bien, j'ai vu Insidious 2^^
J'avais vraiment aimé le premier: je trouve qu'il joue très habilement avec les codes du film d'horreur et arrive à les renouveler de manière assez sympa, et je trouve également que James Wan a un vrai talent de mise en scène. Il arrive à installer une ambiance, à faire grimper la tension et à filmer des choses risquées de manière très efficace (c'est toujours un peu casse-gueule de montrer des monstres et autres créatures démoniaques, mais il s'en sort très bien). Bref, Insidious, c'est bien^^
Et donc, Insidious 2... mmmmmouais, okay... meh...
Là, on est typiquement face à la suite forcée avec laquelle le réal et son scénariste ne savent pas trop quoi faire. Du coup, le film démarre juste à la fin du premier mais justifie de manière peu crédible le fait que tout doit plus ou moins redémarrer.
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le fait que Renai ne soupçonne pas Josh d'avoir fait quelque chose de mal alors même qu'elle a vu la photo accablante n'a strictement aucun sens! Après tout ce qu'elle a vécu dans le premier film, il n'y a aucune raison qu'elle ne croit pas en la possession de son mari!
Après ça, le film s'enlise dans un scénario peu intéressant et gagne du temps de manière totalement artificielle en nous mettant un deuxième film en parallèle. Enfin, presque mais, vraiment
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cette partie où l'équipe de pros du paranormal vont visiter l'ancien hôpital, le tout filmé en caméra épaule façon émission de chasseurs de fantômes, ça sent vraiment le truc rajouté là pour allonger la durée du métrage.
Et puis, à la fin, voilà, James Wan essaie de faire son Shinning, mais ça marche assez moyen parce qu'on s'intéresse assez peu au sort des protagonistes du film et qu'il y a quelques dialogues assez nanardesques, il faut bien le dire
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*Josh, possédé, se fait coincer la main dans une porte*
"Ca faisait longtemps que je n'avais pas souffert! Ca m'a manqué... Mais pas autant que de faire souffrir les autres!"
XD
Qui plus est, là où le premier proposait une relecture intéressante de la possession, ici, on a le coup classique du
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mec qui est possédé par l'esprit d'un tueur en série qui a eu une enfance difficile avec sa maman... le truc, si tu l'as pas vu 12 000 fois, tu l'as jamais vu^^
et c'est quand même bien décevant, il faut le dire.
Malgré tout, James Wan sait toujours filmer l'horreur et arrive a créer certains moments de tension assez réussis, même si on n'évite pas quelques jumpscares assez gratuits (mais il y en a peu). Par contre, on commence assez facilement à repérer les tics de mise en scène du bonhomme et je pense qu'il va falloir qu'il cherche à se renouveler assez rapidement afin de ne pas s'essouffler.
Voilà, donc Insidious 2, c'est assez moyen, mais ça a le mérite de conclure l'histoire commencée dans le premier. C'est toujours ça de pris^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Independance Day Resurgence n'a rien de cynique, il est juste catastrophique (cette fois, le nom de film catastrophe n'a jamais été aussi bien choisi), Starship Troopers est cynique.
Il l'est, tout comme le premier l'était à son époque.
Le seul film que j'vais vu du réalisateur étais Mother, et bordel que j'avais aimé ce film. Je pars donc confiant pour voir memories of murder, qui semble dans la même veine que mother.
Le film est une ressuscite a tout les points, je trouve rien a lui redire. L’enquête est parfaitement ficelé, on avance au fur et a mesure dans cette enquête avec les personnages, j'ai adoré la relations entre les 2 détectives qui est magnifiquement retranscris par la mise en scène. Mise en scène qui laisse énormément les acteurs s’exprimer grâce a ces grands angles. Les scènes ou le meurtrier agis en montre ni trop, ni trop peu, c'est parfaitement équilibre. La première scène ou l'on voit le meurtrier agir est magnifique, obligeant le spectateur a rester attentif chaque instant. vu que j'ai du mal a retranscrire ce que je ressens pour le film je laisse la video de evry frame a painting, Qui explique bien mieux que moi ce que le film a d’excellent.
Pour info, j'écris sur clavier Qwerty, c'est dur... : p
Citation:
Yo Mr.Pics,
Non seulement on ne peut pas tout connaître, mais j'ai comme l'impression que tu es également très jeune : surtout ne crois pas que c'est honteux de ne "pas encore" connaître tous les classiques ou films archi-connus... Je dirais que rien qu'ici, m'est avis que peu de gens ont vu Le Cuirassé...
En effet, on ne peut pas tout connaître. Je pense que c'est d'ailleurs pour cela que l'esprit critique est si précieux, car sans lui on materait tout en vrac sans comprendre pourquoi on aime ceci ou cela et on ne saurait trier.
