Euh, de mémoire il me semble que c'est la version que j'ai vue, oui.
Si c'est à propos de la situation de Deckard, c'est clair oui. À ce propos, j'aime beaucoup la théorie sur Gaff mentionnée plus haut ; je trouve qu'elle éclaircit et qu'elle lie beaucoup de choses. J'avais pas vu les choses sous cet angle mais je comprends mieux le sens du film comme ça.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Aujourd'hui, c'est la version Final Cut qui est la plus répandue (avec la version Director's Cut de 92, très proche) du coup il semblerait logique que ce soit cette version que tu aies vue.
La version ciné de 82 ne passe plus du tout et tu remarquerais facile que c'est celle là car il y a une voix off de Deckard (à la manière des vieux polars) ainsi que
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un happy ending avec Deckard et Rachael qui s'en vont dans la nature et la voix off qui explique que le modèle de Nexus de Rachael n'a pas de durée de vie limitée et qu'ils vont donc pouvoir vivre heureux pendant longtemps.
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Allez voici mes critiques de mes derniers visionnages ciné !
Seven Sisters
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De nos jours, face à une surpopulation incontrôlable et une utilisation abusive des ressources de la Terre, le Bureau d'Allocation des Naissances (BAC) décide d'instaurer une politique de l'enfant unique à toute les familles de la planète. La loi programme également que tout enfant né en plus sera cryogénisé afin d'être réveillé plus tard quand la Terre sera de nouveau vivable. Quelques années après l'instauration de la loi sont passés, et Terrence Settman, dont la fille vient de mourir en couche, se voit confiés la responsabilité de ses sept petites-filles. Malgré la loi, Terrence décide d'élevé les sept filles en leur donnant à chacune d'entre elle le nom d'un jour de la semaine. Et chaque fille devra sortir uniquement le jour correspondant à son prénom. Encore bien des années ont passés et alors que tout va pour le mieux pour les sept sœurs, Lundi n'est pas rentré de sa journée hebdomadaire. Inquiètes, les sœurs commencent à croire que quelqu'un à finit par découvrir leur secret et décident d’enquêter.
"Seven Sisters" c'est, pour le moment, ma bonne petite surprise ciné de l'année 2017 ! Même si le film n'a pas bénéficié d'une grosse publicité comparé à d'autres blockbusters, je m'attendais à quelquechose de similaire à savoir un film sans grand génie et affreusement insipide.
Mais quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis rendu compte que j'avais devant moi un film assez dur dans son propos et dans son image, et en plus avec une intrigue qui tient bien la route ! On a donc droit par exemple à des scènes de baston bien rythmés et violentes où le sang et les coups sont très clairement montrés et ce en réussissant à ne pas tomber dans quelquechose de trop excessif ou gore. Le scénario n'est pas en reste non plus. Le film nous place donc un futur assez inquiétant car terriblement réaliste dans son propos et dans sa mise en scène. Et si le début de l'intrigue peut faire penser à un bête film d'action, le tout réussit à nous tenir en haleine jusqu'au dénouement final qui, s'il n'est pas méga inattendu, à le mérite d'etre cohérent avec le reste du film.
Pour le moins bon je dirais que le film se la joue parfois beaucoup trop drama. C'est notamment le cas lorsque certains persos meurent et que la manière dont elles sont mit en scène est vraiment absurde. Il y a également, quand on connait le fin fond de l'histoire, quelques petites incohérences un peu gênante au niveau du scénario mais rien d'alarmant qui viendrait décrédibiliser l'histoire.
En conclusion "Seven Sisters" est un film SF bien sympathique et très réussit. S'il fait parfois preuve de maladresse et d'un léger manque d'originalité, le tout se regarde sans déplaisir grâce à une bonne gestion du rythme global.
En 1989, dans la petite bourgade de Derry, la fin de l'année scolaire vient de s'achever et les enfants s’apprêtent à profiter de vacances estivales bien méritées. Malheureusement de récentes disparitions d'enfants viennent troubler l'apparente tranquillité de la petite ville. C'est alors que plusieurs enfants, sept au total, vont être confrontés à une vision les mettant face à leurs plus grandes peurs. Ils décident alors de se réunir sous le nom de "Club des ratés" afin de trouver l'origine des visions et de la combattre. C'est au cours de leur recherche et en étudiant l'histoire de Derry, qu'ils découvrent que tous les 26 ans, une catastrophe entrainant la mort de nombreux enfants touchait la ville. Ils s’aperçoivent alors que ces malheurs et leurs visions sont liés à une seule et même entité et prenant la forme d'un clown, "Ca".
