J'ai vu l'ile de black mor la semaine dernière mais je vois pas ce que j'ai à dire dessus donc ce sera concis...
Et vu l'invasion des profanateurs ce soir qui est le film de la sélection de rudolf que j'ai le plus apprécié. On va dire que j'ai été moyennement emballé par la sélection.
Demain c'est férié donc je rendrais encore une fois mon DM avec un jour de retard monsieur le prof comme au bon vieux temps du lycée :D
Entre la pression de se faire bannir du jeu et celle de devoir affronter le 0/20 ... Arf c'est terrible dans les 2 cas. La procrastination est le fléau de notre société ...
L’avantage d’être novice en matière de cinéma, c’est qu’on peut connaître le plaisir de découvrir pour la première fois de grands films.
Je viens tout juste de sortir de Halloween, de Carpenter bien sûr, mais ma curiosité m’a permise de m’intéresser également à toutes les autres adaptations de « Who Goes There? » au cinéma. J’ai été surprise et très amusée en remarquant à quel point The Thing était référencé dans Halloween, cette ambiance méta prend tout son sens lorsqu’on a vu le fameux The Thing des années 50.
Quelque peu oublié aujourd’hui, The Thing (sous-titré : From Another World) a influencé nombre de réalisateurs, mais surtout deux films qui portent le même nom : The Thing (1982) et… The Thing (2011).
Cette espèce de trilogie gagne un très grand avantage à être visionné les uns à la suite des autres. La continuité scénaristique et les va-et-vient entre le film précédent et celui que l’on visionne en ce moment-même apportent un cachet indéniable qui traverse sans souci les années (30 ans séparant chaque film !).
The Thing (1982) est à l’opposé de son aîné : froid, direct, doté d’un script minimaliste, les explications sont mises de côté pour laisser place à l’image. C’est l’expérience cinématographique dans sa forme la plus pure. Il est passionnant de comparer ce style à celui du film thriller typique des années 50 : riche en dialogues et en personnages, chaque point est abordé pour ne pas laisser le spectateur sur la touche. On raconte plus qu’on ne montre, on suggère mais par de grandes phrases, le silence n’ayant que peu de sens.
Si les histoires sont les mêmes, tirées de la même nouvelle forcément, les différences sont suffisamment grandes pour que chaque film puisse être visionné sans « endommager » l’intrigue de son homologue. Ainsi, Carpenter a la bonne idée de ne pas s’attarder sur les détails déjà abordés par son vieux film favori. Malheureusement, cela crée selon moi certains trous scénaristiques (« plot holes ») qui perturbe plus le spectateur qu’il ne l’engage.
Les deux films sont poussés à l’extrême dans chacun de leur domaine, ce qui les afflige de nombreux défauts mais dans une direction totalement opposée ! Si dans les années 50 on s’esclaffe face à un monstre comparé à une « super carotte », de l’autre côté on a un monstre sans forme définitive qui se cache derrière des coulées de sang (de mauvais goût pour certains).
Si le vieux film traîne en longueur et manque d’adrénaline (bien que certaines scènes sortent du lot), son histoire reste cohérente et se suit sans trop de difficulté. Carpenter quant à lui mise sur des effets chocs, poignants, quitte à user de façon abusive la confusion imposée au spectateur. C’est simple : il nous est impossible de comprendre qui, quoi, quand quelqu’un s’est fait infecter. Cet effet de surprise donne lieu à des scènes excellentes et brillantes d’ingéniosité matérielle, mais cela se fait au détriment du scénario. L’horreur réside dans la violence des machines et de leur réalisme écœurant.
On voit les fans hurler à tour de rôle lorsqu’ils apprennent le désintérêt, si ce n’est le profond dégoût qu’ont ressenti les critiques de l’époque. Ce n’est pas juste une question d’alien méchant contre un alien gentil (E.T., oui on sait), mais bien une véritable répulsion envers le travail artistique de Rob Bottin. Les personnages principaux paraissent bien ternes lorsque la chose arrive sur nos écrans. Et je l’admets, mes passages préférés sont ceux où la créature se dévoile.
D’un point de vue purement subjectif, le design et les exécutions répugnantes restent admiratives de par leur qualité technique, horrifique, et tout simplement éblouissantes.
L’équipe exclusivement masculine ne brille pas par son charisme (en dehors de MacReady), leurs personnalités sont réduites au strict minimum. Si on ressent bien leur inquiétude, doutes et autres suspicions, il nous était difficile de percevoir une quelconque camaraderie dans un premier temps. Tout semble déjà trop hostile, trop inquiétant pour qu’on s’intéresse vraiment à qui va disparaître en premier. Bien sûr, les agissements de certains pourront nous paraître incohérents voire inexplicables, et le film ne nous en dira finalement que très peu, préférant laisser cours à notre… imagination.
Malgré ses problèmes de trames, The Thing réussit à nous faire frissonner et à nous surprendre. Les bonnes idées sont nombreuses, et lorsque les scènes clés arrivent Carpenter use de ses meilleurs plans, zooms, silences.
La musique a été nominée comme pire bande son originale de l’année. Je me permets de la défendre car il faut avouer que la piste de la scène d’ouverture est ridiculement simple mais excellente.
Si je n’ai pas été totalement emballée par The Thing (1982), j’ai appris à l’accepter comme un bon film, notamment après le visionnage de The Thing (2011) qui ne lui arrive tout simplement pas à la cheville.
L’artiste dans mon cœur ne peut que saluer le travail incroyable qui a été réalisé, car ça marche !
Deux jours, une nuit (2014) des frères Dardenne
Spoiler ▼▲
En Belgique, Marion Cotillard est menacée d’être au chômage si ses collèges ne votent pas pour elle lundi prochain.
Lourd et répétitif, tout repose sur la performance de notre actrice principale (nominée aux Oscars !). La trame est affublée de répétitions, non-sens et les acteurs manquent cruellement de crédibilité. On passe son temps à remettre en cause l’élément déclencheur du film. « Est-ce légal ? » « Comment les gens peuvent refuser ainsi ? »
On est énervé (ce qui est parfois prévu), ennuyé et surtout frustré par ces réactions sans queue ni tête. Ce qui se cache derrière une soi-disant critique de notre modèle de société serait plutôt un manque de réalisme qui ne parvient pas à nous garder attentif. Certaines scènes sont simplement de trop (la petite chanson rock en voiture, scène enjouée très téléphonée).
Rien de bien impressionnant, pourtant l’idée est bonne mais repose sur des bases trop faibles pour pouvoir tenir sur un long-métrage.
