En fait, je trouve que Mulan a tendance à être trop sous-estimé ou méconnu, rarement cité dans les Disney des années 90 et je n'ai jamais compris pourquoi: il mériterait plus de reconnaissance à mon goût. Il était quand même sacrément original pour un Disney, que ce soit le décor ou bien l'héroïne en elle-même.
Je suis d'ailleurs bien content de l'avoir vu au cinéma à l'époque, j'avais reçu une bonne petite claque pour certaines scènes comme l'avalanche ou la fête au palais impérial qui bénéficiaient bien du grand écran. Sans oublier un ou deux effets dramatiques marquants à l'image de la découverte du village dévasté par les Huns (en cassant complètement le rythme d'une chanson guillerette au milieu d'une phrase pour un impact dramatique plus fort), tout en image et sans aucun mot ou presque, ou bien l'intro avec les torches de la Muraille de Chine qui s'allument l'une après l'autre, ou bien le moment où Mulan prend sa décision de remplacer son père sous une ambiance de tempête nocturne: c'était bien fichu. Ou au contraire des moments d'allégresse avec cette séquence culte d'entraînement des soldats avec la chanson "Comme un homme".
C'était un petit chef-d'oeuvre franchement, ce dessin animé! Je pense que c'était mon Disney préféré des années 90 en fait. :)
Hier, j'ai été voir La Planète des Singes : L'Affrontement qui m'a vraiment plu.
La performance capture fait des merveilles, les effets spéciaux numériques concernant la modélisation et l'expression faciale et corporelle des Singes, c'est pour moi du jamais vu. C'est bluffant.
Les Singes crèvent littéralement l'écran à tel point que César (on pourrait rajouter Yeux Bleus et Koba aussi) aimante toute l'attention du spectateur (du moins la mienne) tant par son charisme que par la puissance de sa personnalité. Pour le coup, on peut saluer la prestation magistrale de Andy Serkis dont la performance mériterait un César (mouarf !).
A l'inverse, les Humains, peu aidés il est vrai par un casting faiblard, sont relégués au second plan. Oldman est quasi-invisible, il m'a presque fait de la peine tant il a du mal à exister avec, , il faut bien le dire, son rôle useless. Il n'y a que Jason Clarke (Malcom) qui arrive à tirer son épingle du jeu en Héros-médiateur-humain-vertueux (évidemment).
La photographie est magnifique, on est littéralement immergé dans cette forêt humide, poisseuse, crépusculaire où règne les Singes en maitre. On hallucine devant les ruines d'un San Francisco post-apocalyptique où les Humains s'efforcent de survivre dans des conditions très précaires. On est happé et transporté par cette ambiance très primitive, sauvage dirais-je.
Le scénario quant à lui, et c'est là le talon d'Achille du film, est très simpliste mais reste malgré tout cohérent : 2 peuples cherchant à survivre et dont les intérêts respectifs vont inéluctablement se télescoper. Rien d'original, on ajoute par-dessus cela tous les ingrédients d'un soap-opéra (alliance, trahison, vengeance, pardon...blablabla) et vous avez l'essentiel de la trame du film. Inévitablement, qui dit soap-opéra dit quelques séquences de niaiseries pleurnichardes et dialogues inutiles et La PdS n'y déroge malheureusement pas.
Pour autant, ce qui fait quand même plaisir dans le traitement de l'intrigue, c'est que ce film ne se limite pas à un manichéisme bête et maladroit (Genty Vs Maichan). Difficile d'en dire plus au risque de spoiler.
Bref, une histoire assez banale qui se boutique bien tout au long du film mais qui est desservie par quelques maladresses dans le contenu des dialogues et par quelques longueurs qui gâchent un peu le rendu final.
Bref, pour moi, un des meilleurs blockbusters de l'année. Assurément. Alors certes, Il n'est pas exempt de défauts mais rien que pour l'univers et les Singes, ce film vaut franchement le détour. Je le conseille vivement aux amateurs du genre.
Ça m'a bien fait plaisir de revoir ce film, toujours aussi divertissant même si il a un peu vieilli sur certains aspects. Au niveau de la modélisation des singes par exemple on est pas au niveau de Dan of the planet of the apes XD
La délicatesse
C'était mignon cette histoire d'amour. Bon on évite pas certains clichés mais ça passe.