Bah cette honte n'est pas si négative, au début elle m'a justement poussé à élargir mes horizons. Le soucis est qund on n'a pas forcément la possibilité de voir des films quand on le voudrait et que là je me mets à me stresser ("Bon, je me fais le film maintenant ? Ah mais j'ai aussi ça !")
Concernant "Le Cuirassé Potemkine", cela vient de ma prof d'arts plastiques/arts visuels, je n'en avais jamais entendu parler, merci à elle qui m'a fait découvrir des pépites.
Citation:
Par contre je te déconseilles le "binge watching" car tu n'as rien à "rattraper", fais ta vie et prends le temps de déguster. Un peu trop de soit-disant cinéphiles privilégient la quantité de films vus (ou l'érudition sur les noms d'acteurs et techniciens) à leur qualité d'observation et de jugement. À toi de plutôt forger ton esprit critique en essayant de comprendre pourquoi un film fonctionne ou pas / ce qui te plait ou non.
Tu as bien raison, même si je me le répète sans cesse, je me mets trop pression sur ce que je dois lire, écouter, jouer, regarder cet été et ce n'est pas productif. Après quand je suis passionné, je vais toujours à fond de chez fond, et dès le 2e voir premier visionnage d'un film je commence déjà à analyser les séquence, c'est très instructif. Je regarde ce qui avant tout me plait par rapport au scénario et non par rapport à la popularité ou à l'acteur (le b-a-ba mais c'est bien de le rappeler, regardez un film avant tout pour le plaisir). Et puis oui, j'ai encore des décennies devant moi, j'espère. : /
Citation:
Et si tu veux revoir Morgan Freeman dans un grand rôle : si ce n'est déjà visionné, il y a notamment Les Évadés (The Shawshank Redemption) de Frank Darabont (le showrunner de The Walking Dead) d'après Stephen King.
Après avoir lu le roman alors.
Pfiou, je commence déjà avec mes pavés, là. XD
Citation:
Mr pics, t'as pas de fric mais tu as bon gout au vu des films que tu as décidé de voir, c'est le principal!
Merci !^^ C'est en effet le principal.
Citation:
Oui en ce moment Fr3 nous sert une plâtrée hebdomadaire de Western-spaghetti, un genre assez controversé mais que j'apprécie bien personnellement ^^.
Bon Mr Pics tu m'as convaincu d'ajouter Blade Runner sur ma liste interminable de films à voir : p. J'ai hâte de connaitre ton avis sur certains Miyazaki : )
Yep, pour une fois j'avais hâte d'allumer la télé. : ) J'ai loupé "Pour une poignée de dollars" et "Le Parrain", y a de quoi être dégoûté mais j'ai vu "Le Bon, la brute et le truand". Pour "Et pour quelques dollars de plus" j'étais avec ma tante et ma grand-mère. Evidemment elles n'ont pas arrêté de parler, je ne comprenais rien à la 20e min donc j'ai abandonné. : p
Blade Runner, tu le regardes tout de suite, compris ? : )
J'espère que F3 continuera à diffuser des western spaggheti le jeudi, car des films comme "Le Bon, la brute et le truand" j'en redemande.^^
Eh bien, vous vous demandiez quand ça allait arriver, les films d'animation c'est maintenant !
Ghost in the Shell 1 et 2 de Mamoru Oshii
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On suit les missions d'une section commando spéciale composée de cyborgs. De l'action nerveuse, une animation exceptionnelle, des questionnements philosophiques très intéressants (surtout dans le 2), des BO soignées, bref à voir absolument pour qui aime l'animation japonaise. Le 2 m'a totalement retourné le cerveau, (la boucle, ceux qui l'ont vu savent de quel passage en particulier je parle) et a est extrêment travaillé sur l'ambiance et utilise dans certaines scènes du CGI couillu mais très efficace.