Louise-Michel (2008) de Gustave de Kervern et Benoît Delépine
Spoiler ▼▲
LOL
La bonne surprise ! S’il est vrai que je ne porte pas dans mon cœur beaucoup de comédies françaises (et de comédies tout court), je n’ai pas totalement divagué face à cet humour absurde et assez vulgaire il faut l’avouer. C’est poussé, poussé, jusqu’à ce qu’on en vomisse mais certaines scènes fonctionnent, c’est tout.
Les acteurs sont hilarants et leur performance m’a vraiment impressionnée. Le message anti-capitaliste reste accessible, et l’humour omniprésent le laisse couler sans qu’on ne s’en fatigue de trop. J’ai particulièrement apprécié certaines scènes surréalistes, abandonnant totalement l’intrigue ou une quelconque logique pour faire place à une créativité et à un style que je découvris pour la première fois. C’est osé sans être embarrassant.
C’est une expérience à part, un film unique qui ne brille pas totalement, certes, mais qui divertit suffisamment pour qu’on en garde un souvenir agréable.
En Angleterre, dans les années , une ancienne star du music hall cherche à venger la mort de sa femme des médecins qu'il juge responsable de sa mort. Il met ainsi au point un plan pour les faire disparaître en suivant un plan calquant les plaies d'Egypte.
Deux mots me viennent à l'esprit pour qualifier le film: cheap et kitsh (il suffit de regarder l'affiche et vous avez l'ambiance du film!). Pourtant ce n'est pas un mauvais film, j'ai passé un plutôt bon moment.
Le film a 45 ans aujourd'hui, et la première chose qu'il faut avouer, c'est qu'il ne fait pas peur du tout. Déjà à l'époque, les effets devaient puer un peu du derche. De plus, il flirte sciemment avec la comédie tant certains passages sont burlesques.
Tout d'abord, les décors en carton pâte sonnent tellement faux qu'ils en sont risibles. Au moins, l'ambiance musique hall est pour le coup bien retranscrite. Entre le Docteur Phibes (faisait aussi peur que le docteur Denfer dans Austin Powers) qui joue sur un orgue phosphorescent avec une grande cape noire tellement qu'il est méchant, son étrange assistante jouant du violon pendant que le vilain docteur regarde par un télescope (en ayant les deux yeux ouverts, c'est fort!) la réalisation d'un de ses plans machiavéliques, les mises à mort parfois rocambolesque (mention spéciale au trou dans le plafond pour déverser du concentré de choux de Bruxelles sur une infirmière avant de lui balancer dessus 4 sauterelles qui vont lui dévorer le visage en un temps record), des flics incapables se faisant assommer par les personnes qu'ils sont censés protéger, le crémation de statues de cire représentant les victimes avec une tête renfrognée, des couleurs qui pètent les yeux (Technicolor) et bien d'autres trucs que j'oublie, le film prête plus à sourire qu'autre chose.
Comme film d'horreur, c'est raté. Comme divertissement, ça passe plutôt bien et au final on se marre.
Je vous mets la bande-annonce. C'est le meilleur moyen de saisir l'ambiance qui se dégage.
Plutôt cool. À mon grand étonnement la CG est pas si dégueulasse, ça fait très jeu vidéo mais ça passe plutôt bien, je suis vite rentré dans le trip. Pas mal de clins d'oeil aux différents RE et 2-3 scènes mythique de la série auquel le film rend hommage. Mais dans l'ensemble c'est surtout dans le délire Resident Evil 4, on y retrouve beaucoup d'élements instaurés par cet épisode.
Sinon y a de l'action, une bonne ambiance un peu spooky mais qui se fait malheureusement trop rare, une réalisation dynamique et pas mal de combats à mains nus typiquement japonais, même si là le rendu est un peu vieillot, on a limite envie d'appuyer sur une touche pour réussir le QTE haha.
Et puis des talons aiguille, des monstres qui courent sur nos héros aussi vite qu'une moto lorsque la caméra les filme mais qui finalement parcours 3 mètres en 2 mn (autant dire que le suspens est insoutenable) des persos secondaire tout pourris, des décors qui soufflent le chaud (vraiment stylés par moment) et le froid et un plan décolleté qu'on sait pas ce qu'il fout là. La BO est pas terrible, les bruitages font le taff et la synchro labiale s'en sort à peu près.
L'histoire c'est du RE, un nanard assumé donc. Un peu déçu par le bestiaire, vraiment pas varié, le Nemesis est insipide en comparaison de son homologue en pixel et les mecs de l'Est souffent de la comparaison avec les villageois espagnols de RE4. Et puis j'ai trouvé que ça manquait de moment bien over the top, à l'image du boss final (vraiment fun d'ailleurs), j'aurai aimé qu'ils se lâchent plus.
Mais sinon ça se laisse suivre, un bon divertissement loin d'être baclé et qui ne pète pas plus haut que son cul. J'aime bien ce côté humble. Un film attachant et surement une meilleure proposition pour les amateurs de la franchise que les films live action.
2010 - 1 h 41 - Y. Dahan, B. Rocher (Note: il a fallut deux réals pour pondre un truc pareil...)
Un visage maculé de sang, du gravier humide, de grosses poussières collées dans la barbe, sur le front, le nez dans la terre ; immobile… Puis plan large : c’est un homme ligoté, presque nu, en sang, dans une décharge sale, mort. Son ami, son frère, le regarde fixement, retenant sa rage comme ses larmes. Musique de violons énervés ; crescendo ; la tension est à son comble ! Et là, plan fixe : la tombe fleurie de Matthias Rivoallan.
MOI: je sais bien pourtant que c’est un film de zombie que je m’apprête à voir, et pourtant, un doute m’assaille : j’ai la désagréable impression d’être face à la scène d’ouverture d’une série policière, sur les gangs de Los Angeles ou les cartels mexicains, vous savez là, vous voyez le genre… Et, c’est le cas en effet…
V’la l’enterrement ; veuve éplorée, la famille en noir ; sur une musique d’Ushuaïa… on aperçoit les personnages, on les reconnait tout de suite, les seuls qui ne sont pas en noir mais tous les quatres en blousons en cuir…
PUPPY: ah bon ? Et pourquoi ? A un enterrement je croyais que…
MOI: ta gueule...ta gueule Puppy cherche pas…
Gros plan sur un homme, crâne rasé, barde grisonnante, cou épais ; et une femme frêle, les yeux baissés. Et là : "conne-baiser-pétasse-cu-chier-cu-famille…"
MOI: aaah voilà, on est pas dans une série policière américaine non, on est bien dans un film français des années 2000 ! Youhou ! J’avais eu peur…
PUPPY: et merde !
