Aaah, bah quand même, le retour de superquick sur mes trois films! :-D
En ce qui concerne, je n'ai plus du tout vu ces films depuis leur sortie au cinéma depuis 2003, donc forcément mes souvenirs sont parfois un peu flous. Ce que j'ai retenu, c'est que j'ai beaucoup aimé le concept, assez original de faire trois films entrelacés, où les personnages principaux de l'un deviennent les personnages secondaires des autres, et qu'une même scène soit reprise plusieurs fois mais sous plusieurs angles (ça m'a un peu rappelé l'approche d'Orson Welles avec Citizen Kane d'ailleurs, pour son côté récit à tiroir). J'avais aussi beaucoup aimé la fin de Cavale et celle de Après la Vie, pour les raisons que tu donnes.
Ainsi, je n'ai plus trop en tête le déroulé total des trois films, s'il y a ou pas des longueurs et des maladresses (c'est possible que certaines scènes soient hors de propos et que les genres peuvent parfois empiéter l'un sur l'autre, je ne m'en souviens plus trop), mais j'en garde un excellent souvenir pour un concept ambitieux qui tient bien la route et est assez maîtrisé, même si on peut bien sûr penser qu'on pourrait faire encore mieux et aller plus loin. Je ne sais pas s'il existe d'autres projets du même style que cette trilogie Belvaux. En tout cas, j'avais trouvé ça amusant de proposer mes trois films comme trio conceptuel pour le jeu Trimovies, qui a effectivement dû demander un boulot énorme en matière de mise en scène et de montage. :-)
Par contre, tu n'en parles pas trop, mais je me souviens qu'en fait un élément scénaristique semblant obscur dans un film se voit éclairci dans un autre film. Je me souviens d'un truc à propos du "révolutionnaire" (Bruno Le Roux), qui avait trahi par quelqu'un (ce qui a déclenché son incarcération des années avant) et pense savoir qui c'est dans le film Cavale au point de vouloir le trouver et le tuer, et c'est dans Après la Vie qu'on apprend la véritable identité de la personne qui l'a trahi. Du moins, il me semble que c'était ça.
Je me souviens aussi d'une autre scène marquante à la fin de Cavale, où:
Spoiler ▼▲
Bruno retrouve la personne qu'il pense être le traître d'il y a des années. Un homme pourri qui a aussi du sang sur les mains, et qu'on surprend en train de parler à sa petite fille au téléphone avec des mots tendres, et lui dire en gros "Je dois te laisser, ma chérie, quelqu'un m'attend, je t'embrasse", puis il raccroche le téléphone et attend dignement que Bruno le tue, sans aucun mot échangé entre les deux, de manière rapide et expéditive.
J'avais bien aimé car ça montrait toute l'ambigüité des personnages.
Sinon, je n'ai toujours pas vu les autres films de Lucas Belvaux, mais je pense que c'est un mec intéressant et qui fait encore des films qui valent le coup par rapport à la masse de films médiocres du cinéma français actuel.
Deuxième long-métrage de Mohamed Hamidi, La vache raconte l’histoire d’une… vache et de son propriétaire Algérien se rendant en France pour le concours du plus bel animal au salon de l’agriculture.
L’histoire est aussi simple que cela, et cela est parfaitement assumé tout le long du film. Seulement, ce film français n’a pas forcément tout pour plaire.
Pour commencer, la photographie est très banale, à l’image de notre protagoniste qui se veut naïf et attachant. Malheureusement, cela nous offre un spectacle reposant uniquement sur les dialogues, aucune contemplation ne sera permise ici. Si une chose m’a particulièrement touchée c’est bien à quel point ce film se détache des grosses comédies franchouillardes. En effet, la vulgarité n’a pas sa place et l’humour reste bref, parfois subtil, mais jamais abusif.
Cette optimisation des dialogues ne laisse pas sa place à quelconque prise de risque. Ainsi, le film ne joue pas beaucoup des situations cocasses et ne donne pas suite à toutes les perches envoyées au spectateur. L’ennui n’est parfois plus très loin et on se demande bien souvent quel est le message, quel est l’intérêt, quelles sont les intentions ?
Frôlant énormément de clichés, on peut se sentir mal à l’aise surtout au début du film se déroulant en Algérie mais heureusement, on découvre vite qu’il n’y a aucune inconvenance et qu’on doit simplement profiter du film au premier degré. Ne laissant que peu de place à la réflexion, beaucoup seront désabusés face à ce manque d’originalité.
