Suite à une condamnation pour vol et dégradation, Kylie doit retourner vivre chez sa mère. Assignée à résidence avec sa mère et son beau-père, les relations deviennent vite houleuses, surtout que la mère est persuadée de vivre dans une maison hantée. Cela dit, c'est vrai qu'il se passe un paquet de trucs étranges dans cette baraque!
Housebound est un film néo-zélandais à petit budget sorti direct en Dvd par chez nous. Il mêle humour, horreur, suspense et thriller.
Je dois avouer qu'au début, j'ai eu très peur. Le film oscille entre les genres sans vraiment aller à fond dans aucun. On a ainsi la désagréable impression que le film a le cul entre deux chaises. C'est pas franchement drôle, pas franchement horrifique et pas franchement effrayant. La mise en scène est un peu molassone et les éléments de l'enquête de Kylie sont distillés au compte goutte. De plus, on s'attache pas des masses au personnage de Kylie qui est plus agaçante qu'autre chose avec son côté ado rebelle. Bref, on s'ennuie ferme.
Et puis, il y a la seconde partie où ça se réveille enfin. Dès le moment où on apprend ce qui se passe dans la maison en fait. Les évènements qui étaient jusque là en mode pépère s'accélèrent et le film va de surprises en surprises. La re-lecture de la maison hantée (dont je ne dirai rien pour ne pas spoiler) est plutôt bien vue et le film ose (enfin!) aller plus loin dans le trash et l'humour noir. On se retrouve du coup à se marrer et à être happé par le film.
En résulte au final un film sympa, sans plus, dont la première partie aurait gagné à être plus pêchue pour rendre le tout plus homogène et cohérent. Dommage.
Là je critique l'émission, pas l'homme, il est pas tout seul à mettre en avant cette émission non plus, est-ce seulement lui qui a eu l'idée ?
Beh oui c'est son concept.
Citation:
Mais le prend pas avec autant de sérieux Teufeu, c'est juste qu'en ce moment j'ai pas envie de m'énerver avec quelqu'un sur un simple film, d'une j'ai pas le temps et puis c'est devenu régulier ces derniers temps avec d'autres films (Chez Nous, Logan, Lion, etc...), que vous n'adhériez pas avec mon point de vue ça ne me pose pas de problème mais ne venaient pas avec vos grands et gros sabots en prétextant que vous détenez la vérité absolue, l'homme est la mesure de toute chose.
Je te jure qu'il y a rien de personnel.
C'est ce que tu aurais du faire depuis le début : Assumer (plutôt que de t'en défendre maladroitement).
Et d'accepter aussi le reproche que j'en fais.
Moi je perçois de l’ambiguïté dedans notamment à cause de l'insulte d'intro qui annonce la couleur étant donné qu'on est obligé de la prendre au premier degré. C'est comme ça, c'est pas une question personnel puisque c'est ta critique que j'attaque. Je n'apporte pas de vérité, je relève ce qui est injuste (et faux) de mon point de vue.
(Beh oui ça sert à quelque chose les smileys, c'est pas juste là pour faire des sarcasmes)
Du coup j'insiste pas, même si y'a matière à insister...
Et sur ce terrain là je suis très taquin. :V
Il a fallu qu'on approuve et diffuse "son" concept, il y a pas que lui non plus hein.
Citation:
C'est ce que tu aurais du faire depuis le début : Assumer (plutôt que de t'en défendre maladroitement).
Déjà je ne pense pas m'être "défendu maladroitement" : j'ai été suffisamment clair et concis sur ce que je n'ai pas apprécié dans ton film, j'ai reconnu avoir grossi un peu le trait sur Antoine (pour le fun) et je suis navré que tu l'es mal pris, ça n'était clairement pas mon intention. Ceci dit, je ne regrette rien de ce que j'ai écris, je valide cette critique, qu'elle te plaise ou non.
J'accepte la contre-critique (je peux comprendre qu'on aime), également le reproche parce que je t'ai visiblement blessé mais, ne vient pas me dire des choses comme : "ce que tu aurais dû faire depuis le début", ça c'est de la merde, j'écris et j'exprime ce je veux, tu n'aimes pas ? on argumente, on débat, comme de grandes personnes, tu dis que j'aurais pu parler de ci ou de ça pour mieux étayer mon propos, pourquoi pas mais non, ce n'était pas mon intention et ce ne sera jamais le cas pour ce film.
Ne viens pas me dire : "ce que tu aurais dû faire depuis le début", ça c'est un style de pensée qui m'insupporte...
Ce n'était peut-être pas méchant ou insultant de ta part mais fais quand même gaffe à ce que tu dis Teufeu, là je pourrais très facilement m'énerver à ce sujet.
