Interstella 5555 est une expérience vraiment atypique. Je ne pense pas pouvoir le décrire comme un film a part entière, étant donné qu'il fait plus office de support pour la bande son des Daft Punk plutôt que de chercher a transmettre une histoire.
Il faut savoir que Interstella 5555 est un film prévu a la base pour accompagner l'album Discovery du groupe Daft Punk. L'histoire est vraiment mise au second plan, nous narrant l'histoire de chanteurs extraterrestres, enlevées par un humain. Ici on cherche a mettre l'image au service du son. Et cela passe bien sur par une animation superbement détaillé et un chara diseign signé par Leiji Matsumoto (l'auteur d'Albator, rien que ça).
Les scènes parviennent très bien a remplir leur rôle principal et on assiste la à une vraie symbiose son/image. Mais du coup, j'ai plus eu l'impression de regarder un enchaînement de clips (très jolis certes) en écoutant l'album des Daft Punk. Et je pense que c'est la le gros défaut de Interstella 5555 : il ne s’adresse qu'as un public très restreint, c'est a dire les fans de Daft Punk. Alors perso, n'étant pas le plus grand fan qui soit de ce groupe (bien que je prends plaisir a écouter certaines de leurs chansons) j'ai trouvé le film un peu longuet.
En conclusion, esque je conseille Interstella 5555 ?
Si vous aimez les Daft Punk, que vous arrivez a passer outre la faible présence de narration et si vous acceptez l'idée que vous allez surtout écouter un album d'une traite plutôt que de voir un film, alors oui vous je vous le conseille fortement. Dans le cas contraire passez votre chemin. Car finalement Interstella a beau être une magnifique expérience cross media, elle reste trop ciblé sur un seul et même public, ce qui l'as surement empêché de se faire largement connaitre au grand jour.
J'étais un peu de l'avis de Yoco à la base mais je préférais attendre de revoir le film pour en être sur, hélas je pense toujours la même chose de ce film que je pourrais résumer en disant que le casting de psychopathe dont il bénéficie n'accouche que d'un film moyen/bon.
Alors certes on sent la patte de Tarantino à travers l'histoire (qui pourrait être un préquel aux personnages de bonnie and clyde de pulp fiction) et les dialogues, seulement il n'est pas derrière la caméra et ça se voit.
Les deux scènes que j'ai préféré, celle de l'interrogatoire du père par exemple est bien mais se finit d'une manière beaucoup trop banale et prévisible. Celle du duel avec Gandolfini est sympa aussi mais les trucages de fin font tâches, d'ailleurs j'ai remarqué dans plusieurs scènes que le système qu'ils utilisaient pour les giclées de sang sur les corps était mal branlé.
La musique ne m'a pas emballé, loin de là, surtout le thème récurrent à la tahitienne que j'aurai plus vu dans une ost d'un Donkey kong country.
Reste que le film se regarde quand même assez bien, le début avec les deux persos principaux a du charme, ils jouent bien (notamment Patricia Arquette qui peut faire fondre la glace) comme la plupart des acteurs de ce film qui en sont le gros point fort même si ils ne sont pas toujours bien exploité (#SL Jackson), gary Oldman en rasta c'est génial, Walken en truand fondu c'est du classique mais ça marche toujours, Pitt en mode larve sous stupéfiant ça claque (tin il peut vraiment tout jouer ce con), Gandolfini en psycho ça le fait et Penn et Sizemore en second rôle c'est toujours appréciable.
Désolé Romano mais ce film ne m'a pas emballé du tout.
Je n'ai pas apprécié les personnages principaux (le couple) ainsi que les deux acteurs, vers la fin ils me sortaient par les trous de nez, plus énervants qu'attachants et pas crédibles pour un sous, que ça soit leur histoire d'amour ou les situations dans lesquelles ils se trouvent. C'est d'autant plus énervant quand tu vois le reste du casting (Gary Oldman, Brad Pitt, Christopher Walken, Samuel L Jackson, etc...), surtout s'ils n'ont qu'une petite scène à jouer voire à endosser le rôle de figurant/caméo :p
Si l'histoire d'amour ne fonctionne pas, il y a toujours le côté gangster/mafia du film. Manque de pot, je n'aime pas ce genre cinématographique ! C'est tellement prévisible et redondant. Le dernier tiers, la comédie, est peut-être ce qui m'a sauvé de mon ennui.
En effet, il y a des situations et des dialogues plutôt rigolos, on reconnaît bien la pâte de M.Tarantino. Malheureusement je n'ai pas pu profiter de la VO mais la VF reste tout de même de bonne facture, sauf pour le couple dont les voix agaçantes correspondent bien aux personnages, à ce niveau ils ont vu parfaitement juste !