Stalker
Alors la j'ai pas tout compris, et pourtant j'ai lu le livre avant donc du coup il y a certains éléments scénaristiques et clins d'oeils que j'ai pu comprendre mais je me suis mis à la place de celui qui ne connait pas du tout ces oeuvres il n'y comprendra juste rien.
Certains plans sont beaucoup trop long, je sais que c'est pour instaurer une ambiance mais le plan de l'averse et du "petit train" (je sais pas comment on appelle ça) sont un peu irritants.
Par contre évidemment il y a une ambiance de dingue et une esthétique vraiment particulière, on se croirait parfois dans du Silent Hill.
Dire que c'est censé être l'oeuvre la plus abordable du réalisateur j'imagine pas le niveau des autres films.
Par contre pour ceux qui l'ont vu:
Spoiler ▼▲
Si quelqu'un peut me dire à quoi sert le chien et ce qu'il y a derrière lui vers la fin au moment ou il est couché? C'est un cadavre il me semble mais j'ai peut-être mal vu.
Et pourquoi y a t'il un chat avec un oeil jaune sur l'affiche du film, quel est le symbolisme?
Alors la j'ai pas tout compris, et pourtant j'ai lu le livre avant donc du coup il y a certains éléments scénaristiques et clins d'oeils que j'ai pu comprendre mais je me suis mis à la place de celui qui ne connait pas du tout ces oeuvres il n'y comprendra juste rien.
Certains plans sont beaucoup trop long, je sais que c'est pour instaurer une ambiance mais le plan de l'averse et du "petit train" (je sais pas comment on appelle ça) sont un peu irritants.
Par contre évidemment il y a une ambiance de dingue et une esthétique vraiment particulière, on se croirait parfois dans du Silent Hill.
Dire que c'est censé être l'oeuvre la plus abordable du réalisateur j'imagine pas le niveau des autres films.
Par contre pour ceux qui l'ont vu:
Honnêtement, je ne pense pas que Stalker soit le film le plus abordable de Tarkovski. Pour le coup, l'Enfance d'Ivan, son premier, est beaucoup facile à regarder: le film dure 1h30 et l'histoire est assez clairement racontée.
Par contre, pour la durée des plans, il faudra t'y faire si tu veux voir ses autres films, parce que c'est clairement typique du bonhomme^^
Je ne me souviens plus trop par contre de toute la symbolique du film, parce que chaque plan signifie un truc avec lui :P
Par exemple, ça je me souviens, lorsqu'on découvre la première fois le stalker qui dort, la caméra fait un mouvement un peu étrange au-dessus de lui... en fait il s'agit d'un signe de croix, comme si le réalisateur "signait" le personnage!
Le chien, je sais qu'il y avait un truc, mais j'ai oublié, désolé.
Le film le plus balèze de Tarkovski, je crois que c'est Nostalghia. Pour le coup, faut vraiment s'accrocher!
Solaris, je dirais que c'est du niveau de Stalker en terme de complexité. Et il y a Le Sacrifice, son dernier film, qui est assez facile à regarder, mais je n'ai pas trop aimé le film, perso (j'ai trouvé ça chiant, en fait).
Après, apparemment son grand chef-d'oeuvre c'est Andrei Roublev, mais je ne l'ai pas vu.
Sinon, de mon côté, j'ai revu Le Cercle des Poètes Disparus et c'est toujours aussi beau (et triste).
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
@Dantesqueman: Quelques réponses, ce ne sont que mes interpretations (qui sont très basiques)
Spoiler ▼▲
-Si quelqu'un peut me dire à quoi sert le chien
Ben apparement, c'est qu'un chien érrant qui se trouvait dans la zone durant leur périple.
La femme du Stalker demande qu'est ce que c'est que ça, et il explique simplement que le chien les a suivi., ensuite il y a une discution quant à savoir quoi en faire.
-ce qu'il y a derrière lui vers la fin au moment ou il est couché? C'est un cadavre il me semble mais j'ai peut-être mal vu. Oui, ça ressemble un cadavre, j'ai supposé que le chien a trouvé chouette de se mettre là parce que les autres se trouvait à proximité et que c'était au sec.
-Et pourquoi y a t'il un chat avec un oeil jaune sur l'affiche du film, quel est le symbolisme?
