World war Z: mouais, mouais ça se regarde... Mais bon il est ou le sang? Elle est ou la tension? Elle est ou la réflexion sur le monde actuel? Quelques scènes traites des préjugés notamment envers les junkies... Les israéliens passent pas pour des nazis (et ça c'est quand même important dans le contexte actuel), mais bon on est loin de la nuit des morts vivants, voir de 28 jours plus tard question philosophie... à voir vite fait...
La difficulté dans le Found footage est de dégager un jeu des plus naturels pour donner une authenticité totale. Pour Babysitting, c'est raté, on y croit pas une seule seconde tant les acteurs en font trop et que les dialogues utilisés et les gestes appliqués sonnent faux. Manque de professionnalisme, aucune notion de la valeur des choses et de la proportion des conséquences, l’inquiétude jouée par le casting est crétine et les plans de la caméra ne ressemblent pas toujours à des plans amateurs.
Côté distribution ce n'est pas la joie non plus : Gérard Jugnot donne l'impression d'être un débutant, Grégoire Ludig et David Marsais sont sous-exploités et les autres émanent une image bien trop éthérée.
Heureusement que les bonnes trouvailles ne manquent pas et que le petit Enzo Tomasini représente l'inverse de l’insupportable.
Un film moyen dans l'ensemble, il faut être la cible pour l'apprécier.
Alors, j'ai enfin vu le fameux Snowpiercer qui a beaucoup divisé, y compris sur ce forum, si j'ai bien vu^^
Du coup, c'est un chef d'oeuvre, ou un nanard ? En ce qui me concerne, aucun des deux.
Je ressors avec une impression mitigée : oui, c'était prometteur, mais non, ce n'est pas vraiment bien exploité. Alors, il y a quand même des bonnes choses dans tout ça, mais il y en a aussi des moins bonnes, celle qui m'a le plus gêné étant la progression très "jeu vidéo" du film : un wagon = un nouveau level, en gros. Ca manque un peu de liant, tout ça :P
Malgré tout, il faut bien voir que c'est un premier film américain pour Bong Joon-ho et, pour le coup, je trouve qu'il s'en sort quand même avec les honneurs, sachant que, sur ce genre de projet, le réal étranger en question n'a quasi aucun contrôle. Du coup, de voir qu'il a pu mettre son nez dans le scénario (même si on sent bien que ça a été réécrit pour les US. D'ailleurs, on peut assez facilement voir ce qu'ils ont gardé du scénario du réal et ce qu'ils ont modifié, le film oscillant entre une écriture franchement bonne et une très médiocre et calibrée "ciné US"), qu'il a pu apporter une partie de son équipe (dont le chef op, qui a fait un très bon travail) ainsi que son acteur fétiche (le génial Song Kang-ho), et ben je trouve que c'est déjà pas si mal.
Bref, le film est moyen bof, mais il reste malgré tout quelques fulgurances de mise en scène et quelques bonnes idées pour sauver tout ça.
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Jack et Zack sont deux malchanceux crédules qui vont partager la même cellule à la suite d'un coup monté. C'est dans cette prison qu'ils vont rencontrer Roberto, un drôle d'italien qui va les aider à s'évader.
Le film de Jim Jarmusch prend le temps de présenter ses personnages à son public avant de les incarcérer. On y voit leurs relations avec le monde extérieur et la façon dont leurs affaires ont mal tourné. La narration se veut très lente, les plans sont longs et l'action est quasiment inexistante : une mécanique qui pourrait en rebuter plus d'un mais on y passe un savoureux moment si on arrive à entrer dans cette aventure portée par un trio d'exception.
Le noir et le blanc sont très bien maîtrisés et offrent des plans merveilleux notamment avec le reflet de l'eau.
Du grand cinéma rempli d'humour.
Je me suis re-regardé la Trilogie du Seigneur des anneaux mais pour la première fois en version longue. Ca rajoute vraiment des bons petits trucs dans les 2 premiers films mais pour le Retour du roi je trouve que c'est moins flagrant. En tout cas je préfère ces versions, ca apporte vraiment plus de profondeur à une trilogie déjà bien riche.
Au fait je me souvenais plus que les membres de la communauté (sauf ce pauvre Boromir) sont si cheatés. Dans le premier film c'est tout un groupe d'Huruk Hai qu'ils repoussent, dans Les deux tours à la bataille du gouffre de Helm y a Aragorn qui prend une échelle et se jette dans l'armée Hurk Hai, il s'en sort on sait pas comment, à deux ils arrivent à dégager la porte d'entrée et dans le 3 y a carrément Legolas qui dégomme un oliphant à lui tout seul. Pour le coup je trouve une certaine scène du Hobbit 2 bien moins abusée.
J'ai revu Captain America , c'est pas aussi bien que dans mon souvenir au final. Enfin je le trouvais pas ouf à la base mais je me souvenais avoir passé un agréable moment la 1ère fois, faut croire que ca dure pas. Je sais pas si c'est le côté uchronique/steampunk de la WWII ou le héros trop propre sur lui et moralisateur qui me gêne ou si c'est les deux.
