compte tenu du prix qu'il a coûté, on se soucie davantage de sa rentabilité en salles que de son aspect artistique (et c'est compréhensible).
Grave et Fantastic Birthday sortis récemment sont à mes yeux un peu dans le même cas de figure (même si ce sont des films d'auteur), ils prennent un minimum de risque et font en sorte de plaire à un plus large public possible, ça se ressent et ça se voit.
Alors oui, concernant les grosses productions, c'est en partie la faute d'Hollywood mais la faute incombe surtout aux gens et à ce qu'ils désirent voir, Hollywood sait ce que la majorité du public veut et ne fait que répondre aux souhaits de cette même majorité, aussi je crois pas qu'il soit très judicieux d'en vouloir au film d'être trop convenu et donc de le reprocher au réalisateur et/ou aux scénaristes (même s'ils sont plusieurs).
Personnellement, je préfère occulter cet aspect quand je vais voir le premier film d'un réalisateur et je ne lui reprocherais pas cet aspect. Par contre si Kubo 2 ou Kubo 3 s'avèrent aussi convenu que le premier, là je lui en ferai le reproche, mais il est aussi possible que Kubo 2 soit plus audacieux et réussi que son prédécesseur, en partie grâce aux bénéfices du premier mais aussi au potentiel aval du producteur (la carte blanche).
Citation:
je précise que je n’ai exprimé là qu’un ressenti très subjectif, parfaitement subjectif même. Kubo est un film tout à fait correct si on apprécie au contraire ses personnages.
Oui mais ça beaucoup de gens semblent difficilement faire la part des choses...
Tu as aimé donc le film est bon
Tu as détesté donc le film est mauvais
Alors que,
On peut aimer un film qu'on juge mauvais (et malgré tout le déconseiller)
On peut détester un film qui est excellent (et malgré tout le recommander)
Et je ne vise pas forcément qu'un membre de Hooper.fr...
Eddy: Sympathique critique soit dit en passant, je suis globalement d'accord sur beaucoup de points que tu as cité.
La force de Kubo c'est son aspect visuel qui colle parfaitement à son côté poétique, touchant et parfois même mélancolique.
Ils ont réussi a lier parfaitement ces 3 choses, ce qui rend à Kubo son côté original et qui se démarque.
Le Scénario n'est pas très poussé mais il s'agit plus d'un fil conducteur qui permettra de mettre la magie de Kubo en place. Sans oublier les légendes japonaises et autres choses folklore Japonais.
Le film n'est pas cliché, plutot sobre dans son approche.
La plus part des personnages sont plutot sympathique, j'ai adoré les soeurs pour ma part et le scarabé c'est un peu le gars perdu, le petit côté comique, qui pour ma part ne ma pas dérangé.
De plus je trouve ça dommage de contenté des rôles à des animaux ou personne. C'est pas parce que de base, dans l'avis des gens, un singe ça doit être gentil et mignon, que dans un film ça doit être le cas. J'aime particulièrement le décalage en règle général même si pour le coup, le personnage du singe n'a pas été assez loin, j'aurais préféré un singe plus hargneux, moins patient, un côté "guide impatient". Parce que le guide à la maitre Yoda c'est bon, on en a soupé.
Le film propose une approche particulière avec comme je l'ai dis, cette approche mélancolique qu'on a dès le début du film, avec les légendes via l'origami... Bref il y a pleins de petit moment très agréable et sympathique.
Après pour le fait de ne pas supporter un personnage, ça va loin... c'est peut être la version dans laquelle tu l'as vu qui fait ça, j'en sais rien.
Pour donner un exemple, Your Name est un film d'animation Japonais fait par des Japonais et crois moi, tu as tous les clichés du Japon dans un seul film ! Bref, je ne sais pas si Kubo aurait été mieux si ça avait été fait par des Japonais ... Je pense qu'on aurait peut être perdu sur le côté touchant et poétique, même si on aurait peut être gagné sur d'autres points, on aurait pour ma part probablement perdu l'essence même du film.