Non, ce n'est pas un chat, à mon avis ce n'est que le fameux chien noir qu'ils rencontrent dans la zone. Il l'ont rendu un peu plus stylé dans l'affiche, comme la "chambre" aussi.
Je l'ai dit ailleurs, mais Andreï Roublev, c'est parfaitement accessible comme film, malgré sa longueur. Une véritable fresque humaine, historique et artistique sur ce que l'homme peut faire d'horrible (les guerres, la misère) et de beau (l'art à l'image de la fin du film qui se présente comme une forme de rédemption pour l'homme). C'est à voir franchement!
Je pense avoir déjà suivi le film mais j'ai perdu presque tout souvenir.
Attention, c'est le moment où vous allez découvrir que certaines personnes du forum sont des salops des réacs' et des nazis....
Il y a trois choses que j'aimerais dire à propos de Keating:
1 - Pour des raisons personnelles, je n'aime pas les professeurs qui influencent trop fortement de façon emotionelle leurs élèves et limites ont l'air d'empereur japonais. Bon heureusement Keating (Robin Williams) n'est pas trop collé aux élèves et essai le plus possible d'être raisonnable.
2 - Au niveau de l'enseignement, je suis un libéral: quelque soit la méthode, du moment qu'elle marche, je suis intéressée. La méthode traditionnelle donne apparement de bon résultats (voir le début du film), en ce qui concerne la méthode Keating, ok on voit les élèves heureux et euphoriques, mais je n'ai vu aucun résultats concrets dans ce film, donc je ne peux rien dire dessus.
3 - Lorsque Keating fait lire l'intro d'un livre et ensuite la fait déchirer, sous le coup de l'émotion j'étais d'accord. Mais je dois reconnaître que lors de la séquence final quand un élève a relu cette fameuse intro, j'étais entièrement d'accord avec ce qui est écrit. Je n'aime pas beaucoup la poésie, mais c'est un fait, la poésie c'est la poésie, et elle a ses règles, si vous n'êtes pas content faite de la prose, c'est très jolie aussi, ou inventé autre chose.
Ok, vous aurez compris que je remets en cause l'enseignement et même la méthode d'enseignement de Keating, mais on ne juge pas un film seulement par rapport au fond, et d'ailleurs le film, contrairement à ce que je pensais, ne tourne pas autour de Keating.
J'ai trouvé que c'était un bon film. Le scénario est pas trop mal et les acteurs sont très bon. C'est rigolo de voir le Docteur Wilson jeune. J'ai trouvé Ethan Hawke avec son air juvenil méconnaissable, c'est dû aussi au fait que je ne l'ai jamais vu jouer de personnage si introverti. Robin Williams lui aussi est excellentissime, il a un excellent doubleur, malgré le fait qu'il fait souvent le mariole, son personnage dégage quand même de la profondeur, de la sériosité et de la distance. Quand son personnage qui vit dans une petite chambre austère raconte qu'il est seul parce que l'enseignement, c'est sa passion, je ne l'ai pas vécu comme une révélation qui a changé mon regard sur le personnage, j'y ai cru direct. Je me demande si un comic français pourrait dégager ça...
En fait, je trouve que Mulan a tendance à être trop sous-estimé ou méconnu, rarement cité dans les Disney des années 90 et je n'ai jamais compris pourquoi: il mériterait plus de reconnaissance à mon goût. Il était quand même sacrément original pour un Disney, que ce soit le décor ou bien l'héroïne en elle-même.
Je suis d'ailleurs bien content de l'avoir vu au cinéma à l'époque, j'avais reçu une bonne petite claque pour certaines scènes comme l'avalanche ou la fête au palais impérial qui bénéficiaient bien du grand écran. Sans oublier un ou deux effets dramatiques marquants à l'image de la découverte du village dévasté par les Huns (en cassant complètement le rythme d'une chanson guillerette au milieu d'une phrase pour un impact dramatique plus fort), tout en image et sans aucun mot ou presque, ou bien l'intro avec les torches de la Muraille de Chine qui s'allument l'une après l'autre, ou bien le moment où Mulan prend sa décision de remplacer son père sous une ambiance de tempête nocturne: c'était bien fichu. Ou au contraire des moments d'allégresse avec cette séquence culte d'entraînement des soldats avec la chanson "Comme un homme".
