C’est Mozart, oui. Cependant je ne m’en suis pas servi pour me cacher derrière lui comme si je me cachais derrière la statue du Commandeur, d’autant que la pièce musicale en question, y a vraiment pas de quoi se mettre à genoux et sacraliser le bonhomme. Ce n’est, dans l’immense catalogue de Mozart, rien d’autre qu’une œuvrette récréative. « Ah ! vous dirai-je, maman » répété 12 fois, même par la voix céleste de Mozart, soyons honnête, c’est chiant ‒ c’est même plus de 12 fois, c’est 48 (si je compte bien), puisque chez Mozart il FAUT jouer les reprises, il FAUT ; j’ai jamais su pourquoi, d’ailleurs, j’sais pas, c’est un truc « écrit dans les textes » comme dirait Hooper.
Non, déjà, thème et variations, on est en plein dans le sujet puisque c’est généralement ce que demande le réalisateur au compositeur : un thème marquant exposé sous différentes formes au cours du film. Puis, le Mozart, c’était juste pour donner un exemple de ce qu’un musicien imaginatif est capable de faire avec un thème qui ne casse pas des briques. Et c’est exactement ce qu’a fait le guitariste que tu as proposé. Il ne s’appelle pas Mozart mais il a fait le même job. Bref. Merci à toi, DoKi, pour la découverte de ce musicien.
Les Lumières de la Ville de Charlie Chaplin.
N'en déplaise aux puristes, c'est loin d'être mon Chaplin préféré (même si j'ai encore beaucoup de lacunes). Je sais que c'est une comédie culte adoré mais je ne sais pas... Je l'ai trouvé moins émouvant que The Kid, moins drôle que La Ruée vers l'Or ou moins fou que Les Temps Modernes (qui à mon sens synthétise parfaitement le travail de Chaplin entre les effets de plateaux mécaniques de La Ruée vers l'Or pour intégrer pleinement le décor comme ressors comique et les messages sociaux mettant en lumière les laissés pour compte de la société comme sur Le Kid et Les Lumières de la Ville).
Revenons à ce dernier qui est tout de même une bonne comédie grâce aux talents d'acteur de Chaplin, à son histoire d'amour touchante, à l'aveugle, et au personnage du milliardaire seulement amical quand il a bu... Y a encore une fois de bonnes trouvailles comiques et un message positif sans jamais mettre de côté les scories du rêve américain. Néanmoins l'humour se base un peu trop sur le comique de répétition à mon goût.
La scène de boxe culte résumant bien ce que je ressens ▼▲
Joker de Todd Philips
On peut penser ce qu'on veut du film mais je trouve cette approche vraiment salutaire et une excellente idée (d'or et déjà financièrement récompensée) pour exploiter le catalogue DC Comics par Warner. Et pourtant c'était pas gagner. J'ai beau bien apprécié Very Bad Trip (surtout le premier, les deux autres sont sympas surtout parce qu'on a aimé le premier) je ne m'attendais pas à ce que Todd Philips soit aussi bon dans le drame social/thriller psychologique. Un film magnifique sur la plongée violente et infernale d'un homme dans la folie qui rapelle beaucoup le Nouvel Hollywood et les films de Scorcese (Taxi Driver et La Valse des Pantins en tête) où Joaquin Phoenix est tout bonnement génial. Le fan service de la mythologie Batman est bien utilisé. La mise en scène saisie comme il faut le malaise latent du personnage qui échappe souvent au cadre (sois en y étant perdu soit en y prenant trop de place) avant de s'y inscrire pleinement une fois son voyage initiatique pervers terminé. Bref, un bon film.
Après...
Spoiler ▼▲
J'ai beaucoup de mal avec le message du film qui reste finalement trop sur le fait que ce Joker n'est qu'une construction sociale et dont le libre-arbitre est trop souvent mis de côté en adoucissant sa folie meurtrière. Je veux dire que tout ce qui pourrait lui arriver de pire lui arrive. De plus le message social est plus caricatural qu'une réponse non préparée de Macron, c'est dire... Enfin, si on parle du Joker au cinéma, je préfère la vision qu'en a Nolan d'agent du chaos que celle-ci d'un pauvre mec n'ayant trouvé que ce moyen pour se défendre.