Kalameet, ce n'est vraiment pas cool d'avoir spoilé le scénario de Kubo, ce n'est pas très sympa pour ceux qui n'ont pas vu le dessin animé, sous prétexte que tu ne l'as pas aimé, ça ne t'autorise pas à tout balancer de la sorte et à l'afficher avec "fierté". D'autres que toi y trouveront un intérêt justement, à ce scénario, qui est bien plus réfléchi et mature que tu ne le dis.
Bon, et puis l'anti-américanisme primaire, franchement, on repassera parce que ça décrébilise complètement ta critique.
Sinon, pour te contre-dire, moi au contraire les macaques, je trouve que ce sont des singes moches dans la vraie vie. ^^
Autrement, moi j'ai adoré le scénario et les personnages. J'ai adoré la thématique sur le conteur d'histoire, à l'image du "spectacle" d'origamis de Kubo au début du dessin animé qui finit par prendre tout son sens à la fin, ainsi que l'idée de la difficulté pour un auteur de trouver une fin à son récit, parce qu'il n'a pas envie de terminer son récit, et pourtant il va devoir le terminer un jour, son récit. En plus c'est un des rares dessins animés américains qui ne se terminent pas par un "happy-end", à la fin j'étais un peu triste quand même. L'émotion était là durant cette conclusion douce-amère et qui remet en perspective tout ce qui s'est passé depuis le début.
C'est d'la belle critique ça! ;)
J'ai vu ces films il y a des années, mais aujourd'hui encore, je m'en souviens parfaitement, l'esprit a été marqué au fer rouge. C'est la marque de fabrique des grands films!
Ils méritaient cette seconde chance que tu leur as donné!
Oui j'ai pris un réel plaisir en les revoyant, en plus ça tombe bien car je me penche actuellement sur la période du nouvel hollywood que je connaissais assez peu au final même si j'ai vu pas mal de films de cette période.
Je comprends qu'ils t'aient marqué, surtout si tu les as vu tôt.
Mais quel con, c'était tout simplement du banjo, guitare sudiste que j'ai dit mdr
Video Club hooperien
J'ai pas du tout aimé Délivrance, on l'avait vu pour le cinéclub la première année.
C'est un des rares films que j'ai pas du tout aimé, y'en a pas tellement des films que je n'aime vraiment pas, doit en avoir même pas une dizaine, et délivrance en fait parti.
Après la scène du banjo est assez mythique mais c'est un peu la seule scène qui ma plu du film...
Pkoi ça ne m'étonne pas?
Video Club hooperien
Dans un sens, ce film t'a marqué aussi ;)
Ce qui est sûr, c'est qu'il ne laisse pas indifférent!
Les premières images de Kubo sont impressionnantes. La qualité graphique est exceptionnelle et on s’enthousiasme. Hélas, pour moi, cet enthousiasme est retombé très vite et ce fut plutôt la douche froide au bout de 10 minutes de film…
Commençons par les bons points – le bon point devrais-je dire : le visuel. C’est très beau, le travail graphique est véritablement très soigné ; bref, rien n’à dire. L'animation est en stop-motion, et est incroyablement réalisée, il faut l'avouer. La page wikipédia du film précise que le personnage de Kubo possèderait à lui seul 22 000 différentes bouches et sourcils (même si je peine à croire au chiffre, disons qu'il en a un bon gros paquet). La qualité est véritablement équivalente à de l'image de synthèse, et même meilleure sous certains aspects ; perso, je préfère l'image de stop-motion à l'animation pure, même si mon grand kiff resque le dessin animé pur, mais quoi qu'il en soit de vos goûts, vous ne pourrez qu'être impressionés par la qualité graphique du film.
La musique : sans intérêt. on peut pas dire que ce soit mauvais, mais vraiment elle n'est tout simplement pas marquante ; d'une banalité affligeante. Trop symphonique, pas assez de mélodies distinctives ou entrainantes ; en plus ils essayent de faire de temps en temps des titres japonisants...et ça tombe à plat. Il faudrait leur payer un voyages au Japon à l'équipe du film je crois...
