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Philosophie

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Re: Philosophie

Citation:
Donc en gros, si je resumais d'apres toi, ce n'est pas seulement "je pense donc je suis", mais aussi et surtout "je parle (m'exprime) donc je suis"?

Parfaitement bien résumé Flex-o.

:-)

Portrait de Yassine
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Re: Philosophie

C'est une excellente question Dark Banana ^^ !

...Mais tu pousses dans les derniers retranchements là !

Portrait de flex-o
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Re: Philosophie

Citation:
Parfaitement bien résumé Flex-o.

:-)

Du coup, pense tu qu'une personne vivant en hermitage, se coupant de toute forme de civilisation et de toute communication avec autrui finirait par se depouiller de ce "Moi"?

Portrait de question
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Re: Philosophie

Citation:
Force est de reconnaître qu'autre chose entre en compte dans les mécanismes de réflexion, pensée, etc...

la conscience de soi est répartie de façon bizarre dans notre cerveau, en effet. elle n'est pas à un seul point de notre cerveau.

Edité par question le 07/05/2016 - 18:30
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Re: Philosophie

J'ai entendu sur ma radio qu'il y a des pratiques rudes au Tibet et aussi peut-être en Amérique latine: des personnes sont séquestrées dans le noir et sans contact (ou quasiment?) durant des années pour développer un sens chamanique! Certains sont volontaires, on a les monastères aussi et un peu comme ici chez les moines chrétiens et peut-être pour des musulmans. On peut recoller ça aux visions qu'ont des enfants à leur jeune âge, qu'elles soient de fantômes ou de lutins. C'est reconnu en Islande sur une frange d'un bon 10% de la population.

C'est ce que l'on peut reconnaître aussi chez les animaux: cette vision extra-lucide (les chats voient l'infra-rouge, les spectres mettent un froid). C'est pourquoi beaucoup pensent que le genre de super-Moi s'étiole avec les rapports trop terre à terre. On utilise aussi des substances pour percevoir d'autres choses. J'ai oublié leurs noms, c'est très douloureux d'ailleurs! Des occidentaux pratiquent des scéances en Amérique latine. C'est interdit en France. C'est aussi fait pour mieux se connaître!

Il y a aussi des situations de mort temporaire, des personnes se rappelant de leurs anciennes vies, des choix de leurs parents depuis le Ciel, ce qui relie directement aux éveillés qui pratiquent quotidiennement des voyages hors corps.

Donc le Moi c'est pour certains bien plus que de la bidoche.

Genesis-Quattro les (*) c'est pour signaler des additifs sans devoir relire. J'ADORE TON AVATAR! J'aimerais faire de même.

Edité par fan2lc le 08/05/2016 - 00:54
Portrait de Yassine
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Re: Philosophie

Bonjour Flex-o

Comment vas-tu ? Bien j'espère !

Je ne pourrais te répondre que très succinctement à ta question et je dois t'avouer que ce ne sera pas forcément ce à quoi on peut s'attendre (comme réponse) :

Tout d'abord, et comme je l'ai maintes fois expliqué dans mes posts précédents (car je crois avoir, malgré tout, une pensée, et logique, tout à fait cohérente et qui s'imbriquerait presque sous forme de modèle...), dès que l'on pose une question (n'est-ce pas "Question" ?, membre qui d'ailleurs, manie bien ce type de dialectique... qui renvoie en général à ce que l'on appelle le scepticisme), celui qui va répondre par "Oui" ou par "Non", tombe déjà dans cette sorte de piège tendue par l'inconscient 'normalo-névrotique' de l'interrogateur. Attention, je dis bien inconscient, ce qui signifie que l'on ne peut véritablement juger une personne sur son inconscient (quoi que... et puis c'est ce que nous faisons tous sans arrêt...de l'inconscient à l'inconscient, en passant par toutes les strates de notre psychisme...bref...).

Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas questionner (c'est d'ailleurs peut-être pour cela que le signe de ponctuation "?" est courbe alors que celui de l'exclamation est rectiligne "!"...à méditer...), mais trop rares sont les fois où dès que l'interlocuteur répond...BIM !, il tombe dans le piège tendu puisque ce qu'on va lui rétorquer (que ce soit en mode "même point de vue" Oui vs Oui / Non vs Non ; ou en mode "point de vue opposé" Oui vs Non, etc.) va nécessiter une remise en question, un ajout, un argument...c'est à dire...au fond, une justification.

A ce titre, vu la formulation de ta question, on y est déjà, puisqu'elle ne laisse pas trop de place à autre chose qu'une argumentation qui pourrait bien entendu contenir (pour se dédouaner d'elle-même), le fameux "thèse-antithèse-synthèse(ou foutaise...)"

(petit retour à un post qui renvoie, peu ou prou, à la même idée :

Citation:
Je ne souhaite pas davantage entrer dans le détail, car il arrive souvent que ces propos soient source d'une forme "d'angoisse" ou de "rejet" défensif, que je comprends toutefois parfaitement; que ce type d'informations soit au préalable "béni" et en phase terminale :D, maudit...
[...]
Citation:
Bien sûr, dès qu'un propos est exposé, le psychisme cherche à le catégoriser afin de lui donner une place et une identité : ainsi mes propos pourront être désignés comme étant de tel ou tel bord... Ce qui est somme toute, normal. Mais il n'y a pas que la "normalité" dans la dynamique du monde (façon de parler)...

C'est pourquoi, dans tout dia-logue, il faut savoir être bon judoka ^^ !

Aussi, et pour reprendre ta question qui reste, certes, de bonne facture, je te dirai ceci :

- En vérité, lorsque l'ont veut comprendre une chose (une opinion, un avis) et bien la travailler en nous-même, il faut d'abord savoir apprécier et assimiler sa valeur, c'est à dire (mince, Question ne va pas adhérer à l'approche je sens...) y croire. Or, en général (et ça reste tout à fait normal), notre psychisme (pour x raisons normalo...), d'autant plus à l'âge adulte...et déjà à l'âge de la maturité sexuelle (très intéressant d'ailleurs... autrement, les enfants qui sont dans le refus ou la logique des contraires, sont dits psychiatriquement TOP - trouble oppositionnel ! Bien évidemment...), va avoir tendance à se positionner "a contrario", en contraste, en retranchant de l'avis, ou en ajoutant de l'avis, etc. Mais, en fait, ce processus de remise en question, de réflexion, d'analyse authentique, ne peut se faire véritablement que si, à minima, la personne joue le jeu de l'intégration de l'opinion : c'est à dire qu'elle doit pouvoir croire sincèrement (si tant est que l'avis ou l'argumentaire initial soit signifiant pour elle), s'inscrire dans une sorte d'aire transitionnelle. Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle pourra aller au-delà. Voilà ce qui est vrai.

- Ce n'est pas par hasard qu'il m'arrive d'évoquer le cas de la psychopathologie (psychiatrique, d'obédience généralement psychodynamique). Or, précisément Flex-o, le cas du schizophrène démontre bel et bien que ce n'est pas parce que (et dès notre naissance), nous sommes entourés de x personnes, que cela va nous prémunir d'une schize, d'un "dépouillement du Moi", tel que tu l'as si joliment dit. Ceci pour signifier que les choses sont on ne peut plus complexes... Les pathologies psychotiques, celles d'un Moi qui, au final, n'adviendra pas ou ne serait pas advenu, témoignent bien du fait que ce n'est pas forcément la présence d'autrui (physique, matérielle, factuelle, etc.) qui détermine l'intégrité de l'ipséité (la perception instantané et quasi instinctive de son propre Moi). Parfois, et d'un point de vue strictement médical, pour rassembler les morceaux de ce Moi (puisqu'on parle notamment d'angoisse de morcellement dans le domaine), la conduite à tenir nécessite un isolement du malade... Mais pas un isolement au sens de confinement (ce qui arrive bien sûr...), mais une mise à distance de....je le donne en mille...la famille et notamment les parents (la mère... et le fait même qu'il s'agisse de la mère argumente et contre-argumente ta question Flex-o...) !