Les dialogues ont toujours était le gros point forts du cinéma de notre bon vieux pays, le seul même, si on était méchant… Et nous avions Audiard, Blier, Truffaut, Godard, Bacri et tant d’autres… Et aujourd’hui on a : pute-salope-cu-connasse-salope-baiser-enculé-salope-pute-etc. Ah on n’arrête pas l’progrès... Loin de moi l’idée de vouloir me mettre en travers de sa marche ! Mais faudra pourtant leur dire, un jour, à tous ces nouveaux réalisateurs du 21ème siècle, qu’il ne suffit pas de mettre dans toute les phrases un mot d’argot (ou même une petite brochette de grossièretés quand on veut monter l’intensité) pour faire un dialogue… Par exemple, un type qui meurt, sacrifiant sa vie héroïquement pour ses compagnons d’arme, face à une horde de zombies, résistant jusqu’au…et qui finit en criant : enculéééééééés ! …c’est pathétique. Mais nous y reviendrons.
Spoiler ▼▲
PUPPY: moi j’vais te dire, la Horde à deux problèmes : c’est un film français post-années 2000, c’est un film français d’action…
MOI: Puppy… tu vas encore te faire lyncher…
Et pourtant notre bon gros pet (en anglais hein) a raison, nous le savons tous. On ne lui la fait pas ! Malgré son air débonnaire il sait flairer de loin de nanar ! Et oui car La Horde est un film d’action ! Et passé la séquence obligée de tout polar français, façon Julie Lescaut – je prends au hasard là, j’aurai pu citer n’importe quoi d’autre, je n’ai même jamais regardé JL, et pourtant je sais bien qu’il y a ce genre de scènes « la famille-les histoires de cu-jalousies-vengeances » le tout à coup de dialogues tout aussi gras que pathétiques – dès la huitième minute nous plongeon dans l’action ! Et nous n’en sortiront plus, jusqu’à la dernière séquence.
MOI: alors par quoi veux-tu commencer Puppy ? Les bons points ou les mauvais ?
PUPPY: on finit par la merde !
Soit, et bien passons rapidement sur les points positifs, ils sont au nombre précis de deux : l’action, les acteurs. L’action est continue du début à la fin, et il faut reconnaitre qu’elle se déroule plutôt bien, soutenue, bien rythmée, arrivant même à créer certaine scènes de tensions relativement intenses, si bien que, chose incroyable et surprise inattendue : mon Puppy ne s’est pas fait chier ! J’ai moi-même regardé le film jusqu’à la fin, sans sauter aucune scène, ce qui m’a plus surpris je dois dire que satisfait ! Seconde agréable surprise – car je m’attendais au pire – les acteurs. J’ai bien dit les acteurs, pas les rôles qu’ils ont à jouer… Nous n’avons pas là l’oscar volé qui serait passé à côté de son prix – entendons-nous bien – néanmoins ils jouent indéniablement bien, et se montrent tout à fait convainquant (mention spéciale à Eriq Ebouaney dans le rôle du « caïd noir » Adewale, à gauche sur l'image)…jusqu’à dire qu’ils sauvent le film ? Je voudrais presque me laisser aller à cette faiblesse – après tout, si j’ai regardé ce film entièrement c’est qu’il n’est pas si mauvais – mais je vous laisserez juges, lecteurs… (Mon Puppy a peur de se faire taper faut dire…)
Spoiler ▼▲
Et maintenant lâchons le fauve !
Les points noirs…c’est tout le reste. Nous nous focaliserons sur, disons trois d’entre eux :
1. La réalisation technique.
PUPPY: à chier ! Genre à la 30ème minute le coup de la scène copié du Seigneur des anneaux – les Deux tours, où ils découvrent, sur le toit, la vue de la ville à feu et à sang… ça le fait mais alors...trop pas ! Et c’est moche en plus par-dessus le marché !
MOI: Allons Puppy, t’es trop dur…
PUPPY: Et cette manie de faire des micro-repeat de l’image dans les scènes d’actions rapprochées, pour faire genre c’est confus ! Mais c’est une h-o-n-t-e ! Ça se voit tellement en plus ! On dirait qu’ils se sont plantés au montage ! Le mec avait bu…
...Nous ne ferons pas d’autre commentaires à propos de la réalisation technique et nous ne nous portons pas responsables des propos tenus à l’instant par notre pet ; qui a bu, par ailleurs… Il est néanmoins clair que les effets spéciaux sont à la ramasse, le traitement de l’image vraiment mal choisit, et les mouvements de caméras, les travellings ou comme on l’a vu, les petits effets durant les scènes d’actions…totalement ratés…
2. Le scénario.
Là-dessus pourtant, je ne m’attendais pas à grand-chose, et j’étais prêt à me montrer indulgent. Mais là, c’est pas possible quoi…
PUPPY: ah ! Quand même ! Tu montres tes couilles un peu ?! qu’est ce qui ce passe ?
MOI! mais ta gueule !
L’idée « géniale » de notre réalisateur (nous ne prononcerons pas son nom), c’est de faire un film de zombie sur le pitch traditionnel des série policières françaises du moment sur les Citées (entre The Shied et Cordier juge et flic quoi…), avec un fond presque engagé, genre mettre en scène les relations des flics et des « voyous » dans les Citées à la lumière d’une invasion de zombies… Même moi en l’écrivant je commence à me sentir mal à l’aise là… Soyons clair, cette idée n’aurait JAMAIS dûe voir le jour. Et certainement ne pas traitée comme ça ! C’est une honte, tellement cliché sur les banlieues (Banlieue 13 puissance 10 quoi) ! On aura droit au vieux raciste (l’Indochine remplace la guerre d’Algérie, mais personne n’est dupe lorsqu’il parle des chintok qui « envahissent nos citées » qu’il parle des arabes…et d’enchainer, faut s’en débarrasser de la vermine ou quelque chose comme ça…). Bon, après les flics donc ben ils se battent contre les noirs, qui sont un peu des sauvages barbares, civilisés juste comme y faut (mais ça n’enlève pas leur nature profonde n’y croyait pas). Puis les meufs sont des salopes c’est bien connu, ça faut bien insister jusqu’au bout (la fille se fera violemment insultée par ses collègues presque jusqu’à la fin, jusqu’à qu’elle bute un type, enfin). Puis les citées c’est des zones de guerre, c’est bien connu, remplis de petits jeunes qui respectent pas les vieux et se droguent…
PUPPY: oh là, oh ! Oh, stop mec c’est bon là. C’est moi qui t’arrête pour une fois ? Mais what is going on ? J’ai toujours su que t’était un bon maitre <3… Pour ma part je confirme, quand bien même l’idée aurait pu se tenter, le scénar ne tient pas et l’entrelacement des différents thèmes qu’aborde le film ne fait que créer le malaise, de plus en plus longuement…
3. Pour finir les dialogues. J’ai déjà dit un mot là-dessus, je ne m’appesantirai donc pas sur ce dernier point. Les dialogues sont à chier, tous, plus ou moins. Certain sont justes passables, le reste s’enfonce plus ou moins dans le pathétique et le révoltant… Les dialogues corrélés à certaines scènes franchement très discutables, voire carrément inadmissibles, amènent des moments de gêne qui se répettent de plus en plus à mesure que le film avance, s'enfonce, pardon... Je l’ai dit, le malaise se crée à de nombreuses reprises, soit parce que certaines scènes sont juste pathétiques (genre le suicide de Ouessem que j’ai relaté au début, le : enculéééés !) ou la vision de la ville en flammes, d’autres deviennent à la limite, niveau des dialogues comme des attitudes des personnages, en particulier vis-à-vis de Aurore. Gros, gros malaise à 1 :05 :00 ; je trouve personnellement une telle scène - traitée de cette façon - inadmissible. Heureusement que Adewale sauve la mise en stoppant ce qui s’avère être une espèce de scène mimant une tournante façon « viols de guerre au Kivu », nos trois personnages s’amusant comme des gamins… Mais malgré se recadrage, la scène reste ambiguë et de toute manière beaucoup trop longue.