Citation:
je relève ce qui est injuste (et faux) de mon point de vue.
De ton point de vue.
Citation:
Beh oui ça sert à quelque chose les smileys, c'est pas juste là pour faire des sarcasmes
Désolé mais j'ai un peu passé l'âge des smileys, c'est vrai que d'un côté on peut mal interpréter certaines choses mais en même temps j'évite de trop en utiliser (j'aime pas trop).
Citation:
Si tu veux une vrai parodie
Ah bon celle que j'ai proposé n'en ai pas une ? :p
Je me souvenais de celle-là, elle est rigolote.
La vache, ça débat sec!
Perso, je l'aime bien cet Antoine de Maximy. C'est loin d'être le plus faux-cul du PAF.
Mais je peux comprendre aisément qu'on puisse ne pas aimer. C'est comme les documentaires de Michael Moore. T'as toujours le mec sur l'image. Si t'accroches pas à la personnalité, le type te sort vite par les yeux.
Romano, saches que je trouve ta critique d'Housebound de mauvaise foi voir dégueulasse!
Non je déconne, je peux comprendre que tu n'ais pas apprécié la première partie si tu n'as pas accroché à Kylie contrairement à moi, après plus que l'humour c'est surtout le côté décalé que j'ai aimé, à partir de la scène du magnéto avec houmous (que j'adore) on comprend que les codes vont être cassés, qualité assez rare de nos jours.
Sinon Kaz tu me prêtes ton lance flammes? D'ailleurs il serait grand temps qu'on tombe en binome tous les deux...
Après Teufeu c'est vrai que ce n'est pas très agréable de voir son film se faire démonter au trimovies, forcément on propose des films qu'on a plutôt aimé et le binome peut avoir des gouts contraires, cependant je crois qu'il ne faut pas prendre personnellement les critiques sur le film même si c'est au lance roquettes, je préfère un débat un peu épicé plutôt qu'une trop grande consensualité. Il peut y avoir certaines choses qui nous énervent dans le cinéma, il m'est moi même arrivé d'être cynique voir méchant dans une critique et je me suis fait démonter des films (genre Le blob, hein Yoco... et en plus il a gagné le prix du public cet enculé!), quant à l'éternel débat sur les smileys quand on utilise le second degré, bah y a pas de solution, faut juste connaitre la personne.
Concernant le fait de savoir si le mec est vraiment tout seul ou pas, alors je ne connais pas du tout l'émission mais c'est vrai que d'une manière générale, j'ai du mal à croire ce genre de choses dans tout ce qui est émission de télé réalité etc... on a tendance à nous prendre un peu trop pour des cons des fois j'ai l'impression...
Il a fallu qu'on approuve et diffuse "son" concept, il y a pas que lui non plus hein.
Mais c'est son concept.
On dirait vraiment que ça te pose un problème...
Citation:
Déjà je ne pense pas m'être "défendu maladroitement" : j'ai été suffisamment clair et concis sur ce que je n'ai pas apprécié dans ton film, j'ai reconnu avoir grossi un peu le trait sur Antoine (pour le fun) et je suis navré que tu l'es mal pris, ça n'était clairement pas mon intention. Ceci dit, je ne regrette rien de ce que j'ai écris, je valide cette critique, qu'elle te plaise ou non.
J'accepte la contre-critique (je peux comprendre qu'on aime), également le reproche parce que je t'ai visiblement blessé mais, ne vient pas me dire des choses comme : "ce que tu aurais dû faire depuis le début", ça c'est de la merde, j'écris et j'exprime ce je veux, tu n'aimes pas ? on argumente, on débat, comme de grandes personnes, tu dis que j'aurais pu parler de ci ou de ça pour mieux étayer mon propos, pourquoi pas mais non, ce n'était pas mon intention et ce ne sera jamais le cas, mais ne viens pas me dire : "ce que tu aurais dû faire depuis le début", ça c'est un style de pensée qui m'insupporte...
Ce n'était peut-être pas méchant ou insultant de ta part mais fais quand même gaffe à ce que tu dis Teufeu, là je pourrais très facilement m'énerver.
J'accepte que tu n'ai pas apprécié le film, je sais que tu as été de bonne foi en ce qui concerne le subjectif et le problème de fond du docu. Mais je ne suis pas convaincu par le reste. Je ne sais toujours pas où se situe la limite entre le 1er et le 2nd degré concernant ce que tu penses de Maximy (la preuve juste au dessus).