Pour le reste j'ai pas grand chose à ajouter, la bande son est sympa, y'a des petites idées de mise en scène bien trouvées et les plans sont corrects. Non vraiment, rien à dire au niveau de la réalisation technique, c'est du bon travail.
Ah mais t'excuse pas, c'est pas moi qui ait réalisé le film :p
Je vois que pour le moment, il fait pas des émules. Comme je le disais, j'ai un affect particulier avec ce film. Je l'ai regardé en boucle quand j'étais ado. Il me semble bien emblématique des années 90 ;)
Mais c'est sûr qu'il est pas exempt de défauts
Un film réalisé par Vincent Gallo, produit par Vincent Gallo, écrit par Vincent Gallo, composé par Vincent Gallo et monté par Vincent Gallo.
Dans le rôle principal... Vincent Gallo !
Je crois qu'Hideo Kojima a trouvé son maître :D
Il s'agit d'un road-movie très contemplatif au rythme très lent.
Je n'ai rien contre ce genre de film mais si Les scènes ne présentent aucun intérêt, que ça soit dans leur symbolique, leur esthétique ou leur rapport à l'histoire, vous pouvez être sûr de vous emmerder à coup sûr.
Malheureusement je me suis bien emmerdé !
A part les musiques qui sont plutôt sympas, je n'ai accroché à rien du tout !
Tout est si absurde et idiot par moment, le summum étant atteint en fin de film, une scène pornographique non-simulée qui a certainement fait parler d'elle au point que pas mal de gens achètent son film au gugusse.
ça ne me révolte pas mais je n'ai pas trouvé ça beau ou couillu une seule seconde, ce film est clairement un OVNI que vous adorerez ou détesterez.
Je connais très peu l'oeuvre de takeshi Kitano, aussi bien en tant qu'acteur que réalisateur, Aniki, mon frère (Brother) fait parti des rares films que j'avais vu de lui, je l'avais trouvé plaisant à voir à l'époque
et c'est toujours le cas.
Le pitch est simple, yamamoto, un yakuza obligé de quitter le Japon suite à la chute de son clan,
part aux usa retrouver son demi-frère qui est devenu un petit zonard dealant de la drogue dans les bas
fonds de Los Angeles. Avec ses méthodes de yakuza bien rodées, yamamoto va aider son frangin à bâtir
un clan de plus en plus important au fil du temps.
On peu déjà faire un parallèle entre le scénario et le fait que Kitano se lançait pour la
première fois à l'assaut d'Hollywood, là aussi avec ses méthodes et son intention de ne rien céder,
Surement avait il regarder du coin de l'oeil la tentative de Tsui hark aux us, un homme averti en vaut deux...
Pour l'anecdote il avait même amener la moitié de son équipe par peur d'avoir à faire à des
américains fainéants qui passaient leur temps à bouffer des big mac.
En tout cas bien lui en a pris car le film est assez efficace, le charisme de Kitano en impose
dès le départ, il parle peu, vous regarde bizarrement et seul son tic facial trahit la boule de nerf
qu'il est intérieurement. C'est vrai qu'il dépareille par rapport à la génération de jeunes
voyous américains, un affranchi à l'ancienne qui a la classe et surtout la mentale.
Ca me permet d'ailleurs d'aborder un thème important du film, la loyauté, elle est ici portée
à son paroxysme, en effet en étant plongé dans le milieu des yakuzas par quelques flashbacks
et la rencontre avec le clan de Little China, nous avons le droit à tout un tas de preuves
de fidélité allant de l'auto mutilation du petit doigt au fameux hara kiri, et sincèrement ça
produit son effet, notre culture étant tellement éloignée de ce genre de démonstration qu'on
peut vraiment y trouver une forme de noblesse. Petit bémol par contre sur l'une de ces scènes qui, parce que
trop capillotractée et disproportionnée, ne sonne pas très réaliste, mais on pardonne
rapidement parce qu'elle reste dans le ton du film de part son côté jusqu'au boutiste.
L'autre point fort du film reste les scènes d'action composées essentiellement de flingages
en règle, c'est souvent fulgurant et parfois même épileptique, mais toujours assez badass.
(Ici pas de tromboscope,ce sont les coups de feu qui font office de flash.)
Bien sur on passe inévitablement par certains codes inhérent aux films de mafieux, mais bon
quand ce sont les japonais qui veulent vous donner un avertissement ils ne se contentent
pas d'écrire un mot sur le coin d'une nappe.