Pour clore cette critique, laissons le dernier mot à notre gentil Puppy :
PUPPY: ben moi jl’avais dit direct : le problème de La Horde c’est d’être un film d’action français, et d’être un film français récent. On pourrait presque en faire un syllogisme… De là à conclure que tout film d’action récent français est mauvais (Besson ne compte pas), je ne sais pas, mais je n’en connais aucun…
Officiellement, la session d'Octobre est maintenant terminée !
Alors qui c'est qui est en retars...
Nous avons pas mal de monde dites donc !
Quenthi et Kalameet pour leur critique de The Thing
Notre bon vieux Yoco comme toujours :D
Quant à Rudolf et Pech... il serait temps que vous donniez des signes de vie les gars !
Vous avez au plus tard jusqu'à ce soir pour présentez vos copies, même si elles ont été à moitié dévorées par votre chien.
Dépassez ce délai et vous connaîtrez la sentence de l'exclusion.
Encore un grand merci aux autres pour leur participation, ça fait pas mal de critiques à lire !
Pour rappelle le jury sera constitué de symphonia76, SoOkie3 et moi-même.
La session de novembre débutera, si tout se passe bien, le 05 novembre à 20h45 et se terminera le 30 novembre au soir.
L'ensemble des critiques figurent à présent en première page.
Vous pouvez dès à présent commencer à voter pour ce qui vous semble être les meilleures critiques de cette session, je vais vous demander de m'envoyer par mp un top 5 des critiques postées avec ce barème,
Vous avez jusqu'au 05 novembre (ou plus si retard il y a)
Pour celles et ceux qui souhaitent participer à la session de novembre, la 6éme session, je vous invite à vous inscrire dès maintenant en proposant trois films méconnus (< 5000 notes sur SC), idem pour les réguliers, vous pouvez proposer votre sélection tout de suite si vous avez déjà vos films en tête :)
Je demanderai aux nouveaux venus d'avoir au moins une contribution de 50 posts s'ils souhaitent participer (je rappelle que cette règle ne s'applique pas à ceux qui ont déjà participé)
Encore un GRAND merci à vous tous :)
PS: N'oubliez pas que maintenant vous pouvez proposer des court-métrages (plus d'infos en première page)
Pour info je t'ai proposé le 2éme opus parce que je l'ai jugé meilleur que le premier, à savoir Resident Evil: Degeneration, tu peux toujours aller jeter un œil à celui-là si ton cerveau te l'autorise :D
Ma sélection pour le mois de novembre,
Synopsis: Léo, un lion blanc, fait régner la loi dans la jungle. Il aide aussi sa femme Laia à élever ses deux lionceaux, Louné et Lukio. Quand un groupe d'hommes pénètre dans la jungle à la recherche de l'introuvable mont de la Lune dont les pierres sont très prisées car source d'énergie, Léo s'efforce de maintenir l'ordre malgré cette irruption.
Synopsis: Sans famille, sans amis et sans argent, Nomi Malone débarque à Las Vegas pour réaliser son rêve: devenir danseuse. Modestement, elle débute dans une boite de strip-tease. Elle est dotée d'un réel talent et ne souffre d'aucune pudeur. Elle se retrouve rapidement plongée au coeur des grands shows. Parviendra-t-elle à garder son âme ?
(The Anthem of the Heart)
Synopsis: L’histoire nous entraîne aux côtés de 4 camarades de classe qui ne se connaissent pas vraiment mais qui doivent travailler ensemble sur un projet scolaire en rapport avec la musique.
Jun est une fille dont les mots ont été scellés lorsqu’elle était enfant par la fée des œufs pour l’empêcher de blesser les autres. En effet, à cause d’une certaine chose qu’elle a dite lorsqu’elle était très jeune, sa famille s’est déchirée.
Depuis ce jour, Jun ne s’est plus fait d’amis. Mais, un jour, elle est nommée responsable de la comédie musicale du lycée dont elle tiendra aussi le premier rôle.
@ Nady : Désolé pour Deux jours, une nuit et cool pour Louise-Michel !
Le second c'est du grand n'importe quoi bien organisé et c'est ça qui est bon.
Pour le premier, c'est marrant que tu parles (comme Yoco quand j'ai proposé le film) de l'aspect légal de l'élément déclencheur. Je connais pas le code du travail belge ou les lois qui l'organise mais je n'ai jamais vu quelque chose mettant en doute la légalité de la manoeuvre dans le film (j'ai cherché pourtant). Si quelqu'un a la preuve je suis preneur. Sinon c'est finalement peut-être plus un film sur la dépression, les rapports humains que sur le monde du travail.
@ Kaz : Je fais une pause Trimovies pour novembre et décembre car je n'aurai pas le temps de rendre justice aux films proposés par mes binomes.
Je fais ma grosse fourbasse. Je propose la première partie d'un diptyque qui dure presque 5 heures. :B
Parce qu'on ne peut pas prétendre avoir vu "Les 3 royaumes" avec la version tronquée.
C'est un petit peu le Seigneur des Anneaux chinois avec l'univers de Dynasty Warriors.
Documentaire assez incroyable qui risque de mettre mal à l'aise.