L'Oeuf de l'ange (Tenshi no Tamago) de Mamoru Oshii
Spoiler ▼▲
Le film qui raconte le moins son histoire au monde. Bourré de références et symboles religieux, il faut savoir les reconnaître pour comprendre l'histoire. Peu de mots. Beaucoup de plans fixes de toute beauté. Une ouvre contemplative avant tout. Un Ovni de l'animation qui préfigurera les succès futurs d'Oshii (Patlabor, Ghost in the Shell). Ah ça, pour un rythme lent, c'est du rythme lent. C'est magique, viscéral, intemporel, ésotérique. Ce film d'auteur qui n'est pas sorti en France (dispo sur Dailymotion et de ce fait légalement) est vraiment à voir, vraiment, vraiment, vraiment. Mais non sans avoir quelques bases pour comprendre à peu près le fil de cette histoire qui revisite l'Ancien testament car ne pas la comprendre au premier visionnage pourrait en dégoûter plus d'un. Pour cela je vous dirige vers (encore lui, et merci de me l'avoir fait découvrir) une vidéo d'AIENKEI (allez à 2 : 52 : 00) :
Bah... C'est du très bon Miyazaki, drôle, avec une animation irréprochable bien sûr, des personnages attachants, un voyage comme sait le faire notre Miyazaki. Joe Hisaishi toujours au poste. Je ne m'étends pas trop car j'ai encore du texte à écrire et que même si il est très bon, que je n'hésiterais pas à le revoir si on me le proposait, ce n'est pas mon préféré. Par contre, j'ai beau l'avoir vu 2 fois, je ne me rappelle plus du délire avec le garçon qui
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devient dragon, j'ai jamais capté, j'ai dû relâcher mon attention à un moment
.
Porco Rosso d'Hayao Miyazaki
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Porco Rosso est un homme-cochon pilote d'hydravion chasseur de prime dans l'Italie d'entre-guerre (vers 1920) qui a une aversion particulière envers les pilotes de guerre (en effet, il fait en sorte de ne pas tuer ses adversaires). Notre héros est badass, ses mésaventures délicieuses sur fond de critique de la guerre, amours, affrontements d'aviation, humour excellent et un spitch de prime aux abords enfantins mais révélant une histoire grand public mais plutôt mature en font un de mes films d'animation préférés où le temps passe plus vite que l'attente d'une tuerie dans Berserk. Et puis merde, quoi, cette seule image sous-titrée de "Porco Rosso de Miyazaki" m'avait donné envie de voir le film !
BO pas mal jazz.
Laputa (Le Château dans le ciel) d'Hayao Miyazaki
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La jeune fille Sheeta possède un bien qui attire bien des convoitises. Une pierre... Ce minerai semble être la porte menant vers une mystérieuse île flottant dans les airs et des vestiges d'un ancien royaume technologiquement avancé : Laputa. Le garçon Pazu issu d'une ville minière décide de la protéger de pirates. Puis bientôt du gouvernement. S'ensuit une formidable aventure.
Un univers steampunk, une animation incroyable (en particulier la scène de la poursuite sur les chemins de fer en hauteur, magique), des paysages incroyables,une critique de l'utilisation de la technologie par l'Homme et de sa cupidité incarnée par le très bon big méchant Muska, un mystère autour d'une civilisation déchue, un curieux robot, une prise en apesanteur à couper le souffle.
Donc si après ça t'es pas convaincu, bah...
N'oubliez pas la BO. Joe Hisaishi, t'es japonais mais je te veux au Panthéon.
Princesse Mononoké d'Hayao Miyazaki
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Vous la vouliez tous celle-là, hein ?
Dans le Japon Médiéval (ère Muromachi, de 1336 à 1573), Ashitaka est le jeune prince de la tribu des Emishis. Il se fait soudainement attaquer par un sanglier devenu démon, contaminé par une curieuse masse noire, grouillante dont on discerne des sortes de vers parasites qui submergent peu à peu le corps du malheureux animal et s'emparent de sa conscience. Le prince arrive à le tuer d'une flèche mais se fait mordre et est contaminé lui aussi. Réunies dans l'urgence, les autorités du village livrent le constat suivant : en restant en ces lieux, il est condamné à mourir. Il doit quitter le village et partir vers l'ouest afin de trouver la raison et la solution de son malheur.
Dans son périple, l'exilé assistera à une guerre entre humains et dieux de la forêt, incarnée par d'un côté Dame Eboshi, chef du clan des forgerons et destructrice de la forêt pour les intérêts de ce dernier et de l'autre et San, jeune fille sauvage, élevée et vivant au milieu des loups. Guerre dont la volonté du jeune homme d'unir les deux camps sera vaine, le monde en sera à jamais bouleversé. Une fable écologique magnifique qui apprend l'humilité, remplie de détails fourmillants et d'une peuplade de créatures originales et fascinantes. J'adore les kodama, êtres kawaiiiii hum hum... faisant office de lien être les Hommes et la forêt (http://orykeene.free.fr/culture/religion/kodama/kodama.html). Dur de chosir mon Miyazaki préféré surtout que je n'ai pas vu toute sa filmographie, Nausicaa et Totoro en tête de liste, mais je choisirais celui-là, juste devant Laputa. La fin est magnifique, comme tout le film en fait. Et je parle pas de la BO, encore notre Joe Hisaishi (putain je t'aime). On arrête de déconner deux secondes, on écoute cet extrait et immanquablement on mate le film dans la foulée :
Pfouaaaaaaaaah...