Près de 27 ans après la première adaptation en téléfilm du livre culte de Stephen King, voici que le clown Grippe-Sou revient nous hanter avec sa première apparition au cinéma. Et après la version de Tommy Lee Wallace, c'est au tour de Andrés Muschietti (Mama) de nous faire frissonner avec une adaptation soit-disant plus proche et plus fidèle au livre.
Alors juste pour vous prévenir je n'ai pas lu les livres, je ne pourrait donc vous comparer cette version qu'avec son homologue télévisé.
Donc premier point et non pas des moindres, le clown Grippe-Sou ! Et s'il est plutôt réussit, je lui préfère de loin sa version télévisé incarné par l'incroyable Tim Curry. La raison tient du fait que, dans le film de 2017, le clown a un coté psychopathe assez malsain, et ce même quand il est censé être en mode "gentil". Il parle de façon trop rapide et de manière beaucoup trop empressé pour passer pour un clown bienveillant. Alors que Grippe-Sou incarné par Tim Curry réussissait à la perfection, à la fois d'incarner un clown amical avec le timbre de voix qui va avec, mais également l'entité "Ca" qui a pour but de dévorer les enfants. Je dirais cependant que dans sa forme d'entité malveillante, les interventions de Bill Skarsgård (la version 2017) sont plus efficace d'un point de vue horrifiques et visuelles, même si l'utilisation des effets numériques y sont pour beaucoup. Et les plus observateurs (dont moi) auront remarqué le petit clin d'oeil sympa au premier Grippe-Sou du téléfilm, et l'auront trouvé se cachant parmi les autres clowns dans la scène où "Richie" est dans la pièce lors de sa vision cauchemardesque avec tous les clowns .
Et puisque nous sommes dans ce que j'ai moins aimé par rapport à l'autre version, j'ai trouvé que la construction était trop simpliste. En effet dans le film de 2017, l'histoire se concentre uniquement sur la période où les protagonistes sont enfants. Alors que dans le téléfilm, certes la première partie traitait elle aussi en majorité de cette période là, mais il montrait également les enfants une fois adulte. Tout ca pour dire que je trouve le découpage du film trop simple et n'apportant rien de plus d'un point de vue narratif.
Quant au reste du film maintenant, et bien ça m'a vraiment bien plu ! Déjà le fait que l'action soit transposé aux années 90' était intéressant. Cela rendait le tout plus crédible car parlant davantage à la génération actuelle. D'ailleurs je pense que le phénomène "Stranger Things" n'est pas étranger à ce petit changement par rapport au livre qui, pour rappel, avait son action se déroulant dans les années 50'. Les acteurs sont également très bons et participent grandement à la réussite du film. L'aspect horrifique de l'oeuvre est également très bien rendu, grâce notamment à l'utilisation des effets spéciaux numériques qui n'existaient pas dans les années 90' et par une mise efficace. Heureusement le film n'abuse pas des fameux "jumpscares" ce qui rend leurs apparitions d'autant plus efficaces.
Mais "Ca" ce n'est pas qu'un clown qui veut manger des enfants, c'est également une métaphore de l’adolescence où les protagonistes quittent le monde de l’enfance pour se diriger vers leurs destins. Un destin rempli de responsabilités et de choix où les peurs enfantines n’ont plus leur place. Bref le monde des adultes. Et sur ce point le film s’en sort vraiment bien et je dirais que cet aspect est plus mit en avant que pour le téléfilm.
Donc pour conclure, "Ca" pour ca première adaptation ciné est une belle réussite. Les effets spéciaux sont réussit, les acteurs sont bons, le propos bien amené, la mise en scène efficace, ... bref que du bon. La seule chose que j'ai vraiment moins aimé c'est le personnage de Grippe-Sou que j'ai trouvé bien trop malsain de base et beaucoup moins réussit que celui incarné par Tim Curry. En tout cas le retour de Ca est un vrai succès et j’attends sa suite avec une grande impatience !