Bien sûr, rien n’est vraiment désagréable et on se laisse bercer d’un œil mi-attentif par ce gros animal qui ne fait rien à part marcher, manger, dormir (je ne parle pas de l’agriculteur, mais je pourrais). Malheureusement, ce qui aurait pu être une aventure sympathique se transforme en quasi non-comédie avec un Jamel Debbouze particulièrement agaçant.
Enfin, bien qu’on accepte cette succession d’événements, on ne peut pas s’empêcher d’être déçu face à la fin prévisible et trop gentillette. Les émotions restent trop rares mais on salue l’idée et les intentions probablement bonnes.
La quête de sa propre identité racontée en multiples langues dans un pays étranger, voici comment résumer Transylvania.
Dans une certaine région de Roumanie, Zangarina (jouée par Asia Argento) est à la recherche de son amant. Seulement, celle-ci se retrouve embarquée par des gitanes et un étrange voyageur.
Ce synopsis est révélateur d’une intrigue peu importante et donnant lieu à un simple contexte pour développer l’identité du personnage d’Argento. En effet, si Transylvania se passe en Transylvanie c’est pour justifier une utilisation intense et émouvante de la musique folklorique.
Écrites par Tony Gatlif lui-même, ces brillantes mélodies glissent sur l’image et accompagnent chaque scène. La musique devient conteuse de fables, elle est la raison pour laquelle l’intrigue avance. Elle va jusqu’à harceler les protagonistes, les faire douter de leur sanité avant de les entraîner dans un enfer profond.
Au-delà de la bande-son, le film se veut intriguant et une présence fantastique hante chaque personnage. Cela est particulièrement mis en avant lors de l’exorcisme couplé d’une chanson (tiens donc ?). Cet exotisme est approprié et donne tout l’intérêt au film. Les relations sont sur un second plan et on préfère s’attarder sur la performance d’Asia Argento.
A vrai dire, le film n’est pas simple. Il brille sous certains points tout en nous laissant perplexe face aux intentions du réalisateur. Il est difficile de ne pas évoquer le lieu unique où se déroule l’action, la Transylvanie. Cette région n’a pas bénéficié de nombreuses représentations réalistes et cette mise en avant inattendue par Gatlif nous interroge.
En effet, cet accent porté sur la culture traditionnelle est-il véridique, authentique ? Qu’est-ce que le film veut nous montrer ? Certaines personnes ont été choquées par la représentation du pays, trop réductrice à leur goût. Ce n’est pas difficile d’imaginer ce que ces personnes ont pu ressentir en voyant cette surenchère d’imitation d’une culture d’Europe de l’Est, jusqu’à appeler le pays de Transylvania un pays « fictif », « imaginaire ».
Tony Gatlif a sûrement fait une erreur en évoquant de façon trop précise le lieu, bien qu’on ressent un hommage sincère et travaillé. L’aspect surnaturel aurait sûrement être dû plus empreint et les personnages moins cyniques. On applaudit la liberté donnée à Asia Argento qui s’épanouit totalement dans les scènes, c’est une très bonne façon de découvrir l’actrice. Ce serait un euphémisme de dire qu’elle est au centre du film. Sa palette d’émotions est mise à l’épreuve et on ressentira aussi bien la folie que la colère ou la joie intense.
L’utilisation des langues est originale et semble offrir de nombreuses possibilités. Seulement, on ne peut pas oublier les inconsistances que cela apporte. Le film devient plus lourd, plus complexe sans raison apparente avec des personnages discutant uniquement dans une certaine langue alors qu’il pourraient discuter dans une autre. Ce catalogue ne semble pas être là pour enrichir le film, il s’impose sans raison.
Heureusement, la poésie l’emporte et on est enivré par la beauté du film et ces nombreux messages sur la conquête de sa propre identité par la musique. Transylvania est un exercice de style et nous fait passer un excellent moment.
En dehors de la polémique autour du titre, certains regretteront la focalisation presque exclusive sur Asia Argento et la musique. Elles deviennent les murs porteurs et sans elles, le film s’effondrerait comme un château de cartes.
Je reste un peu sur ma faim. J’aurais apprécié plus d’imageries, plus d’illusions, et finalement des dialogues relevant moins de l’interprétation. La fin offre cependant une très bonne conclusion avec une très bonne utilisation des transitions, volontairement confuses pour le spectateur et donnant tout son sens à l’ambiance hypnotique du film.
Du coup tout le monde se met à la mode d'Halloween ! Il n'y a que Yoco qui résiste encore et toujours à la thématique Horreur ! ^^
Hum !
Bon en revanche ce qui me fait le plus chier c'est pas la thématique horreur c'est les suites parce que psychologiquement je suis incapable de regarder la suite d'un film dont j'ai pas vu le premier épisode, même si ça n'a rien à voir. Heureusement qu'on peut zapper un film.
