1: C'est gentil de piquer mon tour de jeu mais passons ...
2: Ça tombe bien que tu choisisses Wall Street puisque qu'Olivier Stone est aussi le scénariste de Scarface et que le film porte indéniablement sa griffe. Je vais essayer de t'expliquer ma vision du film sur cet aspect, vision qui encore une fois n'engage que moi.
1980. Cuba, petit îlot communiste d’Amérique centrale, et son leader Fidel Castro trouve à travers le Mariel boatlift une occasion de faire un coup fumant à l'encontre de l'ennemi américain en lui adressant par boat people non pas des contre-révolutionnaires ou des réfugiés politiques mais la lie de toutes les prisons cubaines.
(Avant la nuit est à voir et à lire absolument si tu veux approfondir le sujet.)
Antonio Montana, peu scrupuleux mais ambitieux et égocentrique jusqu'à la folie débarque à Miami dans ce contexte i.e. l'Amérique reaganienne. Le film se fait ensuite démonstration par l’ascension de Montana que son profil est on ne peut plus adapté à son nouveau "land of opportunity".
Le premier pas vers la liberté de Montana se fait à travers un crime à la fois bien réel et symbolique. Son passeport pour la grande vie est le meurtre d'un communiste exilé dans le camp de réfugiés cubains, meurtre commandité en sous-main par les autorités américaines. Tout est déjà posé dans ce premier acte. Tony tue doublement l'ancien système communiste par son individualisme, en étant celui qui sort du rang pour son seul bénéfice dans un système qui ne le permet normalement pas, et par son acception de la proposition américaine.
L'Amérique a commis un péché originel en lui offrant un mauvais exemple sanglant et Tony retient parfaitement ce genre de leçon.
Je ne veux pas faire trop trop long alors je vais abréger un peu pour la suite.
Toute la suite du film est un chapelet de démonstration du caractère autophage et destructeur du capitalisme à l'américaine qui transige sur tout sauf sur l'illusion de respectabilité. Tony se moque des normes et malgré sa bêtise infantile et son égocentrisme porte un regard bien plus acide et détaché que ses contemporains sur ce monde qu'il possède enfin.
(cf. la scène du restaurant, cf. la scène du bain, cf. ses relations avec les banquiers, cf. Elvira métaphore de l'Amérique qui se donne à lui quand il arrive au sommet, cf. l'innocence de Gina emportée par le vice de la société)
Enfin, pour conclure la chute de Montana arrive quand il refuse, par relent d'humanité, d’exécuter des enfants entraînant l'impossibilité de tuer leur père qui doit s'exprimer à une tribune contre les narco-trafiquants.
Tony grâce à un garde-fou personnel permet involontairement la préservation de la vie de cet homme, garde-fou moral de la société en matière de drogue.
Sosa sans moral s'en sort, Montana s'en va.
Merci pour ton explication sur Scarface ThinkingGamer, j'ai eu peur que la discution parte en sucette. Néanmoins je conserve toujours mon avis, c'est là le danger de la "subjectivité".
Non, pas du tout, bon je vais vous donner un indice:
"La femme en question se remémore en particulier un épisode de sa vie de couple, un jour pendant l'absence de son mari elle à eu accès à l'un de ses objets intimes"
Non, c'est pas ce film.
Ben vu la remarque de Gio pour ma dernière description, et surtout vu ta dernière description, j'ai décidé de faire du lourd. J'avoue que j'ai pas fais dans la facilité question description.
indice 2: c'est un film des année 60
1: C'est gentil de piquer mon tour de jeu mais passons ...
2: Ça tombe bien que tu choisisses Wall Street puisque qu'Olivier Stone est aussi le scénariste de Scarface et que le film porte indéniablement sa griffe. Je vais essayer de t'expliquer ma vision du film sur cet aspect, vision qui encore une fois n'engage que moi.
1980. Cuba, petit îlot communiste d’Amérique centrale, et son leader Fidel Castro trouve à travers le Mariel boatlift une occasion de faire un coup fumant à l'encontre de l'ennemi américain en lui adressant par boat people non pas des contre-révolutionnaires ou des réfugiés politiques mais la lie de toutes les prisons cubaines.
(Avant la nuit est à voir et à lire absolument si tu veux approfondir le sujet.)
Antonio Montana, peu scrupuleux mais ambitieux et égocentrique jusqu'à la folie débarque à Miami dans ce contexte i.e. l'Amérique reaganienne. Le film se fait ensuite démonstration par l’ascension de Montana que son profil est on ne peut plus adapté à son nouveau "land of opportunity".
Le premier pas vers la liberté de Montana se fait à travers un crime à la fois bien réel et symbolique. Son passeport pour la grande vie est le meurtre d'un communiste exilé dans le camp de réfugiés cubains, meurtre commandité en sous-main par les autorités américaines. Tout est déjà posé dans ce premier acte. Tony tue doublement l'ancien système communiste par son individualisme, en étant celui qui sort du rang pour son seul bénéfice dans un système qui ne le permet normalement pas, et par son acception de la proposition américaine.
L'Amérique a commis un péché originel en lui offrant un mauvais exemple sanglant et Tony retient parfaitement ce genre de leçon.
Je ne veux pas faire trop trop long alors je vais abréger un peu pour la suite.
Toute la suite du film est un chapelet de démonstration du caractère autophage et destructeur du capitalisme à l'américaine qui transige sur tout sauf sur l'illusion de respectabilité. Tony se moque des normes et malgré sa bêtise infantile et son égocentrisme porte un regard bien plus acide et détaché que ses contemporains sur ce monde qu'il possède enfin.
(cf. la scène du restaurant, cf. la scène du bain, cf. ses relations avec les banquiers, cf. Elvira métaphore de l'Amérique qui se donne à lui quand il arrive au sommet, cf. l'innocence de Gina emportée par le vice de la société)
Enfin, pour conclure la chute de Montana arrive quand il refuse, par relent d'humanité, d’exécuter des enfants entraînant l'impossibilité de tuer leur père qui doit s'exprimer à une tribune contre les narco-trafiquants.
Tony grâce à un garde-fou personnel permet involontairement la préservation de la vie de cet homme, garde-fou moral de la société en matière de drogue.
Sosa sans moral s'en sort, Montana s'en va.
Hiroshima mon amour ?
Merci pour ton explication sur Scarface ThinkingGamer, j'ai eu peur que la discution parte en sucette. Néanmoins je conserve toujours mon avis, c'est là le danger de la "subjectivité".
Vous avez faux pour la réponse.
ça sent du almodovar. Je n'en ai aucune idée là, Le journal de Bridget jones ?
Chroniques cinéma
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Non, pas du tout, bon je vais vous donner un indice:
"La femme en question se remémore en particulier un épisode de sa vie de couple, un jour pendant l'absence de son mari elle à eu accès à l'un de ses objets intimes"
Si c'est Eyes Wide Shut, ta description du film est pour le moins ... étrange.
Non, c'est pas ce film.
Ben vu la remarque de Gio pour ma dernière description, et surtout vu ta dernière description, j'ai décidé de faire du lourd. J'avoue que j'ai pas fais dans la facilité question description.
indice 2: c'est un film des année 60
C'est super vague comme résumé, faudrait donner un petit indice particulier sur ce film, car ce genre de film, il en existe énormément.
C'est un film en noir et blanc et pas du tout américain.
je voit pas du tout c'est chaud ton film. Il est vraiment connu et reconnu par le cinema et les spectateur ?
"le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent un pistolet chargé et ceux qui creusent, et toi tu creuse"