Pour résumer : "C'est comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l’Holocauste devant une caméra".
C'est exactement ça. Un putain de docu hallucinant, t'as presque envie de rire tellement c'est absurde mais tu te retiens parce que tout est réel.
J'étais pas loin de faire une sélection spéciale génocide pour rattraper la session d'Halloween, et puis non. (On s'éclate avec Teufeu.)
J'ai pris le coffret Jean-François Laguionie avec Le Château des singes que je n'ai pas encore vu, 10 euros, pour l'occasion :D
Une aventure de piraterie un peu bizarre avec une animation assez particulière, on aime ou on aime pas, moi perso les yeux en bille et le manque de détails sur les visages/costumes m'a assez rebuté.
C'est une histoire classique de chasse au trésor pour un enfant qui rencontrera des compagnons, vivra des aventures, etc. Ca plaira surtout aux enfants, je pense... Bon voilà c'était sympa mais je l'aurai vite oublié :/
A un moment le film se transforme limite en film érotique ahah bizarre pour un film d'animation de ce genre.
Enfin bon, au moins, ça change de ce qu'on voit le plus souvent en terme d'animation.
Sympa mais sans plus.
L'invasion des profanateurs :
Je l'ai vu hier soir donc c'est encore assez frais dans ma mémoire, et bien c'était assez bon, au début j'étais sceptique un peu comme le docteur du film joué par leonard nimoy qui ne croit personne malgré tout ce qu'on veut bien lui dire il est très très énervant ! Puis au final retournement de situation on se rend compte que en fait ... Bon ok faut pas spoiler.
Le suspens et la tension monte crescendo dans le film, un peu comme l'invasion, c'est très bien amené, on sent bien la psychose et la paranoïa monter au fur et à mesure que nos personnages constatent avec effarement "les événements", personnages excellemment interprétés soit dit en passant, surtout celui de donald sutherland qu'on peut au final considérer comme le héros principal du film.
Stressant est le maître mot, et jusqu'au bout, malgré quelques passages un peu trop longuets dans la deuxième partie du film, qui se finit sur un mini-twist que je n'avais pas vu venir ! Ah le con, il m'a surpris ! Si vous voyez de quoi je veux parler ... Toute dernière scène :D
Mais bon, vu les cernes et la tête fatiguée qu'il avait dans les scènes d'avant (le manque de sommeil est bien retranscrit), j'avoues, j'aurai du m'y attendre...
La photographie est très sombre mais quelques jeux de lumière et éclairage intérieurs sont plutôt flatteurs pour la rétine, notamment dans les bains douches, et les "moyens d'assimilation" (ouais, on va dire ça comme ça, pour pas trop spoiler) sont vraiment bien foutus, bien gluants, et bien coupe-faim BEEEEERK.
Par contre il y a un truc qui m'a un peu cassé les oreilles, c'est les "cris" des profanateurs, c'est des cris stridents de films d'horreur qui m'ont percé les tympans putain c'est trop horrible même dans les films d'horreur ça passe mieux parce qu'au moins on s'y attends mais là ça m'a fait bizarre.
PS : Je crois que y'a Robert duvall qui fait un caméo au tout début du film dans le rôle d'un prêtre faisant de la balançoire, ok.. Soit !
Et n'oublions pas, ils sont probablement, déjà parmi nous...
J'ai vu l'ile de black mor la semaine dernière mais je vois pas ce que j'ai à dire dessus donc ce sera concis...
Et vu l'invasion des profanateurs ce soir qui est le film de la sélection de rudolf que j'ai le plus apprécié. On va dire que j'ai été moyennement emballé par la sélection.
Demain c'est férié donc je rendrais encore une fois mon DM avec un jour de retard monsieur le prof comme au bon vieux temps du lycée :D
Entre la pression de se faire bannir du jeu et celle de devoir affronter le 0/20 ... Arf c'est terrible dans les 2 cas. La procrastination est le fléau de notre société ...
Deux jours, une nuit (2014) des frères Dardenne
Louise-Michel (2008) de Gustave de Kervern et Benoît Delépine
L'abominable Docteur Phibes de Robert Fuest.
En Angleterre, dans les années , une ancienne star du music hall cherche à venger la mort de sa femme des médecins qu'il juge responsable de sa mort. Il met ainsi au point un plan pour les faire disparaître en suivant un plan calquant les plaies d'Egypte.
Deux mots me viennent à l'esprit pour qualifier le film: cheap et kitsh (il suffit de regarder l'affiche et vous avez l'ambiance du film!). Pourtant ce n'est pas un mauvais film, j'ai passé un plutôt bon moment.
Le film a 45 ans aujourd'hui, et la première chose qu'il faut avouer, c'est qu'il ne fait pas peur du tout. Déjà à l'époque, les effets devaient puer un peu du derche. De plus, il flirte sciemment avec la comédie tant certains passages sont burlesques.
Tout d'abord, les décors en carton pâte sonnent tellement faux qu'ils en sont risibles. Au moins, l'ambiance musique hall est pour le coup bien retranscrite. Entre le Docteur Phibes (faisait aussi peur que le docteur Denfer dans Austin Powers) qui joue sur un orgue phosphorescent avec une grande cape noire tellement qu'il est méchant, son étrange assistante jouant du violon pendant que le vilain docteur regarde par un télescope (en ayant les deux yeux ouverts, c'est fort!) la réalisation d'un de ses plans machiavéliques, les mises à mort parfois rocambolesque (mention spéciale au trou dans le plafond pour déverser du concentré de choux de Bruxelles sur une infirmière avant de lui balancer dessus 4 sauterelles qui vont lui dévorer le visage en un temps record), des flics incapables se faisant assommer par les personnes qu'ils sont censés protéger, le crémation de statues de cire représentant les victimes avec une tête renfrognée, des couleurs qui pètent les yeux (Technicolor) et bien d'autres trucs que j'oublie, le film prête plus à sourire qu'autre chose.
Comme film d'horreur, c'est raté. Comme divertissement, ça passe plutôt bien et au final on se marre.
Je vous mets la bande-annonce. C'est le meilleur moyen de saisir l'ambiance qui se dégage.
Plutôt cool. À mon grand étonnement la CG est pas si dégueulasse, ça fait très jeu vidéo mais ça passe plutôt bien, je suis vite rentré dans le trip. Pas mal de clins d'oeil aux différents RE et 2-3 scènes mythique de la série auquel le film rend hommage. Mais dans l'ensemble c'est surtout dans le délire Resident Evil 4, on y retrouve beaucoup d'élements instaurés par cet épisode.