De fusillades en rixes, le clan s'agrandit inexorablement et on commence à sentir que même une amitié sans faille trouvera toujours des limites, mais c'est parfois ça qui est bon,
quand on fonce tête baissée sans se poser de question avec la nouille en bandoulière, juste pour l'honneur.
Certes il y a bien quelques points noirs dans ce film, un début pas très cohérent, en effet quand on voit
le caractère de yamamoto on a du mal à croire qu'il s'exile aux usa aussi facilement sans vouloir venger
la mort de son chef, mais bon sans ça c'est vrai qu'il n' y pas de film donc bon, le demi-frère
de yamamoto est franchement trop en retrait et se fait voler la vedette par son pote, une bo pas génialissime
et un dernier quart qui a du mal à se renouveler dans les idées mais qui est heureusement sauvé par une fin
à l'image du film.
En résumé ça reste un bon film, assez original pour ceux qui ne sont pas rompus aux coutumes yakuzas
et qui, pour ma part, donne envie de se pencher un peu plus sur son réalisateur de part les thématiques
de fidélité et de loyauté qui semblent lui tenir à coeur.
La chasse est une plongée dans le milieu gay sado-masochiste des années 80. Le policier Steve Burns s'infiltre dans ce milieu pour retrouver la trace d'un tueur en série sévissant dans ce milieu. Ses fondations internes s'en retrouveront ébranlées, au point de mettre en péril son propre couple.
Friedkin aime choquer. Le film L'exorciste avait fait à sa sortie l'effet d'une bombe, La chasse en a pris le même chemin. Sortir ce film au début des années 80, à un moment où le milieu homosexuel peine à se faire reconnaître tenait du suicide. Le film n'a d'ailleurs été accepté ni par la communauté hétérosexuelle, jugeant le film trop choquant, ni par la communauté homosexuelle, qui estimait que le film ne dépeignait qu'une frange de l'homosexualité en frisant de surcroit avec la caricature. Les producteurs font la gueule, obligeant le réalisateur à censurer son film, les gays prennent un malin plaisir à tout faire pour faire foirer les prises de vues en sifflant pendant les prises ou bien en utilisant des petits miroirs réfléchissant la lumière et flinguant l'image. Pour couronner le tout, on ne peut pas dire que ce soit le grand amour entre l'interprète principal du film, un certain Al Pacino, et William Friedkin. Al Pacino rejettera le film peu de temps après sa sortie et Friedkin considère que Pacino était "une erreur flagrante de casting". Bref, folle ambiance sur le plateau de tournage.
Si le film en lui-même était déjà considéré comme caricatural par le milieu gay des années 80, aujourd'hui, l'effet en est d'autant plus vertigineux et prête à sourire. Du cuir, de la moustache, du latex, de la sueur, des chaînes, des casquettes... On a un peu l'impression de voir le clip de YMCA sans l'indien. Les scènes de sexe et d'érotisme entre hommes qui se veulent trash et débridées, sont tellement censurées qu'aujourd'hui, elles apparaissent édulcorées. Bref, le parfum de scandale qui agitait le film à sa sortie est retombé comme un soufflet. Le film a vieilli.
Le personnage incarné par Al Pacino est bizarre. Il ne semble pas vraiment impliqué dans ce qui l'entoure. Il apparaît sans exposition préalable et accepte sans rechigner sa mission comme s'il était résigné. On ne sent pas vraiment la tension inhérente aux missions d'infiltration, et on a l'impression qu'il passe plus de temps à glander dans les bars et dans les parcs qu'à enquêter. Il subit plus qu'il n'agit. Même quand il signifie qu'il veut arrêter à son supérieur, il ne semble pas spécialement convaincu.
Certaines scènes sont complètement improbables. L'interrogatoire de police avec le géant huileux en string qui rentre pour foutre des baffes est hallucinante. La scène du fist-fucking (censurée, rassurez-vous) en pleine soirée aussi.
Mais y a quand même des bons points dans le film. Les scènes de meurtre sont particulièrement tendues et crispantes, même si elles ont tendances à devenir plus stylisées et moins viscérales à mesure que le film avance. La musique est sympa (c'est pas le pire des années 80 en tout cas), et les sons omniprésents donnent une ambiance particulière (le cuir qui grince, le bruit des chaînes et le des talonnettes). Les flics passent pas franchement pour des enfants de choeur et on a droit à une bonne dénonciation en règle des policiers qui abusent et méprisent la communauté homo. La fin enfin, plutôt ouverte, est assez réussie et inquiétante. A tel point que le spectateur doute que le vrai criminel ait été coffré.
En gros, La chasse est un film dont je ressors un peu mitigé. Les bons points ne suffisent pas pour ma part à contre-balancer les défauts qui sont devenus plus criants avec les années. Mais ce n'est pas un mauvais film pour autant.