C'était un petit chef-d'oeuvre franchement, ce dessin animé! Je pense que c'était mon Disney préféré des années 90 en fait. :)
Hier, j'ai été voir La Planète des Singes : L'Affrontement qui m'a vraiment plu.
La performance capture fait des merveilles, les effets spéciaux numériques concernant la modélisation et l'expression faciale et corporelle des Singes, c'est pour moi du jamais vu. C'est bluffant.
Les Singes crèvent littéralement l'écran à tel point que César (on pourrait rajouter Yeux Bleus et Koba aussi) aimante toute l'attention du spectateur (du moins la mienne) tant par son charisme que par la puissance de sa personnalité. Pour le coup, on peut saluer la prestation magistrale de Andy Serkis dont la performance mériterait un César (mouarf !).
A l'inverse, les Humains, peu aidés il est vrai par un casting faiblard, sont relégués au second plan. Oldman est quasi-invisible, il m'a presque fait de la peine tant il a du mal à exister avec, , il faut bien le dire, son rôle useless. Il n'y a que Jason Clarke (Malcom) qui arrive à tirer son épingle du jeu en Héros-médiateur-humain-vertueux (évidemment).
La photographie est magnifique, on est littéralement immergé dans cette forêt humide, poisseuse, crépusculaire où règne les Singes en maitre. On hallucine devant les ruines d'un San Francisco post-apocalyptique où les Humains s'efforcent de survivre dans des conditions très précaires. On est happé et transporté par cette ambiance très primitive, sauvage dirais-je.
Le scénario quant à lui, et c'est là le talon d'Achille du film, est très simpliste mais reste malgré tout cohérent : 2 peuples cherchant à survivre et dont les intérêts respectifs vont inéluctablement se télescoper. Rien d'original, on ajoute par-dessus cela tous les ingrédients d'un soap-opéra (alliance, trahison, vengeance, pardon...blablabla) et vous avez l'essentiel de la trame du film. Inévitablement, qui dit soap-opéra dit quelques séquences de niaiseries pleurnichardes et dialogues inutiles et La PdS n'y déroge malheureusement pas.
Pour autant, ce qui fait quand même plaisir dans le traitement de l'intrigue, c'est que ce film ne se limite pas à un manichéisme bête et maladroit (Genty Vs Maichan). Difficile d'en dire plus au risque de spoiler.
Bref, une histoire assez banale qui se boutique bien tout au long du film mais qui est desservie par quelques maladresses dans le contenu des dialogues et par quelques longueurs qui gâchent un peu le rendu final.
Bref, pour moi, un des meilleurs blockbusters de l'année. Assurément. Alors certes, Il n'est pas exempt de défauts mais rien que pour l'univers et les Singes, ce film vaut franchement le détour. Je le conseille vivement aux amateurs du genre.
Jumanji
Ça m'a bien fait plaisir de revoir ce film, toujours aussi divertissant même si il a un peu vieilli sur certains aspects. Au niveau de la modélisation des singes par exemple on est pas au niveau de Dan of the planet of the apes XD
La délicatesse
C'était mignon cette histoire d'amour. Bon on évite pas certains clichés mais ça passe.
Stalker
Alors la j'ai pas tout compris, et pourtant j'ai lu le livre avant donc du coup il y a certains éléments scénaristiques et clins d'oeils que j'ai pu comprendre mais je me suis mis à la place de celui qui ne connait pas du tout ces oeuvres il n'y comprendra juste rien.
Certains plans sont beaucoup trop long, je sais que c'est pour instaurer une ambiance mais le plan de l'averse et du "petit train" (je sais pas comment on appelle ça) sont un peu irritants.
Par contre évidemment il y a une ambiance de dingue et une esthétique vraiment particulière, on se croirait parfois dans du Silent Hill.
Dire que c'est censé être l'oeuvre la plus abordable du réalisateur j'imagine pas le niveau des autres films.
Par contre pour ceux qui l'ont vu:
Le bien.
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
Bonsoir à tous,
Honnêtement, je ne pense pas que Stalker soit le film le plus abordable de Tarkovski. Pour le coup, l'Enfance d'Ivan, son premier, est beaucoup facile à regarder: le film dure 1h30 et l'histoire est assez clairement racontée.
