Sinon j'ai revu Battle Royale de Kinji Fukasaku. Toujours aussi culte pour moi avec son concept complètement barré et cette volonté de casser volontairement les dramas adolescents souvent trop exagérés des productions japonaises. On enchaîne bluettes adolescentes et scènes violentes graphiques parfois bien abusées. C'est culte.
Spoiler ▼▲
J'ai pas trouvé la scène du phare, je suis tristesse
J'ai revu en Blu-Ray Le Cinquième Elément. C'est marrant parce qu'à l'époque, je n'avais pas trop aimé ce film, mais plus le temps passe, et plus je le trouve excellent. Déjà, pour un film de 1997, je trouve qu'il tient super bien la route, aussi bien techniquement que esthétiquement et la mise en scène. Mais surtout, c'est rythmé (je ne me suis jamais ennuyé en deux heures de film), presque enjoué par moments, avec pas mal d'humour, et un vrai respect pour la SF et surtout la BD de SF. J'ai trouvé aussi que la fameuse scène de l'opéra est franchement énorme.
L'interprétation est très bonne, que ce soit Bruce Willis dans le rôle de Dallas, Milo Jovovitch dans le rôle de Leeloo, Zorg, et Ruby Rhodes qui sont énormes aussi. Il y a des dialogues bien marrants, comme le moment où Bruce Willis se désigne "négociateur" en tirant sur le chef alien en disant "Quelqu'un d'autre veut négocier?", l'autre homme qui dit "Mais où a-t-il appris à négocier" et le président qui répond "On se le demande" tout en voyant le général derrière le président faire la grimace et tenter de s'éclipser: c'est marrant, quoi.
Moi qui maintenant connaît beaucoup mieux la BD franco-belge de SF qu'à l'époque de la sortie du film, je me suis régalé à y retrouver le même esprit. Finalement, le film est beaucoup plus proche de l'esprit de la BD Valérian que je ne l'aurais cru (il y avait aussi de l'humour et de la fantaisie dans Valérian). Le déroulement a un côté vraiment presque "cartoon" avec ce côté "irréel" dans les situations et les morts qui ne se veulent pas sérieuses comme dans les BD.
Et même si c'est un film avec les moyens américains, on sent véritablement une touche toute particulière qui le diffère complètement de tous les films hollywoodiens que j'ai vus. On pourra appeler ça la "French Touch", et pourtant on le sent bien, entre Luc Besson qui aime la BD, la participation de Mézières le dessinateur de Valérian dans les décors, ou Jean-Paul Gaultier pour les costumes, et aussi Moebius. Bien sûr, la ville fait beaucoup à la planète-ville Rubanis de la BD Valérian dans l'album Les Cercles du Pouvoir, mais la fin avec les monolithes et les quatre éléments renvoie carrément à Moebius (d'ailleurs, j'ai vu en ce final une sorte de second degré qui parodie les films américains catastrophes et détourne le cliché habituel du compte à rebours qui s'arrête à la dernière seconde, c'était trop gros et Besson est trop filou pour que ce soit du premier degré tellement c'est gros).
On a souvent l'habitude de cracher à la gueule de Luc Besson, et pourtant il faut bien reconnaître qu'il a toujours oeuvré pour le cinéma français, a toujours voulu que ses films soient fiscalement rattachés à la France: un peu comme Jean-Jacques Annaud, c'est un mec complètement hors norme pour le cinéma français, qui a beaucoup rapporté au pays, dont ses films se sont bien exportés sans renier ses racines, mais qui se fait souvent descendre par la presse intellectuelle parce qu'il fait du cinéma de divertissement qui ne correspond pas à l'image du "cinéma d'auteur" dans laquelle le cinéma français est trop souvent empêtré (et il n'est pas sorti de l'école de ciné de tous les critiques ou cinéastes intellectuels, il a commencé comme machiniste, donc forcément ça coince du côté des critiques avec son côté autodidacte - il a commencé comme machiniste - et son cinéma de divertissement, alors qu'il sait parfaitement filmer). Après, bien sûr qu'il n'est pas parfait, il n'a pas toujours réalisé ou financé des chefs-d'oeuvre, mais j'ai quand même beaucoup de respect pour ce qu'il a fait globalement (et puis il aime bien polémiquer et répondre cyniquement aux critiques en s'en fichant complètement).