J'avais entendu une petite anecdote sympa sur le film aussi, l'histoire étant inspirée de fait réels Friedkin avait voulu rencontré le vrai tueur en prison, il fut très étonné que l'homme en question le connaissait irl, et pour cause le gars joue un rôle de figurant dans le film l'exorciste (le mec avec un gros bracelet lors de la scène de l'intervention à l'hôpital).
Sinon c'est vrai que le jeu de Pacino était spécial mais je trouvais que ça collait bien au film et surtout à le fin, d'ailleurs j'aimerai bien connaitre ton avis personnel précis sur la fin.
Au fait je crois que c'est toi qui a fait la critique la mieux classée de The thing, tu me diras si tu veux que je t'envoie le jeu ps2.
Lorsque j'ai lancé Appleseed, je savait absolument pas à quoi m'attendre. J'avait jeté un rapide coup d’œil au CV de Shinji Arakami mais celui ci n'était pas assez fourni comme pour que je puisse me faire un avis sur le réalisateur. Sachez néanmoins, pour ceux que ça intéresse, qu'il est derrière le long-métrage Albator de 2013 ainsi que du film Halo Legends. Autre point important, Appleseed est a la base un manga de Masamune Shirow, l'homme derrière Ghost in the Shell (mais rassurez-vous, nul besoin d'avoir lu le manga d'origine pour comprendre le film).
Appelseed est donc un film d'animation en 3D qui se déroule dans un monde post apocalyptique. Rien de très original à ce niveau la, les hommes se sont contentés d’exploser la planète pendant la troisième guerre mondiale et ne reste de ce chaos aucune trace de civilisation. Enfin, aucune, c'est vite dit. Au cœur de ce "wasteland", trône la ville d'Olympia, véritable Oasis au milieu du désert. Une ville ou la technologie et la science ont été pousses a leur paroxysme et ou les gens semblent avoir retrouvé un semblant de vie normale. Mais la principale particularité d'Olympia, est de faire cohabiter deux espèces différentes au sein d'une même ville : les hommes et les bioroides, sortes d’androïdes a apparence humaine crées pour protéger la race humaine.
Bref, je ne pense pas qu'il soit la peine d'en dévoiler plus, étant donné qu'une grande partie du plaisir procuré par le film, passe via la découverte de son univers. Première chose que j'ai remarqué, à ma grande surprise, l'animation s'en tire vraiment très bien. J'avait quelques préjugés en me disant comme quoi les japonais n'étaient pas capables de produire de la bonne 3D (suffit de voir le massacre que fut l'anime Ajin), mais la je tire mon chapeau. Les animations sont fluides, les décors très jolis et même au niveau du character diseign, le film s'en sort plutôt bien, si on exclu que les apparences de la plupart des personnages ne font pas vraiment dans l'originalité (et puis y'a aussi Briareos, qui ressemble a rien du tout). Par contre, gros coup de cœur pour les scènes d'actions. Très bien mises en scène avec une vraie chorégraphie dans la façon de représenter les combats, elles parviennent à nous happer et représentent sans doutes les meilleurs moments du film (même si elle ne sont pas très nombreuses).
J'ai aussi pas mal de choses a dire sur le scénario, mais il est difficile de s'attarder sur Appleseed sans trop dévoiler le film. Disons que dans les aspects positifs, on notera une vraie intention de mettre en avant un message (notamment a propos de la relation qu'entretiennent l'homme et la machine) et pour le coup j'ai pas trouvé ça forcé, cela s’intègre très bien au film. Par contre, il faut avouer que la trame reste extrêmement classique dans son déroulement. On en vient vite a parler de coup d'état, de méchant militaire qui aime pas les robots et de personnage amnésique. Alors le film n'en est pas ennuyant pour autant, mais avec un background comme ça, on aurait vraiment aimé avoir un scénario a la hauteur. Même chose pour l'univers post-apo que l'on ne voit que quelques minutes dans le long-métrage, alors qu'il aurait sans doute eu mérite a être plus exploité.
Spoiler ▼▲
De plus, je trouve la happy end un peu forcé. Sincèrement, était-ce vraiment nécessaire de nous pondre deux résurrections surprise de Briareos ?
Au final, Appleseed s’avère donc être un film d'Action/SF tout ce qu'il y as de plus honnête, avec un background intéréssant et une animation soigné. Néanmoins, le film ne peut s’empêcher de tomber dans les standards du genre Hollywoodien, malgré ses très bonnes idées. Reste malgré tout, un film sympathique, que je vous recommande.
