Viking, la Naissance d'une nation de Andreï Kravtchouk
Film historique racontant la prise de pouvoir de Vladimir 1er dans la Rus' de Kiev après la mort de son frère tué par son autre frère... Bon, sans pré-requis (genre pourquoi le film s'appelle "Viking" alors qu'il n'y a qu'une dizaine de pauvres mercenaires vikings dans tout le film) le tout est un peu confus et les personnages sont quasiment tous assez antipathiques et pas toujours bien traités. Et puis on sent quand même qu'on a là un film très patriotique sur la Russie orthodoxe avec la religion qui prend beaucoup de place à la fin et semble être la vraie raison du film. Après, on ressent bien le souffle épique d'une reconstitution historique avec des batailles impressionnantes et surtout une mise en scène se rapprochant, toute proportion gardée, d'un Zack Snyder avec une image bien léchée. Là j'ai plus apprécié.
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Dumbo de Ben Sharpsteen (et quelques autres^^)
Clairement un de mes Disney préféré grâce à sa simplicité (pour son histoire) et son efficacité sans oublier cette animation vraiment excellente en tous points démontrant une nouvelle fois, à mes yeux, que l'animation 2D surpasse tellement celle 3D. Et puis j'avais oublié à quel point Dumbo est un film sur le harcèlement avec un héros qui en prend quand même plein la tronche tout le film. Bref, du grand Disney, beau, drôle, émouvant, puissant.
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Peter Pan de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske
Je ne l'avais pas vu depuis que j'étais gamin. Clairement pas au niveau de bien d'autres Disney avant mais un film sympathique quand même. Je lui reproche un scénario tirant un peu trop en longueur multipliant les péripéties et gags plus que de raison alors que le film est déjà assez court à la base. Sinon, c'est assez divertissant avec des scènes iconiques et un peu d'action toujours sympathique à regarder. On apprécie les diverses rencontres avec de bons personnages secondaires. Et puis toute la réflexion sur le fait de grandir avec Wendy tiraillée entre l'enfance (Peter Pan) et l'âge adulte (Crochet/son père) est vraiment bien traité. Au niveau de l'animation c'est évidemment de la grande qualité mais je suis moins impressionné par rapport aux Disney précédant (dont Alice au pays des merveilles sorti juste avant).
Alors hier soir comme il y avait Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne sur Antenne 2, ben je l’ai regardé vite fait ; pas jusqu’à la fin car il fallait me lever à 3h (je me suis arrêté sur l’apparition de la Castrafiore). Verdict : c’est de la merde ! :p
Spielberg, comme le circuit automobile éponyme, on le savait faut dire, ce n’est plus ce que c’était.
Bon, d’abord le rythme est beaucoup trop soutenu, ça va trop vite, pas de scènes véritables d’introduction des persos, pas de scènes de repos, de reprise de respiration, d’émotion, de suspense, d’attente, de recueillement, tout sur le même tempo ce n’est pas terrible. Si le but était de ne pas faire décrocher le spectateur, ben pour moi c’est raté, c’est même l’inverse ! Heureusement que je connaissais le bidule.
Secondo, le rafistolage des albums pour former ce film en une seule trame scénaristique est plus ou moins réussi.
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A peine la rencontre avec Haddock quasi bourré, que Tintin l’assomme avec ses maquettes et parchemins, et avec la vitesse de l’éclair on déroule le pourquoi du comment dans le tanker de MGS2… Et d’abord, comment fait Milou pour grimper à la corde entre les deux hublots :p
C’était mieux à l’origine, le gars mitraillé qui montrait le moineau pour indiquer les frères Loiseau, plutôt que sur un vieux journal, genre « Omar m’a tuer », indiquer le Karaboudjan. Y’a pas Szut, merde alors, avec l’hydravion. Tintin a un flingue chez lui, genre Nicky Larson, c’est un violent maintenant ! Le personnage du méchant est nul, un sosie de Rackham Le Rouge, avec une histoire débile de malédiction et de vendetta. Ou comme par hasard, Tintin qui découvre dans un dépliant à la con sur le navire, que l’espèce de qatari du coin collectionne une des Licorne… Quelle coïncidence !
Les points positifs : le « Bien joué Milou ! » prononcé, Hooper était aux dialogues apparemment. Tintin est réussi, on souligne aussi bien le fait qu’il est journaliste ; on a tendance à l’oublier avec Hergé (sauf dans les premiers albums). Cela respecte également globalement l’œuvre originale.