Sinon y a de l'action, une bonne ambiance un peu spooky mais qui se fait malheureusement trop rare, une réalisation dynamique et pas mal de combats à mains nus typiquement japonais, même si là le rendu est un peu vieillot, on a limite envie d'appuyer sur une touche pour réussir le QTE haha.
Et puis des talons aiguille, des monstres qui courent sur nos héros aussi vite qu'une moto lorsque la caméra les filme mais qui finalement parcours 3 mètres en 2 mn (autant dire que le suspens est insoutenable) des persos secondaire tout pourris, des décors qui soufflent le chaud (vraiment stylés par moment) et le froid et un plan décolleté qu'on sait pas ce qu'il fout là. La BO est pas terrible, les bruitages font le taff et la synchro labiale s'en sort à peu près.
L'histoire c'est du RE, un nanard assumé donc. Un peu déçu par le bestiaire, vraiment pas varié, le Nemesis est insipide en comparaison de son homologue en pixel et les mecs de l'Est souffent de la comparaison avec les villageois espagnols de RE4. Et puis j'ai trouvé que ça manquait de moment bien over the top, à l'image du boss final (vraiment fun d'ailleurs), j'aurai aimé qu'ils se lâchent plus.
Mais sinon ça se laisse suivre, un bon divertissement loin d'être baclé et qui ne pète pas plus haut que son cul. J'aime bien ce côté humble. Un film attachant et surement une meilleure proposition pour les amateurs de la franchise que les films live action.
Merci pour la découverte !
MOI: je sais bien pourtant que c’est un film de zombie que je m’apprête à voir, et pourtant, un doute m’assaille : j’ai la désagréable impression d’être face à la scène d’ouverture d’une série policière, sur les gangs de Los Angeles ou les cartels mexicains, vous savez là, vous voyez le genre… Et, c’est le cas en effet…
V’la l’enterrement ; veuve éplorée, la famille en noir ; sur une musique d’Ushuaïa… on aperçoit les personnages, on les reconnait tout de suite, les seuls qui ne sont pas en noir mais tous les quatres en blousons en cuir…
PUPPY: ah bon ? Et pourquoi ? A un enterrement je croyais que…
MOI: ta gueule...ta gueule Puppy cherche pas…
Gros plan sur un homme, crâne rasé, barde grisonnante, cou épais ; et une femme frêle, les yeux baissés. Et là : "conne-baiser-pétasse-cu-chier-cu-famille…"
MOI: aaah voilà, on est pas dans une série policière américaine non, on est bien dans un film français des années 2000 ! Youhou ! J’avais eu peur…
PUPPY: et merde !
Les dialogues ont toujours était le gros point forts du cinéma de notre bon vieux pays, le seul même, si on était méchant… Et nous avions Audiard, Blier, Truffaut, Godard, Bacri et tant d’autres… Et aujourd’hui on a : pute-salope-cu-connasse-salope-baiser-enculé-salope-pute-etc. Ah on n’arrête pas l’progrès... Loin de moi l’idée de vouloir me mettre en travers de sa marche ! Mais faudra pourtant leur dire, un jour, à tous ces nouveaux réalisateurs du 21ème siècle, qu’il ne suffit pas de mettre dans toute les phrases un mot d’argot (ou même une petite brochette de grossièretés quand on veut monter l’intensité) pour faire un dialogue… Par exemple, un type qui meurt, sacrifiant sa vie héroïquement pour ses compagnons d’arme, face à une horde de zombies, résistant jusqu’au…et qui finit en criant : enculéééééééés ! …c’est pathétique. Mais nous y reviendrons.
PUPPY: moi j’vais te dire, la Horde à deux problèmes : c’est un film français post-années 2000, c’est un film français d’action…
MOI: Puppy… tu vas encore te faire lyncher…
Et pourtant notre bon gros pet (en anglais hein) a raison, nous le savons tous. On ne lui la fait pas ! Malgré son air débonnaire il sait flairer de loin de nanar ! Et oui car La Horde est un film d’action ! Et passé la séquence obligée de tout polar français, façon Julie Lescaut – je prends au hasard là, j’aurai pu citer n’importe quoi d’autre, je n’ai même jamais regardé JL, et pourtant je sais bien qu’il y a ce genre de scènes « la famille-les histoires de cu-jalousies-vengeances » le tout à coup de dialogues tout aussi gras que pathétiques – dès la huitième minute nous plongeon dans l’action ! Et nous n’en sortiront plus, jusqu’à la dernière séquence.
MOI: alors par quoi veux-tu commencer Puppy ? Les bons points ou les mauvais ?
PUPPY: on finit par la merde !
Soit, et bien passons rapidement sur les points positifs, ils sont au nombre précis de deux : l’action, les acteurs. L’action est continue du début à la fin, et il faut reconnaitre qu’elle se déroule plutôt bien, soutenue, bien rythmée, arrivant même à créer certaine scènes de tensions relativement intenses, si bien que, chose incroyable et surprise inattendue : mon Puppy ne s’est pas fait chier ! J’ai moi-même regardé le film jusqu’à la fin, sans sauter aucune scène, ce qui m’a plus surpris je dois dire que satisfait ! Seconde agréable surprise – car je m’attendais au pire – les acteurs. J’ai bien dit les acteurs, pas les rôles qu’ils ont à jouer… Nous n’avons pas là l’oscar volé qui serait passé à côté de son prix – entendons-nous bien – néanmoins ils jouent indéniablement bien, et se montrent tout à fait convainquant (mention spéciale à Eriq Ebouaney dans le rôle du « caïd noir » Adewale, à gauche sur l'image)…jusqu’à dire qu’ils sauvent le film ? Je voudrais presque me laisser aller à cette faiblesse – après tout, si j’ai regardé ce film entièrement c’est qu’il n’est pas si mauvais – mais je vous laisserez juges, lecteurs… (Mon Puppy a peur de se faire taper faut dire…)
Et maintenant lâchons le fauve !
Les points noirs…c’est tout le reste. Nous nous focaliserons sur, disons trois d’entre eux :
1. La réalisation technique.
PUPPY: à chier ! Genre à la 30ème minute le coup de la scène copié du Seigneur des anneaux – les Deux tours, où ils découvrent, sur le toit, la vue de la ville à feu et à sang… ça le fait mais alors...trop pas ! Et c’est moche en plus par-dessus le marché !