En tout cas je trouve que le second opus explose le premier en tout point.
96 heures: UN bon polar noir comme on sait faire par chez nous (cocorico)... Niels Arestrup crève l'écran comme d'habitude... Gérard Lanvin, est-ce bien utile de commenter? Par contre oui Sylvie Testu (désolé pour l'orthographe des noms ^^) à un rôle mineur dans le film... Le film ne souffre pas de grosses incohérence scénaristique, ne vous attendez pas à un gros film d'action à l'américaine... C'est un bon polar ni plus ni moins... A voir au moins une fois.
1913 au Texas, Pike Bishop et sa bande, vêtus de costumes militaires, s'allient avec un chef mexicain pour attaquer un train transportant des armes destinées à l'armée américaine. Ces hors-la-loi misent gros sur ce coup et espèrent se refaire du précédent qui s'est révélé être un piège.
Dirigé par Sam Peckinpah qui réalise son cinquième western, La Horde Sauvage met à l'image une violence constante qui commence et se termine de la même façon. Hormis les fusillades musclées et l'attaque du train, le film n'offre rien de très attirant et occupe mal ses 145 minutes. On y trouve de longues phases de dialogues relativement plates à l'exception d'une petite poignée de lignes. Côté réalisation les nombreux plans sont maîtrisés, les effets de caméra permettent au casting de se renforcer et de briller un peu plus.
Un western des temps nouveaux pour l'époque qui aura pris la poussière face au travail de Sergio Leone.
En ce qui me concerne, je viens tout juste de finir Requiem for a Dream que je voulait voir depuis bien longtemps, sans avoir la force de m'y plonger... eh bien, au risque de paraitre original, ce film est une bombe, un véritable choc, dès les premières minutes du film, le ton est donné, et il n'y aura pas d'échappatoire. Vraiment, c'est un film à voir au moins une fois dans sa vie, mais attention pour les quelques uns qui ne l'auraient pas encore vu, ce film est vraiment très dur et pessimiste (pas le plus pessimiste que j'ai pu voir cela-dit, ce titre revient surement à ce chef-d'oeuvre qu'est Eden Lake)
Plus qu'un film, une expérience malsaine à vivre.
Voici, au passage, la musique qui ouvre vraiment le film
World war Z: mouais, mouais ça se regarde... Mais bon il est ou le sang? Elle est ou la tension? Elle est ou la réflexion sur le monde actuel? Quelques scènes traites des préjugés notamment envers les junkies... Les israéliens passent pas pour des nazis (et ça c'est quand même important dans le contexte actuel), mais bon on est loin de la nuit des morts vivants, voir de 28 jours plus tard question philosophie... à voir vite fait...
Babysitting
La difficulté dans le Found footage est de dégager un jeu des plus naturels pour donner une authenticité totale. Pour Babysitting, c'est raté, on y croit pas une seule seconde tant les acteurs en font trop et que les dialogues utilisés et les gestes appliqués sonnent faux. Manque de professionnalisme, aucune notion de la valeur des choses et de la proportion des conséquences, l’inquiétude jouée par le casting est crétine et les plans de la caméra ne ressemblent pas toujours à des plans amateurs.
Côté distribution ce n'est pas la joie non plus : Gérard Jugnot donne l'impression d'être un débutant, Grégoire Ludig et David Marsais sont sous-exploités et les autres émanent une image bien trop éthérée.
Heureusement que les bonnes trouvailles ne manquent pas et que le petit Enzo Tomasini représente l'inverse de l’insupportable.
Un film moyen dans l'ensemble, il faut être la cible pour l'apprécier.
Et bonsoir à tous,
Alors, j'ai enfin vu le fameux Snowpiercer qui a beaucoup divisé, y compris sur ce forum, si j'ai bien vu^^
Du coup, c'est un chef d'oeuvre, ou un nanard ? En ce qui me concerne, aucun des deux.
Je ressors avec une impression mitigée : oui, c'était prometteur, mais non, ce n'est pas vraiment bien exploité. Alors, il y a quand même des bonnes choses dans tout ça, mais il y en a aussi des moins bonnes, celle qui m'a le plus gêné étant la progression très "jeu vidéo" du film : un wagon = un nouveau level, en gros. Ca manque un peu de liant, tout ça :P
Malgré tout, il faut bien voir que c'est un premier film américain pour Bong Joon-ho et, pour le coup, je trouve qu'il s'en sort quand même avec les honneurs, sachant que, sur ce genre de projet, le réal étranger en question n'a quasi aucun contrôle. Du coup, de voir qu'il a pu mettre son nez dans le scénario (même si on sent bien que ça a été réécrit pour les US. D'ailleurs, on peut assez facilement voir ce qu'ils ont gardé du scénario du réal et ce qu'ils ont modifié, le film oscillant entre une écriture franchement bonne et une très médiocre et calibrée "ciné US"), qu'il a pu apporter une partie de son équipe (dont le chef op, qui a fait un très bon travail) ainsi que son acteur fétiche (le génial Song Kang-ho), et ben je trouve que c'est déjà pas si mal.