PS : A noter que Appleseed a connu deux suites, auxquelles je m’intéresserait surement un de ces quatre.
@ El Tourteau: Sympa l'anecdote, ça fait froid dans le dos.
Concernant le jeu de Pacino, je ne lui reproche rien. C'est le personnage qui est bizarre. On le sent à la fois fasciné par cet univers et extérieur. Difficile de s'y attacher tant il semble paumé.
Concernant la fin
Spoiler ▼▲
Je pense que le personnage d'Al Pacino n'est pas net dans le meurtre de son voisin. On dirait que sa part d'homosexualité refoulée a été la plus forte et qu'il a fait une vraie crise de jalousie aboutissant à ce meurtre. Le fait qu'il ne se soit pas séparé de sa combinaison de cuir irait dans ce sens. Mais ce n'est que mon interprétation. Il est tout à fait possible aussi que ce soit le petit ami du voisin qui ait fait le meurtre. On le voit saisir un couteau d'ailleurs à la fin de son altercation avec Al Pacino. Bref, c'est pas forcément clair. Tout ce qu'on sait avec ce dernier plan sur la rivière boueuse, c'est qu'elle va charrier de nouveaux morceaux de cadavre.
Pour le jeu The Thing, j'ai bien envie de dire oui, mais j'accumule les jeux à faire sans avoir le temps de les faire. C'est moche.
@ Fuego Suave: L'auteur de Ghost in The Shell et AppleSeed, Masamune Shirow, est également l'auteur de la série complètement déjantée Dominion Tank Police. C'est très con, mais c'est bien drôle ^^
Il faut savoir que Interstella 5555 est un film prévu a la base pour accompagner l'album Discovery du groupe Daft Punk. L'histoire est vraiment mise au second plan, nous narrant l'histoire de chanteurs extraterrestres, enlevées par un humain. Ici on cherche a mettre l'image au service du son. Et cela passe bien sur par une animation superbement détaillé et un chara diseign signé par Leiji Matsumoto (l'auteur d'Albator, rien que ça).
Les scènes parviennent très bien a remplir leur rôle principal et on assiste la à une vraie symbiose son/image. Mais du coup, j'ai plus eu l'impression de regarder un enchaînement de clips (très jolis certes) en écoutant l'album des Daft Punk. Et je pense que c'est la le gros défaut de Interstella 5555 : il ne s’adresse qu'as un public très restreint, c'est a dire les fans de Daft Punk. Alors perso, n'étant pas le plus grand fan qui soit de ce groupe (bien que je prends plaisir a écouter certaines de leurs chansons) j'ai trouvé le film un peu longuet.
Si vous aimez les Daft Punk, que vous arrivez a passer outre la faible présence de narration et si vous acceptez l'idée que vous allez surtout écouter un album d'une traite plutôt que de voir un film, alors oui vous je vous le conseille fortement. Dans le cas contraire passez votre chemin. Car finalement Interstella a beau être une magnifique expérience cross media, elle reste trop ciblé sur un seul et même public, ce qui l'as surement empêché de se faire largement connaitre au grand jour.
J'étais un peu de l'avis de Yoco à la base mais je préférais attendre de revoir le film pour en être sur, hélas je pense toujours la même chose de ce film que je pourrais résumer en disant que le casting de psychopathe dont il bénéficie n'accouche que d'un film moyen/bon.
Alors certes on sent la patte de Tarantino à travers l'histoire (qui pourrait être un préquel aux personnages de bonnie and clyde de pulp fiction) et les dialogues, seulement il n'est pas derrière la caméra et ça se voit.
Les deux scènes que j'ai préféré, celle de l'interrogatoire du père par exemple est bien mais se finit d'une manière beaucoup trop banale et prévisible. Celle du duel avec Gandolfini est sympa aussi mais les trucages de fin font tâches, d'ailleurs j'ai remarqué dans plusieurs scènes que le système qu'ils utilisaient pour les giclées de sang sur les corps était mal branlé.
La musique ne m'a pas emballé, loin de là, surtout le thème récurrent à la tahitienne que j'aurai plus vu dans une ost d'un Donkey kong country.
Reste que le film se regarde quand même assez bien, le début avec les deux persos principaux a du charme, ils jouent bien (notamment Patricia Arquette qui peut faire fondre la glace) comme la plupart des acteurs de ce film qui en sont le gros point fort même si ils ne sont pas toujours bien exploité (#SL Jackson), gary Oldman en rasta c'est génial, Walken en truand fondu c'est du classique mais ça marche toujours, Pitt en mode larve sous stupéfiant ça claque (tin il peut vraiment tout jouer ce con), Gandolfini en psycho ça le fait et Penn et Sizemore en second rôle c'est toujours appréciable.