MOI: Allons Puppy, t’es trop dur…
PUPPY: Et cette manie de faire des micro-repeat de l’image dans les scènes d’actions rapprochées, pour faire genre c’est confus ! Mais c’est une h-o-n-t-e ! Ça se voit tellement en plus ! On dirait qu’ils se sont plantés au montage ! Le mec avait bu…
...Nous ne ferons pas d’autre commentaires à propos de la réalisation technique et nous ne nous portons pas responsables des propos tenus à l’instant par notre pet ; qui a bu, par ailleurs… Il est néanmoins clair que les effets spéciaux sont à la ramasse, le traitement de l’image vraiment mal choisit, et les mouvements de caméras, les travellings ou comme on l’a vu, les petits effets durant les scènes d’actions…totalement ratés…
2. Le scénario.
Là-dessus pourtant, je ne m’attendais pas à grand-chose, et j’étais prêt à me montrer indulgent. Mais là, c’est pas possible quoi…
PUPPY: ah ! Quand même ! Tu montres tes couilles un peu ?! qu’est ce qui ce passe ?
MOI! mais ta gueule !
L’idée « géniale » de notre réalisateur (nous ne prononcerons pas son nom), c’est de faire un film de zombie sur le pitch traditionnel des série policières françaises du moment sur les Citées (entre The Shied et Cordier juge et flic quoi…), avec un fond presque engagé, genre mettre en scène les relations des flics et des « voyous » dans les Citées à la lumière d’une invasion de zombies… Même moi en l’écrivant je commence à me sentir mal à l’aise là… Soyons clair, cette idée n’aurait JAMAIS dûe voir le jour. Et certainement ne pas traitée comme ça ! C’est une honte, tellement cliché sur les banlieues (Banlieue 13 puissance 10 quoi) ! On aura droit au vieux raciste (l’Indochine remplace la guerre d’Algérie, mais personne n’est dupe lorsqu’il parle des chintok qui « envahissent nos citées » qu’il parle des arabes…et d’enchainer, faut s’en débarrasser de la vermine ou quelque chose comme ça…). Bon, après les flics donc ben ils se battent contre les noirs, qui sont un peu des sauvages barbares, civilisés juste comme y faut (mais ça n’enlève pas leur nature profonde n’y croyait pas). Puis les meufs sont des salopes c’est bien connu, ça faut bien insister jusqu’au bout (la fille se fera violemment insultée par ses collègues presque jusqu’à la fin, jusqu’à qu’elle bute un type, enfin). Puis les citées c’est des zones de guerre, c’est bien connu, remplis de petits jeunes qui respectent pas les vieux et se droguent…
PUPPY: oh là, oh ! Oh, stop mec c’est bon là. C’est moi qui t’arrête pour une fois ? Mais what is going on ? J’ai toujours su que t’était un bon maitre <3… Pour ma part je confirme, quand bien même l’idée aurait pu se tenter, le scénar ne tient pas et l’entrelacement des différents thèmes qu’aborde le film ne fait que créer le malaise, de plus en plus longuement…
3. Pour finir les dialogues. J’ai déjà dit un mot là-dessus, je ne m’appesantirai donc pas sur ce dernier point. Les dialogues sont à chier, tous, plus ou moins. Certain sont justes passables, le reste s’enfonce plus ou moins dans le pathétique et le révoltant… Les dialogues corrélés à certaines scènes franchement très discutables, voire carrément inadmissibles, amènent des moments de gêne qui se répettent de plus en plus à mesure que le film avance, s'enfonce, pardon... Je l’ai dit, le malaise se crée à de nombreuses reprises, soit parce que certaines scènes sont juste pathétiques (genre le suicide de Ouessem que j’ai relaté au début, le : enculéééés !) ou la vision de la ville en flammes, d’autres deviennent à la limite, niveau des dialogues comme des attitudes des personnages, en particulier vis-à-vis de Aurore. Gros, gros malaise à 1 :05 :00 ; je trouve personnellement une telle scène - traitée de cette façon - inadmissible. Heureusement que Adewale sauve la mise en stoppant ce qui s’avère être une espèce de scène mimant une tournante façon « viols de guerre au Kivu », nos trois personnages s’amusant comme des gamins… Mais malgré se recadrage, la scène reste ambiguë et de toute manière beaucoup trop longue.
Pour clore cette critique, laissons le dernier mot à notre gentil Puppy :
PUPPY: ben moi jl’avais dit direct : le problème de La Horde c’est d’être un film d’action français, et d’être un film français récent. On pourrait presque en faire un syllogisme… De là à conclure que tout film d’action récent français est mauvais (Besson ne compte pas), je ne sais pas, mais je n’en connais aucun…
PS: un lien vers une vraie bonne critique du film:
http://lesfilmsdemerde.blogspot.fr/2010/04/la-horde.html
Bonjour tout le monde,
Officiellement, la session d'Octobre est maintenant terminée !
Alors qui c'est qui est en retars...
Nous avons pas mal de monde dites donc !
Quenthi et Kalameet pour leur critique de The Thing
Notre bon vieux Yoco comme toujours :D
Quant à Rudolf et Pech... il serait temps que vous donniez des signes de vie les gars !
Vous avez au plus tard jusqu'à ce soir pour présentez vos copies, même si elles ont été à moitié dévorées par votre chien.
Dépassez ce délai et vous connaîtrez la sentence de l'exclusion.
Encore un grand merci aux autres pour leur participation, ça fait pas mal de critiques à lire !
Pour rappelle le jury sera constitué de symphonia76, SoOkie3 et moi-même.
La session de novembre débutera, si tout se passe bien, le 05 novembre à 20h45 et se terminera le 30 novembre au soir.
L'ensemble des critiques figurent à présent en première page.
Vous pouvez dès à présent commencer à voter pour ce qui vous semble être les meilleures critiques de cette session, je vais vous demander de m'envoyer par mp un top 5 des critiques postées avec ce barème,
Top 5
1) -> 5 points
2) -> 4 points
3) -> 3 points
4) -> 2 points
5) -> 1 points
Vous avez jusqu'au 05 novembre (ou plus si retard il y a)
Pour celles et ceux qui souhaitent participer à la session de novembre, la 6éme session, je vous invite à vous inscrire dès maintenant en proposant trois films méconnus (< 5000 notes sur SC), idem pour les réguliers, vous pouvez proposer votre sélection tout de suite si vous avez déjà vos films en tête :)
Je demanderai aux nouveaux venus d'avoir au moins une contribution de 50 posts s'ils souhaitent participer (je rappelle que cette règle ne s'applique pas à ceux qui ont déjà participé)
Encore un GRAND merci à vous tous :)
PS: N'oubliez pas que maintenant vous pouvez proposer des court-métrages (plus d'infos en première page)
@Stick: Content que tu aies apprécié :)
Pour info je t'ai proposé le 2éme opus parce que je l'ai jugé meilleur que le premier, à savoir Resident Evil: Degeneration, tu peux toujours aller jeter un œil à celui-là si ton cerveau te l'autorise :D
Ma sélection pour le mois de novembre,
Synopsis: Léo, un lion blanc, fait régner la loi dans la jungle. Il aide aussi sa femme Laia à élever ses deux lionceaux, Louné et Lukio. Quand un groupe d'hommes pénètre dans la jungle à la recherche de l'introuvable mont de la Lune dont les pierres sont très prisées car source d'énergie, Léo s'efforce de maintenir l'ordre malgré cette irruption.