Autant la houppette ça va, autant le Capitaine Autolock c’est raté… C’est Végéta de DBS : trop clown, pas assez sérieux, bougon et déchiré. Ce n’est plus qu’il est saoul, mais qu’il est bien trop con ! Le gros défaut du film !
Enfin pour terminer, il y a trop de wtf. Dans le passage Pirates des Caraïbes (les combats de capes et d’épées sont bien cependant), le bateau des flibustiers qui pend aux cordages de la Licorne, et qui ce balance comme chez Mickey à Marne-La-Vallée ! Physiquement impossible. D’ailleurs ces scènes, c’est trop du Tintin Hollywood Chewing Gum. Le coup aussi du Karaboukisdétan qui écrase une barque, mais comme une deuxième avait été mise à l’eau, les méchants concluent indubitablement que nos héros étaient dans la deuxième, alors que de la première détruite on voit émerger une des bouteilles du Capitaine Iglouglou… Ou encore notre Capitaine Boisansoif, qui pour entretenir la combustion du moteur de l’hydravion, rote dedans à l’enflammer… Ou encore encore, le méchant qui, style méchant de James Bond, attend que Tintin puisse s’enfuir de son compartiment avant d'aller le faire torturer, alors qu’il était avec lui juste avant d’aller revenir nourrir sa buse… C’est lui la buse !
Bref, les dessins animés Tintin, c’était mieux avant !
Docteur Mabuse le joueur de Fritz Lang
Alors que pourrai me la jouer "un film muet de 1922 qui dure 4h30, pas de souci, je suis un cinéphile !" mais non j'ai du le voir en deux fois (en même temps il est divisé en deux parties) et j'ai failli m'endormir plusieurs fois pendant mes deux séances^^ Mais sinon, quelle oeuvre ! Lang est vraiment un des génies pionniers du cinéma avec sa faculté à être à l'aise dans tous les genres pour cette oeuvre fleuve qui mélange le film de gangster, le fantastique, le drame social, le thriller, la romance et même le western. Toute la narration du cinéma telle qu'on la surutilise aujourd'hui est déjà présente et les acteurs sont excellents. Le tout enrobé dans un scénario riche en péripéties bien divertissant avec un vrai fond derrière. C'est juste que ça dure 4h30 quoi...
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Rogue One de Gareth Edwards
Ca fait du bien par où ça passe.
Super univers, super ambiance, super FX mais malheureusement je ne suis pas complètement rentré dedans. La faut peut-être à un début trop expéditif qui veut nous montrer trop de choses et ne prends pas assez de temps pour installer la relation entre Alita et Ido. Faudra peut-être que je le rematte une seconde fois, et je l'aurai peut-être plus apprécié si mes souvenirs de Gunnm ne se résumaient pas à 4 ou 5 tomes lus très rapidement il y a une quinzaine d'années.
Mais tout de même vivement la suite, il y a moyen de créer une trilogie solide.
Mutafukaz vient de sortir en Blu-Ray et DVD. Du coup, je me suis précipité pour le prendre aujourd'hui à la Fnac (l'édition limitée) car je sens qu'il va vite disparaître. J'en avais parlé ici même. Profitez-en si vous voulez découvrir cette perle, c'est l'un des meilleurs films de l'année 2018 (gros bide en salles, bien sûr, sinon ce ne serait pas drôle), et c'est complètement atypique dans le cinéma français. :-)
Une vérité qui dérange de Davis Guggenheim
Le documentaire sur les conférences de Al Gore pour sensibiliser les Américains au réchauffement climatique est assez sympathique car vraiment très accessible réussissant à rendre légèrement divertissant et pédagogique un sujet très sérieux. Al Gore est un excellent orateur et quelqu'un de vraiment investi sur ce qu'il faut. Alors comme il prêche un convaincu, je me suis surtout intéressé à la personnalité du candidat perdant de l’élection de 2000. Sa personnalité transpire bien dans ce film sans dominer le sujet. Cela permet de faire des pauses dans l'aspect conférence du film et offrir un peu plus de cinéma dans ce métrage. C'est le seul vrai point noir du documentaire à mes yeux. Avoir voulu filmé les conférences de Gore plutôt que de s'en servir de base pour un documentaire à point de vue très orienté comme Michael Moore.