Le Tombeau des lucioles d'Isao Takahata
Spoiler ▼▲
Isao Takahata et Hayao Miyazaki sont les piliers du studio Ghibli. Ce dernier éclipse toutefois souvent le premier. Takahata a un style plus épuré et s'installe dans un cadre plus réaliste, il a un côté également "moins international", c'est le côté le plus japonais du studio. Son plus grand succès est le film que je vais de ce pas vous présenter. Il raconte l'histoire de deux enfants qui perdent leur famille durant la Seconde Guerre mondiale. Après avoir été recueillis dans la famille de sa tante qui s'avère au fur et à mesure les traiter assez cruellement et à les considérer comme des bouches supplémentaires à nourrir dont elle voudrait se passer, le grand frère et la soeur s'en vont survire seuls, habiter dans la forêt, se débrouillant tant bien que mal puis... Film très émouvant signant une fin très triste. Avis aux adultes qui pensent que réaliser un film grand public avec une fin triste nuit à l'enfant, regardez-le ensemble. Cette oeuvre très belle surtout dans les scènes où s'invitent les lucioles construira l'enfant. La fin est un peu dure mais ce n'est pas en le gavant de dessins animés lisses au possible (renseignez-vous, certaines censures pour des dessins animés destinés au jeune public à la télévision sont effarants de stupidité, non je ne parle pas de l'époque Dorothée mais d'aujourd'hui : p) ne développera pas vraiment son esprit critique et sa recherche de l'originalité. On peut également réaliser des films dont certains détails échapperont aux enfants mais pas aux adultes et qui donneront envie d'être revus, ce n'est pas grave.
Sinon, à la fin du film, je ne suis pas allé jusqu'à pleurer. Peut-être parce que j'ai trop lu Gantz et Berserk haha et que j'étais fatigué. faudra que je revoie.
Pompoko d'Isao Takahata
Spoiler ▼▲
Nous suivons la vie d'un village caché des Hommes depuis le Japon féodal à la périphérie de Tokyo peuplé de créatures mi-renards mi-belettes : les tanuki. Ces êtres ont comme particularité de faire souvent la fête ainsi que de pouvoir se transformer en ce qu'ils veulent en échange de bien sûr beaucoup d'énergie. ce dernier pouvoir n'est appris que par une minorité des tanuki, mais ils vont bientôt devoir tous se renforcer et s'unir afin de contrer une menace extérieure, humaine.
En effet, le gouvernement lance dans les années '60 une vaste opération de transformation de campagnes en milieux urbain, suite à une crise du logement causée par l'explosion démographique de l'archipel (ce qui n’est plus le cas aujourd'hui, aujourd'hui le Japon a la moyenne d'âge de population la plus élevée au monde et se trouve en manque de naissances, une opération depuis des années par diverses moyens -c'est global- incite à fonder des familles, mais revenons-en à nos tanuki) et commencent à raser la forêt de nos héros.
Critique environnementale, animation époustouflante (Ghibli, quoi), rappel à respecter les divinités bouddhistes et shintoïstes, les esprits (les fameux yokai), ce film fouréille de références à la culture et au folklore de la patrie du Soleil Levant. Le scénario sait se montrer surprenant. Cette oeuvre n'est également pas avare en humour, bref un très bon film et mon préféré de Takhata (sur 2 de vus, mais bon).
Amer Béton de Michel Arias
Spoiler ▼▲
L'adaptation du seinen de Taiyô Matsumoto était un pari très risqué. Pari (presque) réussi.
Le manga arbore un style graphique très spécial se rapprochant bien plus de la BD occidentale. Les bâtiments de la ville sont dessinés sans respecter les règles de la perspectives pour mieux faire ressentir la vision enfantine qu'en ont nos deux frères protagonistes, Kuro et Shiro, ainsi que l'aspect imparfait de la ville, noyée dans les crimes. L'architecture nous incite à regarder vers le ciel, prendre de la hauteur et du recul sur cette fourmilière. Dans le film, la ville respecte la bonne vieille perspective et les bâtisses sont très colorées. Ce qu'il perd en réverbération à l'ambiance sombre de la ville et à la vision des héros, il le gagne en tentaculaire et en donnant la cité un aspect de Las Vegas croupissant, une fausse apparence qui ne tient longtemps. Le chara design suit cette optique en se faisant un peu plus anguleux et avec des couleurs vives.
L'adaptation réalise son lot d'expériences visuelles osées et souvent réussies mais la fin (les passages de la relation Shiro-Kuro) tire trop en longueur, dommage. Les caractères des perso sont respectés donc visionnage cool qui manquait de peu de finir en coup de coeur.
