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Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le mariage pour tous, pour ou contre ? Pourquoi ?

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

N'empêche que j'ai l'impression que les choses s'inversent et que c'est l'homme qui va souffrir maintenant.

Combien de fois on se fait humilier à la télé: "l'homme est un obsédé, faible lol..."

La femme arrogante qui se prend pas pour de la mer..

Toutes les lois faites pour les femmes

Les mensonges sur les écarts de salaires ou de chômage.... tout est fait pour que la femme soit mieux lotie ou quoi.

Je suis d'un naturel méfiant, je vois bien qui'il y a un truc qui ne va pas. Vos utopies ou tous les gens sont égaux c'est des conneries. Ce n'est pas possible.

Et puis quand je dis que les filles je m'en tamponne c'est mon problème, j'oublie souvent qu'il y a des filles ici...

EL PIBE DE ORO
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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Citation:
tu crois que les mots français ont été choisis au hasard? qu'ils sont sortis d'un chapeau et n'ont aucun sens concret? Bien sûr que non, les mots sont réfléchis, choisis, on les invente au fur et à mesure du temps

c'est le seul truc qui ressort de ton post, et c'est vrai, mais tu n'as toujours pas dit en quoi cela pourrait apporter une notion d'inferiorité dans la relation, au contraire les mots sont parfaitement neutres, c'est d'ailleurs quelquechose que personne n'a jamais relevé même parmi les plus obsessionelles. D'ailleurs ce qui est marrant c'est que tu dis que les anglo saxons seraient moins sexistes du fait de leur lexique, on continue dans le guignolesque, c'est bien.

Citation:
Mais une fois de plus, si tu regardes bien, cette éducation était davantage destinée aux garçons, les filles, elles étaient souvent envoyées au couvent, jusqu'à ce qu'elle soient mariées...

j'ai jamais dit non plus que les taches n'étaient pas séparés ni que l'éducation n'était pas différente. On ne demandait pas aux femmes d'être instruite certes, mais l'apprentissage des vertus morales n'a rien de moins noble. De plus le couvent, à l'instar du monastère, est un lieu d'érudition, on y apprend l'écriture notamment.

gio
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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

aurios a écrit:
N'empêche que j'ai l'impression que les choses s'inversent et que c'est l'homme qui va souffrir maintenant.

C'est l'auteur de :

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Citation:
N'empêche que j'ai l'impression que les choses s'inversent et que c'est l'homme qui va souffrir maintenant.

Objectivement, c'est le cas depuis quelques années. Je ne me base pas sur des données "littéraires" ou "historiques" (je préfère laisser cela aux gens cultivés ^^ non pas que je sois totalement abruti, enfin bref) , mais sur ce que l'on voit quotidiennement dans la RÉALITÉ, notamment dans la rue ou autres espaces publics, qui sont bien les lieux par excellence des "rencontres" et des interactions entre les gens, et plus précisément entre les hommes et les femmes.

On parle souvent d' "arrogance" pour qualifier la femme d'aujourd'hui (sous-entendu beaucoup, pas toutes) , mais je pense que c'est le SYSTÈME qui les a rendu ainsi. Il n'y pas de fumée sans feu. A force de mettre en exergue le stéréotype de la femme consommatrice et accroc à la mode, forcément cela a conditionné l'esprit de beaucoup d'entre elles. A force de voir des femmes en petite tenue placardées dans les grandes villes (abri bus, etc), dans les magazines, sur internet, etc, normal que beaucoup d'entre elles se croient tout permis en matière de liberté et pètent plus haut que leur c**.

Mais "liberté" ne rime pas avec "faire ce qu'on veut", et c'est là que beaucoup de gens, femmes comme hommes, ont du mal à faire la différence.

Comme le dit le proverbe : "Ta liberté s'arrête là où commence celle des autres".

Un exemple tout simple mais hautement significatif : une femme qui marche en plein milieu du trottoir et qui ne s'écarte jamais en croisant des passants (elle a la classe, belle et "fashion", donc ce n'est pas elle de s'écarter...).

Les femmes ont bien sûr RAISON de faire valoir leurs droits et de se battre contre les inégalités qu'elles subissent.

Je trouve cependant que CERTAINES profitent de la situation pour se positionner en "victimes" constamment et jouer sur le cliché archaique et démodé de la "pauvre femme faible et fragile".
Je pense à celles qui ont tendance à crier au sexisme et à la discrimination à tort et à travers, à celles avec qui il est impossible de discuter car quoi que vous disiez, vous aurez toujours tort, etc.

Le féminisme jouit d'une mauvaise réputation globalement. Je pense que les médias sont en grande partie responsables de cela, car lors de débat sur le féminisme par exemple, ce sont pratiquement toujours les mêmes qu'on voit, à savoir Isabelle Alonso ou Caroline Fourest, qui pour moi représentent bien le féminisme "déviant" = l'une est une pseudo-autoritaire acariâtre qui fait toujours la gueule, et l'autre une femme froide, glaciale serait même plus approprié, qui fait passer les féministes pour des lesbiennes misandres.
Donc, à cause de ces deux-là, qui monopolisent l'espace médiatique, le féminisme est décrédibilisé et rendu méprisable, car avec elles sur un plateau, ça va forcément clasher, donc qui dit "clash" dit audience au rendez-vous.