Surtout aux trois scénaristes du film ! Oui parce qu'à hollywood de nos jours ils faut qu'ils s'y mettent à plusieurs pour nous pondre un scénario décent...et...ils nous chient le coup de : le gosse orphelin qui doit lutter contre un grand méchant qui à tué son père et sa moman et qui part à l'aventure avec des amis animaux et qui va tuer le méchant qui en fait c'est son grand-père...à merde désolé du spoil, m'enfin, comme vous pouvez le constater, ça n'a strictement A.U.C.U.N I.N.T.E.R.E.T... Il faut leur payer des cours d'art dramatique aussi aux ricains d'hollywood de nos jours, parce que trois scénaristes qui arrivent pas à pondre un truc plus original...ça peut faire peur comme dirait un ours bien connu !
Si Kubo avait été japonais, on aurait eu sans doute une œuvre maîtresse de l’animation ; malheureusement, Kubo est américain. Je n’ai rien contre le cinéma américain, au contraire, mais il faut avouer que le « mauvais » cinéma américain est insupportable. Pourquoi ? Tout simplement parce que les characters sont horripilants, excessivement stéréotypés, complétement surjoués et grandiloquents, des têtes à claques, des ados stupides, des héros téléguidés, bref, des ricains quoi. Kubo, c’est le bad side du cinéma ricain, surtout niveau des dialogues… Ceux-ci sont véritablement à chier ; très film pour enfant/ado américain genre Until dawn (le jeu) ou Hunger game… (j’ai pas d’autre exemple en tête là…). L’humour est tout simplement…« gênant » ; on a honte pour eux d’être si nuls, si attendus. Le toc horripilant par excellence doit être sans doute cette manie de se renvoyer des phrases télescopées, vous savez genre quand un personnage lance une réplique « forte » à un autre et que celui-ci lui renvoi la pareille trois scène plus tard, en « clin d’œil ». C’est très ricain ça et j’insiste : ça m’insupporte. Bref, je ne vais pas m’épiloguer, mais les dialogues de Kubo m’hérissent le poil et m’affligent de médiocrité.
Toutefois la vraie catastrophe, ce sont les personnages secondaires. Kubo en lui-même…ça passe encore. Le chevalier scarabée…un espèce de débile typiquement ricain, façon « le papa » de American dad (la série) ; il vole pas haut (pour un scarabée), mais limite ça passe encore, on pourrait presque le trouver attachant s’il avait des dialogues moins nuls. L’horreur, l’abomination, la monstruosité, c’est le singe…un personnage tel qu’il n’aurait dû jamais exister au cinéma…
Un macaque c’est ça :
On est d’accord, c’est mignon non ? C’est un petit singe ; tout le monde considère les petits singes comme mignons, sinon espiègles, farceurs, intelligents, joueurs, enfants, bref, vous voyiez le genre de personnages possibles quand je vous figure un macaque qui accompagne notre héros dans ses aventures… Maintenant, imaginez Aragorn (du LOTR)…en macaque ; et vous aurez une idée de la gêne que l’on peut ressentir face au personnage du macaque dans Kubo. C’est juste…impossible. Ça ne passe pas du tout pour ma part, genre le (gros) cheveux sur la soupe perso. Son attitude, ses postures, ses mimiques, ses regards, jusqu’à ses gestes apparaissent comme complétement déplacés, comme absolument contradictoire avec son corps de macaque. D’une part on ressens une gêne irrépressible à le voir tant anthropomorphe (ses regards sont des regards d’humain, ses moues, ses postures, ses dialogues sont totalement humains ; et ils se veulent en plus « féminins »…essayez d’imaginer une femme-macaque…ça peut pas passer) mais en plus il fait genre « héros badass »…est ça tombe juste à plat : c’est un putain de macaque bordel !!! Bref, c’est juste ridicule et insupportable.