Bon, je voulais aussi parler du film One Piece de Mamoru Hosoda qui se démarque beaucoup des conventionnels autres film mais j'en ai marre, je poste déjà ce pavé, on verra après. XD
Tomi Ungerer : L'esprit frappeur de Brad Bernstein.
Un documentaire racontant la vie et l’œuvre de l'auteur de livres pour enfants tels que Les Trois Brigands ou Le Géant de Zeralda qui ont bercé mon enfance. J'ai découvert un documentaire intéressant parfois poignant sur l'épopée d'une dessinateur/alsacien né dans les années 1930 et traumatisé par la guerre qui a eu une carrière d'une richesse incroyable car en plus de son travail sur des livres pour enfant, il a fait beaucoup de travaux plus adultes, plus cyniques, plus politiques (notamment des dénonciations de la guerre du Vietnam) et plus érotiques. Une sacrée vie...Après ça reste un documentaire/biographie pas des plus passionnant mais toujours intéressant avec de beaux efforts de mises en image du travail d'Ungerer grâce au recours à l'animation.
MrPics > Je présume que tu n'as pas vu l'ultime Miyazaki, intitulé "le Vent se lève ?" (2013). A voir absolument si ce n'est pas le cas, tu vas prendre ton pied :p. Même si ce n'est pas aussi féerique que Totoro et autres.
Comme toi, j'aime beaucoup Princesse Mononoké, même si de mon point de vue, le Château Ambulant et le Voyage de Chihiro le surpassent :).
Bonjour, je tiens a réagir indirectement au post de mr pics, je suis moi aussi assez jeune (17ans) et je suis en constante recherche de films cultes, qui bousculeront a jamais mon œil de jeune cinéphile. j'essaye toujours d'analyser les films que je regarde dans leur globalité, et a vrai dire, j'ai beaucoup de mal, beaucoup de mal à comprendre pourquoi un film m'as plus ému m'as plus touché qu'un autre.
Recement j'ai vue 2 films cultes réalisé par de grandes montures, et je tiens a mettre ces 2 œuvres en parallèles, car j'ai un certains problème a analyser l'effet qu'ils ont eu sur moi. Elephant man de david lynch et eyes wide shut de stanley kubrick. Alors je ne tiens pas a comparer les 2 films, mais comparer l'effet qu'ils ont eu sur moi, c'est assez personnel et j'ai vraiment beaucoup de mal a écrire ce que je pense et je ressens. Je les ai vu a 1 jours dintervalle. lors du visionnage de elpehant man le film m'as beaucoup gêné, au point que j'ai voulu arrêter le film (chose que je n'ai pas fait), j'ai vraiment été prit du profonde tristesse, mais apres visionnage du film, et avec du recul je le trouve excellent parce que, justement il m'a fait ressentir une tres sgrosse empathie pour le personnage de l'ephant. Je vais donc parler de eyes wide shut, lors du visionage j'ai adoré le film, vraiment j'ai pas vu le temps passer, j'ai été prit tout du long, c'est ce qui pour moi reste la plus grand force de kubrick. Mais après visionnage du film, ba je ressens moins cette folie qui m'as prit lors du visionnage, et je commence peu a peu a l'oublier. et j'aimerais comprendre, quel est le plus important dans un film, l'effet qu'ils nous a produit pendant la visionnage, ou ce qui nous laisse comme marque après le visionnage? et, pourquoi j'ai plus aimé eyes wide shut pendant son visionnage que elepehant man, et pourquoi elphant man m'as laissé un plus forte impression que eyes wide shut?
Encore une fois c'est très personnel, et je m'excuse du fait que j'ai du mal a exprimer mon ressentit.
Le cynisme d'ID est trop vite désamorcé, il y a surtout beaucoup trop d'errements et de conneries pour en faire un bon film.
C'est le cynisme qui désamorce, pas l'inverse, situ as l'impression que tout est désamorcé, ça vaut dire que le film marche dans cette optique.
Le design est extraterrestres a 20 ans, c'est normal que tu l'ai vu plein de fois après.
Le cynisme est dans tout le film jusqu'au dernier plan. Le premier film finissait sur un feu d'artifice (4Juillet), ici, on a un vieux scientifique sans pantalon pendant la moitié du film qui a une phrase badass qui aurait pu coller à Will Smith, ce genre d'élément casse les convenances. La référence au chien du premier est intéressante aussi, autant dans le premier, le chien faisait parti de la famille (l'idée symbolique de la famille qui est d'ailleurs celle qui reste complète à la fin du film, ici c'est un petit chien tout chétif qui n'appartient à personne, David fait d'ailleurs une réflexion sur le fait qu'il n'est pas nécessaire de sauver le chien. Il y a eu un glissement vers une dé-croyance de sa part.
L'héroisme n'existe plus ici. Il a passé les années 2000 a détruite l'amérique, ce n'est pas pour rien ici qu'il n'en a plus rien à foutre des institutions, la présidence revient à un chef militaire, ça fait parti du principe de la façon dont Emmerich procède. Il disait dans une ITW (Première ou Ecran large, je ne sais plus) qu'il aimait pirater ses films, bah vous avez un bon exemple ici.
Vous le voyez où le patriotisme en fait ? Le seul moment que je me rappelle où on voit un drapeau, c'est à bord du bateau du père de David avant qu'il ne se fasse emporté par un tsunami. Tsunami qui s'arrête juste devant la nouvelle maison blanche de l'air de dire "non on ne va pas vous la démolir une seconde fois. Mais au lieu de démolire l'externe, c'est à dire le batiment, on va démolir l'interne, ce qu'il y avait à l'intérieur, c'est à dire la présidente, on change de pt de vue, c'est bien ça ! Le film n'est pas pro américain.
Si vous voulez le voir comme crétin ou débile et tout ça sans vous poser des questions pourquoi il a fait comme ça, c'est vous qui voyez, c'est vous qui avez passé une mauvaise séance, pas moi.
Après avoir lu le roman alors.
Pfiou, je commence déjà avec mes pavés, là. XD
Mais tu n'es pas obligé de t'infliger la lecture avant. Je dirais même que tu devrais te contenter de regarder le film : ses surprises narratives n'en seront que plus belles.
Coucouroucoucou Paloma,
bien, j'ai vu Insidious 2^^
J'avais vraiment aimé le premier: je trouve qu'il joue très habilement avec les codes du film d'horreur et arrive à les renouveler de manière assez sympa, et je trouve également que James Wan a un vrai talent de mise en scène. Il arrive à installer une ambiance, à faire grimper la tension et à filmer des choses risquées de manière très efficace (c'est toujours un peu casse-gueule de montrer des monstres et autres créatures démoniaques, mais il s'en sort très bien). Bref, Insidious, c'est bien^^
Et donc, Insidious 2... mmmmmouais, okay... meh...
Là, on est typiquement face à la suite forcée avec laquelle le réal et son scénariste ne savent pas trop quoi faire. Du coup, le film démarre juste à la fin du premier mais justifie de manière peu crédible le fait que tout doit plus ou moins redémarrer.
Après ça, le film s'enlise dans un scénario peu intéressant et gagne du temps de manière totalement artificielle en nous mettant un deuxième film en parallèle. Enfin, presque mais, vraiment
Et puis, à la fin, voilà, James Wan essaie de faire son Shinning, mais ça marche assez moyen parce qu'on s'intéresse assez peu au sort des protagonistes du film et qu'il y a quelques dialogues assez nanardesques, il faut bien le dire
Qui plus est, là où le premier proposait une relecture intéressante de la possession, ici, on a le coup classique du
et c'est quand même bien décevant, il faut le dire.
Malgré tout, James Wan sait toujours filmer l'horreur et arrive a créer certains moments de tension assez réussis, même si on n'évite pas quelques jumpscares assez gratuits (mais il y en a peu). Par contre, on commence assez facilement à repérer les tics de mise en scène du bonhomme et je pense qu'il va falloir qu'il cherche à se renouveler assez rapidement afin de ne pas s'essouffler.
Voilà, donc Insidious 2, c'est assez moyen, mais ça a le mérite de conclure l'histoire commencée dans le premier. C'est toujours ça de pris^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Il l'est, tout comme le premier l'était à son époque.
Chroniques cinéma
Chaîne Cinfiles sur Youtube
MEMORIES OF MURDER(Joon-ho Bong)
Le seul film que j'vais vu du réalisateur étais Mother, et bordel que j'avais aimé ce film. Je pars donc confiant pour voir memories of murder, qui semble dans la même veine que mother.
Le film est une ressuscite a tout les points, je trouve rien a lui redire. L’enquête est parfaitement ficelé, on avance au fur et a mesure dans cette enquête avec les personnages, j'ai adoré la relations entre les 2 détectives qui est magnifiquement retranscris par la mise en scène. Mise en scène qui laisse énormément les acteurs s’exprimer grâce a ces grands angles. Les scènes ou le meurtrier agis en montre ni trop, ni trop peu, c'est parfaitement équilibre. La première scène ou l'on voit le meurtrier agir est magnifique, obligeant le spectateur a rester attentif chaque instant. vu que j'ai du mal a retranscrire ce que je ressens pour le film je laisse la video de evry frame a painting, Qui explique bien mieux que moi ce que le film a d’excellent.
Ah oui! La BO est excellente.
https://www.senscritique.com/lumbutch
le discord d'hooper.fr https://discord.gg/9GWeDe3
Pour info, j'écris sur clavier Qwerty, c'est dur... : p
En effet, on ne peut pas tout connaître. Je pense que c'est d'ailleurs pour cela que l'esprit critique est si précieux, car sans lui on materait tout en vrac sans comprendre pourquoi on aime ceci ou cela et on ne saurait trier.
Bah cette honte n'est pas si négative, au début elle m'a justement poussé à élargir mes horizons. Le soucis est qund on n'a pas forcément la possibilité de voir des films quand on le voudrait et que là je me mets à me stresser ("Bon, je me fais le film maintenant ? Ah mais j'ai aussi ça !")
Concernant "Le Cuirassé Potemkine", cela vient de ma prof d'arts plastiques/arts visuels, je n'en avais jamais entendu parler, merci à elle qui m'a fait découvrir des pépites.
Tu as bien raison, même si je me le répète sans cesse, je me mets trop pression sur ce que je dois lire, écouter, jouer, regarder cet été et ce n'est pas productif. Après quand je suis passionné, je vais toujours à fond de chez fond, et dès le 2e voir premier visionnage d'un film je commence déjà à analyser les séquence, c'est très instructif. Je regarde ce qui avant tout me plait par rapport au scénario et non par rapport à la popularité ou à l'acteur (le b-a-ba mais c'est bien de le rappeler, regardez un film avant tout pour le plaisir). Et puis oui, j'ai encore des décennies devant moi, j'espère. : /
Après avoir lu le roman alors.
Pfiou, je commence déjà avec mes pavés, là. XD
Merci !^^ C'est en effet le principal.
Yep, pour une fois j'avais hâte d'allumer la télé. : ) J'ai loupé "Pour une poignée de dollars" et "Le Parrain", y a de quoi être dégoûté mais j'ai vu "Le Bon, la brute et le truand". Pour "Et pour quelques dollars de plus" j'étais avec ma tante et ma grand-mère. Evidemment elles n'ont pas arrêté de parler, je ne comprenais rien à la 20e min donc j'ai abandonné. : p
Blade Runner, tu le regardes tout de suite, compris ? : )
J'espère que F3 continuera à diffuser des western spaggheti le jeudi, car des films comme "Le Bon, la brute et le truand" j'en redemande.^^
Eh bien, vous vous demandiez quand ça allait arriver, les films d'animation c'est maintenant !
Ghost in the Shell 1 et 2 de Mamoru Oshii
L'Oeuf de l'ange (Tenshi no Tamago) de Mamoru Oshii
Le Voyage de Chihiro d'Hayao Miyazaki
Porco Rosso d'Hayao Miyazaki
Laputa (Le Château dans le ciel) d'Hayao Miyazaki
Princesse Mononoké d'Hayao Miyazaki
Le Tombeau des lucioles d'Isao Takahata
Pompoko d'Isao Takahata
Amer Béton de Michel Arias
Bon, je voulais aussi parler du film One Piece de Mamoru Hosoda qui se démarque beaucoup des conventionnels autres film mais j'en ai marre, je poste déjà ce pavé, on verra après. XD
"Some of those that worke forces, are the same that born crosses !! Uuhh !" (Rage Against the Machine)
Tomi Ungerer : L'esprit frappeur de Brad Bernstein.
Un documentaire racontant la vie et l’œuvre de l'auteur de livres pour enfants tels que Les Trois Brigands ou Le Géant de Zeralda qui ont bercé mon enfance. J'ai découvert un documentaire intéressant parfois poignant sur l'épopée d'une dessinateur/alsacien né dans les années 1930 et traumatisé par la guerre qui a eu une carrière d'une richesse incroyable car en plus de son travail sur des livres pour enfant, il a fait beaucoup de travaux plus adultes, plus cyniques, plus politiques (notamment des dénonciations de la guerre du Vietnam) et plus érotiques. Une sacrée vie...Après ça reste un documentaire/biographie pas des plus passionnant mais toujours intéressant avec de beaux efforts de mises en image du travail d'Ungerer grâce au recours à l'animation.
Sell kids for food
@GreenSnake je ne le connaissais pas. Ça a l'air intéressant, les dessins que j'ai vus me plaisent beaucoup, c'est très inventif et parfois subversif.
"Some of those that worke forces, are the same that born crosses !! Uuhh !" (Rage Against the Machine)
MrPics > Je présume que tu n'as pas vu l'ultime Miyazaki, intitulé "le Vent se lève ?" (2013). A voir absolument si ce n'est pas le cas, tu vas prendre ton pied :p. Même si ce n'est pas aussi féerique que Totoro et autres.