Concernant la vidéo que gio a posté, je suis dans l'ensemble d'accord avec Patrick Guillot, surtout lorsqu'il évoque le tribunal. En effet, lors d'un procès, les femmes seront toujours avantagés dès le départ par le cliché de la femme "victime", alors que l'homme partira désavantagé par le cliché du mec "potentiellement violent".
On voit ça également lors de divorces, on sait tous que dans la majorité des cas, c'est la femme qui obtient la garde des enfants.
Il y a d'ailleurs un homme qui a protesté contre cela récemment, il s'est perché en haut d'une grue à Nantes, c'est passé dans le JT, je ne sais pas si vous êtes au courant (?)

Enfin bon Patrick Guillot n'a pas tort.
2 exemples tout bêtes :
- une femme qui va porter plainte pour viol en accusant un parfait innocent, le mec se retrouve en peu de temps dans le commissariat ; alors qu'un homme qui porte plainte parce que sa femme le bat, l'affaire est tout de suite beaucoup moins prise au sérieux.
- un homme qui claque une femme en public, tous les passants sont scandalisés, et le mec passe pour un macho violent, etc ; alors qu'une femme qui claque un homme en public, les passants sont juste étonnés, certains rigolent même, et le mec passe juste pour une "tapette", un "soumis" qui se laisse faire par une femme.

Enfin voilà, je trouve qu'il y a énormément d' HYPOCRISIE autour du sexisme qui touche soit-disant davantage les femmes, alors que concrètement les femmes sont AUTANT victimes que les hommes du sexisme.

Dans l'imaginaire des gens, l'homme doit être viril, grand, charismatique, etc ; et la femme doit être gentille, douce, fragile, etc. Ces attributions respectives se retrouvent surtout dans le cinéma de manière générale, notamment la caricature du héros musclé qui vient sauver la princesse en détresse. Et beaucoup de gens n'assument pas cela. Leurs paroles se contredisent avec leurs actes. Beaucoup de gens vont à l'encontre de leur pensée uniquement par "intégration sociale", par peur du politiquement correct. Parce que dans l'époque actuelle, lorsque vous dites cela, vous passez directement pour un macho, un misogyne, un sexiste, etc.

Une fois au boulot, je m'étais embrouillé avec une collègue pour une réflexion à mon encontre qui ne m'avait pas plu, et elle m'a dit à un moment "ouais parce que je suis une fille" enfin un truc comme ça. Le patron m'en a parlé après et ensuite je suis passé pour un macho vis-à-vis de certains collègues :/ Inutile de vous préciser que si la situation avait été inversée, on m'aurait ri à la gueule si j'avais dit "tu dis ça parce que je suis un homme".

Comme quoi, le sexisme n'est pas forcément là où on veut nous faire croire, et que dans la société actuelle, les femmes bénéficient d'avantages non négligeables sur les hommes ; même si cela n'écarte bien évidemment pas les inégalités qui persistent à leur encontre.

Edité par Hank Hulet le 12/03/2013 - 15:06

...

gio
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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Je ne connais aucune iféministe française. :/

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

liberté" ne rime pas avec "faire ce qu'on veut" et "Ta liberté s'arrête là où commence celle des autres"

je pense que tous est dit, j'aime ces 2 citations ;).

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Il me semble que elizabeth badinter en est une, mais je ne suis pas sur.

gio
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A rejoint: 1 septembre 2011
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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

question a écrit:
Il me semble que elizabeth badinter en est une, mais je ne suis pas sur.
Trop pas.

Queen of the World
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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

Citation:
liberté" ne rime pas avec "faire ce qu'on veut"

Là dessus, pas de problème, je suis d'accord. Si une personne fait tout ce qu'elle veut, elle empêche les autres d'agir librement, et donc, cela réduit le concept de liberté lui-même. Etre libre, ce n'est pas faire n'importe quoi, n'importe quand, c'est agir en fonction de ses droits, sans oublier de respecter ceux des autres.

Par contre:

Citation:
"Ta liberté s'arrête là où commence celle des autres"

Je suis totalement contre cette idée reçue. Ta liberté s'arrête là où commence celle des autres? ah bon? mais alors ce n'est plus de la liberté, ce n'est rien de plus qu'un privilège! La liberté, se doit d'être universelle et non pas exclusive, si une personne jouit de certains droits que d'autres n'ont pas, ce n'est pas ça que j'appelle de la liberté, ça va même à l'encontre de la "liberté", plus elle est partagée par un grand nombre de personnes, plus elle est importante.

Edité par Madelya le 12/03/2013 - 17:15

Allez sur le blindtest hooper.fr: http://www.hooper.fr/blindtest

Visitez le topic du Blindtest: http://www.hooper.fr/forums/la-taverne-du-chaton/le-blindtest-hooperfr

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Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme

n'oublie pas que "la liberté" n'est pas quelque chose qu'on peut toucher...

et oui "la liberté s’arrête la ou commence celle des autres", sinon on se marchera tous dessus en criant "je suis libre"...

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