Bref un film sympatoche mais pas plus.
Video Club hooperien
True Romance
Désolé Romano mais ce film ne m'a pas emballé du tout.
Je n'ai pas apprécié les personnages principaux (le couple) ainsi que les deux acteurs, vers la fin ils me sortaient par les trous de nez, plus énervants qu'attachants et pas crédibles pour un sous, que ça soit leur histoire d'amour ou les situations dans lesquelles ils se trouvent. C'est d'autant plus énervant quand tu vois le reste du casting (Gary Oldman, Brad Pitt, Christopher Walken, Samuel L Jackson, etc...), surtout s'ils n'ont qu'une petite scène à jouer voire à endosser le rôle de figurant/caméo :p
Si l'histoire d'amour ne fonctionne pas, il y a toujours le côté gangster/mafia du film. Manque de pot, je n'aime pas ce genre cinématographique ! C'est tellement prévisible et redondant. Le dernier tiers, la comédie, est peut-être ce qui m'a sauvé de mon ennui.
En effet, il y a des situations et des dialogues plutôt rigolos, on reconnaît bien la pâte de M.Tarantino. Malheureusement je n'ai pas pu profiter de la VO mais la VF reste tout de même de bonne facture, sauf pour le couple dont les voix agaçantes correspondent bien aux personnages, à ce niveau ils ont vu parfaitement juste !
Pour le reste j'ai pas grand chose à ajouter, la bande son est sympa, y'a des petites idées de mise en scène bien trouvées et les plans sont corrects. Non vraiment, rien à dire au niveau de la réalisation technique, c'est du bon travail.
Ah mais t'excuse pas, c'est pas moi qui ait réalisé le film :p
Je vois que pour le moment, il fait pas des émules. Comme je le disais, j'ai un affect particulier avec ce film. Je l'ai regardé en boucle quand j'étais ado. Il me semble bien emblématique des années 90 ;)
Mais c'est sûr qu'il est pas exempt de défauts
The Brown Bunny
Un film réalisé par Vincent Gallo, produit par Vincent Gallo, écrit par Vincent Gallo, composé par Vincent Gallo et monté par Vincent Gallo.
Dans le rôle principal... Vincent Gallo !
Je crois qu'Hideo Kojima a trouvé son maître :D
Il s'agit d'un road-movie très contemplatif au rythme très lent.
Je n'ai rien contre ce genre de film mais si Les scènes ne présentent aucun intérêt, que ça soit dans leur symbolique, leur esthétique ou leur rapport à l'histoire, vous pouvez être sûr de vous emmerder à coup sûr.
Malheureusement je me suis bien emmerdé !
A part les musiques qui sont plutôt sympas, je n'ai accroché à rien du tout !
Tout est si absurde et idiot par moment, le summum étant atteint en fin de film, une scène pornographique non-simulée qui a certainement fait parler d'elle au point que pas mal de gens achètent son film au gugusse.
ça ne me révolte pas mais je n'ai pas trouvé ça beau ou couillu une seule seconde, ce film est clairement un OVNI que vous adorerez ou détesterez.
et c'est toujours le cas.
Le pitch est simple, yamamoto, un yakuza obligé de quitter le Japon suite à la chute de son clan,
part aux usa retrouver son demi-frère qui est devenu un petit zonard dealant de la drogue dans les bas
fonds de Los Angeles. Avec ses méthodes de yakuza bien rodées, yamamoto va aider son frangin à bâtir
un clan de plus en plus important au fil du temps.
On peu déjà faire un parallèle entre le scénario et le fait que Kitano se lançait pour la
première fois à l'assaut d'Hollywood, là aussi avec ses méthodes et son intention de ne rien céder,
Surement avait il regarder du coin de l'oeil la tentative de Tsui hark aux us, un homme averti en vaut deux...
Pour l'anecdote il avait même amener la moitié de son équipe par peur d'avoir à faire à des
américains fainéants qui passaient leur temps à bouffer des big mac.
En tout cas bien lui en a pris car le film est assez efficace, le charisme de Kitano en impose
dès le départ, il parle peu, vous regarde bizarrement et seul son tic facial trahit la boule de nerf
qu'il est intérieurement. C'est vrai qu'il dépareille par rapport à la génération de jeunes
voyous américains, un affranchi à l'ancienne qui a la classe et surtout la mentale.