Synopsis: Sans famille, sans amis et sans argent, Nomi Malone débarque à Las Vegas pour réaliser son rêve: devenir danseuse. Modestement, elle débute dans une boite de strip-tease. Elle est dotée d'un réel talent et ne souffre d'aucune pudeur. Elle se retrouve rapidement plongée au coeur des grands shows. Parviendra-t-elle à garder son âme ?
Synopsis: L’histoire nous entraîne aux côtés de 4 camarades de classe qui ne se connaissent pas vraiment mais qui doivent travailler ensemble sur un projet scolaire en rapport avec la musique.
Jun est une fille dont les mots ont été scellés lorsqu’elle était enfant par la fée des œufs pour l’empêcher de blesser les autres. En effet, à cause d’une certaine chose qu’elle a dite lorsqu’elle était très jeune, sa famille s’est déchirée.
Depuis ce jour, Jun ne s’est plus fait d’amis. Mais, un jour, elle est nommée responsable de la comédie musicale du lycée dont elle tiendra aussi le premier rôle.
@ Nady : Désolé pour Deux jours, une nuit et cool pour Louise-Michel !
Le second c'est du grand n'importe quoi bien organisé et c'est ça qui est bon.
Pour le premier, c'est marrant que tu parles (comme Yoco quand j'ai proposé le film) de l'aspect légal de l'élément déclencheur. Je connais pas le code du travail belge ou les lois qui l'organise mais je n'ai jamais vu quelque chose mettant en doute la légalité de la manoeuvre dans le film (j'ai cherché pourtant). Si quelqu'un a la preuve je suis preneur. Sinon c'est finalement peut-être plus un film sur la dépression, les rapports humains que sur le monde du travail.
@ Kaz : Je fais une pause Trimovies pour novembre et décembre car je n'aurai pas le temps de rendre justice aux films proposés par mes binomes.
Sell kids for food
Les 3 Royaumes Part 1 (alias Red Cliff) (2008)
Film de John Woo
(46 notes + 3217 notes pour la version courte)
Je fais ma grosse fourbasse. Je propose la première partie d'un diptyque qui dure presque 5 heures. :B
Parce qu'on ne peut pas prétendre avoir vu "Les 3 royaumes" avec la version tronquée.
C'est un petit peu le Seigneur des Anneaux chinois avec l'univers de Dynasty Warriors.
The Act of Killing (2013)
Film de Joshua Oppenheimer (495 notes)
Documentaire assez incroyable qui risque de mettre mal à l'aise.
Pour résumer : "C'est comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l’Holocauste devant une caméra".
C'est exactement ça. Un putain de docu hallucinant, t'as presque envie de rire tellement c'est absurde mais tu te retiens parce que tout est réel.
J'étais pas loin de faire une sélection spéciale génocide pour rattraper la session d'Halloween, et puis non. (On s'éclate avec Teufeu.)
Cuisine et dépendance (1993)
Film de Philippe Muyl (2300 notes)
Comédie adaptée d'une pièce de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui.
C'est dans le même genre que "Un air de famille".
@player-fou : Dommage que tu n'as pas regardé Barberousse parce que c'est le meilleur de ma sélec'.
L'ile de Black Mor :
J'ai pris le coffret Jean-François Laguionie avec Le Château des singes que je n'ai pas encore vu, 10 euros, pour l'occasion :D
Une aventure de piraterie un peu bizarre avec une animation assez particulière, on aime ou on aime pas, moi perso les yeux en bille et le manque de détails sur les visages/costumes m'a assez rebuté.
C'est une histoire classique de chasse au trésor pour un enfant qui rencontrera des compagnons, vivra des aventures, etc. Ca plaira surtout aux enfants, je pense... Bon voilà c'était sympa mais je l'aurai vite oublié :/
A un moment le film se transforme limite en film érotique ahah bizarre pour un film d'animation de ce genre.
Enfin bon, au moins, ça change de ce qu'on voit le plus souvent en terme d'animation.
Sympa mais sans plus.
L'invasion des profanateurs :
Je l'ai vu hier soir donc c'est encore assez frais dans ma mémoire, et bien c'était assez bon, au début j'étais sceptique un peu comme le docteur du film joué par leonard nimoy qui ne croit personne malgré tout ce qu'on veut bien lui dire il est très très énervant ! Puis au final retournement de situation on se rend compte que en fait ... Bon ok faut pas spoiler.
Le suspens et la tension monte crescendo dans le film, un peu comme l'invasion, c'est très bien amené, on sent bien la psychose et la paranoïa monter au fur et à mesure que nos personnages constatent avec effarement "les événements", personnages excellemment interprétés soit dit en passant, surtout celui de donald sutherland qu'on peut au final considérer comme le héros principal du film.
Stressant est le maître mot, et jusqu'au bout, malgré quelques passages un peu trop longuets dans la deuxième partie du film, qui se finit sur un mini-twist que je n'avais pas vu venir ! Ah le con, il m'a surpris ! Si vous voyez de quoi je veux parler ... Toute dernière scène :D
Mais bon, vu les cernes et la tête fatiguée qu'il avait dans les scènes d'avant (le manque de sommeil est bien retranscrit), j'avoues, j'aurai du m'y attendre...
La photographie est très sombre mais quelques jeux de lumière et éclairage intérieurs sont plutôt flatteurs pour la rétine, notamment dans les bains douches, et les "moyens d'assimilation" (ouais, on va dire ça comme ça, pour pas trop spoiler) sont vraiment bien foutus, bien gluants, et bien coupe-faim BEEEEERK.
Par contre il y a un truc qui m'a un peu cassé les oreilles, c'est les "cris" des profanateurs, c'est des cris stridents de films d'horreur qui m'ont percé les tympans putain c'est trop horrible même dans les films d'horreur ça passe mieux parce qu'au moins on s'y attends mais là ça m'a fait bizarre.
PS : Je crois que y'a Robert duvall qui fait un caméo au tout début du film dans le rôle d'un prêtre faisant de la balançoire, ok.. Soit !
Et n'oublions pas, ils sont probablement, déjà parmi nous...