Surtout que Riddick est le dernier épisode de la trilogie, et que même si ça reste un film d'action indépendant c'est quand même mieux d'avoir vu les 2 autres avant pour comprendre l'histoire de riddick et pourquoi il s'est retrouvé dans cette situation. Puis c'est le moins bon des 3.
Ca marche aussi pour ghost in the shell, mais comme j'ai vu que le premier et que je compte regarder strange days, je serai pas contre la sélection de kalemett.
Aaah, bah quand même, le retour de superquick sur mes trois films! :-D
En ce qui concerne, je n'ai plus du tout vu ces films depuis leur sortie au cinéma depuis 2003, donc forcément mes souvenirs sont parfois un peu flous. Ce que j'ai retenu, c'est que j'ai beaucoup aimé le concept, assez original de faire trois films entrelacés, où les personnages principaux de l'un deviennent les personnages secondaires des autres, et qu'une même scène soit reprise plusieurs fois mais sous plusieurs angles (ça m'a un peu rappelé l'approche d'Orson Welles avec Citizen Kane d'ailleurs, pour son côté récit à tiroir). J'avais aussi beaucoup aimé la fin de Cavale et celle de Après la Vie, pour les raisons que tu donnes.
Ainsi, je n'ai plus trop en tête le déroulé total des trois films, s'il y a ou pas des longueurs et des maladresses (c'est possible que certaines scènes soient hors de propos et que les genres peuvent parfois empiéter l'un sur l'autre, je ne m'en souviens plus trop), mais j'en garde un excellent souvenir pour un concept ambitieux qui tient bien la route et est assez maîtrisé, même si on peut bien sûr penser qu'on pourrait faire encore mieux et aller plus loin. Je ne sais pas s'il existe d'autres projets du même style que cette trilogie Belvaux. En tout cas, j'avais trouvé ça amusant de proposer mes trois films comme trio conceptuel pour le jeu Trimovies, qui a effectivement dû demander un boulot énorme en matière de mise en scène et de montage. :-)
Par contre, tu n'en parles pas trop, mais je me souviens qu'en fait un élément scénaristique semblant obscur dans un film se voit éclairci dans un autre film. Je me souviens d'un truc à propos du "révolutionnaire" (Bruno Le Roux), qui avait trahi par quelqu'un (ce qui a déclenché son incarcération des années avant) et pense savoir qui c'est dans le film Cavale au point de vouloir le trouver et le tuer, et c'est dans Après la Vie qu'on apprend la véritable identité de la personne qui l'a trahi. Du moins, il me semble que c'était ça.
Je me souviens aussi d'une autre scène marquante à la fin de Cavale, où:
J'avais bien aimé car ça montrait toute l'ambigüité des personnages.
Sinon, je n'ai toujours pas vu les autres films de Lucas Belvaux, mais je pense que c'est un mec intéressant et qui fait encore des films qui valent le coup par rapport à la masse de films médiocres du cinéma français actuel.
Je vous maudis bande d’enfoiros ! :O
Vous mériteriez que je change ma sélection et que je vous colle ça :
Film d'horreur n°1
Film d'horreur n°2
Film d'horreur n°3
T'façon le seul film du genre que je pourrais proposer sérieusement c'est Détour mortel 2. Et c'est du gros caca...
EDIT : C'est un complot !
Ma sélection spéciale zombie:
Dawn of the Dead de George Romero:
LE film de zombie
La Horde de Yannick Dahan et Benjamin Rocher:
Le zombie à la française
Scouts Guide to the Zombie Apocalypse de Christopher Landon:
Des zombies et des scouts
Si je tombe sur une sélection spécial Halloween de mon cul, je ferai mon Lockoss.
Venez me voir en live sur
https://www.twitch.tv/tiflorg
Je t'assure que la mienne est plus comique qu'horrifique ;)
Du coup ça serait noël avant l'heure.
Video Club hooperien
Hum !
Bon en revanche ce qui me fait le plus chier c'est pas la thématique horreur c'est les suites parce que psychologiquement je suis incapable de regarder la suite d'un film dont j'ai pas vu le premier épisode, même si ça n'a rien à voir. Heureusement qu'on peut zapper un film.
Sell kids for food
Surtout que Riddick est le dernier épisode de la trilogie, et que même si ça reste un film d'action indépendant c'est quand même mieux d'avoir vu les 2 autres avant pour comprendre l'histoire de riddick et pourquoi il s'est retrouvé dans cette situation. Puis c'est le moins bon des 3.
Ca marche aussi pour ghost in the shell, mais comme j'ai vu que le premier et que je compte regarder strange days, je serai pas contre la sélection de kalemett.