Par contre, pour la durée des plans, il faudra t'y faire si tu veux voir ses autres films, parce que c'est clairement typique du bonhomme^^
Je ne me souviens plus trop par contre de toute la symbolique du film, parce que chaque plan signifie un truc avec lui :P
Par exemple, ça je me souviens, lorsqu'on découvre la première fois le stalker qui dort, la caméra fait un mouvement un peu étrange au-dessus de lui... en fait il s'agit d'un signe de croix, comme si le réalisateur "signait" le personnage!
Le chien, je sais qu'il y avait un truc, mais j'ai oublié, désolé.
Le film le plus balèze de Tarkovski, je crois que c'est Nostalghia. Pour le coup, faut vraiment s'accrocher!
Solaris, je dirais que c'est du niveau de Stalker en terme de complexité. Et il y a Le Sacrifice, son dernier film, qui est assez facile à regarder, mais je n'ai pas trop aimé le film, perso (j'ai trouvé ça chiant, en fait).
Après, apparemment son grand chef-d'oeuvre c'est Andrei Roublev, mais je ne l'ai pas vu.
Sinon, de mon côté, j'ai revu Le Cercle des Poètes Disparus et c'est toujours aussi beau (et triste).
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
@Dantesqueman: Quelques réponses, ce ne sont que mes interpretations (qui sont très basiques)
Je l'ai dit ailleurs, mais Andreï Roublev, c'est parfaitement accessible comme film, malgré sa longueur. Une véritable fresque humaine, historique et artistique sur ce que l'homme peut faire d'horrible (les guerres, la misère) et de beau (l'art à l'image de la fin du film qui se présente comme une forme de rédemption pour l'homme). C'est à voir franchement!
Je n'ai pas vu les autres Tarkovski par contre.
Ok je tenterai Andreï Roublev.
La même !
Sell kids for food
Bon, j'ai suivi Le cercle des poètes disparus.
Je pense avoir déjà suivi le film mais j'ai perdu presque tout souvenir.
Attention, c'est le moment où vous allez découvrir que certaines personnes du forum sont des salops des réacs' et des nazis....
Il y a trois choses que j'aimerais dire à propos de Keating:
1 - Pour des raisons personnelles, je n'aime pas les professeurs qui influencent trop fortement de façon emotionelle leurs élèves et limites ont l'air d'empereur japonais. Bon heureusement Keating (Robin Williams) n'est pas trop collé aux élèves et essai le plus possible d'être raisonnable.
2 - Au niveau de l'enseignement, je suis un libéral: quelque soit la méthode, du moment qu'elle marche, je suis intéressée. La méthode traditionnelle donne apparement de bon résultats (voir le début du film), en ce qui concerne la méthode Keating, ok on voit les élèves heureux et euphoriques, mais je n'ai vu aucun résultats concrets dans ce film, donc je ne peux rien dire dessus.
3 - Lorsque Keating fait lire l'intro d'un livre et ensuite la fait déchirer, sous le coup de l'émotion j'étais d'accord. Mais je dois reconnaître que lors de la séquence final quand un élève a relu cette fameuse intro, j'étais entièrement d'accord avec ce qui est écrit. Je n'aime pas beaucoup la poésie, mais c'est un fait, la poésie c'est la poésie, et elle a ses règles, si vous n'êtes pas content faite de la prose, c'est très jolie aussi, ou inventé autre chose.
Ok, vous aurez compris que je remets en cause l'enseignement et même la méthode d'enseignement de Keating, mais on ne juge pas un film seulement par rapport au fond, et d'ailleurs le film, contrairement à ce que je pensais, ne tourne pas autour de Keating.
J'ai trouvé que c'était un bon film. Le scénario est pas trop mal et les acteurs sont très bon. C'est rigolo de voir le Docteur Wilson jeune. J'ai trouvé Ethan Hawke avec son air juvenil méconnaissable, c'est dû aussi au fait que je ne l'ai jamais vu jouer de personnage si introverti. Robin Williams lui aussi est excellentissime, il a un excellent doubleur, malgré le fait qu'il fait souvent le mariole, son personnage dégage quand même de la profondeur, de la sériosité et de la distance. Quand son personnage qui vit dans une petite chambre austère raconte qu'il est seul parce que l'enseignement, c'est sa passion, je ne l'ai pas vécu comme une révélation qui a changé mon regard sur le personnage, j'y ai cru direct. Je me demande si un comic français pourrait dégager ça...