à son paroxysme, en effet en étant plongé dans le milieu des yakuzas par quelques flashbacks
et la rencontre avec le clan de Little China, nous avons le droit à tout un tas de preuves
de fidélité allant de l'auto mutilation du petit doigt au fameux hara kiri, et sincèrement ça
produit son effet, notre culture étant tellement éloignée de ce genre de démonstration qu'on
peut vraiment y trouver une forme de noblesse. Petit bémol par contre sur l'une de ces scènes qui, parce que
trop capillotractée et disproportionnée, ne sonne pas très réaliste, mais on pardonne
rapidement parce qu'elle reste dans le ton du film de part son côté jusqu'au boutiste.
L'autre point fort du film reste les scènes d'action composées essentiellement de flingages
en règle, c'est souvent fulgurant et parfois même épileptique, mais toujours assez badass.
quand ce sont les japonais qui veulent vous donner un avertissement ils ne se contentent
pas d'écrire un mot sur le coin d'une nappe.
quand on fonce tête baissée sans se poser de question avec la nouille en bandoulière, juste pour l'honneur.
Certes il y a bien quelques points noirs dans ce film, un début pas très cohérent, en effet quand on voit
le caractère de yamamoto on a du mal à croire qu'il s'exile aux usa aussi facilement sans vouloir venger
la mort de son chef, mais bon sans ça c'est vrai qu'il n' y pas de film donc bon, le demi-frère
de yamamoto est franchement trop en retrait et se fait voler la vedette par son pote, une bo pas génialissime
et un dernier quart qui a du mal à se renouveler dans les idées mais qui est heureusement sauvé par une fin
à l'image du film.
En résumé ça reste un bon film, assez original pour ceux qui ne sont pas rompus aux coutumes yakuzas
et qui, pour ma part, donne envie de se pencher un peu plus sur son réalisateur de part les thématiques
de fidélité et de loyauté qui semblent lui tenir à coeur.
Video Club hooperien
La chasse (Cruising) de William Friedkin.
La chasse est une plongée dans le milieu gay sado-masochiste des années 80. Le policier Steve Burns s'infiltre dans ce milieu pour retrouver la trace d'un tueur en série sévissant dans ce milieu. Ses fondations internes s'en retrouveront ébranlées, au point de mettre en péril son propre couple.
Friedkin aime choquer. Le film L'exorciste avait fait à sa sortie l'effet d'une bombe, La chasse en a pris le même chemin. Sortir ce film au début des années 80, à un moment où le milieu homosexuel peine à se faire reconnaître tenait du suicide. Le film n'a d'ailleurs été accepté ni par la communauté hétérosexuelle, jugeant le film trop choquant, ni par la communauté homosexuelle, qui estimait que le film ne dépeignait qu'une frange de l'homosexualité en frisant de surcroit avec la caricature. Les producteurs font la gueule, obligeant le réalisateur à censurer son film, les gays prennent un malin plaisir à tout faire pour faire foirer les prises de vues en sifflant pendant les prises ou bien en utilisant des petits miroirs réfléchissant la lumière et flinguant l'image. Pour couronner le tout, on ne peut pas dire que ce soit le grand amour entre l'interprète principal du film, un certain Al Pacino, et William Friedkin. Al Pacino rejettera le film peu de temps après sa sortie et Friedkin considère que Pacino était "une erreur flagrante de casting". Bref, folle ambiance sur le plateau de tournage.
Si le film en lui-même était déjà considéré comme caricatural par le milieu gay des années 80, aujourd'hui, l'effet en est d'autant plus vertigineux et prête à sourire. Du cuir, de la moustache, du latex, de la sueur, des chaînes, des casquettes... On a un peu l'impression de voir le clip de YMCA sans l'indien. Les scènes de sexe et d'érotisme entre hommes qui se veulent trash et débridées, sont tellement censurées qu'aujourd'hui, elles apparaissent édulcorées. Bref, le parfum de scandale qui agitait le film à sa sortie est retombé comme un soufflet. Le film a vieilli.
Le personnage incarné par Al Pacino est bizarre. Il ne semble pas vraiment impliqué dans ce qui l'entoure. Il apparaît sans exposition préalable et accepte sans rechigner sa mission comme s'il était résigné. On ne sent pas vraiment la tension inhérente aux missions d'infiltration, et on a l'impression qu'il passe plus de temps à glander dans les bars et dans les parcs qu'à enquêter. Il subit plus qu'il n'agit. Même quand il signifie qu'il veut arrêter à son supérieur, il ne semble pas spécialement convaincu.
Certaines scènes sont complètement improbables. L'interrogatoire de police avec le géant huileux en string qui rentre pour foutre des baffes est hallucinante. La scène du fist-fucking (censurée, rassurez-vous) en pleine soirée aussi.