Bref, le film est moyen bof, mais il reste malgré tout quelques fulgurances de mise en scène et quelques bonnes idées pour sauver tout ça.
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Down By Law
Jack et Zack sont deux malchanceux crédules qui vont partager la même cellule à la suite d'un coup monté. C'est dans cette prison qu'ils vont rencontrer Roberto, un drôle d'italien qui va les aider à s'évader.
Le film de Jim Jarmusch prend le temps de présenter ses personnages à son public avant de les incarcérer. On y voit leurs relations avec le monde extérieur et la façon dont leurs affaires ont mal tourné. La narration se veut très lente, les plans sont longs et l'action est quasiment inexistante : une mécanique qui pourrait en rebuter plus d'un mais on y passe un savoureux moment si on arrive à entrer dans cette aventure portée par un trio d'exception.
Le noir et le blanc sont très bien maîtrisés et offrent des plans merveilleux notamment avec le reflet de l'eau.
Du grand cinéma rempli d'humour.
Je me suis re-regardé la Trilogie du Seigneur des anneaux mais pour la première fois en version longue. Ca rajoute vraiment des bons petits trucs dans les 2 premiers films mais pour le Retour du roi je trouve que c'est moins flagrant. En tout cas je préfère ces versions, ca apporte vraiment plus de profondeur à une trilogie déjà bien riche.
Au fait je me souvenais plus que les membres de la communauté (sauf ce pauvre Boromir) sont si cheatés. Dans le premier film c'est tout un groupe d'Huruk Hai qu'ils repoussent, dans Les deux tours à la bataille du gouffre de Helm y a Aragorn qui prend une échelle et se jette dans l'armée Hurk Hai, il s'en sort on sait pas comment, à deux ils arrivent à dégager la porte d'entrée et dans le 3 y a carrément Legolas qui dégomme un oliphant à lui tout seul. Pour le coup je trouve une certaine scène du Hobbit 2 bien moins abusée.
J'ai revu Captain America , c'est pas aussi bien que dans mon souvenir au final. Enfin je le trouvais pas ouf à la base mais je me souvenais avoir passé un agréable moment la 1ère fois, faut croire que ca dure pas. Je sais pas si c'est le côté uchronique/steampunk de la WWII ou le héros trop propre sur lui et moralisateur qui me gêne ou si c'est les deux.
En tout cas je trouve que le second opus explose le premier en tout point.
96 heures: UN bon polar noir comme on sait faire par chez nous (cocorico)... Niels Arestrup crève l'écran comme d'habitude... Gérard Lanvin, est-ce bien utile de commenter? Par contre oui Sylvie Testu (désolé pour l'orthographe des noms ^^) à un rôle mineur dans le film... Le film ne souffre pas de grosses incohérence scénaristique, ne vous attendez pas à un gros film d'action à l'américaine... C'est un bon polar ni plus ni moins... A voir au moins une fois.
C'est bien Swiffy, tes avis sont très pertinents.
La Horde sauvage
1913 au Texas, Pike Bishop et sa bande, vêtus de costumes militaires, s'allient avec un chef mexicain pour attaquer un train transportant des armes destinées à l'armée américaine. Ces hors-la-loi misent gros sur ce coup et espèrent se refaire du précédent qui s'est révélé être un piège.
Dirigé par Sam Peckinpah qui réalise son cinquième western, La Horde Sauvage met à l'image une violence constante qui commence et se termine de la même façon. Hormis les fusillades musclées et l'attaque du train, le film n'offre rien de très attirant et occupe mal ses 145 minutes. On y trouve de longues phases de dialogues relativement plates à l'exception d'une petite poignée de lignes. Côté réalisation les nombreux plans sont maîtrisés, les effets de caméra permettent au casting de se renforcer et de briller un peu plus.
Un western des temps nouveaux pour l'époque qui aura pris la poussière face au travail de Sergio Leone.
En ce qui me concerne, je viens tout juste de finir Requiem for a Dream que je voulait voir depuis bien longtemps, sans avoir la force de m'y plonger... eh bien, au risque de paraitre original, ce film est une bombe, un véritable choc, dès les premières minutes du film, le ton est donné, et il n'y aura pas d'échappatoire. Vraiment, c'est un film à voir au moins une fois dans sa vie, mais attention pour les quelques uns qui ne l'auraient pas encore vu, ce film est vraiment très dur et pessimiste (pas le plus pessimiste que j'ai pu voir cela-dit, ce titre revient surement à ce chef-d'oeuvre qu'est Eden Lake)
Plus qu'un film, une expérience malsaine à vivre.
Voici, au passage, la musique qui ouvre vraiment le film
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