Comme toi, j'aime beaucoup Princesse Mononoké, même si de mon point de vue, le Château Ambulant et le Voyage de Chihiro le surpassent :).
Bonjour, je tiens a réagir indirectement au post de mr pics, je suis moi aussi assez jeune (17ans) et je suis en constante recherche de films cultes, qui bousculeront a jamais mon œil de jeune cinéphile. j'essaye toujours d'analyser les films que je regarde dans leur globalité, et a vrai dire, j'ai beaucoup de mal, beaucoup de mal à comprendre pourquoi un film m'as plus ému m'as plus touché qu'un autre.
Recement j'ai vue 2 films cultes réalisé par de grandes montures, et je tiens a mettre ces 2 œuvres en parallèles, car j'ai un certains problème a analyser l'effet qu'ils ont eu sur moi.
Elephant man de david lynch et eyes wide shut de stanley kubrick. Alors je ne tiens pas a comparer les 2 films, mais comparer l'effet qu'ils ont eu sur moi, c'est assez personnel et j'ai vraiment beaucoup de mal a écrire ce que je pense et je ressens. Je les ai vu a 1 jours dintervalle. lors du visionnage de elpehant man le film m'as beaucoup gêné, au point que j'ai voulu arrêter le film (chose que je n'ai pas fait), j'ai vraiment été prit du profonde tristesse, mais apres visionnage du film, et avec du recul je le trouve excellent parce que, justement il m'a fait ressentir une tres sgrosse empathie pour le personnage de l'ephant. Je vais donc parler de eyes wide shut, lors du visionage j'ai adoré le film, vraiment j'ai pas vu le temps passer, j'ai été prit tout du long, c'est ce qui pour moi reste la plus grand force de kubrick. Mais après visionnage du film, ba je ressens moins cette folie qui m'as prit lors du visionnage, et je commence peu a peu a l'oublier. et j'aimerais comprendre, quel est le plus important dans un film, l'effet qu'ils nous a produit pendant la visionnage, ou ce qui nous laisse comme marque après le visionnage? et, pourquoi j'ai plus aimé eyes wide shut pendant son visionnage que elepehant man, et pourquoi elphant man m'as laissé un plus forte impression que eyes wide shut?
Encore une fois c'est très personnel, et je m'excuse du fait que j'ai du mal a exprimer mon ressentit.
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C'est le cynisme qui désamorce, pas l'inverse, situ as l'impression que tout est désamorcé, ça vaut dire que le film marche dans cette optique.
Le design est extraterrestres a 20 ans, c'est normal que tu l'ai vu plein de fois après.
Le cynisme est dans tout le film jusqu'au dernier plan. Le premier film finissait sur un feu d'artifice (4Juillet), ici, on a un vieux scientifique sans pantalon pendant la moitié du film qui a une phrase badass qui aurait pu coller à Will Smith, ce genre d'élément casse les convenances. La référence au chien du premier est intéressante aussi, autant dans le premier, le chien faisait parti de la famille (l'idée symbolique de la famille qui est d'ailleurs celle qui reste complète à la fin du film, ici c'est un petit chien tout chétif qui n'appartient à personne, David fait d'ailleurs une réflexion sur le fait qu'il n'est pas nécessaire de sauver le chien. Il y a eu un glissement vers une dé-croyance de sa part.
L'héroisme n'existe plus ici. Il a passé les années 2000 a détruite l'amérique, ce n'est pas pour rien ici qu'il n'en a plus rien à foutre des institutions, la présidence revient à un chef militaire, ça fait parti du principe de la façon dont Emmerich procède. Il disait dans une ITW (Première ou Ecran large, je ne sais plus) qu'il aimait pirater ses films, bah vous avez un bon exemple ici.
Vous le voyez où le patriotisme en fait ? Le seul moment que je me rappelle où on voit un drapeau, c'est à bord du bateau du père de David avant qu'il ne se fasse emporté par un tsunami. Tsunami qui s'arrête juste devant la nouvelle maison blanche de l'air de dire "non on ne va pas vous la démolir une seconde fois. Mais au lieu de démolire l'externe, c'est à dire le batiment, on va démolir l'interne, ce qu'il y avait à l'intérieur, c'est à dire la présidente, on change de pt de vue, c'est bien ça ! Le film n'est pas pro américain.
Si vous voulez le voir comme crétin ou débile et tout ça sans vous poser des questions pourquoi il a fait comme ça, c'est vous qui voyez, c'est vous qui avez passé une mauvaise séance, pas moi.
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