Epic : La Bataille du Royaume Secret de Chris Wedge
Film sympa mais qui gâche vraiment son potentiel. Une sorte de mélange entre chérie j'ai rétréci les gosses pour la découverte d'un monde miniature par une humaine et le Seigneur des Anneaux pour l'ambiance héroïc-fantasy qui se dégage de cet affrontement prenant place dans le monde miniature. Le film est beau avec une bonne direction artistique. Mais... Pour le scénario, les péripéties et la construction des personnages la machine à clichés et à déjà-vu a tourné à plein régime. C'est vraiment dommage.
J'avoue que le film Joker, je n'ai pas envie de le voir : donner à ce personnage un passé de "pauvre homme victime de notre sale monde capitaliste' est d'une imbécillité sans nom et totalement hors de propos pour un tel personnage "hors-norme" comme le Joker. C'est un truc qu'on peut faire avec d'autres méchants de l'univers Batman comme Mr. Freeze ou Double Face, mais surtout pas avec le Joker, quoi.
Marre de cette "mode" de vouloir à tout prix donner un "passé social torturé" à des personnages qui échappent à toute "logique" comme le Joker. On ne peut pas faire ça avec n'importe quel personnage.
Le fait que le Joker était un simple truand avec un gros grain, c'était amplement suffisant pour lui : ce n'était pas la peine d'en faire une "victime du système" car c'est un contre-sens total à ce qu'est le Joker, à savoir un personnage "insaisissable". En faisant ça, on perd une grosse partie de l'intérêt de ce personnage.
Bientôt, on va inventer des histoires qui font de Satan un pauvre hère maltraité par ce salaud de Dieu.
Bon, et puis un Joker sans Batman, je n'arrive pas à le concevoir : c'est comme le yin sans son yang, ça n'a pas de sens, pas de raison d'être.
Bientôt, on va inventer des histoires qui font de Satan un pauvre hère maltraité par ce salaud de Dieu.
Et pourtant, ce n'est pas si bête comme interprétation. Satan c'est le plus grand, le plus beau, le plus talentueux... des anges qui, par orgueil, se prend à vouloir dépasser Dieu. Malheureusement pour lui, on ne dépasse pas Dieu. Il lève une armée, fait la guerre, la perd et tombe du ciel en prenant la forme qu'on lui connaît.
On pourrait dire que si Dieu avait été si bon il aurait pu accorder son pardon...
Spoiler ▼▲
En fait j'déconne. Me croyez surtout pas ce sont des bêtises.
Spoiler ▼▲
J'ai pas envie d'aller en enfer, j'suis pas fou ;-P
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Le fait que le Joker était un simple truand avec un gros grain, c'était amplement suffisant pour lui : ce n'était pas la peine d'en faire une "victime du système" car c'est un contre-sens total à ce qu'est le Joker, à savoir un personnage "insaisissable". En faisant ça, on perd une grosse partie de l'intérêt de ce personnage.
Justement, vois les choses autrement : ce n'est pas en faire une "victime du système", mais simplement montrer son parcours et ainsi comprendre / essayer de comprendre / voir comment ce simple truand a son gros grain. Sans pour autant en faire du larmoyant en le montrant victime de la société et que donc il se rebelle, bla bla bla.
"Voilà comment est donc né Joker" pourrait résumer l'histoire. Et ce n'est pas seulement un "acquis" ce gros grain d'un seul coup, mais une évolution (presque de naissance et le film nous donne une expication).
Ce n'est pas : un homme "normal" qui lui arrive des trucs et donc change (du tout au tout ou presque) pour devenir le Joker.
Mais plus : un homme avec ses démons qui lui arrive des trucs, se libère / arrête de lutter contre sa propre "nature" et décide de devenir le Joker. Nuance.
Donc même avec une explication ou plutôt en montrant comment il devient Joker, il n'en reste pas moins "insaisissable".
Ce qui fait qu'un Joker sans Batman peut également se concevoir... puisque dans le film, c'est surtout Arthur Fleck qu'on suit. Le Joker c'est la fin. Uniquement. Donc Batman n'a pas lieu d'être puisque Joker n'est pas encore là (et puis Batman, à ce moment-là n'existe pas encore).