A streetcar named Desire (Un tramway nommé Désir) - Elia Kazan - 1951
Dès le premier plan, elle sort de la brume, la brume-fumée de la locomotive à vapeur, de ce train qui, l’espace de quelques heures, fut sa maison. Restant un moment immobile avec les yeux d’un animal craintif au milieu du va-et-vient des voyageurs, agitation diffuse, elle reprend sa marche, égarée sur le quai de gare, la valise accrochée à sa main contient tout le peu qui lui reste. Blanche, elle se nomme, celle qui a franchi péniblement la brume comme un fantôme, celle qui n’a plus de maison. Sa soeur, Stella, a consenti à ce qu’elle fasse le voyage pour l’héberger le temps qu’il faudra... mais Blanche n’a plus la notion du temps, la notion du réel. Elle n’a d’ailleurs jamais fait corps avec le réel. Elle est de la race de celles qui subliment leur réalité misérable en s’inventant une vie ouvragée d’or. Un jour, elle se croit une odalisque de Smyrne ; un autre, une immense tragédienne ayant eu à Paris, Moscou, Broadway, mille succès, mille amants.
Stella, sa soeur, vit en couple avec un Polak. Égoïste, vulgaire, calculateur, sans tact, il suinte l’odeur âcre des mâles dominants. C’est ce qu’on a coutume d’appeler un « mec », de ces mecs face auxquels les doux mensonges d’une femme en mode coquetterie n’inspirent qu’ironie, moquerie, mépris, violence physique et verbale, à coups de claques dans la tronche et de balles de revolver propulsées par une haleine de bouche d’égout. Des yeux d’une puissance crue. Deux ampoules à 100 000 watts. Lumière par trop aveuglante pour une âme diaphane comme Blanche, qui a perdu sa maison et l’odeur de la chair, la sienne comme celle des autres. Quand la bestialité et le diaphane se rencontrent, il y a rapport de force, inévitablement. Le Polak mettra tout en œuvre, d’humiliation en humiliation, pour que Blanche disparaisse intégralement de sa vue.
On aimerait que la vie soit simple. Elle ne l’est jamais. Parfois d’un mal peut naître un bien, tout comme d’un bien peut naître une tragédie. L’évacuation manu militari du logis de Stella et de son mec, conduira Blanche à trouver enfin une maison.
Une maison qu’on appelle de santé.
Le dernier asile pour les âmes trop pures pour que celles-ci puissent supporter de loger dans un corps humain.
The Untouchables hier sur Paramount Channel.
C'est la grande classe.
Viking, la Naissance d'une nation de Andreï Kravtchouk
Film historique racontant la prise de pouvoir de Vladimir 1er dans la Rus' de Kiev après la mort de son frère tué par son autre frère... Bon, sans pré-requis (genre pourquoi le film s'appelle "Viking" alors qu'il n'y a qu'une dizaine de pauvres mercenaires vikings dans tout le film) le tout est un peu confus et les personnages sont quasiment tous assez antipathiques et pas toujours bien traités. Et puis on sent quand même qu'on a là un film très patriotique sur la Russie orthodoxe avec la religion qui prend beaucoup de place à la fin et semble être la vraie raison du film. Après, on ressent bien le souffle épique d'une reconstitution historique avec des batailles impressionnantes et surtout une mise en scène se rapprochant, toute proportion gardée, d'un Zack Snyder avec une image bien léchée. Là j'ai plus apprécié.
Dumbo de Ben Sharpsteen (et quelques autres^^)
Clairement un de mes Disney préféré grâce à sa simplicité (pour son histoire) et son efficacité sans oublier cette animation vraiment excellente en tous points démontrant une nouvelle fois, à mes yeux, que l'animation 2D surpasse tellement celle 3D. Et puis j'avais oublié à quel point Dumbo est un film sur le harcèlement avec un héros qui en prend quand même plein la tronche tout le film. Bref, du grand Disney, beau, drôle, émouvant, puissant.
Peter Pan de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske
Je ne l'avais pas vu depuis que j'étais gamin. Clairement pas au niveau de bien d'autres Disney avant mais un film sympathique quand même. Je lui reproche un scénario tirant un peu trop en longueur multipliant les péripéties et gags plus que de raison alors que le film est déjà assez court à la base. Sinon, c'est assez divertissant avec des scènes iconiques et un peu d'action toujours sympathique à regarder. On apprécie les diverses rencontres avec de bons personnages secondaires. Et puis toute la réflexion sur le fait de grandir avec Wendy tiraillée entre l'enfance (Peter Pan) et l'âge adulte (Crochet/son père) est vraiment bien traité. Au niveau de l'animation c'est évidemment de la grande qualité mais je suis moins impressionné par rapport aux Disney précédant (dont Alice au pays des merveilles sorti juste avant).