On est arrivé à l'impasse du "c'est ton avis, c'est mon avis" alors je te réponds qu'on aurait dû commencer par là depuis le début parce qu'avec ce raisonnement, aucun débat constructif ne peut aboutir. Tu peux t'énerver, mais c'est juste une question de logique. Un débat subjectif est un débat stérile par nature. C'est pas une insulte, c'est un constat. Je respecte ton choix, mais moi ça ne m’intéresse pas d'échanger de cette façon là, car il m'est impossible d'en tirer quelque chose d'enrichissant pour me remettre en question et me permettre d'évoluer.
Citation:
Désolé mais j'ai un peu passé l'âge des smileys, c'est vrai que d'un côté on peut mal interpréter certaines choses mais en même temps j'évite de trop en utiliser (j'aime pas trop).
Il n'y a pas d'age pour les smileys. Ils ont justement été créé pour retranscrire les expressions faciales et éviter les quiproquos... C'est une nécessité en fait parce que la communication ne se fait pas seulement par le langage.
Citation:
Après Teufeu c'est vrai que ce n'est pas très agréable de voir son film se faire démonter au trimovies, forcément on propose des films qu'on a plutôt aimé et le binome peut avoir des gouts contraires, cependant je crois qu'il ne faut pas prendre personnellement les critiques sur le film même si c'est au lance roquettes, je préfère un débat un peu épicé plutôt qu'une trop grande consensualité.
Mais moi je m'en fou que le film se fasse démonter et qu'on ne puisse pas blairer Antoine de Maximy. xD
J'ai démonté "Team America, police du monde" et je n'ai pourtant pas attaqué Trey Parker et Matt Stone sans preuve juste pour le fun. Et si je l'avais fait j'aurais explicité le second degré pour éviter qu'on me saute dessus.
Ma réaction elle vient de là, mon seuil de tolérance a été franchi parce que peut être induit en erreur, mais dans le fond je défends surtout Maximy et sa démarche.
Après Teufeu c'est vrai que ce n'est pas très agréable de voir son film se faire démonter au trimovies
C'est pour ça que je vais ressortir ma sélection Nanar! Je vais prendre un malin plaisir à voir mes films se faire démonter ^^
Atronak l'a injustement snobé! Tant pis, c'est quelqu'un d'autre qui en fera les frais!
Citation:
Romano, saches que je trouve ta critique d'Housebound de mauvaise foi voir dégueulasse!
Et moi j'trouve que t'es dégueulasse de dire que j'suis dégueulasse!
On devrait faire un vote de la critique la plus dégueulasse tiens!
Mais c'est son concept.
On dirait vraiment que ça te pose un problème...
Pas vraiment non, j'image qu'il existait déjà une émission 'ricaine du même genre et qu'il s'en est plus ou moins inspiré, c'est monnaie courante dans le petit monde de l'audiovisuel. C'est son concept mais ce n'est pas vraiment le sien, enfin je me comprends.
Citation:
On est arrivé à l'impasse du "c'est ton avis, c'est mon avis" alors je te réponds qu'on aurait dû commencer par là depuis le début parce qu'avec ce raisonnement, aucun débat constructif ne peut aboutir. Tu peux t'énerver, mais c'est juste une question de logique. Un débat subjectif est un débat stérile par nature.
Je pense avoir correctement défendu mon opinion sur le film (et par extension l'émission), mes propos étaient peut-être durs mais c'est comme ça que je fonctionne (en particulier quand je n'aime pas un film (mais ça ne m'empêche pas de le recommander pour autant)), j'ai volontairement attaqué Antoine parce que ça me faisait rire mais je n'en pensais pas grand mot bien entendu (du moins en partie... :p). Je suis ouvert au débat mais quand il y a des phrases qui sortent comme : "tu aurais dire ça depuis le début" = "tu aurais dû faire comme ça", moi ça m'insupporte, je préfère sortir du débat, ça m'évitera de m'énerver pour pas grand chose (ça ne reste qu'un film) et je juge qu'il n'y a plus matière à discuter à ce moment là.
Citation:
Il n'y a pas d'age pour les smileys. Ils ont justement été créé pour retranscrire les expressions faciales et éviter les quiproquos... C'est une nécessité en fait parce que la communication ne se fait pas seulement par le langage.
Je comprends mais, en ce qui me concerne, je ne considère pas les choses sous cet angle. Encore une fois chacun son opinion. Un ou deux smileys de temps en temps ça va mais c'est quand il y en a plusieurs que ça pose problème !
Vous l'aurez compris cette double critique n'est pas innocente, en fait elle s'imposait d'elle même, la raison principale tient eu deux mots: Nouvel Hollywood.
Ces deux films du début des années 70 sont symboliques de l'essor de ce mouvement qui se résume à la prise de pouvoir des réalisateurs face aux studios avec en prime l'emprunte d'une contre culture symbolisée par la liberté, le sexe et la violence, bref tout pour me plaire.