Et donc pour revenir au Cinquième Elément, ça fait du bien de revoir un film de SF enjoué, qui s'éloigne du côté "sombre" des films récents, et ayant cet esprit BD. Finalement, je me dis que ce n'est pas une mauvaise idée que ce soit Luc Besson qui s'occupe du prochain film Valérian (adapté de l'album L'Empire des Mille Planètes), vu que finalement c'est un peu le même esprit que dans le Cinquième Elément.
Sinon, j'ai revu aussi à la télé le premier film Les Visiteurs. Ca faisait des années que je ne l'avais pas revu, et ça m'a fait très plaisir. Bon, ça ne veut pas un de Funès ou un film de Veber, mais globalement il s'y dégage une fraîcheur, une légèreté et une inventivité qui font toujours mouche. Le souci est que je ne suis pas trop fan de Christian Clavier: passe encore pour Jacquouille, mais j'ai du mal avec son personnage de Jacquard, donc ça n'a pas trop changé pour moi. Par contre, j'aime toujours le personnage incarné par Jean Reno, le rythme bien maîtrisé, les situations, une certaine inventivité avec ce décalage entre Moyen-Âge et monde moderne (j'avoue, j'étais mort de rire pendant la scène du repas où Jacquouille mange par terre en ramassant les restes jetés par Godefroy. Par contre, je n'ai que très peu de souvenirs du 2, je ne pense pas l'avoir vu entièrement en fait. Bref, j'ai passé un très bon moment sans m'ennuyer, ça m'a rappelé des souvenirs.
Donc oui, j'ai revu finalement deux films de ma génération: je vois le temps passer maintenant, ça fait tout drôle. ^^
Le Géant de Fer
Je ne pourrai mieux le décrire qu'en disant: c'est un film de Spielberg en animation!
Il y a vraiment tous les éléments de l'ami Steven: la petite ville américaine tranquille, l'enfant en personnage principal, la famille déstructurée (sa mère l'élève seule), l'arrivée d'un élément perturbateur extraordinaire (le géant) et la lutte contre une entité monstrueuse (ici, l'Armée).
C'est vraiment très sympa, frais et drôle et, même si la dernière partie est un peu expédiée, on passe un très bon moment!
Gods of Egypt de Alex Proyas.
Proyas est un réalisateur pas inintéressant, mais qui s'est égaré dans des projets impersonnels à partir du pas terrible I, Robot. Pourtant, Gods of Egypt est un film qu'il voulait faire depuis des années; on pouvait donc légitimement penser que l'auteur de Dark City nous livrerait un film plus personnel, plus abouti et plus intéressant.
Perdu! :P
Gods of Egypt, c'est à peu près aussi bien que Le Choc des Titans de Leterrier, c'est à dire franchement mauvais^^
Je ne vois honnêtement pas grand chose à sauver dans ce film: le scénario n'a aucun intérêt (les gentils se battent contre les méchants), les personnages sont caricaturaux au possible (Seth, le bad-guy, est méchant parce qu'il est méchant... ), la psychologie des personnages change à la convenance du scénariste, suivant ce qu'il a besoin de montrer, les effets spéciaux sont parfois très limites (et pourtant, je suis tolérant à ce niveau!), les costumes très moches, les acteurs sont soit au rabais, soit cabotinent à mort, le personnage principal est insupportable, la musique est insipide, certaines ellipses sont très mal gérées, il y a des trous dans le scénario (pourtant pas bien complexe) et, bref, j'en avais marre au bout d'une heure, quoi :D
Voilà, bon, ben c'est un gros ratage, mais même pas suffisamment pour être rigolo, c'est juste mauvais :/
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Les deux derniers films de Jean-Marc Vallée, à savoir Dallas Buyers Club et Wild, m'avaient laissé sur une note relativement positive, rebelote avec Demolition !