C’en est au point que je n’ai pas pu regarder le film…si si. Ça m’arrive rarement, mais là à chaque fois que les personnages ouvraient la bouche et surtout à chaque fois que ce putain de macaque arrivait à l’écran, j’en étais si révulsé que j’en ai perdu toute envie de regarder le film. L’histoire étant parfaitement bateau et sans grand intérêt, rien ne me faisait suffisamment envie pour que je me continue.
Bon voilà, je crois avoir suffisamment craché sur ce film (^_^) et les Etats-Unis d’Amérique pour m’arrêter là.
Pour finir, donc, tempérons : je précise que je n’ai exprimé là qu’un ressenti très subjectif, parfaitement subjectif même. Kubo est un film tout à fait correct si on apprécie au contraire ses personnages. Bref, si vous êtes un jeune américain, vous le trouverez sans doute génial. Même si vous n’aimez pas spécialement les dialogues, le film devrais tout de même être regardable, il faut vraiment être un espèce d’ayatollah violemment anti-fast-cinoche comme moi pour être énervé à ce point (pathologique)…
PS: j'espère que suprême yoshiphile sera plus indulgent que teufeu XD sans quoi je vais devoir encore accuser mon chien...
Bonne grosse critique elTourteau au passage...
Oui le scénario est extrêmement convenu mais est-ce bien avisé de lui reprocher ça ?
Déjà je pense qu'un scénario peut-être plaisant même s'il est très convenu (à la limite cliché) même pour ceux qui ont l'habitude du cinéma d'animation. Oui on a encore droit à une énième version de la quête du héros mais personnellement c'est pas là que je critiquerais son scénario, il y a d'autres points négatifs qui ont fait que je n'ai pas aimé cette histoire outre le fait qu'elle soit clichée de bout en bout (même si cet aspect peut contribuer à cela).
Là on parle d'un premier film d'animation en stop-motion du réalisateur Travis Knight qui avait par le passé était le producteur des films: Les Boxtrolls et L'Étrange Pouvoir de Norman
Quand on réalise un premier film, on souhaite logiquement en réaliser d'autres par la suite (faire carrière quoi), aussi, quelles sont les conditions primordiales pour qu'un réalisateur et son premier film évitent de tomber dans les méandres de l'oubli ?
Prendre un minimum de risque et élargir au maximum le public visé
Travis Knight le savait déjà par le passé et il a tenu cette même ligne de conduite avec Kubo : Kubo est un film qui ne prend pas de risque tout en cherchant à élargir au maximum son public.
Le film n'est pas gnangnan mais pas non plus mature,
On engage des vedettes de cinéma pour doubler les personnages (Charlize Theron, Matthew McConaughey, Ralph Fiennes, etc...),
On mise tout sur le visuel parce qu'un film d'animation moche et très intelligent (au niveau de son écriture) marchera beaucoup moins bien en salles.
Etc...
Les premiers films à gros budget sont généralement convenus parce qu'il y a un manque considéré d'audacité compte tenu du prix qu'il a coûté, on se soucie davantage de sa rentabilité en salles que de son aspect artistique (et c'est compréhensible).
Grave et Fantastic Birthday sortis récemment sont à mes yeux un peu dans le même cas de figure (même si ce sont des films d'auteur), ils prennent un minimum de risque et font en sorte de plaire à un plus large public possible, ça se ressent et ça se voit.
Alors oui, concernant les grosses productions, c'est en partie la faute d'Hollywood mais la faute incombe surtout aux gens et à ce qu'ils désirent voir, Hollywood sait ce que la majorité du public veut et ne fait que répondre aux souhaits de cette même majorité, aussi je crois pas qu'il soit très judicieux d'en vouloir au film d'être trop convenu et donc de le reprocher au réalisateur et/ou aux scénaristes (même s'ils sont plusieurs).
Personnellement, je préfère occulter cet aspect quand je vais voir le premier film d'un réalisateur et je ne lui reprocherais pas cet aspect. Par contre si Kubo 2 ou Kubo 3 s'avèrent aussi convenu que le premier, là je lui en ferai le reproche, mais il est aussi possible que Kubo 2 soit plus audacieux et réussi que son prédécesseur, en partie grâce aux bénéfices du premier mais aussi au potentiel aval du producteur (la carte blanche).