J'estime qu'on n'a pas besoin de savoir "comment le Joker est né" : il échappe à notre logique, c'est un personnage irrationnel, insaisissable, on NE PEUT PAS le "comprendre", donc lui encombrer d'un "passé social dramatique", c'est aller à l'encontre de la force de ce personnage, de ce qui en fait tout son sel et son intérêt. Un personnage fantasque et démoniaque, dont la seule raison d'être est son opposition à Batman. On n'a même pas besoin de savoir son vrai nom d'origine.
Il y a des personnages comme ça : on ne peut pas leur donner une "histoire d'origine" comme ça. Ils sont et ont toujours été ce qu'ils sont, on ne peut pas les cerner. A force de vouloir à tout prix tout expliquer, tout rationnaliser, les choses perdent de leur substance.
Je ne suis pas d'accord sur le fait qu'expliquer quelque chose fait perdre de son intérêt la chose. Et puis ce n'est pas forcément expliquer en fait. C'est juste montrer. Le film n'explique pas, il donne une version. Il montre une version. Comme si on revenait dans le passé et qu'on filmait son parcours. Comme si Truman Burbank était devenu un psychopathe, personnage insaisissable mais comme on l'a filmé depuis sa naissance, on voit son parcours et son évolution. Sauf que là, le personnage s'appelle Arthur Fleck et sera connu plus tard sous le nom de Joker.
Tout le monde a une histoire, une origine. Même le Joker. Après, si on n'a pas envie de savoir / voir cette histoire, suffit de ne pas aller voir le film, c'est sûr. Chacun son truc en effet.
Mais je tenais donc à préciser que ce n'est pas une explication ce film, il n'essaie pas de faire comprendre, c'est juste un phare braqué sur le personnage avant qu'il ne devienne le personnage Joker.
S'il suffisait seulement de ne pas voir le film, ça irait. Mais admettons que ce film ait du succès au point d'influencer les futurs comics ou séries animées : ça me ferait grave chier. C'est aussi pour ça que je ne veux pas donner mon argent pour ce film.
Sinon, "tout le monde a une histoire"... dans notre monde réel, mais ça ne veut pas dire que la fiction doive nécessairement suivre cette pseudo-règle.
ce n'était pas la peine d'en faire une "victime du système" car c'est un contre-sens total à ce qu'est le Joker
Ça dépend de quel point de vue on se place. D'après les retours que j'ai vu, tout se film se place du point de vue du Joker. Ceux qui ont vu le film peuvent me corriger mais c'est lui-même apriori qui se voit comme une victime du système, dans une espèce de vision fantasmée de sa propre vie.
Perso, la bande-annonce de ce Joker ne me donne absolument pas envie de le voir. Je peux me tromper mais si c'est pour voir Joaquin Phoenix qui cabotine à mort pour avoir son Oscar, non merci. De toute manière, les trucs issus de comics j'ai arrêté depuis belle lurette depuis que le MCU, le DCU et toutes ces stupidités règnent en maîtres à Hollywood. Et même si Joker ne fait pas partie de ce DCU, je n'ai absolument pas confiance en Todd Phillips dont les deux seuls films que j'ai vus de lui se sont avérés être de purs concentrés de médiocrité. Ah la la, elle est loin l'époque où on confiait des films de super-héros à des réalisateurs un minimum compétents...
Non, déjà, thème et variations, on est en plein dans le sujet puisque c’est généralement ce que demande le réalisateur au compositeur : un thème marquant exposé sous différentes formes au cours du film. Puis, le Mozart, c’était juste pour donner un exemple de ce qu’un musicien imaginatif est capable de faire avec un thème qui ne casse pas des briques. Et c’est exactement ce qu’a fait le guitariste que tu as proposé. Il ne s’appelle pas Mozart mais il a fait le même job. Bref. Merci à toi, DoKi, pour la découverte de ce musicien.
Donc :
Les Lumières de la Ville de Charlie Chaplin.