Bien que le film soit plus que correct sur tous les points, je ne peux m'empêcher d'être à nouveau déçu comme je l'ai été avec ses précédents long-métrages cités.
Le gimmick de ce réalisateur me plait assez (personnage paumé) mais, pour le moment, aucun de ces trois films n'a réussi à me convaincre et ce sur deux points assez précis:
-au niveau de l'empathie que l'on peut ressentir envers le ou les personnages
-l'aspect psychologique
Sur les trois films je n'ai, à aucun moment, été ému ou intrigué par sur la psychologie du personnage principal. Que dire si ce n'est tant pis ! Peut-être que ça sera la bonne la prochaine fois.
Je vous conseille "AMY" documentaire assez intéressant sur la vie d'amy winehouse, j'ai beaucoup aimé et j'avoue avoir même été touché sur la fin, alors certes j'aimais bcp cette chanteuse et son style de musique mais je pense que ça peut plaire également aux personnes qui ne sont pas sensibles au jazz, notamment parce qu'en réalité ce documentaire retrace l'histoire d'une étoile filante bouffée par le succès et les dérives américaines qui vont avec.
Ensuite on va passer à un autre style de documentaire, ils traitent de différents sujets mais ont tous un rapport avec le cinéma, ils passent sur la chaine ciné frisson (souvent réalisés par la fine équipe tristan shulman et xavier sayanoff, les potes à yannick dahan) et sont plutôt chiants à retrouver sur le net.
Ensuite "robolution" qui fait un tour d'horizon de l'évolution de la robotique et des questions d'éthique à travers le prisme de certains films de sf: http://www.emuleed2k.com/film-11561-Robolution.html (prendre le lien uploadbb)
Voilà 3 excellents documentaires, à savoir qu'il y en a un nouveau qui passe en ce moment "french comics" mais je ne l'ai pas trouvé sur le net et qu'un autre plus ancien intitulé "réalisateurs, les maitres de la métamorphose" n'est apparemment pas disponible non plus, mais peut être qu'en cherchant bien vous les trouverez si ça vous intéresse.
The Grandmaster
J'étais assez curieux de voir Wong Kar-wai s'atteler à raconter l'histoire très à la mode ces derniers temps de Ip Man, la fameux maître de Wing Chun ayant entraîné, entre autres Bruce Lee.
Et j'avoue que ça m'a bien plu, au final^^
A la fois biopic romancé (voire, fantasmé), film historique, film de kung-fu et film d'amour, The Grandmaster est une oeuvre totalement raccord avec son auteur, peuplée d'images magnifiques et de moments de grâce où le temps suspend son vol.
On retrouve donc la mise en scène typique de Wong Kar-wai, entre ralentis, ellipses et non-dits, mise en scène qui fait des merveilles lors des scènes de combat, filmées de manière totalement sensuelle et charnelle, à la beauté fulgurante et au rythme confinant à l'abstraction et les rendant émotionnellement très fortes.
Ce n'est pas le meilleur film du réalisateur, mais il n'empêche qu'à partir de ce sujet devenu très mainstream de nos jours (ne serait-ce que par les nombreux films consacrés au personnages, en particulier ceux avec Donnie Yen), il réussit le pari de proposer une oeuvre de grand spectacle tout en restant totalement personnelle.
C'est beau :)
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
je vais peut-être aller le voir lundi avec des potes.
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
Putain mais comment a-t-il fait pour savoir ?^^
Sinon j'ai revu Battle Royale de Kinji Fukasaku. Toujours aussi culte pour moi avec son concept complètement barré et cette volonté de casser volontairement les dramas adolescents souvent trop exagérés des productions japonaises. On enchaîne bluettes adolescentes et scènes violentes graphiques parfois bien abusées. C'est culte.