Sell kids for food
Alors hier soir comme il y avait Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne sur Antenne 2, ben je l’ai regardé vite fait ; pas jusqu’à la fin car il fallait me lever à 3h (je me suis arrêté sur l’apparition de la Castrafiore). Verdict : c’est de la merde ! :p
Spielberg, comme le circuit automobile éponyme, on le savait faut dire, ce n’est plus ce que c’était.
Bon, d’abord le rythme est beaucoup trop soutenu, ça va trop vite, pas de scènes véritables d’introduction des persos, pas de scènes de repos, de reprise de respiration, d’émotion, de suspense, d’attente, de recueillement, tout sur le même tempo ce n’est pas terrible. Si le but était de ne pas faire décrocher le spectateur, ben pour moi c’est raté, c’est même l’inverse ! Heureusement que je connaissais le bidule.
Secondo, le rafistolage des albums pour former ce film en une seule trame scénaristique est plus ou moins réussi.
Bref, les dessins animés Tintin, c’était mieux avant !
Docteur Mabuse le joueur de Fritz Lang
Alors que pourrai me la jouer "un film muet de 1922 qui dure 4h30, pas de souci, je suis un cinéphile !" mais non j'ai du le voir en deux fois (en même temps il est divisé en deux parties) et j'ai failli m'endormir plusieurs fois pendant mes deux séances^^ Mais sinon, quelle oeuvre ! Lang est vraiment un des génies pionniers du cinéma avec sa faculté à être à l'aise dans tous les genres pour cette oeuvre fleuve qui mélange le film de gangster, le fantastique, le drame social, le thriller, la romance et même le western. Toute la narration du cinéma telle qu'on la surutilise aujourd'hui est déjà présente et les acteurs sont excellents. Le tout enrobé dans un scénario riche en péripéties bien divertissant avec un vrai fond derrière. C'est juste que ça dure 4h30 quoi...
Rogue One de Gareth Edwards
Ca fait du bien par où ça passe.
Sell kids for food
Alita Battle Angel
Super univers, super ambiance, super FX mais malheureusement je ne suis pas complètement rentré dedans. La faut peut-être à un début trop expéditif qui veut nous montrer trop de choses et ne prends pas assez de temps pour installer la relation entre Alita et Ido. Faudra peut-être que je le rematte une seconde fois, et je l'aurai peut-être plus apprécié si mes souvenirs de Gunnm ne se résumaient pas à 4 ou 5 tomes lus très rapidement il y a une quinzaine d'années.
Mais tout de même vivement la suite, il y a moyen de créer une trilogie solide.
Mutafukaz vient de sortir en Blu-Ray et DVD. Du coup, je me suis précipité pour le prendre aujourd'hui à la Fnac (l'édition limitée) car je sens qu'il va vite disparaître. J'en avais parlé ici même. Profitez-en si vous voulez découvrir cette perle, c'est l'un des meilleurs films de l'année 2018 (gros bide en salles, bien sûr, sinon ce ne serait pas drôle), et c'est complètement atypique dans le cinéma français. :-)
Film excellent mais surtout un dessinateur -Run- de grand talent.
394-Le Coin Tranquille/ Blaz Miss Odd Arched Indy & moi
Il me fait vraiment de l'oeil, j'adore le Studio 4C, mais je ne trouve aucun streaming pour l'instant.
Une vérité qui dérange de Davis Guggenheim
Le documentaire sur les conférences de Al Gore pour sensibiliser les Américains au réchauffement climatique est assez sympathique car vraiment très accessible réussissant à rendre légèrement divertissant et pédagogique un sujet très sérieux. Al Gore est un excellent orateur et quelqu'un de vraiment investi sur ce qu'il faut. Alors comme il prêche un convaincu, je me suis surtout intéressé à la personnalité du candidat perdant de l’élection de 2000. Sa personnalité transpire bien dans ce film sans dominer le sujet. Cela permet de faire des pauses dans l'aspect conférence du film et offrir un peu plus de cinéma dans ce métrage. C'est le seul vrai point noir du documentaire à mes yeux. Avoir voulu filmé les conférences de Gore plutôt que de s'en servir de base pour un documentaire à point de vue très orienté comme Michael Moore.
Sell kids for food
A streetcar named Desire (Un tramway nommé Désir) - Elia Kazan - 1951
Une maison qu’on appelle de santé.
Le dernier asile pour les âmes trop pures pour que celles-ci puissent supporter de loger dans un corps humain.