N'en déplaise aux puristes, c'est loin d'être mon Chaplin préféré (même si j'ai encore beaucoup de lacunes). Je sais que c'est une comédie culte adoré mais je ne sais pas... Je l'ai trouvé moins émouvant que The Kid, moins drôle que La Ruée vers l'Or ou moins fou que Les Temps Modernes (qui à mon sens synthétise parfaitement le travail de Chaplin entre les effets de plateaux mécaniques de La Ruée vers l'Or pour intégrer pleinement le décor comme ressors comique et les messages sociaux mettant en lumière les laissés pour compte de la société comme sur Le Kid et Les Lumières de la Ville).
Revenons à ce dernier qui est tout de même une bonne comédie grâce aux talents d'acteur de Chaplin, à son histoire d'amour touchante, à l'aveugle, et au personnage du milliardaire seulement amical quand il a bu... Y a encore une fois de bonnes trouvailles comiques et un message positif sans jamais mettre de côté les scories du rêve américain. Néanmoins l'humour se base un peu trop sur le comique de répétition à mon goût.
Joker de Todd Philips
On peut penser ce qu'on veut du film mais je trouve cette approche vraiment salutaire et une excellente idée (d'or et déjà financièrement récompensée) pour exploiter le catalogue DC Comics par Warner. Et pourtant c'était pas gagner. J'ai beau bien apprécié Very Bad Trip (surtout le premier, les deux autres sont sympas surtout parce qu'on a aimé le premier) je ne m'attendais pas à ce que Todd Philips soit aussi bon dans le drame social/thriller psychologique. Un film magnifique sur la plongée violente et infernale d'un homme dans la folie qui rapelle beaucoup le Nouvel Hollywood et les films de Scorcese (Taxi Driver et La Valse des Pantins en tête) où Joaquin Phoenix est tout bonnement génial. Le fan service de la mythologie Batman est bien utilisé. La mise en scène saisie comme il faut le malaise latent du personnage qui échappe souvent au cadre (sois en y étant perdu soit en y prenant trop de place) avant de s'y inscrire pleinement une fois son voyage initiatique pervers terminé. Bref, un bon film.
Après...
Epic : La Bataille du Royaume Secret de Chris Wedge
Film sympa mais qui gâche vraiment son potentiel. Une sorte de mélange entre chérie j'ai rétréci les gosses pour la découverte d'un monde miniature par une humaine et le Seigneur des Anneaux pour l'ambiance héroïc-fantasy qui se dégage de cet affrontement prenant place dans le monde miniature. Le film est beau avec une bonne direction artistique. Mais... Pour le scénario, les péripéties et la construction des personnages la machine à clichés et à déjà-vu a tourné à plein régime. C'est vraiment dommage.
Sell kids for food
J'avoue que le film Joker, je n'ai pas envie de le voir : donner à ce personnage un passé de "pauvre homme victime de notre sale monde capitaliste' est d'une imbécillité sans nom et totalement hors de propos pour un tel personnage "hors-norme" comme le Joker. C'est un truc qu'on peut faire avec d'autres méchants de l'univers Batman comme Mr. Freeze ou Double Face, mais surtout pas avec le Joker, quoi.
Marre de cette "mode" de vouloir à tout prix donner un "passé social torturé" à des personnages qui échappent à toute "logique" comme le Joker. On ne peut pas faire ça avec n'importe quel personnage.
Le fait que le Joker était un simple truand avec un gros grain, c'était amplement suffisant pour lui : ce n'était pas la peine d'en faire une "victime du système" car c'est un contre-sens total à ce qu'est le Joker, à savoir un personnage "insaisissable". En faisant ça, on perd une grosse partie de l'intérêt de ce personnage.
Bientôt, on va inventer des histoires qui font de Satan un pauvre hère maltraité par ce salaud de Dieu.
Bon, et puis un Joker sans Batman, je n'arrive pas à le concevoir : c'est comme le yin sans son yang, ça n'a pas de sens, pas de raison d'être.
Et pourtant, ce n'est pas si bête comme interprétation. Satan c'est le plus grand, le plus beau, le plus talentueux... des anges qui, par orgueil, se prend à vouloir dépasser Dieu. Malheureusement pour lui, on ne dépasse pas Dieu. Il lève une armée, fait la guerre, la perd et tombe du ciel en prenant la forme qu'on lui connaît.
On pourrait dire que si Dieu avait été si bon il aurait pu accorder son pardon...