Sell kids for food
J'ai revu en Blu-Ray Le Cinquième Elément. C'est marrant parce qu'à l'époque, je n'avais pas trop aimé ce film, mais plus le temps passe, et plus je le trouve excellent. Déjà, pour un film de 1997, je trouve qu'il tient super bien la route, aussi bien techniquement que esthétiquement et la mise en scène. Mais surtout, c'est rythmé (je ne me suis jamais ennuyé en deux heures de film), presque enjoué par moments, avec pas mal d'humour, et un vrai respect pour la SF et surtout la BD de SF. J'ai trouvé aussi que la fameuse scène de l'opéra est franchement énorme.
L'interprétation est très bonne, que ce soit Bruce Willis dans le rôle de Dallas, Milo Jovovitch dans le rôle de Leeloo, Zorg, et Ruby Rhodes qui sont énormes aussi. Il y a des dialogues bien marrants, comme le moment où Bruce Willis se désigne "négociateur" en tirant sur le chef alien en disant "Quelqu'un d'autre veut négocier?", l'autre homme qui dit "Mais où a-t-il appris à négocier" et le président qui répond "On se le demande" tout en voyant le général derrière le président faire la grimace et tenter de s'éclipser: c'est marrant, quoi.
Moi qui maintenant connaît beaucoup mieux la BD franco-belge de SF qu'à l'époque de la sortie du film, je me suis régalé à y retrouver le même esprit. Finalement, le film est beaucoup plus proche de l'esprit de la BD Valérian que je ne l'aurais cru (il y avait aussi de l'humour et de la fantaisie dans Valérian). Le déroulement a un côté vraiment presque "cartoon" avec ce côté "irréel" dans les situations et les morts qui ne se veulent pas sérieuses comme dans les BD.
Et même si c'est un film avec les moyens américains, on sent véritablement une touche toute particulière qui le diffère complètement de tous les films hollywoodiens que j'ai vus. On pourra appeler ça la "French Touch", et pourtant on le sent bien, entre Luc Besson qui aime la BD, la participation de Mézières le dessinateur de Valérian dans les décors, ou Jean-Paul Gaultier pour les costumes, et aussi Moebius. Bien sûr, la ville fait beaucoup à la planète-ville Rubanis de la BD Valérian dans l'album Les Cercles du Pouvoir, mais la fin avec les monolithes et les quatre éléments renvoie carrément à Moebius (d'ailleurs, j'ai vu en ce final une sorte de second degré qui parodie les films américains catastrophes et détourne le cliché habituel du compte à rebours qui s'arrête à la dernière seconde, c'était trop gros et Besson est trop filou pour que ce soit du premier degré tellement c'est gros).
On a souvent l'habitude de cracher à la gueule de Luc Besson, et pourtant il faut bien reconnaître qu'il a toujours oeuvré pour le cinéma français, a toujours voulu que ses films soient fiscalement rattachés à la France: un peu comme Jean-Jacques Annaud, c'est un mec complètement hors norme pour le cinéma français, qui a beaucoup rapporté au pays, dont ses films se sont bien exportés sans renier ses racines, mais qui se fait souvent descendre par la presse intellectuelle parce qu'il fait du cinéma de divertissement qui ne correspond pas à l'image du "cinéma d'auteur" dans laquelle le cinéma français est trop souvent empêtré (et il n'est pas sorti de l'école de ciné de tous les critiques ou cinéastes intellectuels, il a commencé comme machiniste, donc forcément ça coince du côté des critiques avec son côté autodidacte - il a commencé comme machiniste - et son cinéma de divertissement, alors qu'il sait parfaitement filmer). Après, bien sûr qu'il n'est pas parfait, il n'a pas toujours réalisé ou financé des chefs-d'oeuvre, mais j'ai quand même beaucoup de respect pour ce qu'il a fait globalement (et puis il aime bien polémiquer et répondre cyniquement aux critiques en s'en fichant complètement).