- Il est intéressant de constater que les personnes en ermitage, reclues, etc., de toutes religions et croyances, répondent qu'il s'agit bien au contraire, de pouvoir retrouver leur Moi, de se retrouver, car ils considèrent que la sur-exposition aux autres (à l'Autre), les dépouille de ce qu'ils sont (originellement...). Bien évidemment, se retrouver traumatiquement sur une île déserte, dans le plus grand désarroi, n'est pas choisir en toute âme et conscience, volontairement, de se retirer du monde.

- Plus concrètement Flex-o, pour moi, il n'y a aucun doute que toute personne (et quelle que soit l'intégrité de son Moi, sa robustesse ou ses points d'achoppement) qui vivrait seule sur le long -voire très long- terme (absolument retirée de tout ce qui peut, en miroir, lui renvoyer de ce qu'elle est...on va dire...culturellement...puisque bon, elle ne pourra pas supprimer le naturel au risque d'y perdre la vie ! Elle deviendra peut-être alors "sa propre référence culturelle"...), qui vivrait donc ainsi, verra son Moi se métamorphoser. Des mécanismes distincts apparaîtront, des conduites, pensées, agissements, rêveries, etc. autres. Mais attention, je ne signifie pas là qu'il s'agira de conduites ou processus pathologiques ! Absolument pas. Car, en cette situation, les rapports "perméabilité-imperméabilité" du Moi d'avec le Non-Moi changent, et ses changements irréductibles auront un impact : celui là même qui fera les modifications de ce Moi**.

- Certains (spécialistes) diront, en parlant desdites modifications, qu'il y aura eu régression, retour à un mode de fonctionnement plus archaïque, plus primitif. Ils n'auront pas tort (vous savez, il est très simple d'amener une personne, en direct, à régresser : c'est de rester silencieux à ses côtés...), mais il est possible également de se dire que la sublimation, l'évolution et l'intégration du supérieur, implique une sorte de retour aux sources (c'est ce qu'implique la psychanalyse thérapeutique, au fond...). Aussi, la personne régressée (mais on va dire, qui tient le coup...qui résiste aux processus de "voyage mental dans le temps" ^^ loul !), retrouve des habiletés infiniment plus sublimées que toutes les vaines tentatives des normalo-névrotiques de rencontrer l'extatique et le transcendant (c'est intéressant d'ailleurs de parler de ça : qu'est ce que ces normalo-névrotiques ont convenu de choisir-croire comme état d'extase : la sexualité, l'orgasme, etc... hahaha ! et la boucle est bouclée à ce niveau d'ailleurs*...). Bien sûr, on ne va pas nous dire qu'il y a autre chose que "Gilette, la perfection au masculin, ou Mennen, pour nous les hommes" vs "L'Oréal, parce que je le vaux bien, ou "Vous voulez dire qu'une femme peut l'ouvrir ?" (au sujet d'une bouteille de coca...) avec toutes les formes de trans- et inter- à ce niveau là, puisqu'il faut tout balayer des standards majoritaire aux minorités, etc.).

- Car, Flex-o, qui te dit aussi, que ce n'est pas parce que nous sommes sans cesse entourés de, aux prises avec, hyperstimulés, que nous sommes dépouillés de ce Moi, dont on parle. Je renvoie à un post précédent sur la dynamique du Ca et du Surmoi qui serait soit "externes" au Moi, soit "internes" au Moi. Or, quand on nous fait très subtilement croire, que notre Moi (extériorisé) constitue la forme la plus intègre et intériorisée de Moi, bonjour toutes les formes de manipulation !

A ce titre, je renvoie à une très belle citation de Khalil Gibran : "faites de votre vie quotidienne, votre temple et votre religion"

Bref..bref... Un pavé avec une queue et une tête qui se cherchent ^^ ! loul !