Oui mais ça beaucoup de gens semblent difficilement faire la part des choses...
Tu as aimé donc le film est bon
Tu as détesté donc le film est mauvais
Alors que,
On peut aimer un film qu'on juge mauvais (et malgré tout le déconseiller)
On peut détester un film qui est excellent (et malgré tout le recommander)
Et je ne vise pas forcément qu'un membre de Hooper.fr...
Eddy: Sympathique critique soit dit en passant, je suis globalement d'accord sur beaucoup de points que tu as cité.
La force de Kubo c'est son aspect visuel qui colle parfaitement à son côté poétique, touchant et parfois même mélancolique.
Ils ont réussi a lier parfaitement ces 3 choses, ce qui rend à Kubo son côté original et qui se démarque.
Le Scénario n'est pas très poussé mais il s'agit plus d'un fil conducteur qui permettra de mettre la magie de Kubo en place. Sans oublier les légendes japonaises et autres choses folklore Japonais.
Le film n'est pas cliché, plutot sobre dans son approche.
La plus part des personnages sont plutot sympathique, j'ai adoré les soeurs pour ma part et le scarabé c'est un peu le gars perdu, le petit côté comique, qui pour ma part ne ma pas dérangé.
De plus je trouve ça dommage de contenté des rôles à des animaux ou personne. C'est pas parce que de base, dans l'avis des gens, un singe ça doit être gentil et mignon, que dans un film ça doit être le cas. J'aime particulièrement le décalage en règle général même si pour le coup, le personnage du singe n'a pas été assez loin, j'aurais préféré un singe plus hargneux, moins patient, un côté "guide impatient". Parce que le guide à la maitre Yoda c'est bon, on en a soupé.
Le film propose une approche particulière avec comme je l'ai dis, cette approche mélancolique qu'on a dès le début du film, avec les légendes via l'origami... Bref il y a pleins de petit moment très agréable et sympathique.
Après pour le fait de ne pas supporter un personnage, ça va loin... c'est peut être la version dans laquelle tu l'as vu qui fait ça, j'en sais rien.
Pour donner un exemple, Your Name est un film d'animation Japonais fait par des Japonais et crois moi, tu as tous les clichés du Japon dans un seul film ! Bref, je ne sais pas si Kubo aurait été mieux si ça avait été fait par des Japonais ... Je pense qu'on aurait peut être perdu sur le côté touchant et poétique, même si on aurait peut être gagné sur d'autres points, on aurait pour ma part probablement perdu l'essence même du film.
Kalameet, ce n'est vraiment pas cool d'avoir spoilé le scénario de Kubo, ce n'est pas très sympa pour ceux qui n'ont pas vu le dessin animé, sous prétexte que tu ne l'as pas aimé, ça ne t'autorise pas à tout balancer de la sorte et à l'afficher avec "fierté". D'autres que toi y trouveront un intérêt justement, à ce scénario, qui est bien plus réfléchi et mature que tu ne le dis.
Bon, et puis l'anti-américanisme primaire, franchement, on repassera parce que ça décrébilise complètement ta critique.
Sinon, pour te contre-dire, moi au contraire les macaques, je trouve que ce sont des singes moches dans la vraie vie. ^^
Autrement, moi j'ai adoré le scénario et les personnages. J'ai adoré la thématique sur le conteur d'histoire, à l'image du "spectacle" d'origamis de Kubo au début du dessin animé qui finit par prendre tout son sens à la fin, ainsi que l'idée de la difficulté pour un auteur de trouver une fin à son récit, parce qu'il n'a pas envie de terminer son récit, et pourtant il va devoir le terminer un jour, son récit. En plus c'est un des rares dessins animés américains qui ne se terminent pas par un "happy-end", à la fin j'étais un peu triste quand même. L'émotion était là durant cette conclusion douce-amère et qui remet en perspective tout ce qui s'est passé depuis le début.
@Kaz : Quoi, il va y avoir un autre Kubo ?!?