Mais y a quand même des bons points dans le film. Les scènes de meurtre sont particulièrement tendues et crispantes, même si elles ont tendances à devenir plus stylisées et moins viscérales à mesure que le film avance. La musique est sympa (c'est pas le pire des années 80 en tout cas), et les sons omniprésents donnent une ambiance particulière (le cuir qui grince, le bruit des chaînes et le des talonnettes). Les flics passent pas franchement pour des enfants de choeur et on a droit à une bonne dénonciation en règle des policiers qui abusent et méprisent la communauté homo. La fin enfin, plutôt ouverte, est assez réussie et inquiétante. A tel point que le spectateur doute que le vrai criminel ait été coffré.
En gros, La chasse est un film dont je ressors un peu mitigé. Les bons points ne suffisent pas pour ma part à contre-balancer les défauts qui sont devenus plus criants avec les années. Mais ce n'est pas un mauvais film pour autant.
Video Club hooperien
Appelseed est donc un film d'animation en 3D qui se déroule dans un monde post apocalyptique. Rien de très original à ce niveau la, les hommes se sont contentés d’exploser la planète pendant la troisième guerre mondiale et ne reste de ce chaos aucune trace de civilisation. Enfin, aucune, c'est vite dit. Au cœur de ce "wasteland", trône la ville d'Olympia, véritable Oasis au milieu du désert. Une ville ou la technologie et la science ont été pousses a leur paroxysme et ou les gens semblent avoir retrouvé un semblant de vie normale. Mais la principale particularité d'Olympia, est de faire cohabiter deux espèces différentes au sein d'une même ville : les hommes et les bioroides, sortes d’androïdes a apparence humaine crées pour protéger la race humaine.
Bref, je ne pense pas qu'il soit la peine d'en dévoiler plus, étant donné qu'une grande partie du plaisir procuré par le film, passe via la découverte de son univers. Première chose que j'ai remarqué, à ma grande surprise, l'animation s'en tire vraiment très bien. J'avait quelques préjugés en me disant comme quoi les japonais n'étaient pas capables de produire de la bonne 3D (suffit de voir le massacre que fut l'anime Ajin), mais la je tire mon chapeau. Les animations sont fluides, les décors très jolis et même au niveau du character diseign, le film s'en sort plutôt bien, si on exclu que les apparences de la plupart des personnages ne font pas vraiment dans l'originalité (et puis y'a aussi Briareos, qui ressemble a rien du tout). Par contre, gros coup de cœur pour les scènes d'actions. Très bien mises en scène avec une vraie chorégraphie dans la façon de représenter les combats, elles parviennent à nous happer et représentent sans doutes les meilleurs moments du film (même si elle ne sont pas très nombreuses).
J'ai aussi pas mal de choses a dire sur le scénario, mais il est difficile de s'attarder sur Appleseed sans trop dévoiler le film. Disons que dans les aspects positifs, on notera une vraie intention de mettre en avant un message (notamment a propos de la relation qu'entretiennent l'homme et la machine) et pour le coup j'ai pas trouvé ça forcé, cela s’intègre très bien au film. Par contre, il faut avouer que la trame reste extrêmement classique dans son déroulement. On en vient vite a parler de coup d'état, de méchant militaire qui aime pas les robots et de personnage amnésique. Alors le film n'en est pas ennuyant pour autant, mais avec un background comme ça, on aurait vraiment aimé avoir un scénario a la hauteur. Même chose pour l'univers post-apo que l'on ne voit que quelques minutes dans le long-métrage, alors qu'il aurait sans doute eu mérite a être plus exploité.
Au final, Appleseed s’avère donc être un film d'Action/SF tout ce qu'il y as de plus honnête, avec un background intéréssant et une animation soigné. Néanmoins, le film ne peut s’empêcher de tomber dans les standards du genre Hollywoodien, malgré ses très bonnes idées. Reste malgré tout, un film sympathique, que je vous recommande.
PS : A noter que Appleseed a connu deux suites, auxquelles je m’intéresserait surement un de ces quatre.
@ El Tourteau: Sympa l'anecdote, ça fait froid dans le dos.
Concernant le jeu de Pacino, je ne lui reproche rien. C'est le personnage qui est bizarre. On le sent à la fois fasciné par cet univers et extérieur. Difficile de s'y attacher tant il semble paumé.
Concernant la fin
Pour le jeu The Thing, j'ai bien envie de dire oui, mais j'accumule les jeux à faire sans avoir le temps de les faire. C'est moche.
@ Fuego Suave: L'auteur de Ghost in The Shell et AppleSeed, Masamune Shirow, est également l'auteur de la série complètement déjantée Dominion Tank Police. C'est très con, mais c'est bien drôle ^^