A toute flex-o :-)

((*ps : cette histoire de boucle bouclée, c'est un peu à l'image du cycle des quintes en musique. Mon constat à ce niveau est le suivant : Dès qu'on trouve, dans toute approche, un processus circulaire, et il y en a forcément dans tous les domaines, des mathématiques, à l'hypnose par le verbe..., les élites s'empressent de l'inculquer en masse et en récurrence permanente, à...la plèbe (-dont je fais partie- terme que j'utilise simplement pour renvoyer au sublime poème de Victor Hugo "Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent"). Or, en vérité, tout processus courbe implique une ouverture. C'est à dire "autre chose". Et c'est de la dynamique entre la cyclicité et la non cyclicité que peuvent naître bien des découvertes, des révélations, etc. La cyclicité fermée sur elle-même, c'est la "folie", l'emprise, etc. Ici, le rapport au sexuel est une outil-cible de choix puisque de par sa nature même, on croit qu'on peut le circonscrire, l'atteindre, le contrôler, alors qu'il n'en est rien ! Mais on nous fait croire que c'est possible...moyennant (pour l'exemple) du cash ^^ loul ! L'argent, c'est ce qui reste ouvert dans cette histoire... Mais le problème, c'est que si celui qui te vend quelque chose, sait que ce que tu cherches est inatteignable...il y a un souci...mais ça reste (bien sûr n'est ce pas) le problème de celui qui y croit (sachant que cet autre te biberonne depuis la naissance en te faisant croire que bien évidemment c'est possible, puisque "tu le vaux bien" :D !)... Evidemment, les scenarii possibles, d'un point de vue socio-culturel, économico-politique, etc. sont innombrables ! Et cela, c'est aussi l'hystérique qui nous le dit...et toutes ses conversions possibles et imaginables...^^ !))

**(pour une illustration des plus intéressantes -il ne s'agit que d'un exemple- se renseigner sur les circonstances de la révélation mahométane :-))

Edité par Yassine le 13/05/2016 - 11:11
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Re: Philosophie

Je suis tout à fait d'accord avec ça !

(au fait, Question, ton point de vue sur la Science, n'est-ce pas aussi, malgré tout ce qu'on pourrait en dire, une croyance ? Par exemple, la séparation entre le scientifique est le religieux relève aussi de la croyance, non ! ^^)

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Re: Philosophie

non, il relève de la méthode utilisés. L'un se fait à partir d'une interprétation d'un texte/parole sacré, l'autre à partir d'expérimentations.

Rien n'est sacré dans la science.

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Re: Philosophie

Oui, oui, bien sûr Question...

Mais tu éludes le propos : est-ce qu'il y a quelque chose qui a à voir avec la croyance dans l'histoire ?

Au minimum, croire que les méthodes sont celles-là même qui peuvent...

(je pense déjà avoir la réponse à ton prochain post :-))


C'est vrai Question, dans la science, c'est une sacralisation par omission ^^ ! (je plaisante :-))

Tu vois, tu as bien du écrire "rien n'est sacré dans la science". Il aura fallu que tu écrives cette remarque.

(Je pourrais te répondre, qu'en vérité, rien n'est sacré à part Dieu, dans la religion)


Si tu me réponds que dans cette distinction de méthode, il y a, au sujet de la science : l'expérimentation, je te répondrai alors, qu'il faut en revenir à ce que j'ai pu en dire les fois précédentes, et que donc il y a un "problème" (j'use du terme pour réfléchir et non pour signifier qu'il y a problème au sens strict du terme) !

On ne peut pas expérimenter sur et expérimenter avec les mêmes entités !

Bien sûr, il faut le faire...et mon propos est ironique. Mais je signifie par là qu'il manque quelque chose à cette philosophie de la science. Je parle notamment dans sa pédagogie, dans sa transmission.

Edité par LittleHardy le 13/05/2016 - 20:57
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Re: Philosophie

Citation:
C'est vrai Question, dans la science, c'est une sacralisation par omission ^^ ! (je plaisante :-))

développe, sinon tu parles sophistiqué pour rien.

La méthode scientifique a été aussi modifié au cours des années, notamment à cause des avancés sur le domaine psychologique. mais globalement elle fonctionne simplement par logique.

Non, la religion n'a pas de sacré que dieu., Les textes qui la construise vont de pair.

Edité par question le 13/05/2016 - 12:06