Batman et Nightwing doivent arrêter Poison Ivy, et n'ont aparemment pas d'autre solution que de recruter sa meilleure amie Harley Quinn pour la retrouver. Le pitch de base est un poil forcé, mais on l'accepte par pure nostalgie de retrouver ces personnages et l'univers de la série animée. Le film essaie d'ailleurs de mélanger la série télévisée des années 60 et la série animée des années 90, et le résultat à un peu le cul entre deux chaises par moment, même s'il fonctionne bien au final selon moi. Par contre, ne vous attendez pas à de l'action, on a ici un film Batman qui sacrifie l'action au profit de l'humour. Ce n'est pas non plus un film qui a une grande envergure, on est presque en face d'un épisode de la série animée d'une heure dix, ni plus ni moins.
Pour moi il y a deux défauts à ce film, même s'ils sont mineurs. Déjà comme je l'ai dis, la plupart des scènes d'action sont sacrifiées, et les rares moments où s'installe un minimum de tension sont rapidement désamorcés, au point d'avoir un final un peu brusque alors qu'on pense que l'action va redémarrer. On a quand même quelques scènes d'action qui fonctionnent bien et l'humour n'empêche pas du tout d'avoir un peu de tension, puisqu'il est principalement apporté par Harley Quinn (et Nightwing, qui se lâche totalement), mais voir un build-up vers une scène d'action qui est totalement élipsée alors qu'on vient de se taper deux chansons peut-être un peu frustrant, pour donner un exemple.
Deuxième léger défaut selon moi, on a un film qui tente d'avoir une écriture mature en traitant de sexualité, en faisant parler les personnages de façon plus directes (oui, il y a des gros mots dans le film !), et à côté de ça on a une scène entière sur une blague de prout.. Il y a parfois un contraste étrange entre les thèmes abordés et le ton de certaines scènes. Evidemment on parle d'un film Batman & Harley Quinn, donc le contraste est plutôt naturel même s'il est déconcertant, mais je pense que c'est un film qui passera mieux la deuxième fois en sachant à quoi s'attendre, c'est à dire un film comique avant tout. Et revoir un Batman comique, ça fait quand même du bien (même si on a eu Lego Batman récemment, dans un autre registre). Et niveau humour, je n'ai vraiment pas grand chose à reprocher, ça fonctionne parfaitement selon moi.
J'ai beaucoup aimé le film au final, mais je pourrais tout à fait comprendre qu'il ne plaise pas à certaines personnes. Le soucis c'est qu'il est difficile de définir à quel public s'adresse véritablement le film. Certains thèmes sont peut-être un peu trop adultes pour des enfants, le ton du film n'est pas assez sérieux pour les fans de la série animée.. Le film s'adresserait plutôt aux fans et nostalgiques de Batman cherchant une comédie remplie de private-jokes et de références, prêt à accepter de voir les personnages quasiment tournés en dérision lors de certaines scènes.
Euh, Pang, tu as vu la director's cut ? Parce que la situation est très claire à la fin.
Euh, de mémoire il me semble que c'est la version que j'ai vue, oui.
Si c'est à propos de la situation de Deckard, c'est clair oui. À ce propos, j'aime beaucoup la théorie sur Gaff mentionnée plus haut ; je trouve qu'elle éclaircit et qu'elle lie beaucoup de choses. J'avais pas vu les choses sous cet angle mais je comprends mieux le sens du film comme ça.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Aujourd'hui, c'est la version Final Cut qui est la plus répandue (avec la version Director's Cut de 92, très proche) du coup il semblerait logique que ce soit cette version que tu aies vue.
La version ciné de 82 ne passe plus du tout et tu remarquerais facile que c'est celle là car il y a une voix off de Deckard (à la manière des vieux polars) ainsi que
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Ah merde, j'avoue que la version de 82 doit piquer un peu alors...
Pas mécontent d'avoir visionné une version ultérieure alors parce que sinon j'aurais eu beaucoup de mal ;-)
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Allez voici mes critiques de mes derniers visionnages ciné !
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Salut,
Je n'ai pas encore vu "Ça" version moderne. Qu'est-ce qu'il vaut si on le compare à la version plus ancienne ?
J'ai encore en mémoire le rôle du clown qui était super bien tenu dans la vieille version. Est-ce que c'est la même chose dans le nouveau film ?
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Ah bien oui, zut ^^
J'avais pas vu l'onglet spoiler à cause de ma connexion internet qui est pourrie pour le moment ; désolé.
Je regarderai plus tard, quand j'en aurai une meilleure.
Merci !
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Sinon voici le lien de la meme critique mais posté sur SensCritique. Normalement tu devrais pouvoir la lire. :-)
Le lien: https://www.senscritique.com/film/Ca/critique/109593474
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
BATMAN & HARLEY QUINN