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Rudolf a écrit :
Justement, vois les choses autrement : ce n'est pas en faire une "victime du système", mais simplement montrer son parcours et ainsi comprendre / essayer de comprendre / voir comment ce simple truand a son gros grain. Sans pour autant en faire du larmoyant en le montrant victime de la société et que donc il se rebelle, bla bla bla.
"Voilà comment est donc né Joker" pourrait résumer l'histoire. Et ce n'est pas seulement un "acquis" ce gros grain d'un seul coup, mais une évolution (presque de naissance et le film nous donne une expication).
Ce n'est pas : un homme "normal" qui lui arrive des trucs et donc change (du tout au tout ou presque) pour devenir le Joker.
Mais plus : un homme avec ses démons qui lui arrive des trucs, se libère / arrête de lutter contre sa propre "nature" et décide de devenir le Joker. Nuance.
Donc même avec une explication ou plutôt en montrant comment il devient Joker, il n'en reste pas moins "insaisissable".
Ce qui fait qu'un Joker sans Batman peut également se concevoir... puisque dans le film, c'est surtout Arthur Fleck qu'on suit. Le Joker c'est la fin. Uniquement. Donc Batman n'a pas lieu d'être puisque Joker n'est pas encore là (et puis Batman, à ce moment-là n'existe pas encore).
J'estime qu'on n'a pas besoin de savoir "comment le Joker est né" : il échappe à notre logique, c'est un personnage irrationnel, insaisissable, on NE PEUT PAS le "comprendre", donc lui encombrer d'un "passé social dramatique", c'est aller à l'encontre de la force de ce personnage, de ce qui en fait tout son sel et son intérêt. Un personnage fantasque et démoniaque, dont la seule raison d'être est son opposition à Batman. On n'a même pas besoin de savoir son vrai nom d'origine.
Il y a des personnages comme ça : on ne peut pas leur donner une "histoire d'origine" comme ça. Ils sont et ont toujours été ce qu'ils sont, on ne peut pas les cerner. A force de vouloir à tout prix tout expliquer, tout rationnaliser, les choses perdent de leur substance.
Je ne suis pas d'accord sur le fait qu'expliquer quelque chose fait perdre de son intérêt la chose. Et puis ce n'est pas forcément expliquer en fait. C'est juste montrer. Le film n'explique pas, il donne une version. Il montre une version. Comme si on revenait dans le passé et qu'on filmait son parcours. Comme si Truman Burbank était devenu un psychopathe, personnage insaisissable mais comme on l'a filmé depuis sa naissance, on voit son parcours et son évolution. Sauf que là, le personnage s'appelle Arthur Fleck et sera connu plus tard sous le nom de Joker.
Tout le monde a une histoire, une origine. Même le Joker. Après, si on n'a pas envie de savoir / voir cette histoire, suffit de ne pas aller voir le film, c'est sûr. Chacun son truc en effet.
Mais je tenais donc à préciser que ce n'est pas une explication ce film, il n'essaie pas de faire comprendre, c'est juste un phare braqué sur le personnage avant qu'il ne devienne le personnage Joker.
S'il suffisait seulement de ne pas voir le film, ça irait. Mais admettons que ce film ait du succès au point d'influencer les futurs comics ou séries animées : ça me ferait grave chier. C'est aussi pour ça que je ne veux pas donner mon argent pour ce film.
Sinon, "tout le monde a une histoire"... dans notre monde réel, mais ça ne veut pas dire que la fiction doive nécessairement suivre cette pseudo-règle.
Perso, la bande-annonce de ce Joker ne me donne absolument pas envie de le voir. Je peux me tromper mais si c'est pour voir Joaquin Phoenix qui cabotine à mort pour avoir son Oscar, non merci. De toute manière, les trucs issus de comics j'ai arrêté depuis belle lurette depuis que le MCU, le DCU et toutes ces stupidités règnent en maîtres à Hollywood. Et même si Joker ne fait pas partie de ce DCU, je n'ai absolument pas confiance en Todd Phillips dont les deux seuls films que j'ai vus de lui se sont avérés être de purs concentrés de médiocrité. Ah la la, elle est loin l'époque où on confiait des films de super-héros à des réalisateurs un minimum compétents...