Et donc pour revenir au Cinquième Elément, ça fait du bien de revoir un film de SF enjoué, qui s'éloigne du côté "sombre" des films récents, et ayant cet esprit BD. Finalement, je me dis que ce n'est pas une mauvaise idée que ce soit Luc Besson qui s'occupe du prochain film Valérian (adapté de l'album L'Empire des Mille Planètes), vu que finalement c'est un peu le même esprit que dans le Cinquième Elément.
Sinon, j'ai revu aussi à la télé le premier film Les Visiteurs. Ca faisait des années que je ne l'avais pas revu, et ça m'a fait très plaisir. Bon, ça ne veut pas un de Funès ou un film de Veber, mais globalement il s'y dégage une fraîcheur, une légèreté et une inventivité qui font toujours mouche. Le souci est que je ne suis pas trop fan de Christian Clavier: passe encore pour Jacquouille, mais j'ai du mal avec son personnage de Jacquard, donc ça n'a pas trop changé pour moi. Par contre, j'aime toujours le personnage incarné par Jean Reno, le rythme bien maîtrisé, les situations, une certaine inventivité avec ce décalage entre Moyen-Âge et monde moderne (j'avoue, j'étais mort de rire pendant la scène du repas où Jacquouille mange par terre en ramassant les restes jetés par Godefroy. Par contre, je n'ai que très peu de souvenirs du 2, je ne pense pas l'avoir vu entièrement en fait. Bref, j'ai passé un très bon moment sans m'ennuyer, ça m'a rappelé des souvenirs.
Donc oui, j'ai revu finalement deux films de ma génération: je vois le temps passer maintenant, ça fait tout drôle. ^^
Plus qu'un producteur, Luc Besson est également reproducteur, comme le dit si bien Milla Jovovich
Le Géant de Fer
Je ne pourrai mieux le décrire qu'en disant: c'est un film de Spielberg en animation!
Il y a vraiment tous les éléments de l'ami Steven: la petite ville américaine tranquille, l'enfant en personnage principal, la famille déstructurée (sa mère l'élève seule), l'arrivée d'un élément perturbateur extraordinaire (le géant) et la lutte contre une entité monstrueuse (ici, l'Armée).
C'est vraiment très sympa, frais et drôle et, même si la dernière partie est un peu expédiée, on passe un très bon moment!
Gods of Egypt de Alex Proyas.
Proyas est un réalisateur pas inintéressant, mais qui s'est égaré dans des projets impersonnels à partir du pas terrible I, Robot. Pourtant, Gods of Egypt est un film qu'il voulait faire depuis des années; on pouvait donc légitimement penser que l'auteur de Dark City nous livrerait un film plus personnel, plus abouti et plus intéressant.
Perdu! :P
Gods of Egypt, c'est à peu près aussi bien que Le Choc des Titans de Leterrier, c'est à dire franchement mauvais^^
Je ne vois honnêtement pas grand chose à sauver dans ce film: le scénario n'a aucun intérêt (les gentils se battent contre les méchants), les personnages sont caricaturaux au possible (Seth, le bad-guy, est méchant parce qu'il est méchant... ), la psychologie des personnages change à la convenance du scénariste, suivant ce qu'il a besoin de montrer, les effets spéciaux sont parfois très limites (et pourtant, je suis tolérant à ce niveau!), les costumes très moches, les acteurs sont soit au rabais, soit cabotinent à mort, le personnage principal est insupportable, la musique est insipide, certaines ellipses sont très mal gérées, il y a des trous dans le scénario (pourtant pas bien complexe) et, bref, j'en avais marre au bout d'une heure, quoi :D
Voilà, bon, ben c'est un gros ratage, mais même pas suffisamment pour être rigolo, c'est juste mauvais :/
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Et encore il est pas mal en comparaison de sa suite La Colère des Titans ^^
J'irai à l'avant-première de Ratchet & Clank demain matin.