Bien sur la comparaison entre ces deux films va au delà de ce postulat tant ils ont de points en commun, ils font parti de cette catégorie de film que j'appellerais les "traquenards movies", ce genre de film ou un groupe de personnes se retrouve au milieu d'une communauté dont la caractéristique principale des habitants va de décalé à fou psychopathe, Massacre à la tronçonneuse, 2000 maniacs, The wicker man, bref souvent des films à l'ambiance malsaine.
Petite anecdote avant de commencer à parler des films, sam Peckinpah, le réalisateur des chiens de paille, aurait du réalisé Délivrance sans le véto de la warner.
Je tenais d'abord à signaler que ce sont deux films que j'avais vu il y a pas mal de temps, je les avais apprécié mais sans plus, qu'en allait il être après ce second visionnage, ma culture cinéma légèrement plus évoluée me permettrait elle de plus les aimer, tel était la question que je me posais en lançant Les chiens de paille.
Ah Sam Peckinpah, un réalisateur que j'adore notamment pour ses westerns (La horde sauvage, Pat garret et Billy the kid) et la violence des gun fight, Léone lui même lui rendre hommage dans une scène de Mon nom est personne, ça force le respect. Ajoutez à ça un film de guerre génial (Crois de fer) et un thriller tout aussi intéressant (Guet-apens), le bonhomme se pose là. D'ailleurs c'est peut être pour ça que Les chiens de paille m'avait un peu déçu, j'en attendait trop. Faut avouer que le film prend son temps, mis à part la scène du début qui pose tout de suite l'ambiance, une jeune femme offre à son petit amie son cadeau d'anniversaire: un piège à homme, au sens littéral du terme.
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La première partie est donc assez lente, on comprend que dustin hoffman, un jeune mathématicien plutôt timide, est venue habité dans la maison des parents de sa chérie, dans une campagne anglaise reculée, ou la population est principalement composé de ruraux assez rustres. Heureusement la petite amie en question est plutôt jolie et taquine (elle transforme ses plus en moins sur son tableau d'équations, que c'est mignon), ça aide un peu à passer le temps :)
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Forcément toute cette mise en place à un but et c'est plutpot bien fait mais ça reste un peu longuet, il faudra attendre la moitié du film pour que l'oppression se fasse réellement ressentir.
Spoiler ▼▲
La scène qui déclenche l'accélération du film est une scène de viol, un ami d'enfance de la belle qui bave dessus depuis le début du film finit par la serrer chez elle, contrairement à la scène du viol de Délivrance, celle ci n'est pas si malsaine, cependant tout l'intérêt réside dans l'ambiguité de celle ci, en effet la demoiselle récalcitrante au début semble finalement prendre du plaisir ce qui appuiera le sentiment de malaise
A partir de là le film devient vraiment très intéressant, on se pose pas mal de question sur ce qu'elle a dans la tête, bref on est perturbé. J'en profite pour parler d'un petit fil rouge initié depuis le début du film et qui participe grandement à l'ambiance, on apprend qu'un genre de géant du village, qui semble légèrement attardé sans paraitre antipathique, est très dangereux, là encore l'écart entre ce qu'on nous dit de lui et ce que l'on voit renforce le sentiment d'ambiguité.
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De plus il est intéressant de voir que cette histoire parrallèle sera au coeur du final du film.
Ce final est d'ailleurs véritablement le point d'orgue du film, tout a était fait en amont pour nous faire vivre pleinement cet épilogue qu'on se doutait sanglant, du pure Peckinpah dans sa violence. Il se résume à un genre de Home alone trash, ou l'on va vivre la métamorphose du jeune mathématicien introverti en véritable bête de guerre, là encore c'est un peu comme dans Délivrance, c'est dans les situations extrèmes que peut naitre la vraie nature de l'homme jusqu'ici enfouit au fin fond de son âme, certains craqueront, d'autres renaitront, et le jeu d'acteur de dustin Hoffman prend ici toute son épaisseur.
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Au final je pense que ce coup ci j'ai apprécié le film à sa juste valeur, ce n'est certes pas mon Peckinpah préféré mais il mérite un grand coup de chapeau pour son intention, sa mise en scène et le jeu de ses acteurs.
L'entré en matière de Délivrance diffère un peu de celui des chiens de paille, certes les yankees prendront les rednecks locaux un peu de haut au départ mais la scène du buff entre deux guitaristes qui ne sont pas du même monde bien qu'étant du même pays nous installera plus dans une ambiance de confraternité.
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Mais le final de cette scène nous fera vite comprendre qu'il sera difficile d'aller plus loin dans cette voie.
Délivrance est là encore dans la pure veine du nouvel hollywood, un road trip en canoé qui démontre l'envie de liberté des protagonistes le long d'une rivière qui vit ses dernières heures avant de finir en lac suite à la construction d'un barrage qui va engloutir la vallée entière. Il y a même un fort sentiment écologique qui sera pregnant tout au long de l'aventure. Mais plus qu'un duel de l'homme face à cette nature parsemée de rapides ça sera avant tout une introspection de la nature humaine, avec ses peurs, ses défis et son évolution face à des situations extra ordinaires.
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Il y a deux acteurs parmi les quatre qui auront un traitement intéressant, Burt Reynolds, aventurier au fort charisme et jon Voight, père de famille tranquille.
Spoiler ▼▲
Comme dans Les chiens de paille, tout se passera à peu près normalement jusqu'à la seconde rencontre avec les locaux, ces deux là sont moins ronron voir complètement déjantés, s'en suivra une scène de viol très malsaine qui changera définitivement la suite de l'aventure et l'évolution des personnages
Toute cette partie est bien maitrisée, les gros plans appuieront sur la tension qui habite chacun des visages des protagonistes, là encore ont les verra se métamorphoser physiologiquement.
L'avant dernière partie du film se gâte un peu, certaines décisions de personnages sont un peu abusées, comme l'idée d'escalader une paroie qui semble lisse et ultra haute de nuit et sans sécurité, une scène ou un mec fait 30 mètres avec une flèche dans la gorge etc... il y a vraiment deux trois trucs dans le scénario qui m'on fait tiqué, ça sera le seul reproche que je ferai à ce film.
Ceci dit tout ce passage permettra de mieux vivre l'évolution de jon voight, l'un des points fort du film, la violence émotionnelle primera à la violence primaire des chien de paille et le marquera jusqu'à la fin du film.
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Je rajouterai à ça l'ost au banjo qui est très appréciable, c'est à la fois mélancolique et décalé.
Au final deux films assez similaires dans leurs intentions et dans leur propos,deux films couillus, deux films qui n'ont pas pris une ride, deux films qui font parti du trio le plus controversé à l'époque en terme de violence (avec orange mécanique), deux films qu'il faut voir ou revoir, et surtout deux films charismatiques d'une période qu'on ne peut que regretter.
Housebound de Gerard Johnstone.
Suite à une condamnation pour vol et dégradation, Kylie doit retourner vivre chez sa mère. Assignée à résidence avec sa mère et son beau-père, les relations deviennent vite houleuses, surtout que la mère est persuadée de vivre dans une maison hantée. Cela dit, c'est vrai qu'il se passe un paquet de trucs étranges dans cette baraque!
Housebound est un film néo-zélandais à petit budget sorti direct en Dvd par chez nous. Il mêle humour, horreur, suspense et thriller.
Je dois avouer qu'au début, j'ai eu très peur. Le film oscille entre les genres sans vraiment aller à fond dans aucun. On a ainsi la désagréable impression que le film a le cul entre deux chaises. C'est pas franchement drôle, pas franchement horrifique et pas franchement effrayant. La mise en scène est un peu molassone et les éléments de l'enquête de Kylie sont distillés au compte goutte. De plus, on s'attache pas des masses au personnage de Kylie qui est plus agaçante qu'autre chose avec son côté ado rebelle. Bref, on s'ennuie ferme.
Et puis, il y a la seconde partie où ça se réveille enfin. Dès le moment où on apprend ce qui se passe dans la maison en fait. Les évènements qui étaient jusque là en mode pépère s'accélèrent et le film va de surprises en surprises. La re-lecture de la maison hantée (dont je ne dirai rien pour ne pas spoiler) est plutôt bien vue et le film ose (enfin!) aller plus loin dans le trash et l'humour noir. On se retrouve du coup à se marrer et à être happé par le film.
En résulte au final un film sympa, sans plus, dont la première partie aurait gagné à être plus pêchue pour rendre le tout plus homogène et cohérent. Dommage.
Beh oui c'est son concept.
C'est ce que tu aurais du faire depuis le début : Assumer (plutôt que de t'en défendre maladroitement).
Et d'accepter aussi le reproche que j'en fais.
Moi je perçois de l’ambiguïté dedans notamment à cause de l'insulte d'intro qui annonce la couleur étant donné qu'on est obligé de la prendre au premier degré. C'est comme ça, c'est pas une question personnel puisque c'est ta critique que j'attaque. Je n'apporte pas de vérité, je relève ce qui est injuste (et faux) de mon point de vue.
(Beh oui ça sert à quelque chose les smileys, c'est pas juste là pour faire des sarcasmes)
Du coup j'insiste pas, même si y'a matière à insister...
Et sur ce terrain là je suis très taquin. :V
Si tu veux une vrai parodie :
Il a fallu qu'on approuve et diffuse "son" concept, il y a pas que lui non plus hein.
Déjà je ne pense pas m'être "défendu maladroitement" : j'ai été suffisamment clair et concis sur ce que je n'ai pas apprécié dans ton film, j'ai reconnu avoir grossi un peu le trait sur Antoine (pour le fun) et je suis navré que tu l'es mal pris, ça n'était clairement pas mon intention. Ceci dit, je ne regrette rien de ce que j'ai écris, je valide cette critique, qu'elle te plaise ou non.
J'accepte la contre-critique (je peux comprendre qu'on aime), également le reproche parce que je t'ai visiblement blessé mais, ne vient pas me dire des choses comme : "ce que tu aurais dû faire depuis le début", ça c'est de la merde, j'écris et j'exprime ce je veux, tu n'aimes pas ? on argumente, on débat, comme de grandes personnes, tu dis que j'aurais pu parler de ci ou de ça pour mieux étayer mon propos, pourquoi pas mais non, ce n'était pas mon intention et ce ne sera jamais le cas pour ce film.
Ne viens pas me dire : "ce que tu aurais dû faire depuis le début", ça c'est un style de pensée qui m'insupporte...
Ce n'était peut-être pas méchant ou insultant de ta part mais fais quand même gaffe à ce que tu dis Teufeu, là je pourrais très facilement m'énerver à ce sujet.
De ton point de vue.
Désolé mais j'ai un peu passé l'âge des smileys, c'est vrai que d'un côté on peut mal interpréter certaines choses mais en même temps j'évite de trop en utiliser (j'aime pas trop).
Ah bon celle que j'ai proposé n'en ai pas une ? :p
Je me souvenais de celle-là, elle est rigolote.
La vache, ça débat sec!
Perso, je l'aime bien cet Antoine de Maximy. C'est loin d'être le plus faux-cul du PAF.
Mais je peux comprendre aisément qu'on puisse ne pas aimer. C'est comme les documentaires de Michael Moore. T'as toujours le mec sur l'image. Si t'accroches pas à la personnalité, le type te sort vite par les yeux.
Romano, saches que je trouve ta critique d'Housebound de mauvaise foi voir dégueulasse!
Non je déconne, je peux comprendre que tu n'ais pas apprécié la première partie si tu n'as pas accroché à Kylie contrairement à moi, après plus que l'humour c'est surtout le côté décalé que j'ai aimé, à partir de la scène du magnéto avec houmous (que j'adore) on comprend que les codes vont être cassés, qualité assez rare de nos jours.
Sinon Kaz tu me prêtes ton lance flammes? D'ailleurs il serait grand temps qu'on tombe en binome tous les deux...
Après Teufeu c'est vrai que ce n'est pas très agréable de voir son film se faire démonter au trimovies, forcément on propose des films qu'on a plutôt aimé et le binome peut avoir des gouts contraires, cependant je crois qu'il ne faut pas prendre personnellement les critiques sur le film même si c'est au lance roquettes, je préfère un débat un peu épicé plutôt qu'une trop grande consensualité. Il peut y avoir certaines choses qui nous énervent dans le cinéma, il m'est moi même arrivé d'être cynique voir méchant dans une critique et je me suis fait démonter des films (genre Le blob, hein Yoco... et en plus il a gagné le prix du public cet enculé!), quant à l'éternel débat sur les smileys quand on utilise le second degré, bah y a pas de solution, faut juste connaitre la personne.
Concernant le fait de savoir si le mec est vraiment tout seul ou pas, alors je ne connais pas du tout l'émission mais c'est vrai que d'une manière générale, j'ai du mal à croire ce genre de choses dans tout ce qui est émission de télé réalité etc... on a tendance à nous prendre un peu trop pour des cons des fois j'ai l'impression...
Video Club hooperien
Mais c'est son concept.
On dirait vraiment que ça te pose un problème...
J'accepte que tu n'ai pas apprécié le film, je sais que tu as été de bonne foi en ce qui concerne le subjectif et le problème de fond du docu. Mais je ne suis pas convaincu par le reste. Je ne sais toujours pas où se situe la limite entre le 1er et le 2nd degré concernant ce que tu penses de Maximy (la preuve juste au dessus).
On est arrivé à l'impasse du "c'est ton avis, c'est mon avis" alors je te réponds qu'on aurait dû commencer par là depuis le début parce qu'avec ce raisonnement, aucun débat constructif ne peut aboutir. Tu peux t'énerver, mais c'est juste une question de logique. Un débat subjectif est un débat stérile par nature. C'est pas une insulte, c'est un constat. Je respecte ton choix, mais moi ça ne m’intéresse pas d'échanger de cette façon là, car il m'est impossible d'en tirer quelque chose d'enrichissant pour me remettre en question et me permettre d'évoluer.
Il n'y a pas d'age pour les smileys. Ils ont justement été créé pour retranscrire les expressions faciales et éviter les quiproquos... C'est une nécessité en fait parce que la communication ne se fait pas seulement par le langage.
Mais moi je m'en fou que le film se fasse démonter et qu'on ne puisse pas blairer Antoine de Maximy. xD
J'ai démonté "Team America, police du monde" et je n'ai pourtant pas attaqué Trey Parker et Matt Stone sans preuve juste pour le fun. Et si je l'avais fait j'aurais explicité le second degré pour éviter qu'on me saute dessus.
Ma réaction elle vient de là, mon seuil de tolérance a été franchi parce que peut être induit en erreur, mais dans le fond je défends surtout Maximy et sa démarche.
C'est pour ça que je vais ressortir ma sélection Nanar! Je vais prendre un malin plaisir à voir mes films se faire démonter ^^
Atronak l'a injustement snobé! Tant pis, c'est quelqu'un d'autre qui en fera les frais!
Et moi j'trouve que t'es dégueulasse de dire que j'suis dégueulasse!
On devrait faire un vote de la critique la plus dégueulasse tiens!
T'as oublié "la mauvaise foi stratosphérique". Ça c'est top pour donner un air indigné.
Je vais déposer le brevet. :V
Pas vraiment non, j'image qu'il existait déjà une émission 'ricaine du même genre et qu'il s'en est plus ou moins inspiré, c'est monnaie courante dans le petit monde de l'audiovisuel. C'est son concept mais ce n'est pas vraiment le sien, enfin je me comprends.
Je pense avoir correctement défendu mon opinion sur le film (et par extension l'émission), mes propos étaient peut-être durs mais c'est comme ça que je fonctionne (en particulier quand je n'aime pas un film (mais ça ne m'empêche pas de le recommander pour autant)), j'ai volontairement attaqué Antoine parce que ça me faisait rire mais je n'en pensais pas grand mot bien entendu (du moins en partie... :p). Je suis ouvert au débat mais quand il y a des phrases qui sortent comme : "tu aurais dire ça depuis le début" = "tu aurais dû faire comme ça", moi ça m'insupporte, je préfère sortir du débat, ça m'évitera de m'énerver pour pas grand chose (ça ne reste qu'un film) et je juge qu'il n'y a plus matière à discuter à ce moment là.
Je comprends mais, en ce qui me concerne, je ne considère pas les choses sous cet angle. Encore une fois chacun son opinion. Un ou deux smileys de temps en temps ça va mais c'est quand il y en a plusieurs que ça pose problème !
Vous l'aurez compris cette double critique n'est pas innocente, en fait elle s'imposait d'elle même, la raison principale tient eu deux mots: Nouvel Hollywood.
Ces deux films du début des années 70 sont symboliques de l'essor de ce mouvement qui se résume à la prise de pouvoir des réalisateurs face aux studios avec en prime l'emprunte d'une contre culture symbolisée par la liberté, le sexe et la violence, bref tout pour me plaire.
Bien sur la comparaison entre ces deux films va au delà de ce postulat tant ils ont de points en commun, ils font parti de cette catégorie de film que j'appellerais les "traquenards movies", ce genre de film ou un groupe de personnes se retrouve au milieu d'une communauté dont la caractéristique principale des habitants va de décalé à fou psychopathe, Massacre à la tronçonneuse, 2000 maniacs, The wicker man, bref souvent des films à l'ambiance malsaine.
Petite anecdote avant de commencer à parler des films, sam Peckinpah, le réalisateur des chiens de paille, aurait du réalisé Délivrance sans le véto de la warner.
Je tenais d'abord à signaler que ce sont deux films que j'avais vu il y a pas mal de temps, je les avais apprécié mais sans plus, qu'en allait il être après ce second visionnage, ma culture cinéma légèrement plus évoluée me permettrait elle de plus les aimer, tel était la question que je me posais en lançant Les chiens de paille.
Ah Sam Peckinpah, un réalisateur que j'adore notamment pour ses westerns (La horde sauvage, Pat garret et Billy the kid) et la violence des gun fight, Léone lui même lui rendre hommage dans une scène de Mon nom est personne, ça force le respect. Ajoutez à ça un film de guerre génial (Crois de fer) et un thriller tout aussi intéressant (Guet-apens), le bonhomme se pose là. D'ailleurs c'est peut être pour ça que Les chiens de paille m'avait un peu déçu, j'en attendait trop. Faut avouer que le film prend son temps, mis à part la scène du début qui pose tout de suite l'ambiance, une jeune femme offre à son petit amie son cadeau d'anniversaire: un piège à homme, au sens littéral du terme.
La première partie est donc assez lente, on comprend que dustin hoffman, un jeune mathématicien plutôt timide, est venue habité dans la maison des parents de sa chérie, dans une campagne anglaise reculée, ou la population est principalement composé de ruraux assez rustres. Heureusement la petite amie en question est plutôt jolie et taquine (elle transforme ses plus en moins sur son tableau d'équations, que c'est mignon), ça aide un peu à passer le temps :)
Forcément toute cette mise en place à un but et c'est plutpot bien fait mais ça reste un peu longuet, il faudra attendre la moitié du film pour que l'oppression se fasse réellement ressentir.
A partir de là le film devient vraiment très intéressant, on se pose pas mal de question sur ce qu'elle a dans la tête, bref on est perturbé. J'en profite pour parler d'un petit fil rouge initié depuis le début du film et qui participe grandement à l'ambiance, on apprend qu'un genre de géant du village, qui semble légèrement attardé sans paraitre antipathique, est très dangereux, là encore l'écart entre ce qu'on nous dit de lui et ce que l'on voit renforce le sentiment d'ambiguité.
De plus il est intéressant de voir que cette histoire parrallèle sera au coeur du final du film.
Ce final est d'ailleurs véritablement le point d'orgue du film, tout a était fait en amont pour nous faire vivre pleinement cet épilogue qu'on se doutait sanglant, du pure Peckinpah dans sa violence. Il se résume à un genre de Home alone trash, ou l'on va vivre la métamorphose du jeune mathématicien introverti en véritable bête de guerre, là encore c'est un peu comme dans Délivrance, c'est dans les situations extrèmes que peut naitre la vraie nature de l'homme jusqu'ici enfouit au fin fond de son âme, certains craqueront, d'autres renaitront, et le jeu d'acteur de dustin Hoffman prend ici toute son épaisseur.
Au final je pense que ce coup ci j'ai apprécié le film à sa juste valeur, ce n'est certes pas mon Peckinpah préféré mais il mérite un grand coup de chapeau pour son intention, sa mise en scène et le jeu de ses acteurs.
L'entré en matière de Délivrance diffère un peu de celui des chiens de paille, certes les yankees prendront les rednecks locaux un peu de haut au départ mais la scène du buff entre deux guitaristes qui ne sont pas du même monde bien qu'étant du même pays nous installera plus dans une ambiance de confraternité.
Mais le final de cette scène nous fera vite comprendre qu'il sera difficile d'aller plus loin dans cette voie.
Délivrance est là encore dans la pure veine du nouvel hollywood, un road trip en canoé qui démontre l'envie de liberté des protagonistes le long d'une rivière qui vit ses dernières heures avant de finir en lac suite à la construction d'un barrage qui va engloutir la vallée entière. Il y a même un fort sentiment écologique qui sera pregnant tout au long de l'aventure. Mais plus qu'un duel de l'homme face à cette nature parsemée de rapides ça sera avant tout une introspection de la nature humaine, avec ses peurs, ses défis et son évolution face à des situations extra ordinaires.
Il y a deux acteurs parmi les quatre qui auront un traitement intéressant, Burt Reynolds, aventurier au fort charisme et jon Voight, père de famille tranquille.
Toute cette partie est bien maitrisée, les gros plans appuieront sur la tension qui habite chacun des visages des protagonistes, là encore ont les verra se métamorphoser physiologiquement.
L'avant dernière partie du film se gâte un peu, certaines décisions de personnages sont un peu abusées, comme l'idée d'escalader une paroie qui semble lisse et ultra haute de nuit et sans sécurité, une scène ou un mec fait 30 mètres avec une flèche dans la gorge etc... il y a vraiment deux trois trucs dans le scénario qui m'on fait tiqué, ça sera le seul reproche que je ferai à ce film.
Ceci dit tout ce passage permettra de mieux vivre l'évolution de jon voight, l'un des points fort du film, la violence émotionnelle primera à la violence primaire des chien de paille et le marquera jusqu'à la fin du film.
Je rajouterai à ça l'ost au banjo qui est très appréciable, c'est à la fois mélancolique et décalé.
Au final deux films assez similaires dans leurs intentions et dans leur propos,deux films couillus, deux films qui n'ont pas pris une ride, deux films qui font parti du trio le plus controversé à l'époque en terme de violence (avec orange mécanique), deux films qu'il faut voir ou revoir, et surtout deux films charismatiques d'une période qu'on ne peut que regretter.
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