Mais j'aimerais bien aller voir un autre film après. J'hésite entre les Visiteurs 3 et Zootopie... choix difficile :(
Venez me voir en live sur
https://www.twitch.tv/tiflorg
Demolition
Les deux derniers films de Jean-Marc Vallée, à savoir Dallas Buyers Club et Wild, m'avaient laissé sur une note relativement positive, rebelote avec Demolition !
Bien que le film soit plus que correct sur tous les points, je ne peux m'empêcher d'être à nouveau déçu comme je l'ai été avec ses précédents long-métrages cités.
Le gimmick de ce réalisateur me plait assez (personnage paumé) mais, pour le moment, aucun de ces trois films n'a réussi à me convaincre et ce sur deux points assez précis:
-au niveau de l'empathie que l'on peut ressentir envers le ou les personnages
-l'aspect psychologique
Sur les trois films je n'ai, à aucun moment, été ému ou intrigué par sur la psychologie du personnage principal. Que dire si ce n'est tant pis ! Peut-être que ça sera la bonne la prochaine fois.
Parlons docu pour changer.
Je vous conseille "AMY" documentaire assez intéressant sur la vie d'amy winehouse, j'ai beaucoup aimé et j'avoue avoir même été touché sur la fin, alors certes j'aimais bcp cette chanteuse et son style de musique mais je pense que ça peut plaire également aux personnes qui ne sont pas sensibles au jazz, notamment parce qu'en réalité ce documentaire retrace l'histoire d'une étoile filante bouffée par le succès et les dérives américaines qui vont avec.
Ensuite on va passer à un autre style de documentaire, ils traitent de différents sujets mais ont tous un rapport avec le cinéma, ils passent sur la chaine ciné frisson (souvent réalisés par la fine équipe tristan shulman et xavier sayanoff, les potes à yannick dahan) et sont plutôt chiants à retrouver sur le net.
Tout d'abord je vous propose "viande d'origine française" qui autopsie le cinéma d'horreur et de genre français actuel, je vous file le lien: http://gorextreme.centerblog.net/36-viande-origine-francaise-documentaire
Ensuite "robolution" qui fait un tour d'horizon de l'évolution de la robotique et des questions d'éthique à travers le prisme de certains films de sf: http://www.emuleed2k.com/film-11561-Robolution.html (prendre le lien uploadbb)
Enfin un classique qui date un peu mais qui est toujours agréable à regarder "suck my geek":https://www.youtube.com/watch?v=iJIOKc-VP3k
Voilà 3 excellents documentaires, à savoir qu'il y en a un nouveau qui passe en ce moment "french comics" mais je ne l'ai pas trouvé sur le net et qu'un autre plus ancien intitulé "réalisateurs, les maitres de la métamorphose" n'est apparemment pas disponible non plus, mais peut être qu'en cherchant bien vous les trouverez si ça vous intéresse.
Video Club hooperien
The Grandmaster
J'étais assez curieux de voir Wong Kar-wai s'atteler à raconter l'histoire très à la mode ces derniers temps de Ip Man, la fameux maître de Wing Chun ayant entraîné, entre autres Bruce Lee.
Et j'avoue que ça m'a bien plu, au final^^
A la fois biopic romancé (voire, fantasmé), film historique, film de kung-fu et film d'amour, The Grandmaster est une oeuvre totalement raccord avec son auteur, peuplée d'images magnifiques et de moments de grâce où le temps suspend son vol.
On retrouve donc la mise en scène typique de Wong Kar-wai, entre ralentis, ellipses et non-dits, mise en scène qui fait des merveilles lors des scènes de combat, filmées de manière totalement sensuelle et charnelle, à la beauté fulgurante et au rythme confinant à l'abstraction et les rendant émotionnellement très fortes.
Ce n'est pas le meilleur film du réalisateur, mais il n'empêche qu'à partir de ce sujet devenu très mainstream de nos jours (ne serait-ce que par les nombreux films consacrés au personnages, en particulier ceux avec Donnie Yen), il réussit le pari de proposer une oeuvre de grand spectacle tout en restant totalement personnelle.
C'est beau :)
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok